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Le pouls de la cité : Image de la cité

Publié le vendredi 9 novembre 2012 à 00h00min

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Le pouls de la cité : Image de la cité

Dans de nombreuses communes rurales du Burkina, c’est la ruée vers l’or. La recherche du métal jaune n’a plus d’âge ni de sexe. Les adultes, les enfants, etc., bravent la poussière et autres intempéries à la recherche de l’or. Si les adultes savent réellement ce qu’ils veulent et les risques qu’ils encourent, tel n’est pas forcément le cas chez les enfants. Ceux-ci sont "embarqués" à tort ou à raison par leurs parents ou tuteurs. Des gamins dans cette aventure arpentent les montagnes et les collines au détriment de la construction de leur avenir. Ici, l’orpaillage passe avant l’école. Cela, avec la complicité ou non des parents.

L’interdiction du travail des enfants semble ne pas avoir droit de cité en ces lieux. Ces enfants n’auront pas la chance d’être éduqués comme leurs camarades inscrits à l’école si toutefois, bien que la pauvreté soit une réalité sous nos tropiques, les parents, les autorités ne privilégient pas leur éducation en les éloignant des sites aurifères.


Vous n’en voulez pas, Dieu non plus

Des individus mal intentionnés qu’on pourrait qualifier de délinquants, on en trouve aussi dans les temples et autres maisons de Dieu. Il est fréquent que lors des décomptes de l’argent collecté pour la dîme ou les offrandes dans les églises, on retrouve des pièces ou des billets qu’on ne peut plus dépenser.

Ces fidèles qui se disent plus malins que les autres, voire Dieu, collectionnent les pièces les plus usées et les billets déchirés et viennent donner comme dîme ou offrandes. Et cela, après avoir fait le tour des boutiques et autres stations d’essence sans parvenir à les dépenser. Alors, ces fidèles d’une autre moralité choisissent de venir s’en débarrasser à l’église dans l’espoir d’être bénis. Ils se laissent tromper par leur conviction, car il vaut mieux refuser de donner la dîme ou les offrandes, si on n’est pas convaincu, que de mettre des pièces ou billets inusités.

Cet esprit malsain est également observé lors des collectes de dons au profit des personnes nécessiteuses. En effet, nombreuses sont ceux qui donnent des habits trop usés, déchirés ou des dons qui ne serviront jamais. Ces actes ne sont pas citoyens ni approuvés par aucune religion. A quoi sert un don encombrant dont on ne peut pas s’en servir ? A quoi sert une dîme ou une zakat (chez les musulmans) bon pour la poubelle ? Ces pratiques qui n’apportent rien à notre amour pour Dieu ni pour autrui doivent cesser.


Ces gares routières illégales

Les sorties de la ville de Ouagadougou connaissent ces derniers temps, une animation particulière. En effet, le bitumage des voies en ces endroits a conduit les transporteurs à y ériger des gares routières de fortune au point d’obstruer la voie. C’est le cas des axes Ouaga-Pô, Ouaga-Kongoussi, Ouaga-Kaya pour ne citer que ceux-ci. Les transporteurs contournent les gares routières officiellement construites pour échapper aux taxes de stationnement et vont chercher les voyageurs à la sortie de la ville.

La présence des cars et autres véhicules de transport a vite fait d’attirer des petits commerçants, transformant ces lieux en de petits marchés. Ainsi, certains transporteurs n’ayant pas pu faire le plein de leur véhicule en passagers sont obligés de marquer une escale en ces endroits, espérant avoir quelques clients. Le hic est que dans ce branle-le- bas, les accidents y sont légion.

Même si la présence quelquefois des forces de l’ordre dissuade certains de marquer un arrêt, la gare routière renaît dès que les flics tournent le dos. Les autorités devraient redoubler de vigilance pour amener ces indélicats à se conformer au règlement si elles ne veulent pas voir se développer en ces lieux l’anarchie, mais surtout les accidents.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 novembre 2012 à 20:04, par Vagabond En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

    Qu voulez quand l’Etat meme deale dans le domaine ! On ne sait meme pas où va l’argent de l’or des burkinabe !

  • Le 10 novembre 2012 à 17:53, par Vagabond En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

    Qu voulez quand l’Etat meme deale dans le domaine ! On ne sait meme pas où va l’argent de l’or des burkinabe !

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