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De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

Publié le mardi 23 octobre 2012 à 23h12min

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De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

C’est devenu un rituel. Le 15 octobre de chaque année, les partis sankaristes et affiliés font leur rentrée politique autour de la disparition de leur idole. L’occasion est alors toute trouvée pour tout peindre en noir du quotidien des Burkinabè aux perspectives d’avenir du pays tout entier. Voilà 25 ans que la sempiternelle élégie est annuellement chantée sur des accents de rancune qui se voudrait pourtant message messianique de justice et de salut patriotique  !

Et même si la pudeur de la bonne éducation oblige à la retenue devant la disparition tragique d’un homme, on résiste difficilement à la tentation d’opposer à ces épanchements de sentimentalisme sans borne, la laideur des reliefs historiques d’une révolution qui a dérivé dans les abimes du totalitarisme. Pourquoi ?

Parce que Sankara était un idéaliste, imbu de rhétorique et d’une spontanéité de boy scout. Il avait bien lu les classiques du marxisme léninisme mais ignorait tout de la sociologie des sociétés africaines post coloniales qui lui aurait dicté une autre gouvernance de la révolution que celle fondée sur les principes extra- contextuels de la «  ?révolution permanente », de la « la lutte des classes » et de « l’organisation spéciale d’un pouvoir… de la violence destinée à mater une certaine classe » sociale.

En effet, la révolution a opprimé des individus, des citoyens dont le seul crime était d’avoir d’autres opinions que les révolutionnaires.

Ainsi des travailleurs ont été abusivement licenciés sans droits, des syndicalistes emprisonnés, des étudiants privés de bourses et exclus de l’unique université publique, des commerçants expropriés, des leaders politiques exilés, des militaires exécutés pour complots contre la sureté de l’Etat, etc. On le voit bien le passif du Conseil National de la Révolution sur le plan des libertés démocratiques et des droits humains est une montagne de dénis qu’aucune affliction post mortem ne peut gommer des annales de l’histoire.

Hélas ! Les jeunes d’aujourd’hui, dans l’adolescence au moment des faits n’avaient pas l’esprit suffisamment ouvert pour comprendre le caractère totalitaire du régime de Thomas Sankara et ceux nées après le 15 octobre 1987 ne retiennent que la charge émotionnelle de la tragique disparition du président du CNR que les nostalgiques zélateurs veulent bien leur distiller.

Mais l’histoire est têtue qui nous enseigne avec la destruction du Mur de Berlin, la dislocation du bloc soviétique et la fin de la Guerre Froide que la vérité est du côté des patriotes burkinabè qui ont compris très tôt que l’orientation idéologique marxisante du Conseil National de la Révolution, sa politique économique basée sur un protectionniste à la limite de l’isolationnisme étaient et demeurent anachroniques.

Ce n’est pas pour rien que les Sankaristes d’aujourd’hui ne le sont que le 15 octobre de chaque année, c’est-à-dire au moment où ils peuvent user de sensibleries émotives pour crier à la crucifixion d’un christ qui n’avait de messie que le verbe populiste.

Pour le reste, on attend en vain la formulation de la vision sankariste en programme politique cohérent, rendu public et soumis à la contradiction de leurs adversaires et à l’épreuve du vécu quotidien des Burkinabè et de la marche du monde.

Ce projet de société sankariste viendra-t-il un jour ? Ou devrions-nous nous contenter de ces « odyssées judiciaires » contre X et de ses allégations contre le président Blaise Compaoré qui le premier a soutenu publiquement que Thomas Sankara était « un camarade révolutionnaire qui s’est trompé » En quoi ?

Dans son premier discours en qualité de chef d’Etat prononcé le 19 octobre 1987, celui que l’on peut raisonnablement considérer comme le père de la renaissance démocratique du Burkina affirmait :« la politique du fait accompli du président du CNR (Thomas Sankara), si elle était compréhensible au début du processus, devenait aventuriste et dangereuse au fil des ans, voire inadmissible du point de vue des orientations politiques, économiques, sociales et culturelles définies ».

Traduction, Thomas Sankara prenait les décisions tout seul, selon ses humeurs du moment et tant pis pour les principes organisationnels qui conviennent dans la gestion d’un pouvoir d’Etat.

La vérité est que l’homme avait en lui les propensions d’un autocrate agité à l’image d’un Sékou Touré, d’un Mengistu Hailé Mariam ou d’un Mouammar Kadhafi. Toute chose qui en moins de quatre ans avait essoufflé la mobilisation populaire réelle qu’a connu la révolution à ses débuts.

