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Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

Publié le mercredi 14 novembre 2012 à 01h17min

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Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

Koumba Boly, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation veut « révolutionnariser » le système éducatif burkinabè. En introduisant tout ce qui fera de lui un système plus adapté non seulement aux réalités nationales, mais également à l’évolution générale du monde. Ainsi, la durée de formation des enseignants dans les Ecoles de formation qui était juste d’une petite année va passer à deux ans. Question de donner le maximum d’enseignement à ceux qui doivent dispenser le savoir aux futurs hommes du pays. Dans le même cadre, le curriculum vitæ des formations sera revu. En clair, de nouveaux modules plus adaptés au contexte actuel seront introduits.

C’est ainsi que les notions de civisme, d’éducation à la citoyenneté, aux valeurs fondamentales burkinabè pourront y être introduites. Cerise sur le gâteau, on ne recrutera plus des enseignants avec le niveau du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), mais le Baccalauréat. Au finish, il sera question de mettre sur le terrain des enseignants bien formés sur plusieurs plans et véritablement aptes à rendre le savoir être et le savoir faire.

En outre, la révolutionnarisation du système éducatif va concerner la révision des programmes d’enseignement dans les écoles. En plus de l’anglais et des langues nationales qui pourront être introduites, des matières comme le civisme, l’éducation environnementale, la citoyenneté, etc, seront prises en compte. L’objectif principal visé est de former dès le bas âge des Burkinabè qui connaissent mieux l’environnement dans lequel ils évoluent et l’avenir qu’ils veulent donner à leur pays. Koumba ne s’arrête pas là. Dans les écoles franco-arabes où on formait des enfants selon le programme d’enseignement de celui qui finance l’école, les choses ne seront plus comme avant. Non seulement ceux qui y donneront les cours seront désormais des hommes et des femmes (si on les accepte) qui disposent d’un minimum de niveau et de formation adaptés à la formation des enfants.

Quant aux programmes, ils seront en conformité avec ceux qui sont dispensés dans les écoles classiques. A défaut, ils ne seront plus ce que le donateur veut forcément.
Par ailleurs, Koumba veut que les parents d’élèves, les mères éducatrices et tous les acteurs du système éducatif burkinabè prennent toutes leurs responsabilités dans l’éducation et la formation des futurs hommes. C’est un ambitieux programme qui va demander naturellement beaucoup de boulot, beaucoup de sacrifices et surtout de don de soi.

A tous les niveaux. Mais Koumba y tient. Et c’est de bonne guerre quand on sait que l’éducation est à la base de tout processus de développement. Quand on est éduqué et alphabétisé, les questions de santé se gèrent assez facilement. Quand on est éduqué et alphabétisé, les questions de bonnes pratiques agricoles, de planification familiale et de santé de la reproduction se gèrent assez facilement. Quand on est éduqué et alphabétisé, les questions de protection de l’environnement, de respect du bien public, de civisme et même de droits de l’Homme se comprennent assez aisément.

On pourrait multiplier les exemples. Malheureusement au Burkina Faso, on a longtemps passé le temps à enseigner (on ne sait quoi) sans trop se soucier du contenu de cet enseignement. Au Burkina Faso, on a passé le temps à recruter des enseignants sans trop savoir qu’elle était le niveau réel et le degré de probité de certains d’entre eux. Car, un enseignant, ce n’est pas n’importe qui. Ce n’est sans doute pas pour rien qu’on les appelle, les instituteurs. En relation avec les institutions de la République dont ils incarnent les valeurs.

Au regard de tout cela, il faut souhaiter beaucoup de courage à Koumba. Tout en lui faisant savoir que les choses ne seront pas faciles, car il y aura des personnes qui ne la laisseront pas travailler. Elles prendront également beaucoup de temps. Mais, le fait d’avoir commencé est déjà quelque chose.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du faso

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Vos commentaires

  • Le 14 novembre 2012 à 02:25, par zkarre En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Madame la ministre,

    Courage, courage, courage ! Vous êtes en adéquation avec la volonté du peuple.
    J’encourage vos collègues à emboîter vos pas car un Burkina émergent passe par l’émergence des gouvernants.

    Soyez SMART et vous verrez tout le peuple faire bloc derrière vous pour la prospérité du Burkina.

    • Le 16 novembre 2012 à 11:01, par kabore En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

      Il va falloir commencer par supprimer cette histoire de fourniture gratuit aux élèves. Comment voulez vous qu’un parent se sente concerné par l’éducation de sa progéniture s’il ne contribue en rien a cela ?

  • Le 14 novembre 2012 à 02:25, par zkarre En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Madame la ministre,

    Courage, courage, courage ! Vous êtes en adéquation avec la volonté du peuple.
    J’encourage vos collègues à emboîter vos pas car un Burkina émergent passe par l’émergence des gouvernants.

    Soyez SMART et vous verrez tout le peuple faire bloc derrière vous pour la prospérité du Burkina.

