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La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

Publié le mardi 13 novembre 2012 à 01h47min

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La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

En sa séance du mercredi 7 novembre 2012, le Conseil des Ministres a examiné et adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 septembre 2012 au titre de l’année 2012. Il appert, au terme de ce budget 2012 que les ressources engrangées se sont élevées à la somme de mille quatre vingt trois milliards soixante dix huit millions (1083 078 000 000) de francs CFA pour des dépenses initiées correspondant à un montant de neuf cent vingt et un milliards quatre vingt dix millions (921 090 000 000) francs CFA, d’où un excédent budgétaire de cent soixante et un milliards neuf cent quatre huit mille millions de francs CFA (161 988 000 000).

Ce rapport intervient dans un contexte où les citoyens burkinabè, profondément épris de paix, de justice sociale, mais surtout de bonne gouvernance étaient dans l’attente de l’annonce du résultat que le chef du gouvernement a initialement demandé au Contrôleur Général sur le « listing » des structures qui n’avaient pas encore donné suite à ses précédentes sollicitations. Cet objet a été rempli par les autorités de contrôle dans les délais impartis. Invités à leur tour, les ministres avaient, eux aussi, rempli leurs obligations en la matière en dressant les rapports circonstanciés sur les structures relevant de leurs attributions respectives.

Chacun se souvient que le Premier Ministre avait promis que les auteurs de malversations financières ou de corruption seraient sévèrement sanctionnés.

A l’occasion de la rencontre des Délégués CSBE (Section France) avec Son Excellence Monsieur Le Pr Joseph PARE, Ambassadeur, l’auteur de l’article n’a pas hésité à évoquer le doute concernant le contrôle de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat dont une certaine presse s’est faite l’écho, ce contrôle ne relevant désormais que du secret de polichinelle. Hélas ! A défaut d’avoir rassemblé les éléments constitutifs d’une quelconque infraction pénale ou autre, préalable à la saisine éventuelle du Procureur du Faso, sur un plan strictement juridique, aucun citoyen burkinabè ne devrait s’offusquer que la montagne ait accouchée d’une souris. Et pour cause…

Evoquons, sans langue de bois, à l’exception de toutes autres procédures de contrôle dont nous ignorons d’ailleurs les tenants et les aboutissants, le cas de son Excellence Monsieur Le Professeur Joseph PARE, ex-ministre des Enseignements supérieur et la Recherche Scientifique, actuel Ambassadeur accrédité auprès des autorités françaises, au Portugal, en Espagne et au Saint-Siège.

En effet, les agissements à son égard par l’autorité de contrôle de l’Etat ont révélé plusieurs atteintes gravissimes aux principes élémentaires de toute procédure pénale ou administrative, tant sur la forme, que sur le fond.

En premier lieu, comment l’autorité de contrôle d’Etat, aussi légale et légitime qu’elle puisse paraître, pouvait-elle initier un contrôle à l’encontre du Professeur PARE sans, au préalable, entendre au moins celui-ci sur les chefs d’accusation qu’elle entendait retenir à sa charge ? Dans le cadre de ses attributions légales, cette autorité de contrôle, semble-t-il, se serait déplacée à trois reprises au Ministère concerné pour effectuer ses diligences de contrôle, sans, pour autant, chercher à rencontrer, de manière contradictoire, le Ministre de tutelle. De surcroît, informé officieusement de ce contrôle, et ce, à trois reprises, c’est en vain que le Ministre lui-même aurait fixé un rendez-vous à ces contrôleurs qui, à chaque fois, ont toujours décliné, à la dernière minute, ce nécessaire débat contradictoire. En droit, si tel était le cas, cela n’est, ni plus, ni moins, que la violation manifestement élémentaire du principe du contradictoire, laquelle constitue un vice rédhibitoire induisant nécessairement l’annulation d’un tel contrôle arbitraire si le Premier Ministre ou le Président du Faso devait lui accorder une quelconque crédibilité. Mais il y a plus…

En second lieu, et s’agissant du même Pr PARE les contrôleurs n’avaient pas la qualité de comptable public, puisque l’un est inspecteur des impôts tandis que l’autre est un administrateur civil. Avec tout le respect dû à Mme BARRY et à M. KONÉ, hauts fonctionnaires de l’Etat, il est permis de s’interroger légitimement sur leurs compétences matérielles de comptable public en matière de finances publiques pour effectuer un tel contrôle, qu’ils auraient mené, par ailleurs, à charge. Ce qui pourrait, le cas échéant, constituer un second vice de procédure qui ne pouvait qu’altérer indubitablement la qualité et la validité d’un tel contrôle moribond. En effet, l’auteur d’un acte administratif qui n’avait pas la qualité pour l’édicter rend radicalement nul et de nul effet ledit acte …et qui s’en offusquerait dans un Etat de droit ?

En troisième lieu, il convient de préciser que ce contrôle du Pr PARE a été effectué sur la base d’un arrêté abrogé ab initio. En effet, le premier arrêté n° 2007-190/MESSRS/SG/DAF du 27 septembre 2007) dans un souci de traçabilité et précisant toutes les dépenses imputables au FONER depuis sa création en 1995 a été abrogé par l’arrêté n° 2008-025/MESSRS/SG/DAF du 08 février 20008 pour tenir compte des nouvelles dépenses qui étaient faites sur ce fonds. Par conséquent, ce contrôle ne pouvait être effectué sur la base de l’arrêté n° 2007-190/MESSRS/SG/DAF du 27 septembre 2007. Ce qui finit d’achever, sur un plan strictement juridique, un contrôle déjà agonisant par les deux précédents irrémédiables vices de forme précités ; et, afin d’illustrer ce troisième vice de procédure, insusceptible d’être réparé, c’est comme si un délinquant était sanctionné par un texte pénal inexistant ou abrogé, ou encore, comme si le Ministre des finances avait appliqué la loi de finances dans le cadre du budget comptant pour l’année 2011 en exécution du budget de l’année 2012. Cela est, politiquement et juridiquement inadmissible, n’en déplaise aux adversaires « sous-marins » du Pr PARE qui ont ainsi, induit l’opinion publique en erreur en publiant dans la presse la teneur de ce rapport mort-né.

Or, le principe de : « on balance et on vérifie après.. », ne saurait trouver application en matière de respect de la présomption d’innocence. C’est ce qu’il y a de pire…

Enfin, en quatrième lieu, s’agissant des vices de forme de ce pseudo contrôle infligé injustement à Monsieur le Pr PARE, au-delà du nécessaire assainissement de la vie publique et de la bonne gouvernance, comment un tel contrôle a pu être rendu public alors que l’intéressé lui-même n’a pas été mis en situation de se défendre utilement ? C’est d’ailleurs ce qui a incité le Pr PARE, homme de principe et d’honneur à remettre sa démission au Président du Faso afin de préparer sereinement sa défense. A titre pédagogique, il semble que le nécessaire respect des droits de la défense, pilier fondamental dans un état de droit, imposait que la présomption d’innocence du Pr PARE soit respectée et qu’aucune publicité, d’aucune sorte, ne soit donnée à un tel contrôle avant même que l’intéressé n’ait fait valoir ses observations. Hélas, il semble qu’en politique, « tous les coups sont permis même en dessous de la ceinture… » Et dire que nombreux sont ceux qui ont été ainsi induits en erreur, alors même qu’au fond, d’ailleurs, aucune malversation ne serait établie en réalité.

