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Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

Publié le jeudi 20 septembre 2012 à 22h25min

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Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

Avant de quitter la France, le président du Faso, Blaise Compaoré, a accordé une audience au Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, le jeudi 20 septembre 2012 à Paris. Les deux personnalités ont évoqué la question sécuritaire, particulièrement au Nord-Mali et les points de discordance entre le plan d’intervention militaire de la CEDEAO et celui des forces armées maliennes.

Présent à Paris dans le cadre d’une visite d’amitié, le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est entretenu avec le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, hier jeudi 20 septembre 2012. A sa sortie d’audience, le chef du gouvernement malien a confié avoir discuté avec le médiateur Compaoré, de la souffrance des populations civiles maliennes, particulièrement des habitants des zones occupées par les groupes combattants au Nord-Mali. M. Diarra a exprimé l’impatience des Maliens et de son gouvernement pour une intervention pouvant aider son pays à « arrêter le plus rapidement les souffrances des populations du Nord » tout en préservant le
mieux possible la vie des personnes qui seront commises dans une éventuelle intervention militaire.

Il a rappelé les « discordances qui existent entre les propositions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et celles des militaires maliens, dans les plans d’intervention au Nord-Mali ». A ce sujet, le président du Faso avait indiqué que les autorités maliennes souhaitaient un déploiement des forces de la CEDEAO, plutôt dans la partie occupée du pays que dans le Sud libre, ce qui est, à ses yeux, impossible du point de vue technique et opérationnel. La rencontre de Paris a permis au médiateur ouest africain et au chef de gouvernement malien « d’essayer de comprendre exactement quels sont les points de blocage » du processus de déploiement des forces de la CEDEAO.

Une rencontre politique pour trancher

Le Premier ministre Diarra a fait comprendre que la CEDEAO dispose certes d’un plan, mais que les militaires maliens disposent du leur. « Bien sûr, la CEDEAO a proposé un plan de sortie de crise. Ce plan de sortie de crise a été discuté avec les militaires maliens qui, eux- aussi, avaient un plan de sortie de crise qui décrivait dans les détails le genre d’aide dont ils ont besoin », a-t-il dit. Devant ce blocage, le Premier ministre malien dit n’avoir aucune solution. « Les solutions probables , si on les connaissait, il n’y aurait pas eu de crise », a-t-il confessé. Il suggère aussi qu’on ne cherche pas à privilégier l’un des plans, en l’occurrence celui de la CEDEAO, par rapport à l’autre. « Nos soldats ont participé à des efforts de la CEDEAO, par le passé. Aujourd’hui, c’est le Mali qui a des problèmes.

La CEDEAO doit venir à son secours . Il faut donc s’inscrire dans ce contexte et non dans les velléités de qui décide, de qui fait quoi, a-t-il dit. En définitive, il propose une réunion des leaders politiques afin de trouver « une espèce de raccordement » pour que les deux plans coïncident et permettent une intervention rapide. C’est à peu près ce que proposait le médiateur Compaoré, à sa sortie d’audience avec le président français, François Hollande. « Nous allons poursuivre les discussions pour voir dans quelles mesures nous (CEDEAO et Mali) allons nous entendre sur une opération conjointe », avait-t-il soutenu. On tend donc vers une rencontre, soit du groupe de contact sur le Mali, soit un mini-sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO.

Mouor Aimé KAMBIRE :
Envoyé spécial à Paris


Destruction des biens culturels au Mali : Ce que Blaise Compaoré et le procureur de la CPI se sont dit

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a été reçu par le président Compaoré, le 19 septembre 2012 à Paris. Après un entretien de quelques dizaines de minutes, Mme Fatou Bensouda est repartie sans évoquer l’objet de la rencontre. Le président du Faso s’est exprimé sur l’objet de cette audience à la fin de son séjour parisien.

« Etant médiateur, le procureur de la CPI a voulu nous rencontrer pour faire le point sur des dossiers comme celui sur la situation d’Angueloc ou la destruction des mausolées. Le gouvernement malien avait déposé une plainte auprès de cette Cour et la CPI est en train d’examiner s’il y a nécessité d’avancer vers une enquête judiciaire. Elle est venue partager ses points de vue sur ces deux dossiers en espérant aussi qu’à travers la CEDEAO, elle puisse avoir un soutien et pouvoir faire aboutir ces dossiers ».

