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Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

Publié le vendredi 28 septembre 2012 à 00h26min

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Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement  lui-même donne le mauvais exemple

La candidature du Premier Ministre aux élections couplées de 2012 a suscité en moi une réflexion que je voudrais partager avec tous les Burkinabé et particulièrement les populations de la province du sanguié qui ont été les bénéficiaires directs de sa pré-campagne électorale. Cette réflexion est une interpellation à l’Etat, si cette notion a encore de la valeur sous nos cieux, pour mettre fin à l’utilisation abusive des moyens de l’Etat à des fins privées et partisanes d’une part, et d’autre part pour respecter les droits et la dignité des populations vulnérables. Le journal du Jeudi N°1094 du 6 au 12 septembre 2012 a déjà évoqué le problème.

I. Halte à l’utilisation abusive des biens de l’Etat

En utilisant les moyens de l’Etat pour faire le tour des communes de la province du Sanguié où lui-même se présente comme candidat aux élections couplées de décembre 2012, le PM commet un détournement des biens de l’Etat pour des fins politiques. Il donne ainsi un mauvais exemple à tous les membres de son gouvernement qui sont aussi candidats aux élections.

1. La collusion d’intérêts privés partisans et de ceux de l’Etat.
D’entrée de jeu, il faut dire que tout Premier Ministre a le droit et la liberté de concevoir son programme de tournées et de visites comme il l’entend. Etant le chef du Gouvernement, il travaille pour l’intérêt général et le Bien Commun. Il se doit donc d’être souvent sur le terrain pour constater la bonne exécution des différents chantiers. Il n’y’a donc aucun reproche à faire à un Premier Ministre qui travaille dans ce sens. Toutefois, lorsque l’on se trouve dans une année électorale (période sensible) certaines tournées peuvent prendre l’allure de campagne électorale. C’est ce que l’on reproche au premier ministre Luc Adolphe Tiao qui a usé et abusé de son titre de Premier Ministre pour battre sa campagne électorale avec les moyens de l’Etat dans la province du Sanguié où il a déposé sa candidature pour les élections couplées de décembre 2012.

En effet, depuis le mois de Mars 2012 à nos jours, il a pratiquement bouclé le tour de toutes les communes. En déposant sa candidature pour les législatives au compte du CDP, LAT n’a fait que confirmer les rumeurs qui circulaient quant aux intentions réelles qui se cachaient derrière ces tournées. Etant un « inconnu » comme moi dans la province, il fallait profiter du statut de Premier Ministre pour se faire connaître dans la circonscription électorale avant les échéances électorales. A ma connaissance, il y’a 45 provinces au Burkina Faso, et je ne pense pas qu’elles sont nombreuses à avoir bénéficié d’autant d’attention de la part du PM. En mettant en œuvre ce programme de tournées dans la province du Sanguié dont il connaissait le but visé, LAT a porté gravement atteinte au principe d’équité et d’égalité de chances des candidats et de leurs formations politiques au scrutin du 2 décembre 2012.

J’aurais voulu moi aussi faire le tour des communes du Sanguié où je suis également candidat avec une multitude de véhicules, accompagné des fils et filles du Sanguié et des autorités locales. Mais malheureusement, je ne suis pas Premier Ministre et je ne peux disposer des moyens de l’Etat.

Pour ma part, si l’on veut des élections justes, libres et transparentes au Burkina Faso, tous les membres du gouvernement qui sont candidats au scrutin, devraient démissionner à commencer par le PM lui-même, pour se mettre dans les mêmes conditions de compétition que les autres candidats. Mais pour démissionner, il faut une dose de courage et d’honnête intellectuelle à nos dirigeants pour suivre cet exemple que la France vient de donner aux législatives de Juin 2012. Ne dit-on pas qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !
Si malgré tous les moyens frauduleux utilisés pour battre sa campagne électorale, le chef du gouvernement se faisait battre dans son propre fief, il faut qu’il sache que les populations du Sanguié n’ont rien contre lui, mais contre le CDP. Bien qu’il ait accepté d’être instrumentalisé pour les « trahir », elles ne lui en voudront pas car c’est la stratégie du CDP depuis des décennies. L’air du changement a sonné et les populations du Sanguié sont très vigilantes.

