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Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

Publié le lundi 22 octobre 2012 à 23h35min

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Quand un Etat n’a plus les couilles qu’il lui faut pour se faire respecter, pour faire respecter ses représentants sur le terrain, pour faire régner la loi et la faire respecter par tous les citoyens vivant sur le même territoire, il ne peut que négocier ce qui ne doit pas l’être. Et dans ces conditions, il faut craindre le règne de la loi de la jungle où c’est le plus fort qui l’emporte toujours. Si les faits sont établis, que des étudiants ont troublé l’ordre, molesté un professeur et blessé certains de leurs camarades qui ne voulaient pas suivre leur mouvement, il y a lieu d’être ferme. Aller à l’université est un choix.

Accepter d’y suivre les cours l’est aussi. Il en est de même pour ceux qui ont choisi d’y être des enseignants. C’est donc un espace libre et d’expression de la liberté pour chacun des acteurs. De quel droit donc, des étudiants, parce qu’ils ne veulent pas suivre des cours, peuvent-ils empêcher les autres de les recevoir ? Quel est cet autre droit qui leur permet d’empêcher un professeur de dispenser des cours ? Non, il y a des choses qu’on ne négocie pas. On a donné trop de liberté à nos enfants qui finalement sont en train de prendre notre place. Ce ne semble plus nous qui leur disons ce qu’il faut faire en notre qualité géniteur, mais c’est eux qui nous dictent la conduite à tenir. Comme s’il y avait eu inversion de rôles, de responsabilités. Dans quel monde nous trouvons-nous ?

On a vu des élèves, dans des établissements privés, demander le départ d’un surveillant ou d’un professeur. Tout simplement parce qu’il est sévère. Et on leur a donné raison en les faisant partir. On a vu des élèves fermer des établissements et empêcher le fondateur d’y mettre les pieds. Et il n’y a rien eu. Les professeurs, dans certains établissements se « cherchent » : ils viennent juste dispenser comme ils le peuvent les cours et rentrent chez eux. L’essentiel c’est de justifier par leur présence et le salaire qu’ils perçoivent à la fin du mois.

Si on peut croire qu’à ce niveau, les enfants ne comprennent pas trop ce qu’ils font, ce qu’ils veulent et où ils veulent aller, ce n’est pas le cas à l’Université où n’y rentre pas qui veut, car il faut disposer au moins d’un petit coefficient intellectuel qui lui permet de faire la différence entre ce qui est bien et ce qui l’est moins ; de savoir que sa liberté s’arrête là où commence celle des autres et enfin de s’apprêter à servir sa communauté. Si tel n’est pas le cas, pour des raisons diverses, il faut que chacun prenne ses responsabilités.

Le problème à Koudougou ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle que pendant les vacances, pendant que les professeurs et la majorité des étudiants cherchaient à boucler l’année académique, il y a eu des énergumènes qui voulaient se reposer, alors que leurs camarades des universités de Ouagadougou n’avaient même pas encore débuté l’année qu’on cherche à boucler chez eux. N’ayant pas eu gain de cause, on remet cela mais autrement ! Si de telles attitudes devaient continuer comme c’est le cas actuellement, il faut procéder à une réfondation de nos universités. On arrête tout, on fait de l’épuration, et on recommence avec ceux qui se préoccupent de leur avenir, de l’avenir des générations suivantes et du pays tout entier.

D’ailleurs, osons franchir le pas. Si toute polémique doit partir de Koudougou pour embraser le pays, à chaque fois, il faut qu’un jour, cela s’arrête. Quel que soit le moyen dont il faut user. Véritablement, ça commence à bien faire ! Le Burkina Faso ne se résume pas en une seule ville. Même si elle se surnomme « Bengazi » !

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2012 à 05:18, par Che YOLOM En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Monsieurs les journalistes écrivez tout ce que vous voulez pour plaire à ceux qui vous payent. Mais il faut savoir que de l’autre côté les étudiants restent imperturbables.

  • Le 23 octobre 2012 à 05:45, par mytibketa En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    On peut comprendre le coup de colèe de Mr Kani. C’est vrai que le souci c’est deformer des hommes et des femmes à même de servir avec compétence le Burkina Faso.C’est bien et c’est louable.Mais il faut jeter un coup d’oeuildans le retro pour se rendre compte que dans ce pays il faut avoir la bonne carte pour accompagner ceux qui veulent s’éterniser au pouvoir. J’aimerai rappeler à Mr Kani que cette façon de faire a été le sous bassement de la revoluton et de la situation qui prévaut dans le pays.On avait pas besoin de tête bien faite mais d’une tête prête à faciliter des courbette.Au sortir des écoles vous verrez des recruteurs proposer des postes aux nouveaux aspirants à la fonction publique pour ceux dont le passage était limite. J’ai réellement une compassion pour le systême universitaire mais comme on dit, on rcolte ce qu’on a semé.