En effet, au fond, le Pr Joseph PARE dispose de tous les justificatifs de dépenses engagées dans le cadre des attributions qui étaient les siennes dans le cadre de l’arrêté n° 2008-025/MESSRS/SG/DAF du 08 février 20008 pour tenir compte des nouvelles dépenses qui étaient faites sur ce fonds.. Il suffisait de les lui réclamer. En vain ! Mieux, le Pr Joseph PARE a été à l’origine du décret réglementant la gestion des fonds dont on vient, « a posteriori » lui reprocher une mauvaise gestion. L’hôpital ne devrait quand même pas se moquer de la charité….La volonté de transparence du Pr PARE aurait été, si tel est le cas, ainsi, galvaudée…

Chaque citoyen burkinabè, soucieux du respect de la primauté du droit, doit réfuter de tels contrôles à charges. Par conséquent, il ne faudrait pas s’étonner qu’aucune « …suite » politique n’ait été donnée à ce que l’on pourrait désormais considérer, en tout état de cause, concernant le Pr PARE, comme un malheureux errement que l’autorité Supérieure du Contrôle de l’Etat aurait pu nous éviter car, en réalité, dans le contexte actuel de crise économique, les citoyens burkinabè, à l’instar de tous les peuples, ont une réelle soif de justice et de bonne gouvernance.

Et si les Burkinabè ont le droit de savoir à quoi servent véritablement les travaux des différentes institutions de contrôle, qui se « donnent à fond et à cœur pour accomplir leurs missions », encore faut-il que les organes de contrôle, eux-mêmes, observent, avec la plus grande rectitude, les grands principes fondamentaux des droits de la défense. C’est en tout état de cause, le gage d’un Etat de droit exemplaire. En ce qui concerne le Pr PARE, l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat est passé à côté de la plaque en livrant à la vindicte populaire son honneur et sa dignité. Certes le Conseil des ministres, en sa séance du 7 novembre 2012 écoulé, a adopté un rapport relatif à la « mise en œuvre des recommandations des Institutions de contrôle ». Ce rapport préconise des mesures immédiates et la mise en place de groupes thématiques afin d’approfondir certaines recommandations.

Et, au titre de ces mesures immédiates, le Conseil a décidé « d’instituer un cadre annuel d’examen des rapports publics de contrôle, la production d’un rapport annuel en conseil des ministres sur les travaux des conseils de discipline, le renforcement des critères de décoration et de nomination à des postes de responsabilité et la mise en place d’un directoire pour l’examen des irrégularités d’une certaine gravité ».

M. KONATE, journaliste, a écrit « qu’il n’est pas exclu que certains puissent considérer que le gouvernement veut enterrer les dossiers sales mis au grand jour par le travail de l’Autorité supérieur de Contrôle d’Etat ».

Cependant, il convient d’ajouter, à toutes fins utiles, qu’encore faut-il que ce travail de l’Autorité Supérieur du Contrôle d’Etat à remettre au gouvernement ou au Président du Faso réponde aux exigences des grands principes fondamentaux de la procédure administrative et/ ou pénale, même si « chat échaudé craint l’eau froide ». On pourrait toujours élaborer les meilleurs textes inimaginables pour les autorités de contrôle d’Etat.

Cependant, si les formes processuelles ne sont pas respectées, il est à craindre un coup d’épée dans l’eau car LOISEL disait que « la procédure est la sœur jumelle de la liberté… ». On ne peut avoir l’état de droit dans l’unité, le progrès et la justice sans ses attributs que sont la démocratie, les droits de la défense, en ce compris le principe de la présomption d’innocence !

Paul KÉRÉ
Docteur en Droit
Avocat au Barreau de Nancy et Ouagadougou
Délégué CSBE France
Chevalier de l’Ordre National
Médaille d’honneur des Collectivités Locales

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2012 à 19:32, par YoungMoula En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Bonne analyse Docteur, rien à ajouter ! Il faut à prendre avec BEAUCOUP de RECUL les rapport et divulgations émis par l’ASCE. Intégrer nous dans la politique du Burkina Faso pour essayer de changer les choses, il ne suffit pas de rester dernière un laptop et pointé du doigt les autres.
    Let’s move !!!!!

  • Le 12 novembre 2012 à 19:35, par rogbega En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    On vous remercie monsieur Kere d’avoir lu le droit et d’avoir permis au burkinabè de comprendre que la passion et l’emotion n’etais pas bonne conseillère en matière de justice merci.

  • Le 12 novembre 2012 à 19:38, par Inoussa Verite En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Trop de parole.....Passez a l’action maintenant, Monsieur le premier ministre

  • Le 12 novembre 2012 à 20:07, par lejuste En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Bonsoir Maitre !
    Chapeau bas pour cette analyse. Juste pour confirmer qu’une large majorité des cas qui ont été livrés à la vindicte populaire par l’ASCE par l’entremise du "COURRIER CONFIDENTIEL" n’ont aucun fondement sur la culpabilité des agents incriminés. Un procès en règle mettra à mal la crédibilité de cet organe de contrôle. Nous comprenons pourquoi, le Premier Ministre, après une analyse à froid, tempère ses propos pour éviter de se ridiculiser. Comme, il le dit si bien, il y a des risques que cela se retourne contre le gouvernement. A l’avenir, sachons raison gardé, éviter de verser dans la recherche du sensationnelle au mépris du respect d’autrui ! Il reste attendu qu’il y ’a des coupables qui doivent payer. Et travaillons tous à ce qu’ils paient. Mais, aujourd’hui, comment laver l’honneur de tous ceux qui ont malencontreusement vu leur réputation salie par des acteurs avides de publicité ?

  • Le 12 novembre 2012 à 20:54, par ruehpc En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Lutte contre la corruption , le permier ministre nous a Baratiner , baratiner ses collègues journalistes et Baratiner l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat dans sa lutte contre la corruption.

  • Le 12 novembre 2012 à 21:20 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Si vous controler Pare, pourquoi vous ne controlez pas les autres ? Ne me dites pas que leMESSRS avait pris feu et qu’ a situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. On termes non juridiques et tres simples, ca s’ appele de l’ acharnement. Donc meme si le Prof avait trempe ses babines dans la soupe populaire, l’ intention etant mauvais par un esprit de nuire rend toute la demarche denuee de ’ ethique et de moralite. mais vous avez reussi a tuer le poste de l’ homme sans pouvoir egratigner l’ Homme parce que ce qu’ il est, personne d’ autre ne pourra le lui retirer. C’est pour dire apres que les profs ne sont pas bons pour la politique.