2. Une porte ouverte pour tous les abus

En utilisant les moyens de l’Etat à des fins privées et partisanes, le PM vient de donner là un mauvais exemple que tous les membres du Gouvernement, les Directeurs Généraux des sociétés d’Etat ainsi que les présidents d’institutions qui sont candidats au scrutin de 2012 vont s’empresser d’emprunter s’ils ne l’ont pas déjà fait. Non seulement ils vont le faire, mais ils le feront mieux que lui, pour ne pas dire pire. Dans une telle situation, de quelle autorité disposera le chef du gouvernement pour les rappeler à l’ordre ? Aucune, puisque lui-même l’a fait.

C’est donc la porte ouverte à tous les abus. Déjà, à l’exemple du PM, certains membres du Gouvernement, également candidats aux législatives ont aussi concocté des programmes de tournées avec de fortes délégations qui vont les conduire dans leurs circonscriptions électorales où ils vont passer en revue leurs troupes et rendre visite aux autorités coutumières et religieuses qui semblent être les personnes les plus courtisées en ces périodes électorales.
A la vérité, depuis le rétablissement de l’Etat de droit et de la Démocratie avec l’adoption de la constitution en 1991, les scrutins électoraux se suivent et se ressemblent. Tous les moyens sont bons pour conquérir et conserver le pouvoir.

Cette année encore, malgré tous les efforts qui sont faits pour redonner confiance aux citoyens afin qu’ils s’intéressent à la chose politique, malgré toutes les mesures prises pour faire des élections une compétition libre, transparente, juste et équitable, il y’aura toujours des gens, vertueux dans les discours, mais politiquement corrompus et vicieux dans leurs comportements, pour jouer aux plus fins et ternir l’image de ce scrutin de décembre 2012, que nous souhaitons tous véritablement démocratique et crédible afin de renouer la confiance entre le peuple et ses dirigeants. L’habitude est une seconde nature dit-on, et quand on chasse le naturel, il revient au galop.

II. Du respect pour les populations vulnérables

Lorsque j’observe ce qui se passe sur le terrain de la politique, j’ai le sentiment que le régime de la IVème république a fait de la faim un choix politique pour mieux dominer la population et se maintenir durablement au pouvoir. Au-delà des dons et des distributions des vivres à des fins politiques, il y’a de nombreuses pratiques qui méritent d’être surveillées de près, voire interdites, pour prévenir la corruption et promouvoir la transparence dans les élections.

1. La faim : un choix politique.

Pour lutter contre la faim de manière durable au Burkina Faso, l’Etat doit mettre en place ou inciter les collectivités territoriales à mettre en place un mécanisme institutionnel de manière à rendre les vivres disponibles et accessibles aux populations. Cela suppose qu’il y’ait également en amont, une bonne politique qui mette l’accent sur l’autosuffisance et la sécurité alimentaire. Si un tel système est mis en place, les populations dans leur ensemble pourront s’approvisionner en vivres en fonction de leurs moyens, sans être obligées de vendre leur dignité à des politiciens sans scrupules qui feront promener leurs images à travers le monde entier. Quant aux couches les plus vulnérables de la population, ce sont les services de l’Action sociale et de la solidarité nationale qui auront la charge de les identifier et de leur venir en aide dans le respect et la dignité également.

Le constat que l’on fait depuis des décennies est que ce sont les hommes politiques, notamment ceux qui sont au pouvoir qui font des dons et des distributions de vivres aux populations vulnérables à la place des structures compétentes, non seulement pendant les crises alimentaires mais aussi et surtout pendant les campagnes électorales. Si dans le principe, faire un don à autrui n’est nullement condamnable, à contrario, la manière de faire et le but recherché peuvent constituer une atteinte grave à la dignité et aux droits de ces populations. Est-ce un sentiment de solidarité ou d’humanisme qui anime les politiciens à faire des dons aux populations, en mobilisant dans le même temps tous les médias audio visuels pour montrer à la face du monde combien ils sont généreux ? Ces dons parviennent –ils aux bénéficiaires directs sans conditions ? La pauvreté est déjà une atteinte grave aux droits et à la dignité de la personne humaine ; mais exploiter cette pauvreté à des fins politiques est tout simplement indécent et cruel.