  • Le 23 octobre 2012 à 06:16, par ives de montand En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    C ’est une bonne analyse car l’université est régie par des règles qui n’ont été appliquée en l’espèce. Tout enseignant honnête ( mais également tout citoyen informé du fonctionnement de l’Université ne peut que condamner sans réserve l’attitude agressive des enseignants vis à vis de leurs éducateurs (comment un étudiant peut t-il donner l’ordre à ces camarades d’amener par la force un enseignant du deuxième tage au RDC au motif que celui-ci aurait tenu des mauvais propos à son égard ?
    Ce qui est certain, à partir de cette semaine, l’organisation syndicale la plus représentative des ensesignants qui a pris le temps pour analyser la situation faisait connaitre sa position la plus rapidement possible : elle condame sans réserve l’attidue des étudiants et met en garde tous les acteurs extérieurs du système universitaire qui s’excitent en vue de faire rapporter la décision. Au cas, une seule dispotion de la décision du Conseil de discipline de Koudougou n ’était pas appliquée, les enseignants arre^teront immédiatement toutes les activités pédagogiques sur le campus.
    Le gouvernement connait la force des enseignantx (grève de trois mois en 2009 ayant zbouti à l’adoption d’une loi spéciale sur l’es enseignats du supérieur. En tout cas, les enseignants ont les moyens de garantir l’application de la décision. Il est totalement exclu que ces étudiants revienent dans une université et que des enseignants y assurent les cours.
    Seule l’aplication effective et intégrale de la décision peut nous éviter l’effondrement de notre système universitaire.

  • Le 23 octobre 2012 à 06:43, par lozo En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Très bel article rien à dire jepouse parfaitement vos propos. On est ou la ??

  • Le 23 octobre 2012 à 06:53 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    bien dit ! oui il faut de la fermeté si les enfants deviennent les adultes, autant que ces derniers disparaissent ! trop de liberté tue la liberté.Quand on laisse faire les gens et les encourager à leur donner des surnoms ils finissent par porter le manteau.Après le 15 octobre 1987 koudougou a été envahi et bombardé qui a reagi làbas ? on les laisse faire et on dit Bengazi. Chers journalistes instruisez vous pour donner des informations et non faire des propagandes nuisibles.

    • Le 24 octobre 2012 à 12:35, par Peacefull En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

      Bonjour
      Votre analyse est pertinente, Mais Disons que Université de Koudougou, campus de Koudougou et habitants de Koudougou il y a une grande différence. L’université est publique et ouvert à tous les étudiants des différents ressortissants des 13 régions du pays. votre conclusion est très mauvaise. parlez objectivement et adressez vous aux étudiants. dans vos propos on a l’impression que c’est l’ensemble de la population qui s’organise pour perturber les choses à l’université. Calmez vous et réfléchissez bien. venez à Koudougou faire un petit séjour. Vous allez vous rendre compte que vous serez comme dans n’importe quelle ville du Burkina où il y a de mauvais voisins de bons voisins, des bad boys, de bons étudiants..

  • Le 23 octobre 2012 à 07:17, par GAGANTUA En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    ’’Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !’’

    - KANI, tu ne perds rien pour attendre !

    Quand leur tour viendra de gouverner ce pays, ils se souviendront de ce que tu viens de dire parce que tu es à OPINION, un journal du CDP.

    GARGANTUA

  • Le 23 octobre 2012 à 07:20, par husseingo En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Je suis parfaitement d’accord avec votre réaction. Comment des enfants peuvent-ils prendre en otage la vie de leurs camarades et le Gouvernement va aller dialoguer avec eux ? Je pense que le choix est simple ; celui qui veut étudier, qu’il étudie et celui qui ne le veut pas, qu’il laisse les autres tranquilles. Comment voulez-vous que des enfants se permettent de décider ce qu’ils veulent faire et ce qu’ils ne veulent pas tout en oubliant que c’est de braves gens qui ont cotisé pour pouvoir financer leurs études ?