Blaise Compaoré ne s’y est pas trompé lui qui, en janvier 1988, quelques quatre mois après la disparition de Thomas Sankara déclarait au cours d’un meeting à Ouagadougou que« la révolution est l’affaire des masses. Seule la dictature appartient aux dictateurs. Seule l’autocratie appartient aux autocrates… Nous avons choisi le camp du peuple…Nous avons choisi de défendre l’interdiction de l’assassinat de tout un peuple.? »

25 ans après que reste-t-il de cet engagement ? Sans nier les difficultés persistantes de développement ni certains travers de mal gouvernance – quel pays n’en connais pas ?- le Burkina respire la liberté, la paix, la stabilité et le progrès économique et social. Et si au non de la politique politicienne, certains voudraient cacher le soleil avec la paume de la main, on ne peut que prendre acte !

Mais croisons les doits pour que le manichéisme dont ils se font les apôtres ne vienne à éroder le ciment de l’unité nationale.

L’hebdo du Burkina

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Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2012 à 23:48, par Tapsoba En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Comme une plongée dans le cynisme,on ne pouvait pas espérer mieux.

    • Le 24 octobre 2012 à 07:09, par Le clairevoyant En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

      Je serais étonné si une telle analyse bancale, unilatérale et extrémiste provenait d’un organe de presse autre que l’hebdo. Gens de l’hebdo, vous êtes en mal de publicité. Tous les burkinabè ont compris que vous avez utilisé ce précieux nom de thom sank pour ètre à la une. Même votre mentor n’est pas plus cynique vous. Le journal l’opinion faisait comme vous faites ; aujourd’hui il agonise dans les kiosques. Continuez... ;(

  • Le 24 octobre 2012 à 06:18 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    il n’y a que des corrompus impunis et protégés ou qui cherchent à se faire abominablement et désespérément un nom, qui peuvent écrire des choses pareilles.

  • Le 24 octobre 2012 à 06:26 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Je propose une inovation à Faso.net. Si vous pouviez préciser l’origine des articles au niveau des titres, cela éviterait aux honètes citoyens de gâter leur journé en lisant des balivernes.

  • Le 24 octobre 2012 à 06:58, par Eric de Kouria En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Merci aux Sieurs de l´hebdo pour « cet éclairage mensonger ». Nous « Sankaristes » n´avons jamais dit que Thomas était un saint. Seulement vous êtes un hypocrite, aussi sinistre que vos maîtres. Si votre mémoire est bonne ou si vous aviez voulu faire une analyse non partisane de la situation, vous auriez dû reconnaître que les raisons évoquées par les auteurs du coup de force du 15 octobre étaient autres que celles qu´ils défendent corps et âme maintenant. À mon humble avis la période révolutionnaire d´Août 1983 à Octobre 1987 a fait moins de torts aux Burkinabès, que le règne de votre idole. Vous savez on ne change pas l´histoire d´une nation avec des écrits aussi orduriers. Dans leur déclaration du 15 octobre 1987, vos maîtres ont reproché à Thomas Sankara d´avoir entrepris, et là je cite : « un processus de restauration néocoloniale ». Traduction Thomas Sankara n´était pas suffisamment révolutionnaire. Vous savez, relisez le discours du président Thomas Sankara d´Août 1987 prononcé à Bobo. Il parlait lui-même déjà de Rectification. Il disait en subsistance que la révolution voulait un peuple de convaincus, pas de vaincus. Dans son esprit il s´agissait de corriger le tir ! Ce que vous semblez ignorer aussi, le passage que vous avez cité plus haut : « la politique du fait accompli du président du CNR (Thomas Sankara), si elle était compréhensible au début du processus, devenait aventuriste et dangereuse au fil des ans, voire inadmissible du point de vue des orientations politiques, économiques, sociales et culturelles définies » a été rédigé par quelqu´un qui malheureusement n´est plus de ce monde. C´est cette même personne qui avait rédigé la déclaration du 15 octobre 1987. Savez-vous ce que cette personne a fini par laisser entendre. « J´ai été roulé dans la farine, et je me suis laissé avoir » ! S´il y avait des divergences au sein du CNR, nous pensons que cela est normal. Admettons ou supposons que la personnalité du président Thomas Sankara était l´unique sujet de discordes au sein du CNR, comme vous voulez nous le faire croire. Expliquez nous alors pourquoi, les autres ont été éliminés par la suite le 18 septembre 1989. Je parle du commandant Jean-Baptiste Boukary Lingani, du capitaine Henry Zongo et de leurs compagnons. Dites moi alors pourquoi Clément Oumarou Ouédraogo a été zigouillé !? Pourquoi a-t-on tenté de tuer Tall Moctar !? Ces deux dernières personnalités ayant été les activistes du Front Populaire. Des divergences au sein des structures dirigeantes il y en aura toujours partout, comme au Burkina. C´est la manière de résoudre ces divergences qui pose problème. Quant á vous, je vous dis avec amitié que le principal problème du Burkina n´est plus le président Blaise Compaoré lui même mais plutôt son entourage. Ce sont des individus comme qui vous constituent l´épine dans le pied du président Blaise Compaoré. Ce même entourage qui a dû jouer un rôle important dans la dislocation de cette amitié qui le liait à Thomas. Vous ne rendez pas service au président Blaise Compaoré, mais bon courage tout de même.

