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On murmure : Quand un père veut aider sa fille à avorter

Publié le mercredi 26 septembre 2012 à 22h28min

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Kantigui a eu vent d’une tentative d’interruption volontaire de grossesse d’une enseignante avec la complicité de son père. Selon les sources de Kantigui, la fille a fait la connaissance d’un homme en mission dans le village où elle enseigne, en juin 2012. Suite à la fermeture des classes, le 15 juillet dernier, elle aurait déposé sa valise chez ce copain à Ouagadougou. C’est la lune de miel et ce qui devait arriver arriva  : la fille annonce à son copain qu’elle est enceinte, un mois après, ce qui est confirmé par un test à la maternité. Une nuit, la fille annonce à son copain que son père n’admet pas la grossesse et veut qu’elle rentre au village pour avorter. Ce que refuse le copain, qui propose d’accoucher et de lui remettre son enfant.

Il informe la gendarmerie de l’intention de sa copine d’avorter sur injonction du géniteur de celle-ci. Selon la source de Kantigui, dans la conversation, le commandant de brigade a trouvé, par coïncidence, qu’il est du même village que la fille et son père. Il tranquillise l’auteur de la grossesse et prend des contacts avec le père pour arranger l’affaire au mieux. Cependant, le père ne l’appelle pas. C’est un autre gendarme, en mission à l’étranger, qui appelle plutôt le commandant de brigade pour lui faire savoir que la fille est sa fiancée. Selon ce qui se dit, ce serait le père qui a tramé l’histoire pour inciter l’ancien copain, depuis l’étranger, de dissuader l’auteur de la grossesse. Et là, la fille pourra avorter. Désespéré, le nouveau copain a saisi le Tribunal de grande instance de Tougan de l’affaire


Privatisation de l’Imprimerie nationale du Burkina ? : le cri du cœur des travailleurs rescapés

Les travailleurs rescapés de l’Imprimerie nationale du Burkina (INB) ?sont dans la souffrance. Leurs représentants sont venus le dire à Kantigui, tout en attirant l’attention des autorités sur le problème réel qu’ils vivent depuis la privatisation de la structure en 1999. Selon eux, suite à une audience que le Premier ministre leur a accordée, le dossier a été confié à un délégué spécial. « Nous avons été reçus à quatre reprises. Des lettres ont ensuite été envoyées au ministre de l’Economie et des Finances et à celui du Commerce pour exécution de la décision du Premier ministre et des instructions ont été faites d’en finir avec le dossier au mois d’août 2012 », a-t-on confié à Kantigui. Mais, selon la source de Kantigui, jusqu’à nos jours, le repreneur n’a pas respecté ses engagements. Ce qui met les travailleurs rescapés de l’INB dans des angoisses, car il y a de cela 12 années (depuis 2000), qu’ils sont sans salaire. A cette veille de la rentrée scolaire, ils disent ne pas savoir à quel Saint se vouer. En tous les cas, les travailleurs rescapés de l’INB estiment qu’après deux sursis accordés : mars 2011 et août 2012, des mesures à prendre s’imposent. « Il est temps qu’une solution définitive soit trouvée à notre problème. D’où notre cri du cœur », ont-ils souligné à Kantigui.


Du beau monde à ?l’ouverture de la dernière session de la législature

Il est parvenu à Kantigui que les petits plats sont en train d’être mis dans les grands pour le succès de la cérémonie d’ouverture de la dernière session parlementaire de la législature en cours. Le lundi 24 septembre 2012, une délégation de parlementaires de la République démocratique du Congo, conduite par le rapporteur de l’Assemblée nationale de ce pays, Norbert Eguma Ezadri, a foulé le sol burkinabè. Ces députés ont été devancés par leurs homologues ivoiriens, avec le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, comme chef de délégation. Ces hôtes vont rehausser de leur présence, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2012 prévue ce mercredi 26 septembre, à 16 heures à l’hémicycle.

En plus du discours d’ouverture du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, les députés et leurs invités auront droit aux messages d’amitié et de fraternité des deux chefs de délégation. Selon les sources de Kantigui, cette session budgétaire, la dernière de la quatrième législature, inscrit dans son ordre du jour, l’examen d’une vingtaine de projets de lois, portant, entre autres, sur l’amélioration génétique du cheptel au Burkina Faso, la création d’un Fonds séquestre dans le cadre des conflits du travail, le statut du personnel du corps des greffiers, le statut des anciens présidents du Parlement et des anciens chefs de gouvernement. Kantigui rappelle fortement à tous les protagonistes que l’avortement est interdit au Burkina Faso.


