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Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

Publié le mercredi 19 septembre 2012 à 23h00min

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Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

Présent en France dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, le président du Faso, Blaise Compaoré, a accordé une interview à la télévision France 24, le mercredi 19 septembre 2012. L’envoi des troupes militaires de la CEDEAO au Mali et les négociations avec les groupes islamistes occupant la partie septentrionale du pays sont, entre autres, les questions auxquelles le médiateur de la crise malienne s’est prêté. Sidwaya reprend pour vous cet entretien.

France 24 (F24) : Vous êtes le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cela fait des mois que l’on parle d’une intervention des militaires de la CEDEAO. Il y a eu des réunions au niveau régional, une réunion qui est prévue en marge de l’Assemblée générale des Nations unies le 26 septembre 2012. On a l’impression que les choses sont enlisées.

Baise Compaoré (BC) : On peut regretter que malgré l’engagement et la détermination de la communauté internationale et bien sûr la grande disponibilité de la CEDEAO, nous constatons que le processus de sortie de crise au Mali est en manque de souffle. Cela, parce que, d’une part, à cause de la fragilité des institutions républicaines à Bamako et d’autre part, il n’y a pas un engagement très ferme pour aller au dialogue politique. Sans oublier qu’il y a la difficulté pour la CEDEAO et le Mali à s’accorder sur le dispositif militaire à mettre en place.

F24 : Le Mali, par l’intermédiaire de son président par intérim, Diocounda Traoré, a officiellement demandé l’aide militaire de la CEDEAO, mais de façon très limitée que ce soit pour le nombre de troupes, mais aussi géographiquement. La CEDEAO peut-il intervenir dans ces conditions ?

BC : C’est vrai qu’il y a eu la requête, mais les conditions qui accompagnent cette requête font qu’il est impossible pour la CEDEAO, aujourd’hui, d’être de façon efficace, sur le terrain. Ce qui fait que les discussions continuent avec les autorités maliennes.

F24 : Il n’y aura pas pour le moment de nouvelle demande d’une résolution du conseil de sécurité des Nations unies parce qu’en gros, c’est impossible ?

BC : Pour le moment, il va falloir attendre que les deux parties : la CEDEAO et le Mali puissent s’accorder sur un dispositif avant que cela soit apprécié correctement.

F24 : Est-ce que c’est au sein de la CEDEAO que certains Etats sont moins volontaires pour envoyer des soldats ou est-ce que le problème est à Bamako ?

BC : Je pense que, pour l’instant, le problème est à Bamako, parce que Bamako voudrait avoir les troupes de la CEDEAO, mais il ne souhaite pas les avoir dans le Sud du pays. Ce qui est impossible pour la CEDEAO d’être efficace si elle n’a pas d’aéroport, d’antenne médicale et de transmission dans cette région. Si elle n’a pas aussi un dispositif qui permet d’éviter que les mouvements armés, par des infiltrations, puissent déstabiliser Bamako, où il y a des ambassades des pays qui vont s’engager et aussi la représentation de la CEDEAO. Tout cela fait que la CEDEAO veut intervenir, mais en tant que partie malienne.

F24 : Où est le blocage à Bamako ? Est-ce le capitaine Sanogo, le Premier ministre ou le président de la transition ?

BC : C’est probablement parce qu’il manque un leader actuellement dans ce processus du côté du Mali.

F24 : Vous êtes aussi en contact avec les forces qui contrôlent le Nord du Mali. Ici, on les considère en Occident comme des fous de Dieu, des terroristes fanatiques. Vous leur parlez, ça ne plait pas à tout le monde dans la région. Est-ce que ce sont des gens avec qui on doit discuter ou non ?

BC : Nous partons d’un principe. Il y a des Maliens qui demandent l’indépendance. Il y a des Maliens qui veulent faire la charia dans tout le Mali. Comme un peu partout ailleurs, je veux dire qu’il y a des Corses qui demandent l’indépendance, mais on ne les attaque pas. Il y a des Québécois qui demandent l’indépendance, on ne les attaque pas non plus. On discute d’abord pour voir si on peut les intégrer dans la république. Si on peut limiter ces revendications qui sont extrêmes et parfois extrémistes. C’est lorsque le dialogue politique échoue que l’on peut imaginer d’entreprendre des actions de fermeté. Sinon, nous savons qu’il y a d’autres groupes pour lesquels nous pensons qu’il faut avoir des attitudes de fermeté. Les groupes Ansar dine et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avec qui nous avons eu des contacts sont des Maliens qui demandent à la fois l’indépendance ou la charia.

F24 : Ansar dine est un groupe avec qui on doit discuter ?