A dire vrai, l’Etat a fui ses responsabilités et a laissé les populations à la merci de commerçants véreux et de politiciens sans scrupules, qui exploitent leur pauvreté et leur ignorance pour leurs propres intérêts. Ils disent qu’ils aiment le peuple et cherchent son bien. C’est vrai, beaucoup d’entre eux aiment le peuple comme le boucher aime son mouton qu’il veut plus gras, et beaucoup cherchent le bien du peuple sans savoir de quoi ce bien est fait.

Lorsqu’ on regarde les résultats des enquêtes parlementaires dans quelques entreprises publiques, le sentiment qui se dégage est que la corruption et la mal gouvernance ont été érigées en système de gouvernement. Certains hauts fonctionnaires de l’Etat s’adonnent systématiquement au pillage des ressources de l’Etat à travers les détournements des deniers publics et l’attribution complaisante des marchés de l’Etat, sous le regard bienveillant du régime en place. Un tel système entraîne une paupérisation générale de la société. Et pendant les campagnes électorales, ce sont ces délinquants à col blanc qui ont appauvri les populations impunément qui apparaissent comme les plus généreux en distribuant de l’argent, des vivres, des vêtements etc. en vue d’acheter les consciences des populations pour se maintenir toujours au pouvoir. Dieu sauve le Burkina !

2. Autres formes de corruption.

a) Le parrainage des activités

Une autre forme de corruption ?
Le phénomène du parrainage des activités est devenu banal au Burkina Faso. Il ne se passe pas un jour sans que les medias nous montrent des activités ou des cérémonies dont le parrain ou la marraine est un membre du gouvernement, un président d’institution, un Directeur général de société ou un parlementaire etc.
Loin de moi l’intention de condamner toutes les formes de parrainage au Burkina Faso. Toutefois, lorsque l’on sait que la plupart du temps les parrains sont choisis non pas en fonction de leurs qualités intrinsèques et de l’exemple qu’ils peuvent donner, mais en fonction du volume de leur portefeuille, il y’a lieu de surveiller ce phénomène de près pour prévenir la corruption et le clientélisme politique. Ils sont rares les responsables des partis de l’opposition qui sont choisis pour parrainer des activités.

Quand on observe la réalité sur le terrain, ce sont pratiquement ceux que nous avons cités plus haut qui le font. Il y’a certains membres du gouvernement qui passent toute l’année à parrainer des activités si bien que l’on se demande si le budget de l’Etat prévoit des rubriques pour le parrainage des activités. Connaissant par ailleurs les revenus des membres du gouvernement, il leur est impossible de répondre aux sollicitations des populations sur cette base. La question qui vient spontanément à l’esprit est d’où tirent-ils ces revenus exceptionnels pour jouer au parrainage toute l’année et particulièrement en période électorale. Est-ce à travers les sociétés d’Etat et les établissements publics dont certains assurent la tutelle technique et/ou financière et dont la gestion est assurée par leurs hommes de main ? Est-ce à travers les opérateurs économiques dont les affaires courent le risque de péricliter s’ils ne contribuent pas au financement du régime en place ? Est-ce à travers les marchés publics, dont l’attribution complaisante a montré que l’impunité dont jouissent les responsables des sociétés n’est pas gratuite ? De toute évidence, il y’a lieu de regarder de près ce phénomène de parrainage pour éviter que certains détournent les deniers publics et les ressources de l’Etat à des fins politiques.

b) Les dons

Le désir de conquérir et de rester le plus longtemps au pouvoir poussent certains politiciens et leurs formations politiques à tenter de corrompre certaines organisations de la société civile pour obtenir les voix de leurs fidèles ou de leurs membres. Il s’agit du cas des communautés religieuses, coutumières et traditionnelles d’une part et d’autre part des associations.

Si les communautés religieuses et coutumières ont une mission essentielle de conservation et de promotion des valeurs positives traditionnelles de notre société, il est indispensable de les respecter et de respecter également leur mission en évitant de les infiltrer politiquement. Que l’Etat leur accorde des subventions pour les soutenir dans leurs activités, cela est louable et souhaitable. Mais que des partis politiques cherchent à les détourner de leur mission et de leur rôle dans la société par des dons en vivres et en argent, cela est indécent et constitue du même coup une menace pour la paix et la stabilité politique de notre société.

Il en est de même pour les organisations de la société civile dont notamment les associations que le parti au pouvoir est en train d’infiltrer et d’embrigader politiquement pour leur empêcher de jouer leur rôle de contre-pouvoir.