  • Le 12 novembre 2012 à 22:10, par Ibrahim d’allah Diogo En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Monsieu Kere
    je me dis que c’est pas dans la rue que vous vouliez défendre votre client. Les tribunaux sont une place ou vous devriez vous sentir plus à l’aise. vouloir jeter le discrédit sur le travail de ces hommes et femmes de l’ASCE n’est pas une voie que vous devriez prendre. Votre client s’est diverti avec des denier public, il doit juste répondre de ses actes. votre rôle c’est le défendre pas d’être son porte-parole dans la rue.

  • Le 12 novembre 2012 à 22:57, par BF En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    D apres ces lignes c est evident que Me Kere est responsable de la defence de Pr. Pare. En fait qui croire ??? Bien tente.

  • Le 13 novembre 2012 à 00:11, par Lesage En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    On attend impatiemment le droit de réponse de ces contrôleurs effarouchés. Venez nous expliquer publiquement comment, sans avoir la qualité de comptable public vous avez mené un tel contrôle à charge ? Il y a un Dieu qui veille sur nous tous. Amen !

  • Le 13 novembre 2012 à 00:17 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Je crois que c’est trop facile pour cette institution d’accuser d’innocentes personnes , nous voulons qu’elle intervienne pour nous dire ce qui n’a pas marché et l’origine de ses erreurs lamentables . Le Dr Kere que j’aime bien a fait un bon travail , nous voulons la reaction de L’ASCE et de son president . Dans le cas contraire nous demanderons au President du Faso de prendre ses responsabilités. Nous voulons des institutions credibles. Nous attendons la suite ...
    Un Ami du Burkina Intègre.

  • Le 13 novembre 2012 à 00:51, par lanoaga En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Bravo, maitre. Et que dites-vous des guiros de guiros ? que pensez-vous de l’état de la justice burkinabè vous qui êtes avocats ? que pensez-vous des voleurs de poulets qui emplissent nos prisons alors que les vrais déliquants nous narguent dans leurs 4x4. d’accord pour la justice pour le Pr Pare mais votre zèle est révoltant.
    En acceptant démissionner (chose rare au Burkina), le Pr en démissionnant pour préparer sa défense a fait montre d’une grandeur et d’une dignité exemplaire. Votre assaut sur l’asce me parait curieux. c’est votre droit de vous distinguer comme d’habitude pour attirer l’attention. mais de grâce évitez à notre honorable professeur de pareilles souillures. il n’a pas besoin de fuir la justice, il a juste besoin de quiétude pour prouver son innocence. Respectons cette grandeur.

  • Le 13 novembre 2012 à 01:03, par Marcellin En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Monsieur Kéré doit se rendre à l’évidence que l’ASCE n’a pas pour mission de rendre une décision judiciaire, ni de faire un audit comptable ou juridique, ni non plus de prendre une décision administrative. Alors si Paré estime qu’il y a eu dénonciation calomnieuse de sa part, qu’il agisse en justice (de toutes façons, son ardent défenseur en l’espèce est avocat !!!). Sinon qu’il ait au moins la décence de la fermer pour une fois et de laisser Paré faire profil bas. C’est comme s’il reprochait à un cycliste de ne pas s’être muni d’une roue de secours pour voiture avant de prendre la route ! Soyons cohérent pour une fois et utilisons plus souvent notre intelligence et nos connaissances au service de la justice et de la vérité. Ça ne fait pas de mal.

    • Le 13 novembre 2012 à 10:44 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Marcelin, de quelle vérité écris-tu dans un contrôle où l’intéressé n’a pas eu droit au chapitre. Heureusement que l’’asce ne prend pas de décision sinon la maco sera remplis de gens innocents. Si c’est ça ton intelligence, laisse tomber parce que la culotte est plus grande que toi...

      • Le 13 novembre 2012 à 11:56, par Marcellin En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

        C’est un contrôle pas un audit, ni une procédure disciplinaire, arrêtez de parler de droits de la défense là ! Et Monsieur Paré, une fois ses fonctions terminées au Ministère est sensé y avoir laissé tous les documents et pièces justificatives avant de partir. Il n’est pas sensé en avoir conservé sur lui pour qu’en cas de contrôle on soit obligé de le contacter.
        Dans une telle situation, la seule question qui importe est celle de savoir si l’ASCE a contacté les autorités administratives régulièrement habilitées à lui fournir les informations qu’elle cherche. Et honnêtement, j’incline à croire que Monsieur Kéré et tous ceux qui, par des contorsions intellectuels quelconques cherchent à jeter le trouble ferait mieux d’utiliser leurs intelligences et leurs connaissances au service de causes plus justes. Si nous voulons que les choses changent, soyons prêts au sacrifice et changeons d’abord nos coeurs !!!

        • Le 13 novembre 2012 à 16:45, par Mètuor Somda, élève Inspecteur des Impôts En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

          Entièrement d’accord avec vous Marcellin ; en plus, je voudrais ajouter ceci à propos de l’éventuel vice de procédure concernant la qualité des dits contrôleurs :
          ""En second lieu, et s’agissant du même Pr PARE les contrôleurs n’avaient pas la qualité de comptable public, puisque l’un est inspecteur des impôts tandis que l’autre est un administrateur civil. Avec tout le respect dû à Mme BARRY et à M. KONÉ, hauts fonctionnaires de l’Etat, il est permis de s’interroger légitimement sur leurs compétences matérielles de comptable public en matière de finances publiques pour effectuer un tel contrôle, qu’ils auraient mené, par ailleurs, à charge. Ce qui pourrait, le cas échéant, constituer un second vice de procédure qui ne pouvait qu’altérer indubitablement la qualité et la validité d’un tel contrôle moribond. En effet, l’auteur d’un acte administratif qui n’avait pas la qualité pour l’édicter rend radicalement nul et de nul effet ledit acte …et qui s’en offusquerait dans un Etat de droit ?""

          Permettez-moi d’apporter juste un petit éclairage à la notion de comptable public. "Est comptable public tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au nom de l’Etat, d’une collectivité publique, d’un établissement public à caractère administratif ou d’un établissement public à caractère industriel et commercial des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virements internes d’écritures, soit par l’intermédiaire d’autres comptables publics, ou de comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les mouvements" (article 2 du décret n°2005-256/PRES/PM/MFB du 12-05-2005 portant régime juridique applicable aux comptables publics). Le comptable public est d’ailleurs un titre de nomination et ne renvoie donc pas seulement aux agents formés pour les services de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP). Les conditions qui consacrent une personne aux fonctions de comptable public en plus de la nomination sont entre autres la prestation de serment, le versement de la caution et l’installation (passation) constatée par un PV. Il faut aussi rappeler qu’il existe plusieurs ordres de comptables publics dont les comptables directs du Trésor, les comptables spéciaux du Trésor (issus des autres administrations notamment des Impôts, Douanes...) et les comptables des EPE. Il n’est donc pas exclu à un Inspecteur des Impôts (même un simple agent de constatation et d’assiette pour peu qu’il soit nommé à cet effet) d’être un comptable public. C’est même aberrant de l’affirmer !

