L’occasion était donc celui d’échanges autour de l’agenda électoral relatif aux élections couplées du 02 décembre prochain qui « doivent être perçues comme un jeu » et dont la victoire qui en résultera n’est « valable que si elle est obtenue conformément aux lois et règles en vigueur » quelles qu’elles soient.

Assisté du ministre d’Etat en charge des Reformes politiques M. Arsène Y. Bognessan, du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité M. Jérôme Bougouma, du ministre de l’Economie et des finances M. Lucien Marie Bembamba, et du ministre de la Justice, le Chef du Gouvernement, le chef du Gouvernement a félicité la classe politique pour les efforts consentis jusque-là dans la conduite du processus électoral. Il a aussi exhorté les acteurs à plus d’implication et d’engagement effectifs et les a rassurés quant à la prise en charge par le Gouvernement des représentants des partis dans les bureaux de vote le jour de l’élection.

Avant d’indiquer que son Gouvernement reste disponible et ouvert pour prendre en compte toute proposition dans le sens de la bonne tenue des élections couplées, M. TIAO a promis non seulement une assistance conséquente à la CENI si elle en exprimait le besoin, mais et surtout l’encadrement sécuritaire de la campagne électorale et des scrutins proprement dits. A tout le moins, « le Gouvernement jouera pleinement sa partition pour l’organisation des élections de décembre 2012 et garantir leur transparence », foi du Premier ministre.

Après plus de deux heures de débats hors la présence de la presse, il est ressorti que la date du 02 décembre est maintenue et que les partis ou formations politiques qui le jugeraient nécessaire, pourraient saisir les juridictions compétentes pour trancher tout litige y relatif. Alors, candidats, à vos marques !

Fulbert PARE (stagiaire)
Lefaso.net