Propos recueillis à Paris par M.A.K

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2012 à 06:36, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    Le président BC dit : "Je pense que, pour l’instant, le problème est à Bamako, parce que Bamako voudrait avoir les troupes de la CEDEAO, mais il ne souhaite pas les avoir dans le Sud du pays. Ce qui est impossible pour la CEDEAO d’être efficace si elle n’a pas d’aéroport, d’antenne médicale et de transmission dans cette région. Si elle n’a pas aussi un dispositif qui permet d’éviter que les mouvements armés, par des infiltrations, puissent déstabiliser Bamako, où il y a des ambassades des pays qui vont s’engager et aussi la représentation de la CEDEAO. Tout cela fait que la CEDEAO veut intervenir, mais en tant que partie malienne.". il vient de montrer qu’il en connait pas la région de Mopti au Mali. la regon de Mopti, près d’un tiers du Burkina Faso. c’est uen region sanitaire qui a un CSRéf ’Centres de Santé de Référence) qui est l’équivalent d’un CHR (Centre Hospitalier Regional) au Burkina. je en sais pas quel genre d’antenne médicale ils veulent sinon le CSRéf de Motpi est uen antenne médicale. aussi, il n’est pas possible de passer du Nord du Mali au Sud sans traversé la region de Mopti (les cartes du Mali existe sur internet) ainsi, si la CEDEAO surveille bien Mopti aucun rebelle ne peut passer pour destabiliser Bamako sauf si ces rebbelles passe par la Mauritanie ou le Burkina Faso. ce qui n’est pas a écarté au regard de leur liens avec ces 2 pays. ainsi, il reste l’histoire d ela transmission que je ne maitrise pas. mais cette transmission on ne peut pas la mettre en palce à Mopti ? si oui alors c’est techniquement possible. Par ailleurs, il faut être à Bamako qui est à près de 690km de Mopti qui est encore à plusieurs km du Nord occupé à cause de antenne médicale, transmission, alors, le dit, Ouaga est plus proche de Mopti, Bobo est plus proche de Mopti que Bamako. mettez votre base dans une de ces villes pour attaquer le Nord du Mali. j’ai toujours dit que cette guerre au Nord du Mali est un gros deal, un marché que la CEDEAO veut trouver pour les USA et la france sous le couvert de l’UA et l’ONU. après si le Mali ne peut pas payer la facture salée, il va donner 50 ans de son sous-sol à ces gens.

    • Le 21 septembre 2012 à 13:29, par Burkind’bi En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

      Donc les maliens n’ont qu’à libérer leur pays eux-mêmes avec leur gougeat de SANOGO et cesser de nous casser les couilles. Pourquoi ce sont les troupe de la CEDEAO qui vont aller mourir au front au nord pendant que les militaires maliens et leur SANOGO font le malin à Bamako ? c’est leur pays, et c’est à eux d’être en première ligne avec SANOGO en tête pour être un peu crédible !!!!
      Webmaster SVP

    • Le 21 septembre 2012 à 13:46, par Jacques En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

      Si le ridicule tuait... Parlez toujours de ce que vous savez. BC parle en tant chef d’État, mais n’oubliez pas qu’il est un militaire-commando de formation. Si les maliens ne veulent pas des troupes de la CEDEAO sur le sol bamakois, c’est leur affaire, pourquoi les burkinabè accepteraient que leur sol serve de base pour attaquer le nord ? Que gagne le BF en ce moment ? Qui a plus intérêt que qui ? Si le Mali ne veut pas, que les islamistes les gèrent !!!!! C’est méchant ce que je dis mais tout de même, un peu de sérieux ! Pitié pour les pauvres populations du nord Mali souffrent à cause de calculs politiciens.