          En outre, l’ASCE est un organe d’inspection à compétence générale (administrative, financière et comptable) sur tous les services et organismes publics, parapublics et militaires installés sur le territoire national ou à l’étranger, dans les chancelleries diplomatiques du Burkina et même à l’endroit des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier, de l’aval ou de la garantie financière de la puissance publique. L’ASCE est animée par des contrôleurs choisis en raison de leurs compétences et de leur intégrité. Mme BARRY (s’il s’agit bien de Jeanne) est une référence au niveau de la Direction Générale des Impôts (DGI) où elle a longtemps occupé le poste d’Inspectrice Générale des Services (IGS), poste assimilé en son temps à Directrice Générale Adjointe des Impôts. Elle n’est pas point néophyte en matière de finances publiques ni de contrôle des services.

          A la lumière de ceci, il est compréhensible que vous défendiez votre étalon (votre cheval c’est selon !) pour qui j’avais d’ailleurs beaucoup d’admiration pour ses compétences sans vilipender les autres qui ont mis le doigt sur un sujet sensible. La diffusion des éléments le mettant en cause n’est pas une inculpation (vous devez mieux vous y connaître que moi) de sorte qu’à la fin de la procédure à laquelle le Pr Paré s’est courageusement soumis, la justice nous dira qui s’est trompé : le Pr ou les contrôleurs !
          Vous devez être très bon en matière de droit mais il y a quand même un petit fossé entre le droit et les finances publiques qui a dû vous échapper ; revoyez votre copie au lieu de défendre aveuglement celui qui a dû donner un coup de pouce à votre carrière outre-Atlantique !

      • Le 13 novembre 2012 à 12:44 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

        Quand même curieux la réaction des Burkinabè car chacun croit que ce Keré a raison alors qu’il fait diversion.D’ailleurs au nom de quoi il intervient pour parler au nom de Paré ?En tant que jurist,avocat de son client ou en tant que membre de cette association fantoche ou son simple ami ?Faut pas que les Burkinabè se laissent duper sinon au lieu de défendre ses compatriotes qui souffrent en France sans papier il préfère les bandits au col blanc.Si il ignore l’asce n’est pas composé de juges d’instructions qui instruisent à charge et à décharge.On demande des factures des reçus etc et si il y a des trous c’est qu’il y a détournement.C’est aussi que cela.A ce jeu ça veut dire qu’il y a pas de voleurs dans ce pays.Pifffff on se connaît dans ce pays

        • Le 13 novembre 2012 à 14:05 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

          Trop facile on se connait dans ce pays c’est une expression bateau. monsieur pour faire un audit il faut disposer de toutes les facture et de tous
          les décrets et lois qui regissent les finance de cette organisme surtout lorsque c’est un ministère !!!!! dans cette procedure les auditeurs on effectuer leur audite en se refferants à des textes qui dates de mathusalem
          les responsables financier du ministère les ont interpeler mais rien a faire ASCE c’est superman ils savent tous. nous nous attendons que la vérité eclate au grand jour sorter les documents technique et on verra juste que la justice trionphe

        • Le 13 novembre 2012 à 15:43, par vérité En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

          Je pense surtout que c’est, au contraire, ta réaction qui est bien curieuse, d’autant plus que tu ne te dévoiles pas. Ce qui fait que ta crédibilité est encore moindre que celle qui ont rédigé le rapport fantôche. Donc celui qui fait diversion c’est bien toi, ignorant les grands principes généraux de la procédure de contrôle qui doit s’aapliquer aussi bien aux pauvres qu’aux riches. Kéré intervient en tant que lui-même, homme libre, démocrate et républicain, soucieux du bon fonctionnement des institutions de son pays qui doivent, du reste, être fortes. Le reste de ton intervention est sans aucun intérêt. Economisons-nous donc pour les prochains thèmes sérieux pour ne pas verser dans la bassesse et les critiques de bas étage.

  • Le 13 novembre 2012 à 01:05, par COZ Nobles En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    On s’en fou ! Ils ont mangé l’argent du pauvre peuple ! Ils n’ont qu’à rembourser et payer ! Un point c’est tout !
    Avocat blablabla ! C’est vous qui mettez le pays en retard.
    On veut les avocats qui défendent le peuples et non des individus ou qui vont à la soupe !

  • Le 13 novembre 2012 à 01:19 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Cela ne répond pour autant pas la question : Pare a t-il abuse de l’argent du contribuable ? Le rapport de l’ASCE est-il véridique ou pas ?
    C’est tout ce que nous voulons savoir.

  • Le 13 novembre 2012 à 02:00, par POODA En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Pourquoi un tel acharnement contre un si grand intellectuel unanimement connu pour sa probité, son humilité et son amour du travail bien fait ? Pour nous, ses anciens étudiants, il demeure un modèle. Le traîner ainsi dans la boue est ignoble. Mais l’autre a dit que les burkinabé sont méchants, jaloux, mesquins !
    Merci Dr Keré pour cet éclairage qui met à nu ce qui puait fort comme un complot contre le Professeur.
    Courage Professeur. Le président Gbagbo aimait dire : "Le temps est l’autre nom de Dieu". Voilà que la vérité commence à surgir avec le temps !

  • Le 13 novembre 2012 à 04:30 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Ah, l’avocat de Nancy s’est acquis enfin un doctorat ! Bravo, Docteur ! Continuez de vous battre on pourra vous nommer ministre après les élections.

  • Le 13 novembre 2012 à 06:48, par Ibrahim En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Cet écrit appelle des interrogations. Un éclairage des méthodes du travail de l’Asce s’impose. En matière de contrôle administratif, tout rapport est transmis au responsable du service pour validation et réponses aux observations. Quand un gestionnaire est interpellé, il peut rendre compte directement à l’autorité en charge de l’administration qui transmet l’information n l’adossant. Sauf si les choses ont changé, cela a toujours été ainsi en Afrique francophone depuis 1909. Voire Inspections Générales d’État d’Afrique. Réalités, Perspectives et Enjeux, par Abdou Karim Gueye ... il est aussi vrai qu’au BF on aime innover.