    • Le 23 octobre 2012 à 09:27 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

      slt, les gens s’acharnent sur les étudiants pour rien. ils s’agit des gens qui revendiquent pas pour des banalités. Allez au campus et je vous verai la déclaration.
      KANI maitrisez vous le fond du problème de koudougou ? savez quant-est que le prof à deposé sa plainte ?
      Pour ceux qui est du comportement des élèves sachez que c’est vous les parents d’elève qui occasionnent cela. Pourquoi ? d’abord les parents n’eduque plus les enfants, ils sont laissés à eux même, ensuite ces ce que les enfants disent qui se fait à la maison ils sont les maitre devant vous. Ceux ci est la conséquence de ce que nous souffrons du comportement de nos élève.

  • Le 23 octobre 2012 à 07:20, par bendatoega En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Bien argumenté, Koudougou n’est pas la seule ville du burkina. Ne pas sévir c’est faire de cette ville un antre du diable. On a vu des gens, opérateurs économiques de surcroit fermé boutique et quitter cette ville. On a vu des gens déménagé parce que simplement ils ne sont pas de la région ; oui, vous verrez tous les acquis du 11 décembre 2012 seront détruits après la manif.
    Si c’est étudiants sont fautifs, punissez-les avec la dernière rigueur !

  • Le 23 octobre 2012 à 08:08, par SSSS En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    N’importe quoi d’article. C’est dommage pour un tel journaliste. On ne voudrait pas donner raison aux Étudiants mais il faut rechercher les causes réelles des fréquentes crises dans nos universités:les situations fâcheuses. Vivement que les etats géneraux de l’éducation se tiennent pour mettre fin ou amoindrir les réactions estudiantines et professorales. Piètre journaliste ou journaliste vendu abstenez-vous pour ce cas d’espèce

  • Le 23 octobre 2012 à 08:14, par Dosso En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Felicitation, c’est tres bien dit. L’Etat ne doit pas se laisser divertir par un groupuscule de pagailleurs qui se font appeler étudiants. Trop c’est trop.

  • Le 23 octobre 2012 à 08:37, par GINAGNE En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Je suis parfaitement d’accord avec toi Kani. L’état burkinabè m’inquiète avec ses errements. J’ai envie de vomir quand je vois des parents rampés devant nos enfants.
    En tout cas lever ces sanctions c’est mettre fin à tout avenir serein pour l’enseignement supérieur.
    Aucune nation ne se construit dans l’indiscipline.
    Les décisions à courte vue on n’en a marre. Si on lève les sanctions que les professeurs aussi arrêtent les cours. On verra qui est fort.

    • Le 23 octobre 2012 à 09:48 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

      M.GINAGNE, oh t’as une courte vue. Et certainement t’as pas bien refléchi. Des étudiants et des Profs, c’est quel corps qui peut faire plier le gouvernant ? Dites aux fonctionnaires de se permettre un seul mois de grève ! Sais pas ce qu’ils mangeront, ce qu’ils donneront à leurs fils et filles d’étudiants à manger. Sachons raison gardée !!!!!!!!!

    • Le 23 octobre 2012 à 10:10, par Yassou Mamadou En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

      Je suis d’avis avec l’orateur pour dire que l’état n’existe plus au Burkina. Ce n’est pas seulement le cas des universités. Il y a aussi les zones rurales et certaines communes. J’ai encore en mémoire l’histoire des vendeuses de fruits à Bobo ou le gouvernement comme à ses habitudes a étalé toute sa médiocrité dans le règlement de la question en désavouant le maire. Ou est donc passé la puissance de l’état quand on sait que l’état « c’est cet appareil coercitif ». Depuis 25 ans on a fait croire aux Burkinabé qu’il n’y a pas d’état en tant que tel eu égard à l’impunité érigée en règle de conduite. Regarder la pagaille qui règne dans nos cités. C’est tout comme l’autorité n’existe pas et cela perdure depuis plus de 25 ans tout simplement on a fait croire aux populations qu’elles pouvaient tout faire sauf respecter la discipline. La démocratie c’est le désordre et la pagaille. Par conséquence tous les actes d’incivisme et de défiance à l’autorité viennent ce concept de : « faites ce que vous voulez rien ne vous arrivera, le pays c’est pour nous ». Tout ce qui se passe dans les universités est la résultante de la mal-gouvernance politico économique. Dans tous les cas c’est comme je le disais dans un écrit, ceux qui manipulent les étudiants n’ont pas leurs rejetons dans les écoles au Burkina mais à l’extérieur du pays : Canada, USA, France, Maroc, Algérie etc.…et tenez vous bien ce sont les mêmes qui viendront occuper les meilleurs postes de travail au Faso. Donc il faut que les étudiants qui s’excitent à perturber les années académiques sachent que les perdants dans toute cette histoire sont eux et non nos gouvernants pourris. Ils sont à l’université pour apprendre et devenir des hommes. L’université doit être un lieu de compétition intellectuelle et pas autre chose. D’ailleurs si vous remarquez c’est bien les cancres qui perturbent toujours les cours pour que les autres étudiant qui cherchent à réussir ne puissent pas le faire. Dans tous les cas c’est leur avenir qu’ils préparent et non celui des autres. On dit toujours que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. On ne peut pas construire une jeunesse sans discipline, on ne peut pas construire un pays sans discipline, ne prenons pas le mauvais exemple de nos dirigeants, on ne pourra pas dans ce troisième millénaire construire notre pays dans la pagaille et l’indiscipline.