  • Le 21 septembre 2012 à 06:37, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    Depuis longtemps je me pose une question. La communauté dite internationale se propose d’aider le Mali par des hommes et des armes. Une partie de l’armée malienne refuse. Pourquoi cette partie refuse t-elle ? Leur logique est-elle illogique ? Très peu de journalistes leur ont accordés la parole pour comprendre leur logique. Quel sera ou est le coût financier d’une guerre de la CEDEAO sous couvert UA, sous couvert ONU au Mali ? Qui paiera la facture ? E et hommes) au Mali. Dans ce cas de figure, ce sont les contribuables de l’espace CEDEAO qui prennent en charge cette intervention. Ok. Quelle est l’intérêt du contribuable ghanéen, nigérian, togolais, béninois, cap verdien, libérien, sierra léonais, de la Guinée Bisseau (pour ne citer que les pays non voisins immédiat du Mali) à contribuer pour cette guerre ? On me dira que le voisin du Mali a un intérêt car elle rebelle peuvent entrer chez le voisin mais et le non voisin, quel est son intérêt ? Si la guerre est financé par la CEDEAO, sous couvert UA, sous couvert ONU, quel est l’intérêt du contribuable de ces pays à financer cette intervention au Mali ? Pour les pays voisins du Mali et Membres de la CEDEAO, il est clair, que pour toute intervention (100% malienne, ou 100% CEDEAO ou 50% malien et 50% CEDEAO), ces pays voisins doivent sécuriser leurs frontières avec el Mali aux frais de leur contribuables. Dans ce cas, Si la guerre est menée par la CEDEAO au frais du contribuable CEDEAO, les contribuables des pays voisins ont 2 contributions : celle de la CEDEAO et celle de la sécurisation de leur frontière avec le Mali. Ainsi, le contribuable nigérien, Burkinabè, ivoirien, guinéen, et sénégalais vont contribuer 2 fois. Alors quel est leur intérêt à contribué 2 fois ?
    Hypothèse 2. Quelle soit 100% menée par le Mali ou 100% par la CEDEAO, le coût est à supporter à 100% par le Mali. Dans ce cas de figure, le Mali devrait s’endetter des années et des années pour payer sa dette emprunter auprès de la communauté dite internationale qui vient y mener une guerre pour récupérer l’argent donné à crédit au Mali. A ce sujet, il parait que la Libye doit payer près de50 ans de pétrole pour sa "libération" (si on doit/peut parler de libération). Il parait que la cote d’ivoire continue de payer la France pour sa "libération"(arrestation de Gbagbo. Dans cette logique, le Mali n’aura-t-il pas une facture trop salée à payer sur plusieurs années ? Et quel est l’intérêt du Mali, du contribuable malien à payer une facture de guerre trop salée, alors que le pays dispose d’homme connaissant le terrain et payés presque gratuitement depuis 1960 soit pendant 52 ans. En rappel, les soldats maliens depuis leur enrôlement n’ont pas livré de véritable combat sur leur territoire, sauf 2 entrainements (guerre dite des pauvres) avec le Burkina Faso en 1974 et 1984 (chaque pays pense avoir gagné. Faut-il continuer à payer des soldats et la CEDEAO + la communauté internationale viennent faire une guerre à facture trop salée ? Je pense que nous allons mieux comprendre et juger adéquate ou inadéquate le refus du Mali si nous avons la réponse à la question, qui paiera le coût financier de cette guerre.

    Je poursuis ma réflexion sans mes hypothèses et je prend position
    Si le Mali refuse la force CEDEAO, que cette force aille sécuriser toutes les frontières Burkina Mali, Niger Mali, Mauritanie Mali, Alégrie Mali Sénégal Mali pour empêcher ces rebelles de rentrer et ressortir plus tard chez un voisin du Mali et que la CEDEAO donne au Mali l’équipement, la formation dont ils ont besoin pour libérer eux même leur pays. Les soldats maliens chôment depuis 1960 c’est presque un de leur rare occasion de rembourser aux contribuables maliens qu’ils ont bouffé depuis. Par ailleurs la CEDEAO veut aller se baser à Bamako, à près de 690km de Mopti qui est aussi à des km de la zone occupé. Pourquoi ne pas aller directement à Mopti et faire économiser 690km à tous les contribuables ? La cedeao bloque des armes commandées par le Mali en Guinée. Pourquoi font-ils cela ? Pour leur imposer une intervention cedeao à facture trop salée ? Et en ce moment on dit que le Burkina laisse passer des armes pour le Nord du Mali ?
    A mon avis, l’intervention de la CEDEAO/UA/ONU, ressemble à un deal de la France et des USA qui sous le nom de la communauté internationale veut vendre leur intervention au Mali qui paiera pendant des années. Non, le Mali a les armes, envoyé le matériel (à prix moins cher) et sécurisé vos frontières pour qu’ensemble on prenne les rebelles en tenaille.
    Si le reste du plan est connu. Après la guerre (qui risque de ne jamais finir à 100% si une armée étrangère intervient car le but inavouée de son intervention est de ne jamais finir sa mission comme en Afghanistan), la force CEDEAO devient une force d’occupation. La communauté internationale va stimuler le Mali pour qu’il emprunte de l’argent pour se reconstruire (les bâtiments les routes les écoles au Nord) le Mali s’endette, la communauté international lui demande de faire un appel à marcher, ses entreprises postulent gagnent le marché, m’argent repart dans la communauté internationale et le Mali paie sa dette de reconstruction a ceux qui ont construit.
    Ainsi, le Mali est entrain d’être dealé par la CEDEAO/UA/ONU. Seuls une armée révolutionnaire à l’envergure de N’krumah, Sankara peut dire non à ce deal international fait sur le dos de tous les contribuables du monde (à des degrés différents) mais enrichissants les autorités du monde à des degrés différents. Vive le refus du Mali en attendant qu’on me disent que l’intervention CEDEAO/UA/ONU est 100% gratuite.