Les communautés religieuses et traditionnelles ainsi que les organisations de la société civile ont un rôle essentiel à jouer dans notre société par la promotion des valeurs et l’interpellation des pouvoirs publics pour plus de respect des droits et de la dignité de la personne humaine. Jusque-là, malgré toutes les tentatives de récupération politique, elles ont plus ou moins réussi à jouer ce rôle. Il leur appartient de rester très vigilantes par ces temps de campagnes électorales pour résister aux tentatives de corruption qui prennent des formes de plus en plus insidieuses. C’est le prix à payer si elles veulent conserver leur dignité et leur crédibilité.

Conclusion

Le drame de notre pays est qu’il est gouverné par des dirigeants qui ne croient pas à la Démocratie. Parvenus au pouvoir par la force, leur principale préoccupation est de s’y maintenir le plus longtemps possible. Et pour cela, tous les moyens sont bons même s’il faut sacrifier le peuple.

La récente crise socio politique que notre pays a connue au premier semestre de l’année 2011, et dont les fondements reposent essentiellement sur une crise de confiance entre le peuple et ses dirigeants, devrait interpeller chaque Burkinabé à un changement de mentalités et de comportements pour l’édification d’une société démocratique, libre, transparente et équitable où les droits des citoyens sont respectés. Le scrutin du 2 décembre 2012 constitue pour ma part une opportunité pour renouer avec les valeurs de la Démocratie en vue de rattraper le temps perdu. Cela constitue un défi que tous les Burkinabé doivent s’engager à gagner, même ceux qui sont indifférents à la chose politique, car le mal de notre siècle réside moins dans l’action des méchants que dans le silence des justes : Ce pays ne cessera de tourner en rond, voire de progresser à reculons que lorsqu’il aura au sommet de vrais serviteurs du peuple ayant les capacités morales et intellectuelles nécessaires et, à la base, un peuple de citoyens conscients et responsables et non plus une masse sans cesse trompée, sans cesse achetée.

Un ressortissant du Sanguié

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Vos commentaires

  • Le 28 septembre 2012 à 04:38, par bidiore En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

    Bien vu. je commençais moi aussi à voir dans cette centration des efforts sur le Sanguié quelque chose de très suspect. le problème de Pouni qu’il évoquait récemment est un alibi pour investir chez lui. On se souvient au passage de tertus toutes les pistes rurales de la localité avaient été très bien faites. J’effectue beaucoup de missions dans la zone et je sais de quoi je parle. pour aller à Tita par exemple à partir de Koudougou, il n’était plus nécessaire de passer par Sabou mais par Doudou le village de Tertus électrifié par la même occasion. Je n’ai rien contre tout cela. Blaise lui-même n’est-il pas entrain de bitumer Ziniaré-Zitenga ? ce qui est déplorable c"est le fait que LAT tente de faire croire aux Burkinabé que Pouni est coupé du reste du Burkina, sans route, sans infrastructures, etc ; etc ; alors que hier seulement (mon dernier passage date de juin 2012) il était désenclavé. De grâce qu’il arrête de nous prendre pour des idiots ;

    • Le 2 octobre 2012 à 23:33 En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