Dysfonctionnement des feux tricolores de la nationale n°1

Que se passe-t-il sur la nationale n°1, en sa partie ouagavilloise ? Kantigui constate et déplore, en effet, le dysfonctionnement des feux tricolores sur la route qui relie Ouagadougou à Bobo-Dioulasso, la capitale économique. Les feux tricolores, s’ils ne sont pas en panne, orchestrent un cafouillage monstre à certains croisements, en affichant en même temps du rouge ou vert. Le fonctionnement alternatif n’est plus de mise. Du coup, la priorité est accordée au même moment à des usagers qui peuvent entrer en collision au croisement, du fait des feux tricolores, pourtant censés réguler la circulation. En attendant que les techniciens habilités à corriger ce dysfonctionnement y mettent leur génie, Kantigui interpelle tous les usagers à être très prudents. Kantigui rappelle que les travaux de construction et de bitumage de ce tronçon ont été officiellement lancés le 2 octobre 2009 et la réception de ce joyau routier par les autorités a eu lieu, le vendredi 8 juin 2012.


Bientôt un Institut supérieur d’études de protection civile à Ouagadougou

Le 2 octobre 2012, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Jérôme Bougouma, inaugurera, avec le général de corps d’armée, Bruno Clément-Bollée, directeur de la coopération de sécurité et de défense du ministère français des Affaires étrangères et européennes, l’Institut supérieur d’études de protection civile de Ouagadougou. Selon les informations parvenues à Kantigui, cet institut, à dimension internationale, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la protection des populations et à la sauvegarde des biens, afin de participer au développement des Etats d’Afrique.

L’Institut supérieur d’études de protection civile permettra de former les officiers et sous-officiers des sapeurs-pompiers au commandement et à la coordination des opérations de secours, les cadres des unités de protection civile à l’analyse, la prévention et la couverture des risques, les responsables administratifs et les autorités publiques à la gestion de crise et à la protection des populations. Kantigui se félicite que l’expertise professionnelle en matière de protection civile des sapeurs-pompiers burkinabè soit reconnue, à travers cet institut dont les locaux sont prévus sur l’ancien site de la SIBAM, sis à Pissy.


Un habitant de Taonsgo dépouillé de ses terres

Kantigui a rencontré un habitant du village de Taonsgo, localité située dans la province du Passoré, qui se dit exaspéré par ce qui lui arrive depuis 2010. En effet, celui-ci a appris à Kantigui, que suite à un conflit foncier qui l’opposerait au chef d’un village voisin au sien, il a vu tous ses espaces de culture retirés manu militari par son vis-à-vis. Ne sachant plus où mettre de la tête, l’infortuné aurait entrepris, en mai 2011, de saisir les autorités politiques et administratives de la province pour expliquer ses déboires, mais sans obtenir gain de cause. C’est ainsi que l’affaire a été portée devant le Tribunal de grande instance de Yako où celui qui a été dépossédé de ses champs aurait gagné le procès.

Non content d’avoir perdu, le chef a interjeté appel à la Cour d’appel de Ouagadougou, mais sans trop convaincre la Cour. Depuis lors, l’infortuné n’a ni obtenu réparations (dommages et intérêts) ni récupéré ses terres cultivables, alors qu’il doit nourrir une famille de onze membres. C’est seulement le 11 septembre 2012, a-t-il relaté à Kantigui, que les services de l’Action sociale lui ont apporté un soutien en vivres qu’il juge dérisoire (2 boîtes de tomate, du riz, 1 boîte de sorgho, 1 boîte de haricot et 2 plats de maïs). Ce paysan désappointé, lance un appel aux hautes autorités du pays afin que sa situation puisse trouver une solution définitive.


Les usagers de la route Ziniaré-Zitenga rouleront bientôt sur du goudron

Il est parvenu à Kantigui que la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction et de bitumage de la route Ziniaré-Zitenga aura lieu, le vendredi 28 septembre 2012 à Zitenga, dans l’Oubritenga. La cérémonie est placée sous la présidence du ministre des Infrastructures et du Désenclavement et sous le haut patronage du ministre d’Etat, ministre chargé des Réformes politiques et des Relations avec le parlement, Bongnéssan Arsène Yé. Selon ce qui a été dit à Kantigui, les invités et autres personnalités sont attendus à 10 heures précises pour le début de la cérémonie.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2012 à 13:06, par le bon citoyen En réponse à : On murmure : Quand un père veut aider sa fille à avorter

    Il ne faut pas oublier les routes Ziniaré-Pabré, Ziniaré-Loumbila, Ziniaré-Donsin, Ziniaré-Ziniaré etc...

    Tout cela avec l’argent du contribuable burkinabè dont certains chefs lieu de province comme Djibo et Sebba ne sont même pas goudronnés ?

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