    • Le 21 septembre 2012 à 11:55, par L’HOMME.doc En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

      WHOUAHHH ! Enfin une réaction intelligente de la part d’un anti-CEDEAO. J’avoue que vos arguments sont solides et que je n’avais pas perçu ces aspects de l’intervention notamment l’identité du débiteur de cette guerre.
      J’ai toujours été pour une intervention de la CEDEAO parce je n’ai pas du tout confiance à l’armée malienne depuis qu’elle s’est désavouée en replis tactiques abandonnant les armes aux rebelles. Idem pour la trahison de Sanogo et du camp de Kati qui profite de l’absence de la garde présidentielle pour faire un coup d’Etat de la honte prétexte tiré du manque d’armement. Les même putchistes fuyards sont ceux qui demandent les armes du Mali pourtant achetés par le régime déchu. Allez-y comprendre ! C’est donc légitimement que les pays voisins et ceux de la CEDEAO n’accordent plus de crédit au régime actuel. Snober ce régime est différent de snober le mali, car les institutions maliennes survivent aux hommes qui passent.
      Je reconnais avec vous que la questions financière doit aussi être considérée. Mais il serait naïf de penser que toute la durée de la formation sollicitée des troupes, les rebelles vont attendre sagement avant de lancer leur offensive ! aussi, que l’aide matérielle et logistique demandée serait gratuite !

      L’Homme

      • Le 22 septembre 2012 à 05:52, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

        Réponds à ma question : qui va payer la facture de cette guerre ? si c’est le Mali, c’est son plein droit de marchander le prix en disant que la facture de la guerre CEDEAO homme au sol + appui aérien+ matériel+ formation sera trop cher. donc barika, on veut appui aérien+ matériel+ formation car nous avons déjà assez de troupes propres à nous même et au sol. pourquoi la CEDEAO refuse ce barika (marchandage) du Mali ? c’est là ou se situe le problème. Ensuite la CEDEAO veut Bamako de sorte qu’après la guerre, elle organise les élections comme en RCI et fasse gagné son candidat comem en RCI. et ici le candit de la CEDEAO c’est bien Soumaïla CISSE. tout el Mali s’est cela. depuis el 1ère Mandat de ATT jusqu’à son dernier jour, Soumaila CISSE était son dauphin. entre temps ATT hésitait entre Soumaila et Modibo. mais c’est claire que les élections seraient trichées. ya jamais eu d’élection transparente au Mali. donc el vrai malien veut mettre fin a cette pagaille ou c’est toujours les puissances du Nord qui passent pas UA/CEDEAO et autres leaders corrompus pour exploiter les richesses des pays d’Afrique. donc les Maliens même veulent libéré el Mali pour en pas avoir à payer 50 ans de leur sous-sol avec un dirigenant corrompus que la CEDEAO va mettre à leur tête.

