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Visite du président du Faso à Paris : Un carnet d’audiences bien rempli

Publié le mercredi 19 septembre 2012 à 22h58min

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Visite du président du Faso à Paris : Un carnet d’audiences bien rempli

Le président du Faso, Blaise Compaoré, a effectué une visite au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, le 18 septembre 2012, où il a rencontré l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf, secrétaire général de l’institution. Dans la soirée, il a accordé une audience au PDG du Groupe Bolloré, accompagné de Lanciné Diawara, président du Conseil d’administration de Sitarail. Il a aussi accordé une entrevue à la présidente de la Cour pénale internationale (CPI), le lendemain 19 septembre.

Blaise Compaoré a entamé la série de rendez-vous du mercredi 19 septembre 2012 avec la réception, à sa résidence de Celle Saint Cloud, de la présidente de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda. Mme Bensouda, après trois quarts d’heure de tête-à-tête avec le chef d’Etat, n’a pas voulu s’exprimer sur l’objet de leur entrevue. Néanmoins, on peut rappeler que la juge internationale d’origine gambienne a, sur sa table, le dossier de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et que Blaise Compaoré a joué un rôle de médiateur dans la crise en Côte d’Ivoire.

La veille, avant de se rendre à l’Elysée, Blaise Compaoré s’était entretenu avec le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. « Pour l’immense travail qui est réalisé » par la Francophonie en vue de la promotion de la diversité culturelle et les valeurs de solidarité et de liberté dans l’espace francophone, Abdou Diouf a reçu les félicitations du président Compaoré. Le secrétaire général a aussi été remercié pour l’appel qu’il a lancé pour une mobilisation internationale en faveur du Mali.

Refaire les gares Sitarail

Le président Compaoré, médiateur de la communauté ouest-africaine dans la crise malienne, l’a notamment félicité, en raison de ce qu’il a fait avec son équipe pour « permettre aux démocraties sur le continent africain, d’être soutenues, non seulement par les pays, mais par les autres institutions internationales ».

M. Diouf a, pour sa part, confié que de nombreuses personnalités ont déjà signé la pétition initiée à cet effet. Selon lui, l’appel qu’il a lancé avec l’ex-président français, Jacques Chirac, est d’une part, un cri du cœur face au danger qui guette le Mali. « Pas seulement le Mali, mais toutes les autres régions du monde où une religion musulmane mal comprise, peut amener à une dérive », a-t-il précisé. Mais d’autre part, cet appel est une « manifestation de l’humanisme » qui anime les pays de l’espace francophone.

Revenu de l’Elysée, il avait reçu le PDG du Groupe Bolloré, Vincent Bolloré et le président du Conseil d’administration de Sitarail, partie intégrante du groupe. M. Bolloré a confié être venu en visite de courtoisie pour chercher un soutien moral auprès de Blaise Compaoré. Le représentant du Groupe Bolloré, investisseur dans le rail Burkina-Côte d’Ivoire et dans les ports secs, dit avoir décrit ses projets en cours au chef de l’Etat. Vincent Balloré a aussi annoncé un projet d’investissement dans le développement de l’énergie photovoltaïque. Pour le chemin de fer en particulier, il a jugé important de refaire les gares Sitarail dans la perspective d’une reprise du transport de passagers et de l’extension du chemin de fer vers le Niger et le Bénin.

« Nous avons les moyens de nous lancer dans des secteurs et dans des investissements comme celui-ci. C’est ce que nous sommes venus dire au chef de l’Etat », a indiqué M. Bolloré. Lanciné Diawara, pour sa part, a annoncé des travaux qui permettront de lever tous les points de ralentissement sur le chemin de fer Burkina-Côte-d’Ivoire.
Blaise Compaoré est présent à Paris pour une visite d’amitié. Il a déjà rencontré le président français, François Hollande sur les sujets de coopération et la crise malienne. Il prévoit d’autres rencontres avec des personnalités tels le patron d’Alcatel, Michel Rocard (homme politique français) et des médias qui l’ont sollicité. Des échanges avec la communauté burkinabè de France sont également inscrits dans son agenda.

Aimé Mouor KAMBIRE : Envoyé spécial à Paris

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2012 à 13:57, par Olélé En réponse à : Visite du président du Faso à Paris : Un carnet d’audiences bien rempli

    Voilà que toutes les zones traversées par le train d’Abidjan à Ouagadougou vont revivre. Quelle bonheur surtout pour tous ceux qui préfèrent le voyage par rails à tous les autres modes de transport en cours ! Dieu seul sait ce que le TRAIN a apporté aux habitants des deux Pays. N’est-ce pas aussi contribuer à endiguer l’insécurité sur nos routes aujourd’hui , olélé

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