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14e sommet de la Francophonie : Les présidents ivoirien et sénégalais reçus par Blaise Compaoré

Publié le mercredi 17 octobre 2012 à 01h52min

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14e sommet de la Francophonie : Les présidents ivoirien et sénégalais reçus par Blaise Compaoré

Au cours du 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, dans l’après- midi du vendredi 12 octobre 2012, son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. Ils ont discuté de la coopération bilatérale, du conflit au Mali et se sont prononcés sur l’importance accordée à la langue française dans leurs pays. En outre, dans la soirée du samedi 13 octobre, Blaise Compaoré a assisté à un dîner offert aux chefs d’Etat invités, avant d’accorder une audience au président sénégalais, Macky Sall.

Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont « excellentes ». Les liens d’amitié, de fraternité et de coopération ont été réaffirmés lors du sommet de la Francophonie de Kinshasa. A la « Cité de l’Union africaine », le complexe résidentiel où étaient logés les chefs d’Etat, le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est entretenu avec son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, quelques heures après son arrivée dans l’après-midi du 12 octobre 2012. « Nous avons parlé des relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire qui sont excellentes.

Je n’arrêterai jamais de remercier le président Compaoré pour le rôle important qu’il a joué afin de ramener la paix en Côte d’ivoire et des élections démocratiques », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien, à l’issue de l’audience. Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Médiateur ont aussi évoqué la situation au Mali. « Les dossiers avancent bien puisque le Conseil de sécurité des Nations unies est en train d’examiner une résolution qui permettra d’aller plus vite. Et surtout, une réunion est prévue à Bamako le 19 octobre pour essayer de préciser les contours du dialogue politique et également de l’intervention si le dialogue politique n’arrivait pas à résoudre le problème », a mentionné le président Ouattara. Pour Blaise Compaoré, la CEDEAO a toujours parlé d’une seule voix, à savoir la quête d’une paix durable au Mali sur la base d’un processus politique de négociation.

« Nous avons ouvert aussi la possibilité à une intervention militaire si, par la voie politique, on n’atteignait pas les objectifs et nous nous réjouissons de la décision des Nations unies, d’adopter une résolution sur le Mali, qui rappelle encore qu’il nous faut rester mobilisés autour du processus de négociation, mais aussi nous préparer à une éventuelle intervention », a confié le Médiateur.

Le français, un ciment entre les peuples

Interrogé par la presse à propos de la langue française, le chef de l’Etat ivoirien a indiqué : « C’est la langue officielle de nos pays, la langue dans laquelle nous avons appris à lire et à écrire, c’est la langue qui est parlée par la majorité de mes concitoyens ». Pour lui, la Francophonie est particulièrement utile pour les pays ayant le français en partage. Au-delà de la langue, c’est un organisme qui joue un rôle essentiel de resserrement des liens des pays membres dans tous les domaines culturel, institutionnel, sur les questions de paix, de démocratie. Le président du Faso a abondé dans le même sens : « Le français, c’est aussi notre langue officielle, mais c’est une communauté de partage : partage de valeurs, parce que nous partageons notre ambition de démocratisation pour nos sociétés, de liberté, de paix pour nos nations.

C’est aussi un espace qui nous permet, en tant que francophones, d’être réellement partie prenante dans la résolution des affaires du monde, car ici nous allons parler français avec un Vietnamien, un Laosien, un Canadien ». De plus, la Francophonie permet de partager les valeurs de démocratie, de paix, de solidarité. A travers la Francophonie a fait observer le chef de l’Etat burkinabè, « nous avons un dispositif qui va toucher, les jeunes, les hommes, les femmes, les collectivités territoriales, les jumelages- coopération entre villes, communes francophones ». Tout cela participe de l’ambition de rapprocher davantage les populations de la communauté francophone et aussi de les amener à être beaucoup plus active dans la gestion des politiques mondiales.

A l’image des autres chefs d’Etat, Blaise Compaoré, a assisté dans la matinée du 13 octobre 2012, au Palais du peuple de Kinshasa à l’ouverture des travaux du 14e sommet de la Francophonie. Dans la soirée, au complexe présidentiel de la « Cité de l’Union africaine », sis dans la commune huppée de « La Gombe », au Nord de Kinshasa, en bordure du fleuve Congo, ils ont été invités à un dîner offert par l’hôte du Sommet, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila Kabangué et son épouse, Olive Lembé.

Le président du Faso a échangé avec nombre de ses pairs, avant de recevoir en audience, après le dîner, le président sénégalais, Macky Sall. Blaise Compaoré et Macky Sall ont notamment passé en revue les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Sénégal, en vue de les intensifier et de concerter leurs actions dans le cadre des organismes sous-régionaux et régionaux.

Bachirou NANA

Sidwaya

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