  • Le 23 octobre 2012 à 08:42 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Il faut faire respecter l’ordre enfin. Les fauteurs de troubles, dehors !!!!!

  • Le 23 octobre 2012 à 08:57 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Attention, ne confond pas les étudiants et Koudougou même si ca se passe à l’uinversité de Koudougou, ce sont des étudiants du Burkina qui ne sont pas forcément de la localité. Il ya eu pire à l’université de Ouagadougou dans le temps. Je partage ton avis d’être ferme avec les étudiants mais de là à tenire un langage régionaliste, tu vas loin. Ne recommence plus. Laisse Koudougou tranquille quelque soit ton bord. Ce serait sage et salutaire pour la paix du pays. Nous le voulons tous.
    Cordialement.
    Delwendé

  • Le 23 octobre 2012 à 09:12, par Dimathème En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Kani, je partage votre analyse. Mais le hic c’est que ce sont nos députés et nos politiciens qui ont donnés le pouvoir à la rue et aux élèves et étudiants. Africain, je le suis et je le démure. Dans mon éducation, j’ai des devoirs vis à vis de mes ainés (Kôrô) et mes droits passent en second lieu. En afrique, le droit individuel ne saurait en aucun cas supplanter le droit collectif.

    Voilà que des africains se lèvent, votent des lois bidons dont eux même n’ont aucune maitrise et veulent l’appliquer alors que celui là même qui était à l’origine de la loi a des problèmes chez lui. Droit universel de l’homme, droit des enfants, droit de la femme... depuis quand un fils a raison devant son père ? Dans tous les pays dit développés les enfants étaient chicotés au vrai sens du terme à l’école et c’est rien que dans les années 1980 qu’ils ont décidé d’arrêter et ça donner ce que vous assistez : des élèves qui tirent des coups de feu à l’école et qui tuent leurs amis, des enfants qui insultent ou frappent leurs parents... et tout ça est en train de venir ici. Les parents en europe ou en Amérique ( sud ou nord) n’ont plus aucun pouvoir sur leurs enfants.

    Le laissez faire et le laissez aller sont en train de gagner du terrain. Dans mon cursus j’ai perdu 2 ans pour fait de grève. La première c’était au secondaire ou j’ai été repris le CE 2 car j’étais très turbulent et arrivé au CM1 l’année a été invalidée donc reprise de la classe. Au secondaire, Après une longue grève, on va l’examen du bac et bonjour la galère, tous les sujets étaient des chapitres que nous n’avions pas fait à cause de la longue grève.

    Je disais que les élèves et étudiants de Koudougou n’auront qu’un seul employeur : la fonction publique. Je vois mal une entreprise sérieuse recruter dans les 5 années avenir un ex étudiant de l’université de Koudougou promotion ( 2009-2012). Je vois mal aussi une entreprise venir s’installer à Koudougou et si tout ça ne dit rien à al population autochtone c’est que quelque part, quelque chose ne tourne pas rond.

    Je crois que pour Koudougou, il faut revenir à l’époque ou certains étaient pourchasser même chez eux par la DCIR. Car à ce que je sache, ce n’est pas tout le monde qui milite et ceux qui ne veulent pas faire la grève ont droit aux cours. noUS N4AVONS PAS LES MEMES BESOINS ALORS NE BRIMER PAS LES DROITS DES AUTRES AVEC LES PIQUETS DE GREVE OU EN LES FORCANT 0 SORTIR DES SALLES DE COURS C’EST DE LA DICTATURE ? LA PENSEE UNIQUE.