  • Le 13 novembre 2012 à 07:49, par L’enseignant En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Très bien dit !
    voilà le doigt mis où ça fait mal.le cas Paré est loin d’être le seul car beaucoup d’institutions se sont vues "contrôler" sans aucune règle en la matière.ON ARRIVE, ON PREND DES VESSIES POUR DES LANTERNES, et comme on doit dire quelque chose, on balance CE QU’ON CROIT SAVOIR DANS LA RUE et....VOILA.Le PM fera ce qu’il voudra mais sur de nombreux dossiers il devrait même se séparer de certains contrôleurs et de cette fçaon de faire assez nuisible.j’invite ceux qui ont été incriminés à tort selon eux à porter plainte et on verra que sera pris qui croyait prendre.il ya des procédures de gestion inadéquates qui ne sont nullement des volontés délibérées de détournées.je vous met à défis de ne pas en trouver dans n’importe quelle administration.tte procédure que vous ne voyez plus continuer en justice est dûe au fait d’avoir découvert que l’on a été fourvoyé...(suivez mon regard )

  • Le 13 novembre 2012 à 08:17, par lamda En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Bonne réaction Docteur, on ne doit pas diffuser à la légère des informations susceptibles de nuire à l’honneur et la dignité d’un citoyen ! Et cela sans respect des procédures et sans preuves avérés. Certains organes de presse aussi doivent être très prudents, on voit citer des gens pour des sommes ridicules qui de toute évidence n’ont pas été détournés. Y a parfois des erreurs dans la gestion des documents comptables. Il ne faut pas jeter les gens comme ça en pâture !!!

  • Le 13 novembre 2012 à 08:37, par mano En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    merci pour votre eclairage qui permetttra de recadrer l’asce ! cependant une question chagrine le citoyen lambda que je suis : y a t il eu malversation ou non ? nos fonds n ont ils pas disparu ? s’ils sont la,nous nous en rejouissons mais dans le cas contraire il faut qu on nous dise ce qu il en est

    • Le 13 novembre 2012 à 09:05, par Wang En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Une question : les 2 personnes citées pour non qualification de comptable public ne peuvent- ils pas incorporer à leur équipe une personne ayant cette qualification pour leurs travaux ? Autrement, ce n’est pas parce que je mène une mission de contrôle sur un domaine spécialisé que je dois moi même en être un spécialiste (tant mieux quand c’est possible), mais la présence dans mes équipes d’un spécialiste n’est t-il pas recevable en Droit ? Merci pour votre éclairage.

    • Le 13 novembre 2012 à 09:18 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Ok. M. KERE, avocat de diable ou avocat des procédures, la question que je me pose, est-ce qu’il y a eu détournement ou pas ? Si le monsieur que tu défends tenait tant à sa réputation, il se devait d’être clean. Vu le français que tu débite, je ne m’étonne pas de ta brillance du point de vue de la défense des causes, mais vous soulevez ici une question subsidiaire à savoir la forme en laissant le fonds. On connais les réseaux de ce genre. M. PARE vous paie pour produire cet article puis ensuite vous mobiliser pour écrire sur le site pour dénigrer le travail de l’ASCE. Il aura de toute façon l’occasion de faire la preuve de son innocence en cas de jugement du dossier. Je crois que même depuis là où tu te trouves, les choses se passent ainsi. On se retire pour se mettre à la disposition de la justice, alors laisse la procédure suivre son cours

      • Le 13 novembre 2012 à 09:43 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

        Ce sont ces types de raisonnement qui affaiblissent l’ASCE. Alors que l’auteur de l’article espère une contribution pour l’amélioration du travail de cette institution, cet internaute anonyme croit inutilement faire des affirmations gratuites du genre M. Paré a payé pour faire rédiger l’article. Même si Paré détourne la totalité du budget de l’Etat, tant que la procédure de contrôle est irrégulière, tout tombe juridiquement. C’est aussi simple que ça. Vous pouvez faire toutes les supputations inimaginables le respect de l’Etat de droit passe par le respect des droits de la défense.

      • Le 13 novembre 2012 à 10:00 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

        Mais justement, M. Paré n’attend que ça depuis le début de ce contrôle cache-cache pour apporter les pièces justificatives. C’est au contraire l’ASCE qui devrait avoir honte de sa pratique cavalière. N’inversez pas les fautes. Si M. Paré détourne même tout le budget de l’Etat, il faudra à l’Asce une méthodologie de respect de la forme procédurale. Sans compter que M. Paré est l’un des anciens ministres le plus intègre et le plus honorable. Basta.

    • Le 13 novembre 2012 à 09:31 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Même si malversation il y a, l’ACSE doit respecter les règles de contrôle. On se demande si vous avez lu l’article en entier ?

  • Le 13 novembre 2012 à 08:48, par line735 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    OK. Bonne analyse scientifique. Le raisonnement est rigoureux et scientifique. Nous attendons la réaction de l’ASCE sur les faits qui lui sont reprochés. Il faut rapidement réagir à cet écrit pour éclairer la lanterne des uns et des autres sinon nous risquons de ne plus prendre au sérieux tout ce qui viendrait de cette institution. Messieurs, vous êtes appelés à la barre.

    • Le 13 novembre 2012 à 09:46 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Difficile pour l’ASCE de reagir tout simplement parce qu’elle a fait un travail d’amateur. Le cas paré n’est qu’un cas isolé parmis d’autres. L’ASCE devrait commencer son controle sur le deli d’apparence ou meme controler ces multiples conseillers de la présidence ou alors suivre les traces que la presse a emprunté avant elle ( villa CNSS par exemple). Dans tous les cas il n’est plus possible de laisser des amateurs controler quelqu’un ; le peuple s’en chargera et alors on pourra nous expliquer pourquoi une etude de faisabilité d’un auto route à près d’un milliard alors meme les moyens son inexistant pour la lutte contre l’insécurité chaque jour grandissante.

  • Le 13 novembre 2012 à 09:17 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Rien à ajouter,les méthodes de l’ASCE sont vraiment à revoir.

  • Le 13 novembre 2012 à 09:27, par Zak En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Merci maître, Plus rien à dire.
    Aux controleurs de se defendre.

  • Le 13 novembre 2012 à 09:32, par sidbala En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Je suis entièrement d’avis avec cette analyse.Merci pour cete analyse

    • Le 13 novembre 2012 à 10:31, par Un regard averti En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Je suis entièrement d’accord avec ce raisonnement. Ce n’est pas la première fois qu’on condamne le travail de ces comis là. Il faut que ça change. La fois passée, quand on les attaquait, c’était en son temp le travail d’un inspecteur des douanes avec un administrateur civil (tous presqu’à la retraite comme si l’ASCE est un garage) qui étaient mis en cause. Faites un contrôle digne dans le respect des règles d’un état de droit. Ceux qui parlent sans bien lire le document sont comme le resultat de ce travail, hative, sans reflexion. Il a bien écrit que les justificatifs sont là, il suffisait de demander, ces contrôleur parfois voient les justificatifs mais font fie pourvu qu’ils aient quelque chose à dire. Voilà ce qui est très grave pour une institutions comme l’ASCE. Il faut un toiletage en profondeur, des recrutements, des formations pour que de telle amateurs ne soient plus dans la danse.