  • Le 24 octobre 2012 à 07:57, par DJIGUI En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Au regard du titre de l’article, ça ne pouvait être autre chose que de l’hebdo ou de l’opinion. Courage, car votre tâche s’avére très ardue : salir l’image de Sankara sera pour vous passer le désert au tamis. Encore courage !

  • Le 24 octobre 2012 à 08:08, par Lepigeonrêveur En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Pauvre de nous même, nous croons nuire au Burkina Faso, alors que nous travaillons dans le sens même du destin ! Il avait donc raison quand il écrit : "L’Afrique souffre de ses intellectuels car ils n’ont aucune vision du développement durable" ! Le fils du 4 Août 83 a essayé et il est tombé à l’aube du bonheur ! Que ceux qui ont arrêté la consolidation du destin d’un peuple vers un horizon du bonheur n’exibe pas leur lachété comme le vautour sur le cadavre du lion ! La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 24 octobre 2012 à 08:25, par N’Djolé En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    J’ai failli avoir le souffle coupé. Quelle horreur ! Rassurez-moi, chers lecteurs, qu’il est question du même Thomas Sankara que toute l’Afrique continue de pleurer et de sa révolution d’août’ 84. Je rêve ? Peut-être oui.

    De toutes les façons, le virage que nous amorçons est très, très dangeruex pour tous, vu le contexte socio-politique du monde et surtout de la sous-région. Moi je n’ai pas peur de mourir si ma mort doit ouvrir une vie paisible aux Burkinabè. La période allant de décembre 2012 à fin 2015 est cruciale. Au jugement dernier (des Burkinabè) ce ne sera pas le tout puissant qui officiera, ce sera nous mêmes, et il y aura des "grincements des dents" et des froissements de fesses. Quelle diffamation

  • Le 24 octobre 2012 à 08:44, par Béogonéré En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Lorsque vous n’avez rien à dire, évitez nous ces genres de bêtises.

  • Le 24 octobre 2012 à 09:15, par Thom En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Monsieur les thuriféraires d’un régime décadent, vous êtes aux abois ! Nous c’est l’avenir !
    Adieu génération pourrie !

  • Le 24 octobre 2012 à 09:15, par proud so En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Rien de tout ce que sakara a pu faire ne pourra jamais justifier son assassinat.soyons objectif dans nos écrits les licenciement dans notre regime présumé democratique nos avons assister à un licenciement des militaires sans procès. pour la liberté,norbert zongo,qu’à t il fait pour meriter ce sort ?juste un journaliste engagé qui au nom de la democratie fait son métier.cher hebdo révisité histoire politique du BF de 1987 à jours car ya des temps forts qui vous échappent

  • Le 24 octobre 2012 à 09:17 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    piètre écrit d’un vendu. SANKARA, KHADAFI, SEKOU, TOURE ces monsieurs un petit morceau de leur cervelle dans votre bulle de crâne l’éclate ! trouvez autre chose à dire même si on vous a payé

  • Le 24 octobre 2012 à 09:23 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Encore des vomissures et quand c’est pas l’hebdomadaire,c’est l’opinion

  • Le 24 octobre 2012 à 09:33, par Shahid En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    « 25 ans après que reste-t-il de cet engagement ? Sans nier les difficultés persistantes de développement ni certains travers de mal gouvernance – quel pays n’en connais pas ?... » N’est-ce pas là votre sempiternelle façon de banaliser la triste réalité (votre mentor ne disait-il pas que ’’même aux USA les ponts s’écroulent’’). Sinon que 25 ans après il ne nous reste que la ‘’patrimonialisation’’ du pouvoir d’Etat (voilà la vrai dictature machiavélique), et l’accaparement des toutes les richesses entre les mains de la famille présidentielle. Que vous le voulez ou pas, Sankara était un exemple D’INTEGRITE, DE PATRIOTISME, ET D’ABNEGATION et c’est tout le contraire qui nous est donné à constaté aujourd’hui.
    Hier c’était l’Opinion, aujourd’hui l’Hebdo ; votre basse besogne de lavage de cerveaux n’aboutira jamais in cha Allah

    Webmaster, hier tu m’a censuré pour rien.