      • Le 22 septembre 2012 à 05:57, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

        vous avez dit : "Mais il serait naïf de penser que toute la durée de la formation sollicitée des troupes, les rebelles vont attendre sagement avant de lancer leur offensive ! aussi, que l’aide matérielle et toute l’ar logistique demandée serait gratuite". tout a fait l’aide matériel ne serait pas gratuite mais serait moins cher comparativement aux troupes CEDEAO au Sol. par ailleurs, la CEDEAO prévoit une formation des soldats maliens. aussi ce c’est pas pour former toute l’armée du Mali. par formation c’est aussi la manipulation des nouvelles armes et on les jette au front.

    • Le 21 septembre 2012 à 19:35, par WAPASSI En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

      Bonjour Mr. Hassane ou Hamane car je suis perdu par vos écrits que j’ai lu attentivement. Je ne sais pas qui vous êtes, ni de quelle nationalité vous êtes et encore moins d’où vous écrivez sur le Blog de Fasonet. Je constate seulement que vous n’avez rien compris de la situation. Ceci vous perd plus. Vous suggerez que les Islamistes déments qui ont envahi le Mali soient attaqués sinon, combattus à partir de Bobo-Dioulasso ou de Ouahigouya au Burkina Faso parce que, plus proches de la zone occupée. Ceci est dément et vraiment inconcevable à entendre. Pourquoi voulez-vous que ce soit ainsi ? Pourquoi voullez-vous que ce soit les autres qui combattent pour eux ? Ce n’est pas une Guerre burkinabé. Sachez que si c’était le cas, vous n’auriez pas le temps de penser pour sortir des inepties pareilles que les choses ont trouvé solutions. Que dites-vous donc de ces jeunes Officiers militaires maliens qui n’ont le titre de Militaire que de nom ? Est-ce par incapacité ou par peure qu’ils ne veulent pas prendre leurs responsabilités ? Ne sont-ils pas en devoir de défendre l’intégralité de leur pays ? Écoutez bien ce que je vais vous dire. Tout monde, même au Mali connait le nom de la Grande Mère, mais tout le monde l’appelle GRANDE Mère. C’est vous dire que cette Junte avec ses composantes craint de perdre la tête du pays au sortir de cette situation que tout le souhaite brève parce que la population souffre avec ses Fous de Dieu.
      La Cedeao ne demande qu’à aider le Mali qui est membre. Mais de là à tenir compte des desiderata des uns et des autres n’est ni objectif, ni responsable et encore moins "PATRIOTE". Reveillez-vous Monsieur.

      • Le 22 septembre 2012 à 05:42, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

        WAPASSI, j’ai du respect pour toi, et sur ce site, je donne mon avis et cotréfit les autres sans leur manquer de respect. je veux que tu parviennes à prouver que tu une bonne qualité d’éducation. je ne vois pas d’ineptie dans ce que j’ai dit. seulement que toi et moi on n’est pas dans la même logique. essaie de comprendre ma logique. j’ai vu que tu n’as pas comprris grand chose dans mes propos que tu as lu x fois. mais rien ne t’interdit de lire x+1 fois ou x+2. réponds à ma question : qui va payer la facture de cette guerre ? si c’est le Mali, c’est son plein droit de marchander le prix en disant que la facture de la guerre CEDEAO homme au sol + appui aérien+ matériel+ formation sera trop cher. donc barika, on veut appui aérien+ matériel+ formation car nous avons déjà assez de troupes propres à nous même et au sol. pourquoi la CEDEAO refuse ce barika (marchandage du Mali ? c’est là ou se situe le problème. par ailleurs, la CEDEAO veut aller sécuriser Bamako et laisser les maliens au front la CEDEAO n’a jamais dit qu’elel va elle même au front. car en matière de tactique, les soldats de la foret et de la savane ne peuvent pas combattre dans le desert. on devait même faire appel au tchadiens. mais les maliens sont des désertiques aussi donc des tchadiens de la sous region. par ailleurs, j’ai dit que laéroport de Bobo et de Ouaga étant plus proche de Mopti, le combat peut bien partit de là.