      Haaa oui ! A sa nomination, le PM pouvait se rendre dans les différentes régions du Burkina et dans les communes du Sanguié, mais plus maintenant parce que nous sommes à une phase de pré-campagne. Quelle mentalité ? Comme c’est si facile de se cacher derrière des écrans d’ordinateurs pour critiquer les autres. Si vous étiez un digne fils du Sanguié, vous vous seriez rejoui du peu que les grand frères Tertus et Luc font pour notre région, pendant longtemps délaissée. Si vous étiez un digne fils de chez nous, vous auriez trouvé insuffisantes leurs actions vis-àvis des nombreuses attentes et les auriez encouragés à faire mieux. Vous auriez certes été critique, mais vous auriez également loué le "peu" qu’ils ont fait de bien à la nation et au Sanguié. Vous leur auriez surtout donné des conseils ; oui de bons et de sincères !
      Etre des notres, c’est être soi-même : digne, courageux, responsable ; c’est assumer ses dires, ses faits et ses gestes ; c’est s’assumer tout simplement ! Hélas ! Vous n’êtes rien de tout cela. Vous devez subir un test d’ADN.
      Vous vous êtes mué au fil du temps d’homme de la société civile en opposant ; et vous voulez nous donnez des leçons ; on vous connait. Vous utilisez les mêmes mots, les mêmes verbes, la même haine, la même rancoeur depuis.
      Faites confiance en vos frères du Sanguié qui sont si différents de vous ; ne les sousestimez pas ! Ne les insultez pas ! Dites vous qu’ils voteront consciemment. Ne justifiez pas votre future défaite avant les élections. Faites vous confiance et éviter les facilités et la bassesse. Mon frère, vous êtes si grand, si gros et si fort ; demandez un peu plus d’intelligence au Bon Dieu (que vous faites semblant d’aimer et de servir pour en faite vous servir), et avec votre masse et force, commencez donc à semer sur nos nombeuses collines du Sanguié pour nourrir tous nos parents (car nos braves frères et mamans occupent les quelques zones de dépression avec la culture maraîchère).
      Personne n’aura besoin de vivres. J’espère que vous noterez ce conseil dans votre programme politique.

      Pour ceux qui réagissent de façon aveugle, suivez bien l’actualité. Vous saurez qu’il n’ y a pas de région du Burkina où le PM ne se soit pas encore rendu. Vous confondez Zawara difficile d’accès (ce qui est une triste réalité) et Pouni ?
      Vous faites honte au Faso. Toujours à bouder, ronronner, critiquer, rechiner !

      • Le 4 octobre 2012 à 03:22, par Devoir citoyen En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

        C’est un PM du pays pas seulement du Sanguie. Ensuite, il a bien le droit de se rendre chez lui mais pas avec les vehicules de l’etat mais en prive ou son seul vehicule de fonction. Il n’a pas besoin de faire confectionner des banderoles et amasse une foule de pauvres population qui est la pour manger et recevoir des cadeaux. Je pleure pour le burkinabe qui a encore besoin d’education pour comprendre que le PM etait en campagne depuis le jour de son investiture. Il est venu pour ca. Pas pour lutter contre la corruption ni pour faire avancer ce pays. Tout est calcule et machiavelique. Je regrette mais on est loin d’etre dans un etat de droit avec le CDP et Blaise Compaore. Le PM fait des dons partout avec quel argent ? Meme les projets de l’etat finance par l’argent du contribuable sont detournes pour dire que ce sont des oeuvres de Blaise ou le PM. Pauvre de nous burkinabe. Quand est ce que l’on va comprendre toutes ces manipulations ? Que Dieu nous aide.

  • Le 28 septembre 2012 à 09:40, par le sage En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

    je ne suis pas d’avis avec vous donc en tans que premier ministre LAT n’a plus de père ou de mère dans son village natal ? ou sais parce qu’il est chef de gouvernement il doit plus partir chez lui . LAT va chez tes parent gonronsi rend les visite chaque semaine cè ton droit .vous qui partez prendre les feuille si aujourd’hui cè pa votre tour ne sortez pas nous demande de nous moqué de LAT

  • Le 28 septembre 2012 à 10:19, par INVARIABLE En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

    L’écrit est très intéressant. Mais pourquoi l’auteur ne nous dit pas qui il est ?

    Quand on est candidat comme le premier ministre aux législatives, il fallait profiter de cette tribune pour se faire connaître.

    Je trouve qu’il n’a pas eu assez de couilles en se cachant derrière l’anonimat.

  • Le 30 septembre 2012 à 21:06 En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

    Il faudra réserver une cuisante défaite au Premier Ministre pour le sanctionner de la différence entre les actes et les paroles. Avez-vous le courage de le faire ?

  • Le 30 septembre 2012 à 21:11 En réponse à : Elections couplées de 2012 : Quand le chef du gouvernement lui-même donne le mauvais exemple

    Pourquoi vous n’avez pas le courage de décliner votre identité ? Quel dommage car vous êtes entré dans l’histoire à reculons en reculant devant l’honnêteté intellectuelle. De quoi avez-vous peur ? En étant opposé au Premier Ministre dans votre fief. Bonne chance quand même et je ne pourrai même pas voter pour vous si j’étais opposé à la candidature du Premier Ministre dans le Sanguié. Quel manque de courage !!!

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