  • Le 14 novembre 2012 à 04:24, par Talakoula En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Madame je ne sorai saluer votre sens de l’education et votre courage avec un project aussi audacieux. Puisse le seigneur vous gardez en bonne sante et loin de tout ce qui essayeront de vous empechez de realiser ces nobles defis.
    Notre pays a BESOIN de ses reformes. !! Merci de permettre aujourd’hui a des petits burkinabe de recevoir une education de NIVEAU.
    Si seuleemnt chaque ministre pouvait faire pareil le Burkina aurait une avenir meilleur.

    En tant que Parent d’eleves, je vous remercis pour tout !!!
    Dieu vous garde et vous guide.

  • Le 14 novembre 2012 à 04:25, par Talakoula En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Madame je ne sorai saluer votre sens de l’education et votre courage avec un project aussi audacieux. Puisse le seigneur vous gardez en bonne sante et loin de tout ce qui essayeront de vous empechez de realiser ces nobles defis.
    Notre pays a BESOIN de ses reformes. !! Merci de permettre aujourd’hui a des petits burkinabe de recevoir une education de NIVEAU.
    Si seuleemnt chaque ministre pouvait faire pareil le Burkina aurait une avenir meilleur.

    En tant que Parent d’eleves, je vous remercis pour tout !!!
    Dieu vous garde et vous guide.

  • Le 14 novembre 2012 à 05:55, par toto En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Le baccalauréat me semble le minimum pour enseigner au primaire. Ailleurs, il faut même avoir la maitrise car qui peut le plus, peut le moins, la réciproque n’est pas forcement vraie.

    • Le 14 novembre 2012 à 09:33, par Tapsoba En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

      Oui,une raison de plus pour supprimer le CEPE dont l organisation de l examen engloutit, inutilement d ailleurs,chaque année des milliards .Cet argent pourrait être réinvestit dans la formation de qualité des enseignants en deux ans.

  • Le 14 novembre 2012 à 08:12, par le burkinabe de OHIO(USA) En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    courage madame.ce sont de tres bonnes initiatives.enseignons a nos efants les realites du moments,les valeurs de notre societe.je pense que tout enseignement doit etre actuel.je veux dire en fonction des besoins du moment.
    il faut maximiser sur le primaire car c’est la base.l’enseignement burkinabe merite d’etre revolutionne car nous avons passe un long temps a enseigner des modules revolus a nos enfants.

  • Le 14 novembre 2012 à 08:33, par balbi En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    courage ! que Dieu achève en vous ce qu’il a commencé.

  • Le 14 novembre 2012 à 08:58 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Bon courage Mme le Ministre. L’éducation au primaire est primordial pour la réussite de l’enfant.

  • Le 14 novembre 2012 à 09:00, par Gringo En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Bon courage Mme la Ministre. L’éducation au primaire est primordial pour la réussite de l’enfant.

  • Le 14 novembre 2012 à 09:02, par KPENW En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    courage Madame le Ministre

    • Le 14 novembre 2012 à 09:26, par dieson En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

      Depuis aucun programme d’un ministre au Burkina ne m’avait tant charmé ; qu’Allah vous donne l’inspiration et la baraka nécéssaire pour réussir ce projet. Courage à vous Mme la Ministre !

    • Le 14 novembre 2012 à 10:12, par Aspris10 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

      La qualite passe osi par une revalorisation des enseignants

    • Le 14 novembre 2012 à 10:32, par NIK En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

      Courage Madame le Ministre , mais il y a un mal qu’il faudra corriger dans le cadre de vos réformes,c’est le bastonnement des éléves du primaire.Bien que interdit par la loi on continue de chucôtter de mettre à genou les enfants dans les classes du primaire(privées comme publiques) .Mme le ministre les classes sont innondées de fouillets ,d’enciènnes courroies de motos et de batons.On ne pourra former le burkinabè de demain en incitant à la violence ,à la heine car les enfants de 6-7 ans n’oublieront jamais les bastonades. Mes enfants sont au CP1 et après 1 mois de cours citent deja par nom les maîtres les plus mechants Débarrassez les classes des chîcôttes

  • Le 14 novembre 2012 à 09:23, par Onymes En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Le problème n’est pas de recruter avec le BAC, mais combien ces bacheliers seront payés ! Bac+2 de formation, ça fait categorie B1 dans la fonction publique. Donc que le gouvernement mette les moyens !
    Aussi c’est pas la prémière fois que la formation dure deux ans ! Elle etait de deux ans, avant que le PDDEB ne la ramène à un an !
    Le problème est que c’est pas Koumba qui decide, ni même le premier ministre, ni le président, mais LES BAILLEURS DE FONDS. Koumba a beau gesticuler, crier, promettre, tant que les bailleurs de diront pas OK, rien ne changera.
    J’oubliais, et les fameuses tablettes que koumba veut introduire sous les paillottes ?

  • Le 14 novembre 2012 à 10:18, par bangueba En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Courage Mm la ministre.Puisse Allah le tout puissant vous assister dans cette entreprise courageuse.