  • Le 21 septembre 2012 à 16:43, par yako En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    B.C ce nouvel empereur ouest-africain fondant sa légitimité sur sa longévité ! Oh roi soleil de par ton génie une fois le nord mali liberé que demanderas-tu en contrepartie ?cedé Gao,mopti au royaume du burkina ? de meme que Napoléon le petit après avoir aidé Garibaldi/Cavour pour liberer les alpes des autriciens demanda et obtena nice et savoie de l’italie Oh l’incontournable mansa à qnd abdiqueras-tu pour le frangin ? Oh naba de tjrs

  • Le 21 septembre 2012 à 17:44, par RAZO En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    je crois qu’il serait intéressant de laisser les soldats maliens aller sur le front sans la CEDEAO, quand ils échoueront, ils feront appel aux troupes de la CEDEAO.On ne peut pas aider un malade qui refuse la cure qu’on lui prescrit.si le Maki préfère l’automédication je pense qu’il faudra leur permettre de s’essayer, une fois devant le MUJAO , AQMI et ANSAR DINE ils verront que l’apport de la CEDEAO est incontournable.

  • Le 21 septembre 2012 à 19:54, par N’dabi En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    Techniquement, le président Compaoré est mieux placé que quiconque parmi ses paires pour apporter des solutions à cette crise Malienne. Les "lacrous" de Bamako devraient comprendre qu’ils ont un officier d’armée comme médiateur , et notamment à ce stade de la médiation où il est question d’intervenir militairement dans le Nord Mali, ils auront tout intérêt d’écouter et d’obéir au ordres.
    Enfin, une chose serait de reconnaitre que l’armée Malienne dans cette crise a perdu sévèrement la face, et devrait à tout pris se ressaisir.

  • Le 22 septembre 2012 à 06:16, par Hamane En réponse à : Divergences entre la CEDEAO et le Mali : Modibo Diarra rencontre Blaise Compaoré à Paris

    le 22 septembre 2010 (il y a exactement 2 ans) ATT a innondé le ciel malien d’avion de combat. et els soldats maliens ont défilé avec des armes sophistiquées. tout ceci c’était pour persuader le peuple de faire confiance à son armée et pour intimider les éventuels rebelles du Nord. A l’époque, peut de gens savait que ATT avait emprunter ces armes chez son ami Kadaffi. Après le défilé du cinquantenaire, les armes sont repartis chez Kadaffi. Après la chute de Kadaffi, les rebelles du nord et alliés ont recupéré une partie des armes de Kadaffi pour attaquer le Mali. les Maliens militaires ou civils ne comprenait pas pourquoi ATT ne se battait pas or tout le monde a vu les armes au cinquantenaire. chaque camp pensait que les armes étaient stockées chez l’autre. par ailleurs, depuis son 1er mandat, il était établit au Mali que jamais ATT n’allaient se battre contre les rebelles du Nord car sa femme Lobo est originaire du Nord et ATT ne peut pas se battre contre ses beaux-parents. Erreur de ATT il laisse les rebelles rentrés au Mali avec des armes, pire il donne 50 millions (selon lui) et 2 milliard (selon d’autres) aux rebelles pour mieux s’installer et négocier. puis les militaires au front ont commencé à être attaqué et tués. Sanogo et ses amis fonds un coup d’état non prévus. en espérant 1) recuperer les armes du cinquantenaire et en comptant sur el soutien des pays amis. ils tombent sur un embargo non prévu. les fonds du Mali sont gélés ou ménacés d’être gélés par la CEDEAO qui ferme ses frontières quelques jours avec un pays en guerre au Nord et 100% enclavés. ici les conditions étaient réunit pour faire avancer les rebelles. Aujourd’hui, tout le monde passe le temps à dire que les soldats maliens ont fuit le Nord sans se défendre. mais peu pense ou savent que l’embargo de la CEDEAO sur Bamako, les pressions de ces mal élus de la cedeao sur le sud du Mali ont aussi fait avancer les rebelles. Sans l’embargo de la CEDEAO tous le scas de figure étaient possible car on dit souvent : avec un ou des si tout devient possible. Aujourdh’ui beaucoup de gens critiquent l’armée malienne sans trop se rendre compte qu’elel a aussi été fragiliser dans son élan sous pretexte que les coups d’état sont revolus. pourquoi, la partie Nord du Mali (100% enclavé) n’a jamais été sous embargo ? où les rebelles gagnent-il leur carburant pour circuler ? les aviosn qui atterissent à Gao survol le territoire de qui ? etc. la guerre CEDEAO est un deal ou les gens veulent surfacturer le Mali qui aura à payer 50 ans de son sous sol.

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