Sous le chaud soleil du vendredi 19 octobre 2012, ils étaient nombreux, parents, amis et connaissances, à faire le déplacement de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Un impressionnant dispositif policier gardait la plupart d’entre eux à une centaine de mètres de l’aéroport. A l’heure "H", un mégaphone a été utilisé pour l’appel des pèlerins. Il s’en est suivi une bouscalade, chaque pèlerin déterminé à faire partie des premiers au poste de contrôle des documents. Les retardataires se faisaient du souci, à l’idée qu’ils ne seront pas appelés. Ce stade franchi, les candidats à la Mecque passent ensuite par un autre contrôle policier avant d’accéder au salon et à l’aire de l’aéroport. Ils sont ensuite convoyés par bus sur l’aire d’embarquement où ils font l’objet d’un dernier contrôle.

Au fur et à mesure, ils embarquent à bord de l’avion « Eaglexpress » appartenant à une compagnie malaisienne, affrété pour leur transport. Initialement annoncés au nombre de 505 pour s’envoler à 15 h 45, ils seront finalement, 451 à pouvoir prendre place dans le premier vol, au regard du nombre de sièges disponibles. Pour El hadj Hamadou Sanogo, vice-président de la communauté musulmane de l’Ouest, le retard accusé par les départs à Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso relèvent de l’organisation.

Il a néanmoins rassuré les pèlerins, en soutenant qu’ils vont arriver à temps, étant donné que l’aéroport sera ouvert en Arabie Saoudite jusqu’au lundi 22 octobre. Partis pour un mois, leur retour est annoncé pour le 22 novembre prochain.

Jean-Marie TOE

Sidwaya