  • Le 13 novembre 2012 à 09:56 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Analyse trop partisane.
    Pour ta gouverne "inspecteur des impôts ou un administrateur civil" ça ne s’apprend pas à l’école primaire. On le devient avec minimum maitrise dans divers domaines dont la comptabilité et le droit. De plus, les agents de cette structure de contôle sont expérimentés.
    Etre docteur en droit ne fait pas de vous un spécialiste des procedures administratives fiscales comptables.

    • Le 13 novembre 2012 à 10:32 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Oui tout à fait d’accord avec vous que le doctorat en droit ne donne aucun droit, sauf la liberté doctrinale de s’exprimer sur tel point que l’on estime contributif. L’Asce doit redoubler encore d’effort avec des gens comme vous qui n’avez pas encore compris après une maîtrise en droit ce que c’est qu’un comptable public. Je vous remercie de vous replonger dans vos cours de finances publiques pour vous ré approprier cette notion de comptable public. Par honnêteté intellectuelle déclinez vos qualités et coordonnées pour un débat loyal avec l’auteur de l’article.

  • Le 13 novembre 2012 à 10:03, par Beton En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Vous êtes certainement un brillant avocat Dr Kéré,mais avez vous au moins connaissance des attributions de l’ASCE ?

    Vous dites que Mr Paré a maintes fois demandé à recevoir les contrôleurs en vain. Effectivement Dr rien ne les oblige à le recevoir car l’audite n’est pas diriger contre lui mais sur la structure dont il avait la charge.

    Vous dites aussi qu’il leur suffisait d’entendre Mr Paré car il a les preuves de toutes les dépenses. Dr Kéré je ne savait pas que le ministre cumulais la fonction de DAF et de Comptable, sinon, je ne vois pas comment il pourrai détenir des justificatifs de dépenses.
    Si vous voulez êtres crédible, sortez nous les attributions de l’ASCE et on analysera sinon allez s’y sabrer votre champagne avec votre client en attendant que l’histoire ne vous rattrape. On a certainement pas tous des doctorats, mais on a pas « des nez percés »

  • Le 13 novembre 2012 à 10:05 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Analyse trop partisane.
    Pour ta gouverne "inspecteur des impôts ou un administrateur civil" ça ne s’apprend pas à l’école primaire. On le devient avec minimum maitrise dans divers domaines dont la comptabilité et le droit. De plus, les agents de cette structure de contôle sont expérimentés.
    Etre docteur en droit ne fait pas de vous un spécialiste des procedures administratives fiscales comptables.

  • Le 13 novembre 2012 à 10:05 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    merci pour votre éclairage, parce que les Burkinabé aime le scandale, attention à la politique

  • Le 13 novembre 2012 à 10:16, par Demo En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Salut à tous,Kéré je te voyais venir...Hé le Burkinabé aime les titres ronflants"Docteur en Droit
    Avocat au Barreau de Nancy et Ouagadougou
    Délégué CSBE France
    Chevalier de l’Ordre National
    Médaille d’honneur des Collectivités Locales
    .....Aprés les élections du 02-12 tu vas ajouter "Ministre-Député"
    et en 2015 "President du Faso" Bonne chance.A bon entendeur salut.

  • Le 13 novembre 2012 à 10:20, par KPOALS En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Cela n’est pas étonnant. Dès le départ, l’ASCE avait en son sein des gens dont la moralité était vraiment douteuse. Comment voulez-vous qu’une telle structure puisse bien accomplir son travail. Tout ce bruit autour de cette structure pour rien. Vraiment dommage le BURKINA.

  • Le 13 novembre 2012 à 10:25 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    On voit bien que Docteur a eu des honneurs au Faso avec une double décoration que beaucoup de gens cherchent au pays en vain. C’est son mérite surtout avec une telle ligne de défense.
    Mais faut il que docteur distingue le contrôle administratif et le contrôle juridictionnel que son argumentaire laisse apparaitre.
    En matière de contrôle administratif l’autorité de contrôle prend bien compte la presomption d’innonce ! pour preuve les documents du contrôle sont signés de façon contradictoire ie par le ou les contrôlé et par les contrôleurs.
    Aussi on n’a nullement besoin de prevenir le contrôlé de la date de son contrôle ! vs imaginez les conséquences si certaines personnes savent que l’ASCE arrive tel jour pour les contrôler ?
    Mr Paré soit il innocent (c’est ce que dit l’ASCE puisque ce n’est pas une inculpation mais un RAPPORT) a des supérieurs hiérarchiques (administratif) à qui l’ASCE doit transmettre le rapport pour NECESSAIRE à faire.
    Il prouvera son innocence si y a décision par ses supérieurs d’ester en justice contre lui.
    A de tel poste de responsabilité on ne maitrise pas tout forcément, certaines procédures d’exécution peuvent vous échapper et vs avez le recours pour vs disculper. C’est même une aubeine pour monsieur Paré de montrer sa raison à l’opinion et peut être mieux s’en servir politiquement.
    Docteur, faut il être un comptable public pour travailler pour une institution administrative de contrôle ? NON pas besoin. Il suffirait d’être un agent public compétent accrédité pour se faire et ça suffit.
    C’est pour dire que votre écrit qui nous édifie en respect de vos titres contient des ecueils qu’il faut corriger pour mieux critiquer l’ASCE et organiser la défense de monsieur Paré le probable innocent.
    Que direz vs de ceux qui sont cités pour 9 00 FCFA ou pour un carton de savons ? ce sont des manquants constatés dans leurs stocks d’argent ou de matière ou de gestion synonymes d’IRREGULARITES.
    L’administration se doit de denoncer ces irrégularités qui est différent de CULPABILITE. Personne a t elle dit que Paré est coupable ?
    Laissons vivre le contradictoire pour forger notre Etat de droit et renforcer nos institutions.