  • Le 23 octobre 2012 à 10:56, par étudiant mérite respect et considération En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Écoutez mes chers internautes, autant il vrai qu’un étudiant doit respecter son enseignant, autant il vrai aussi que l’enseignant doit respecter l’étudiant. l’enseignant ne doit pas par son titre calomnier l’étudiant. Il ne sera pas digne d’un bon éducateur s’il le fait. Ce n’est pas comme ça aussi que nos parents nous ont éduqué.

  • Le 23 octobre 2012 à 12:16, par Benkadi En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    C’est vrai que l’État peine à porter une solution idoine et définitive à cette situation qui, perdurant, finira par devenir une gangrène qui sera difficiles.à.soigner. Cette mollesse d’actions est-elle.stratégique (politico-politicienne) ou par peur et si oui, de quoi relève cette peur et pourquoi cette peur ? Que.certaines.coïncidences de l’histoire aient amené cette région, sinon cette ville (KDG) à.connaître une/des.situations que tout le peuple a désapprouve en leurs temps avec une.compassion franche et patriotique auprès des familles eplorees ne devra pas justifier ce "Laisser-Aller" qui aura plus tard des conséquences incommensurables difficile à réparer. Laisser faire nos fils.qui, nés ailleurs par le fait.des.choses.et qui ont acquis auprès de leurs pays d’accueil des comportements immoraux et ammoraux tentant de transposer ici les.conneries à.eux appris ailleurs n’est pas non plus une solution. Enfin, laisser à.ces politicards qui en manque de formules et stratégies convaincantes pour se faire un Électorat solide.et intéressant, se mettent à mobiliser négativement les enfants qu’ils instrumentalisent à leur guise simplement pour poser.des.peaux.de.banane aux.Dirigeants politiques du moment ne.sera jamais une.solution à l’affaire.

    Pour ce faire, j’inviterai l’État à.se mettre au dessus de cette peur injustifiée et de.cette recherche politique que je juge "irresponsables" pour taper sur la table.afin que.cessent ces.comportements d’où qu’ils viennent pour ramener la discipline et le.civisme trop chers dans nos cultures de base.

  • Le 24 octobre 2012 à 15:02 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Personellement, je trouve tres trangeureux le dernier paragraphe de l’article.
    J’invite l’auteur de l’article a relire ce paragraphe que voici :
    "D’ailleurs, osons franchir le pas. Si toute polémique doit partir de Koudougou pour embraser le pays, à chaque fois, il faut qu’un jour, cela s’arrête. Quel que soit le moyen dont il faut user. Véritablement, ça commence à bien faire ! Le Burkina Faso ne se résume pas en une seule ville. Même si elle se surnomme « Bengazi » !"

    Quand l’auteur de l’article dit "Quel que soit le moyen dont il faut user", est-ce a dire qu’il est meme favorable au larquage d’une bombe atomique sur la ville ? L’auteur poursuit en disant "Le Burkina Faso ne se résume pas en une seule ville". Est-ce a dire, que vous etes meme partant pour que le Burkina Faso raye de sa carte, l’une de ses villes (etant donne que vous disiez plus haut "Quel que soit le moyen dont il faut user") ?

  • Le 25 octobre 2012 à 12:41 En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Bonjour, Est-ce que ceux qui défendent aussi l’incivisme des étudiants défendront aussi les morpions qui arrivent aujourd’hui dans un établissement, et demandent "eh c’est qui le proviseur" ? et sans dire bonjour ajoutent" faites sortir les élèves si non on casse tout et on part". Ce sont des élèves connus de tous. Mais qui va oser les contredire pour se voir coaliser les différentes coalitions qui luttent contre l’impunité dont leurs membres deviennent de plus en plus les champions. A-t-on déjà entendu ces coalitions se démarquer à cette dérive et dire que l’on est en droit de ne pas aimer la 4ème république et ses diriegeants mais que nul, nul n’a le droit de brûler notre pays à tous. Au contraire ils se délectent quand les enfants cassent tout ! Attention à l’effet boomerang !

  • Le 26 octobre 2012 à 10:09, par wendladiibo En réponse à : Autant le dire… : Contre les étudiants troubleurs, il faut aller jusqu’au bout !

    Attention, ne confond pas les étudiants et Koudougou même si ca se passe à l’uinversité de Koudougou, ce sont des étudiants du Burkina qui ne sont pas forcément de la localité. Il ya eu pire à l’université de Ouagadougou dans le temps. Je partage ton avis d’être ferme avec les étudiants mais aller à tenir un langage régionaliste, tu vas loin. Ne recommence plus. Laisse Koudougou tranquille quelque soit ton bord. Ce serait sage et salutaire pour la paix du pays. Nous le voulons tous.

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