  • Le 24 octobre 2012 à 10:05, par intègre En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    n’importe quoi, c’est pluôt toi le journaliste qui est ignorant... Cultive toi d’abord avant d’écrire de tel torchon...

  • Le 24 octobre 2012 à 11:05, par Ladayiinga En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Quand est ce que vous allez cesser d’attaquer SANKARA ? De grace il n’est plus de ce monde. De toute façon il a donné espoir à un peuple et à un continent durant 4 ans. Pour cela vous ne l’effacer de la mémoire des gens. Il est parti avec ses forces et ses faiblesses. Que des formations ou partis politiques veulent s’inspirer de ses forces pour la construction du pays, ils sont les bienvenus.Le Burkina ne veut que ça à l’étape actuelle de son existence. Faites un clin d’oeil à nos besoins vitaux : nourriture, santé, logement, scolarisation.

  • Le 24 octobre 2012 à 11:46, par testeur En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    J’espere en tout cas qu’a L’Opinion, vous mangez bien.

  • Le 24 octobre 2012 à 11:57, par Feedomfighter En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Si leFaso.net pouvait préciser l’orngane au niveau de chaque titre on vous sera reconnaissant. Ca évitera aux honètes citoyens de gâter leur journé en lisant ces genres de... Webmaster, libre à vous de me sensurer.

  • Le 24 octobre 2012 à 12:03, par Thom En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Encore des thuriféraires des régime décadent qui sont aux abois !
    Vous êtes dépassés, cette rhétorique, nous l’avons assez entendus ; mais seulement, voila ! Vous avez en face une jeune génération prête à reprendre et parachever la révolution du père spirituel que vous avez assassiné et vilipendé. le mensonge peut prendre de l’avance mais jamais le maillot jaune à l’arrivée !!!!!!
    Si vous avez été brimé sous la révolution c’est que quelque part vous étiez "sale" ; or, Thom sank lavait le linge burkinabé pour en sortir des Hommes intègres ! Vous étiez surement un concentré de "tous les maux dont souffrait le Burkina d’antan. il semble que quand le mal est profond, la thérapie se doit d’être lourde. Donc tous ceux qui fleuraient avec les régimes assassins (du peuple), qui baillonnaient leur peuple, nostalgiques de ces temps avant Thom Sank se sont sentis flagellés sous la révolution. nous vous comprenons naturellement. il ne pouvait pas être autrement !
    a Po, au 20eme anniversaire de l’assassinat de Thom, vous vous retrouvez à cette sale messe pour raconter "l’histoire" à votre manière. Des jeunes vous ont écoutez mais en ont ri. J’en faisait partie !
    Le mensonge a trop duré ; adieu

  • Le 24 octobre 2012 à 12:17, par Ats En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    plus tard on connaitra toute la vérité.

  • Le 24 octobre 2012 à 16:45, par Kato En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Zéro pointé comme gribouillis. Hebdo- opinion,même oiseaux de même plumage. continuez à vous faire enrôler sur le banc des accusé devant l’histoire. Beurk
    Webs laisse maintenant passer j’ai enlevé les piquants

  • Le 25 octobre 2012 à 14:04 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Qui a oublié que Blaise Compaoré était le premier responsable de la sécurité sous le CNR ? Personne. Il est donc impliqué au premier chef dans toutes les violences et exactions dont vous parlez, ce qui explique qu’elles se soient poursuivies après le 15 octobre 1987. Ce qui explique aussi la facilité avec laquelle Sankara a été liquidé. Alors, si vous ne pouvez aider Blaise à chercher le pardon, taisez-vous, ce sera mieux. La vérité de toute façon finira par se savoir.

  • Le 25 octobre 2012 à 17:34 En réponse à : De la dictature révolutionnaire aux libertés démocratiques

    Gens de l’hebdo. Ayez au moins pitié du PF. Passé les deux premières où le PF devait assumer ce qui s’est passé, il n’a jamais placé un mot déplacé à l’endroit de Thomas Sankara. Il a même dit qu’il incarnait un certain idéal. Il l’a déclaré Héros national. Pourquoi donc suscitez-vous tant de haine et de désapprobation à l’endroit du PF en écrivant de pareilles vilenies puisque qu’il est connu que vous écrivez de pareilles sottises pour votre gombo. On peut être "griot" en se réservant un peu de dignité, tout de même !!!! Pitié encore pour le PF. Laissez-le en paix et ne rajoutez pas de la rancœur à la rancœur. Si le PF n’aimait pas les sankaristes, qui sont des Burkinabé, qui ont le droit d’avoir leur opinion, cela se serait su depuis fort longtemps.
    Mais c’est vrai que "quand on est intelligent on peut jouer à l’idiot, or le contraire est difficile". Woddy Alen

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