  • Le 13 novembre 2012 à 10:41, par Le sage En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Merci Docteur pour ce beau travail. En effet, depuis le début on savait tous que cette affaire était un montage contre le Pr. Paré. Mais le Premier Ministre l’apprendra à ses dépends. Paré a été la seule personne à renoncer à sa prise en charge à l’UNESCO

  • Le 13 novembre 2012 à 11:05 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Ce n’est pas la première fois que le travail de ces contrôleurs est remis en cause. Il faut simplement de rappeler de la polémique née de leur contrôle a la Commission Informatique et Liberté. Jusqu’au jours d’aujourd’hui, il n’y a rien eu. Et il n’y aura rien.
    Pour être crédible, l’ASCE doit éviter a l’avenir de se laisser manipuler par des fins politiciens.
    J’APPRIS QUE PARE EST RETOURNER A SON POSTE A PARIS ; SI TEL EST LE CAS, C’EST UN DESAVEU IMPLICITE DU RAPPORT DE L’ASCE. UNE DÉMISSION COLLECTIVE S’IMPOSE ;

  • Le 13 novembre 2012 à 11:17, par Thunder En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Tout cela n’est que gémissements ! Pour une fois, il faut que nos gouvernants sachent qu’il y a des limites avec la patience du peuple. Enfin, de qui on se moque. Pour cette affaire, le professeur Paré a rendu démission, pour certainement se mettre à la disposition de la justice, laquelle justice dira le droit en tenant compte du fond et de la forme des dossiers. Maître Kéré n’a pas a s’inquiéter s’il a autant d’arguments, mais il faudrait qu’il attende le procès. Qu’on nous dise pas que l’ASCE est constitué d’illettrés qui ignorent jusqu’aux procédures. C’est quand même insultant de se cacher derrière la présomption d’innocence quand les gens ont un train de vie qui en dit long sur leurs pratiques de vols et de détournements. Je pense humblement que nous sommes à un tournant et qu’il ne faut surtout pas que le gouvernement se méprenne en revenant en arrière. La justice doit passer et ce qui ne sont pas coupables devront être blanchis aux yeux de l’opinion et ce par tous les moyens. Autrement, le pays pourra brûler. Du reste, si l’ASCE est coupable d’acharnement ou de fausses accusations que cette autorité soit trainée à la barre. Que Dieu sauve le Burkina Faso !!!

    • Le 13 novembre 2012 à 12:26, par biiga. En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      THUNDER, il n’y aura pas de procès parce qu’il n’y a pas de charge tout simplement et la procédure vide qu’elle est, est aussi viciée à la base. Personne n’a écrit sur ce forum, sauf toi que "l’ASCE est constitué d’illétrés qui ignorent jusqu’aux procédures..." Dommage que vous n’êtes pas à visage découvert comme l’auteur de l’article que vous commentez maldroitement. Au fond, vous dites la même chose : Les contrôles doivent être rigoureux et respectueux des droits de la défense.

  • Le 13 novembre 2012 à 11:42, par tata En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    bonne réation docteur, le contrôle d’Etat doit revoir le travail des agents contrôleurs ; je le dis en connaissance de causes. certains rappots ne sont pas cohérents les informations sont inventées je ne sais pas si ce sont les responsables des structures qui donnent les fausses informations ou ça vient des contrôleurs. à mon avis les contrôleurs doivent rejéter la corrumption et rendre un rapport transparent pour permettre au gouvernement de prendre des mesures afin de radier la mauvaise gestion de bien public

  • Le 13 novembre 2012 à 11:47, par patriote En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    si les faits ne sont pas etablis, il faut que le pr Paré ait une possibilité d’attaqué la haute cour de controle en justice parceque il a subit un coup irreparable

  • Le 13 novembre 2012 à 13:07 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Il faut mettre en relation le nombre de dossiers transmis à la justice depuis 2007 avec la qualité des rapports de l’ASCE

  • Le 13 novembre 2012 à 13:54 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    si paré et guiro ne sont pas condamnés il faut liberer les autres prisonniers qui ont detourner moins que plus que 10millions

    • Le 13 novembre 2012 à 14:57, par Racines En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Tout ce que je peux dire du président Blaise Compaoré et de son régime pendant ces deux décennies c’est d’avoir permis à des individus, de s’enrichir au détriment du peuple burkinabè. Le pouvoir en Afrique, c’est s’enrichir d’abord, enrichir sa famille, ses amis et ceux qui permettent à cet même pouvoir de s’éterniser pendant des années, des décennies et en exemple, je citerai (le Burkina Faso, le Cameroun,le Tchad, le Gabon, Guinée Equatoriale,etc....). Plusieurs milliards détournés auraient permis de construire des routes, des barrages, forages, des hôpitaux et même les équiper (là ou un appareil coûte plus de 100 millions, on mendie auprès des autres pays). Même quand ils sont malades, ils prennent l’avion se s’en vont se soigner dans les meilleurs hôpitaux en Europe. Nous sommes fatigués comme le dit dans sa chanson l’artiste musicien ivoirien Lago Paulin (on nous prend pour des cobayes). Dans un pays ou il n’y a jamais eu d’enquêtes, ils s’en foutent de nous et puis il y a rien. Cependant, on a crû qu’avec les différentes crises (émeutes de la faim en 2008, la crise scolaire et militaire en 2011), nos dirigeants allaient comprendre le message du peuple mais malheureusement non. Les Burkinabè sont amnésiques comme le dit le professeur Laurent Bado et les portes de l’enfer s’ouvriront bientôt ! Puisse Dieu nous amener à prendre conscience de la situation et redresser la barre pendant qu’il est encore temps avant que le navire Burkina Faso ne coule !

    • Le 13 novembre 2012 à 15:54, par Megde. En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      As-u la preuve de leur culpabilité ? Ecris donc à visage découvert si tu es un vrai burkinabè. Megde.

  • Le 13 novembre 2012 à 14:32, par Thunder En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Monsieur Biiga, j’espère que vous n’êtes pas vraiment un enfant. Je pourrais dire tout ce que j’écris à visage découvert si seulement le forum le permettait. Il faut savoir que vous et ce Maître Kéré, vous êtes de la même vaine. Ces écrits sont orchestrés pour divertir les burkinabé, mais ça va être difficile. Si quelqu’un pense qu’il a été cité à tord dans ces rapports, il n’a pas a s’inquiéter ; qu’il aille devant la justice et apporte la preuve de son innocence. C’est trop simple monsieur Biiga. Si vous avez votre nom dans cette fameuse liste, sachez que vous rendrez compte et si vous êtes blanc, vous serez libre. Que Dieu sauve le Burkina !!

  • Le 13 novembre 2012 à 14:53, par L’enseignant En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Très bien dit !
    voilà le doigt mis où ça fait mal.le cas Paré est loin d’être le seul car beaucoup d’institutions se sont vues "contrôler" sans aucune règle en la matière.ON ARRIVE, ON PREND DES VESSIES POUR DES LANTERNES, et comme on doit dire quelque chose, on balance CE QU’ON CROIT SAVOIR DANS LA RUE et....VOILA.Le PM fera ce qu’il voudra mais sur de nombreux dossiers il devrait même se séparer de certains contrôleurs et de cette fçaon de faire assez nuisible.j’invite ceux qui ont été incriminés à tort selon eux à porter plainte et on verra que sera pris qui croyait prendre.il ya des procédures de gestion inadéquates qui ne sont nullement des volontés délibérées de détournées.je vous met à défis de ne pas en trouver dans n’importe quelle administration.tte procédure que vous ne voyez plus continuer en justice est dûe au fait d’avoir découvert que l’on a été fourvoyé...(suivez mon regard )

  • Le 13 novembre 2012 à 15:33, par tinto En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Que les gens cessent de dépassionner le débat :
    - Est-ce vrai, oui ou non qu’on a jugé Mr PARE sur un arrêté abrogé (2007 au lieu de 2008) ?
    - Est-ce vrai oui ou non qu’on ne l’a jamais entendu avant la publication du rapport de l’ASCE ?
    C’est sur cela qu’il faut juger l’affaire au lieu de tomber dans de la méchanceté gratuite comme cela transparait dans certains propos à court d’arguments.