  • Le 14 novembre 2012 à 11:04, par la verité En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    même si recrute des maitrisars si l enseinggants n a pas la vocation sa sera comme avant et puis il que madame le ministre prend le problèm du statut particulier au serieur car celui qui particulier dans la fonction publique s set bien les enseignants car ils sont dans les recoins les plus eloingner du burkina.si on donne aux policiers ce n est pas aux enseingants et les infiermiers les medecins garde de securité penitentiaire qu on vas pas donner.

  • Le 14 novembre 2012 à 11:06 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Madame la journaliste. On ne dit pas "curriculum vitae de la formation" mais les curricula, c’est-à-dire les programmes de formation.
    Si possible, il faut soumettre vos articles à des spécialistes avant publication.

  • Le 14 novembre 2012 à 11:32, par Vié En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Ce sont des changements qui vont dans le sens de renforcer l’égalité de chance aux enfants burkinabé. Combien d’écoles privées ont-elles déjà introduit l’enseignement de l’anglais dans leur programme ? En le faisant dans l’enseignement primaire public c’est une initiative à saluer. L’enseignant recruté niveau BAC et bénéficiant de 2 ans de formation est mieux outillé pour assurer une formation de qualité toute chose qui renforce également l’égalité de chance. L’adaptation des programmes aux réalités locale est un projet très porteur pour l’avenir de notre nation. Simplement courage Madame le Ministre et BON VENT !

  • Le 14 novembre 2012 à 12:12, par Rama En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Bravo à Mme la Ministre ! Elle a de bons projets. Que Dieu et les Autorités la soutiennent et lui donnent les moyens de les mettre en œuvre !!!!

  • Le 14 novembre 2012 à 12:14, par ZORRO En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Voilà, c’est ça que j’appelle un programme pour un ministre. C’est un très très bon début. Bon courage. Pour le niveau, j’espère qu’un jour les enseignants auront un niveau universitaire et qu’ils seront payés en conséquence. BRAVO, c’est mieux que cette histoire de tablettes à l’école.

  • Le 14 novembre 2012 à 12:38, par Aspris10 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Ces innovations ki c profile a l horizon st a saluer mais reconnaissons ke la qualite ne peut etre effectiv sans une revision significativ du traitma salarial des premiers acteurs ke sont les enseignants

  • Le 14 novembre 2012 à 13:03 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    courage madame et faites savoir au ministre du secondaire que vous avez deja fait un travail.... les repetitions unitiles de cours d’histoire, geo, les chapitres sans interets des matieres, le francais du trop, .... ce nest pas des choses a apprendre qui manquent. "" A CHACUN SA CULTURE, A TOUS LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE""

  • Le 14 novembre 2012 à 13:36, par EL MANDOR En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    BRAVO KOUMBA ? IL FALLAIT VRAIMENT UNE POULOTE POUR VALORISER L’ENSEIGNANT DU PRIMAIRE. EFFECTIVEMENT LE NIVEAU BAC DEVIENT INDISPENSABLE POUR L’ENSEIGNANT DU PRIMAIRE AU REGARD DES NOUVELLES RACES MAUVAISE D’ENSEIGNANTS ET SURTOUT D’ENSEIGNANTES AU NIVEAU LAMENTABLE QUI PASSENT SON TEMPS A MASSACRER NOS FUTURS CITOYENS.

  • Le 14 novembre 2012 à 13:51, par Ibrahimo En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Félicitation. Bonne initiative mais nous attendons de voir la mise en œuvre et les résultats avant de se réjouir car au burkina on a toujours eu de bonnes idées et que la mise en oeuvre n’a pas suivi

  • Le 14 novembre 2012 à 17:55 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Ce sont des Bla-bla.Pensez-vous que c’est le BAC qui va enseigner ? Occupez-vous bien des enseignants et ils ferons des miracles.c’est la vocation qui fait le travail.Tant que les enseignants toucherons des perdièmes,il ne vont pas se tuer pour le MENA.Même avec le Bac,si le traitement salarial n’évolu pas,rien ne va changer.la solution c’est de former serieusement les enseignants

  • Le 14 novembre 2012 à 18:56, par Tienda En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Par Tienda tout le monde est content d entendre que nos enseignants devront desormais le bac pour enseigner .cest bien mais qu on se voile pas la face.le niveau de l enseignement passe par le statut de l enseignant car ceux qui viendrons meme avc un doctorat ne le relevront pas.quel est cet agent de la f.p que son emploi lui devore tout son temps et ne peut s offrir un plaisir. please let go

  • Le 15 novembre 2012 à 13:44, par çaksida En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    Courage Madame !!!
    L’émergence commence par un enseignement de qualité, un programme adapté !
    Courage et que vive le Burkina Faso, le pus beau pays au monde !!!

  • Le 16 novembre 2012 à 16:54 En réponse à : Autant le dire… : Du courage Madame la ministre Koumba !!

    bon vent à Koumba. on attend de voir la mise en pratique de ces idées si pertinentes

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