    • Le 13 novembre 2012 à 16:56, par Yllen En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Tinto, je te respecte. Droit au but. De la réponse à vos interrogations dépendra de la concision et de l’intelligence des vrais patriotes épris de paix et de liberté de parole. Le reste des interventions puériles est sans aucun intérêt.

    • Le 13 novembre 2012 à 17:57, par Jonas En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Pour moi, tous ceux qui travaillent avec le régime et pour le régime sont corrompus. il y a une certaine dignité que nous burkinabè avons perdu, l’humilité et l’intégrité. Nous savons plus nous contenter de peu, qu’on défie le très haut par nos accoquinements avec le malin. Que Me Paré soit innocent ou pas, dès que tu cautionnes ou travailles avec le régime en place tu es souillé. Les hyènes se mangent entre elles et se reconnaissent, nous sommes juste spectateurs. Je préfère que le professeur enseigne nos frères et enfants parce que je veux vivre dans une société bien éduquée, mais hélas comme Séraphine de Boulmiougou vous n’êtes pas des passionnés de l’enseignement, et jevous comprends parce que vous trouvez qu’on vous paie pas assez, ou qu’on ne vous donne pas les honneurs que vous méritez.
      Médaille d’honneur de la collectivité ? Pr Paré est la collectivité ou l’individualité riche ? et la collectivité silencieuse ? Pourquoi avoir utilisé la photo du PM pour ton article ? moi les titres ce sont du vent, les actes posés sont plus nobles, en avais-tu besoin pour écrire ton article ?. C’est juste pour dire que tout le monde a son importance dans la société , du simple breveté au docteur, ne dénigre pas les agents de l’ASCE de par leur compétence, ils ont fait leur travail, ton doctorat ne te donnes pas ce droit . Va assister à la sélection prochainement des agents avant de parler... tu devrais mettre tes compétences au profit des moins nantis, qui croupissent à la MACO n’est-ce pas la le but fondamental de tes études, ou je me trompe ? Que Pr Paré se défende car nous savons demandez pardon aux accusés à tort.

  • Le 13 novembre 2012 à 16:45, par Nekôbi En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    C’est quel avocat ? Ce qu’on met dans bourou pour manger la ?

  • Le 13 novembre 2012 à 17:59, par Dolo En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Monsieur l’avocat, Paul KERE, à ma connaissance nous ne sommes pas encore arrivés à fevrier 20008. Donc corrigez vous meme d’abord

    • Le 13 novembre 2012 à 18:24 En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

      Voila ce qui est dommage au Burkina Faso , c’est vrai le Burkina est frappé par la mal gouvernance mais dans cette mal gouvernance il ya des gens au moins honnetes ou leur honneté reste a prouver . Dans le rapport de Me Kere de membres de l’ASCE ont été cité , autant ils ont cité Le PR . Paré, il faut à ces derniers des droits de reponse . Nous sommes en Etat de Droit , de grace laissons le judiciaire demeler la situation .
      Me Kere a dit quelquechose que les impliqués se battent pour montrer la transparence de leur institution ,Il ne faut pas que cette institution soit là que pour creer de probleme . Merci Un Ami du Burkina

  • Le 13 novembre 2012 à 18:08, par Mètuor Somda, élève Inspecteur des Impôts En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Je voudrais que Dr Kéré nous cite la disposition régissant l’organisation, le fonctionnement et les attributions de l’ASCE et qui exclut en son sein des personnes non "comptables publics" en qualité de contrôleurs !

    Aussi en tant qu’instance supérieure de contrôle pouvant se contenter des rapports établis par les autres organes de contrôles administratifs / financiers, l’ASCE était-elle contrainte de rencontrer le Pr qui, plus est, était administrateur de crédits alloués à son département ? En cette qualité d’administrateur de crédits, il n’est pas habilité à conserver les pièces comptables justificatives des dépenses ; à défaut, cela constitue un motif de plus pour douter de la légalité et de la régularité des éventuelles dépenses effectuées en son temps sous les mandats du Pr et du même coup conforte la suspicion des contrôleurs.
    Dans tous les cas, l’ASCE n’a envoyé personne en prison sinon que des dénonciations des éventuelles malversations qui doivent maintenant être jugées par les autorités judiciaires. C’est à cette étape que la défense de Dr Kéré semble plus appropriée !
    Arrêtez de divertir le peuple !

  • Le 13 novembre 2012 à 18:58, par Hypothèse En réponse à : La nécessaire « réorientation » du travail de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat : Un gage de bonne gouvernance !

    Pour ma part je pense qu’il faut savoir lire entre les lignes : 1-On constate que depuis le dépôt de sa démission le professeur PARÉ est toujours ambassadeur le chef de l’état n’ayant pas accepté la démission
    2- Après sa visite tonitruante à l’ASCE le PM semble faire profil bas sur le dossier ASCE, puisque le séisme tant attendu peine à se manifester
    3- La sortie du ministre de la communication disant que la démission du Pr PARE ne fait pas de lui un coupable est suspecte dans la mesure ou elle cherche à faire valoir le concept de la présomption d’innocence qui jusque-là n’avait pas été pris en compte (cette idée remet aussi en cause la valeur du rapport ASCE incriminant le Pr)
    4- Le conseil des ministres à divisé la liste des personnes épinglées par l’asce en trois catégories et j’ai comme l’impression que le Pr se trouve dans la 3eme à savoir celle où on doit en quelque sorte situer les responsabilités et prendre des sanctions
    5- Le fait que les ministères dont relèvent les personnes épinglées par l’ASCE doivent produire des rapports qui seront examinés en conseil des ministres laisse présager d’une remise en cause de la qualité du rapport de l’asce
    Conclusion : -Les boss du pays ont constaté que le rapport de l’ASCE était biaisé mais ne veulent pas prendre le risque de sortir l’avouer publiquement sous peine de nuire à la crédibilité d’une institution de l’Etat (ASCE) et par extension à celle de l’Etat lui même. Donc pour éviter la honte et rétablir la dignité bafouée du professeur on a comme l’impression qu’il y a une campagne de communication favorable au Pr qui est en marche afin de rétablir la vérité. Ne vous étonnez pas de voir M. PARE appelé à de nouvelles fonctions dans les mois qui suivent.

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