BC : Nous avons eu des contacts et nous pensons qu’en discutant avec eux, on peut arriver à les faire comprendre que nous sommes dans un monde où on ne prend pas les armes pour obliger les hommes et les femmes comme au moyen âge.

F24 : Est-ce que vous diriez que Ansar dine est plus prêt à dialoguer que le pouvoir Bamako ?

BC : Pour l’instant, ils ont envoyé une délégation pour discuter avec nous. Ils ont reçu mes envoyés. Mais nous attendons toujours d’avoir une structure du gouvernement chargée des négociations parce nous n’en avons pas encore reçu.

F24 : Si je comprends bien, des groupes qui contrôlent le Nord du Mali, An sardine est plus prêt et plus structurer à dialoguer que le pouvoir à Bamako ?

B.C : An-sardine l’a annoncé la dernière fois. J’y ai envoyé mon ministre des Affaires étrangères et Iyad Aghali a dit qu’il acceptait la médiation. Il a même dit qu’ il soutien la médiation du Burkina Faso. Cela veut dire qu’il y a une disponibilité plus forte.

F 24 : Mais, comment vous pouvez à la fois négocier avec eux et pousser une intervention militaire de la CEDEAO à laquelle le Burkina Faso est prêt à participer avec des armes ?

B.C : Même en discutant avec eux, je leur dit que l’indépendance ne marchera pas. Il y a beaucoup de composantes de la population au Nord Mali qui sont contre l’indépendance. Je leur dit que ce sera alors difficile pour eux. Avec An-sardine, je leur aie dit qu’au 9e et 10e siècle, on pouvait prendre des armes pour obliger quelqu’un à prier dans un sens ou l’autre, mais au 21e siècle, ce n’est pas possible. Le Mali, la région, le Burkina Faso seront contre. Il faut que nous discutions sur d’autres bases. Voilà les questions que nous évoquons avec eux.

F 24 : Patientez-vous que quelque chose de structurer se mette en place à Bamako ? Ou est-ce que vous vous fixer une limite pour leur dire que vous ne pouvez plus attendre ?

B.C : Je pense que suite à la réunion des chefs d’état-major de la zone ouest africaine, la CEDEAO va se retrouver pour apprécier et voir dans quel sens il faut aller. Dans la mesure où nous savons que ce n’est pas la sécurité du Mali qui est engagée, mais celle de l’ensemble de la zone. Le Burkina Faso a 1200 km de frontière avec le Mali et la moitié est une frontière dite Azawad aujourd’hui. Comprenez que même pour nous et les autres voisins, c’est une préoccupation.

F24 : On parle souvent de sahelistan, d’africanisthan, en disant que ce sont les conséquences de l’intervention occidentale en Libye. Est-ce que vous êtes d’accord avec ces analyses ? A quel point cela menace-t-il votre pays ?

B.C : Ces menaces ont commencé bien avant l’intervention en Libye. Il y a une dizaine d’année que nous avons ce phénomène d’insécurité liée à ces groupuscules dans le Sahara, autour de prise d’otages et de trafics divers.

F24 : Mais est-ce que les choses ne se sont pas empirées après l’intervention ?

B.C : Il est vrai qu’après le démantèlement de l’arsenal militaire en Libye, il y a eu des mouvements qui ont transporté un certain nombre de matériel pour renforcer le dispositif de ces mouvements armés.

F24 : Vous parlez des otages, il y a des otages occidentaux, notamment français. Dans la zone, vous êtes aussi impliqué dans les tentatives de médiations pour les faire libérer. Certains otages ont été libérés dans votre pays ces derniers temps. Avez-vous des nouvelles des otages français ?

B.C : Ce que nous savons, comme le gouvernement français et la plupart des pays voisins, c’est que les otages sont toujours en vie. Nous voyons actuellement avec les autorités françaises comment trouver une passerelle pour qu’un dialogue puisse s’instaurer véritablement et voir dans quel sens nous pouvons faire libérer ces otages.

F24 : Avez-vous des preuves que les quatre otages français enlevés il y a deux ans sont en vie récemment ?

B.C : Les preuves de vie sont ce que nous recevons aussi comme message de la part de ces milieux qu’ils sont bien en vie. Nous n’avons pas engagé de négociations avec eux. Nous attendons, qu’avec les autorités françaises, nous puissions voir ensemble, comment nous allons faire au mieux cette question de négociation.

F24 : On a beaucoup parlé, ces derniers temps, de présence de forces spéciales françaises sur votre territoire, d’opération américaine un peut sécrète pour des vols de reconnaissances. Pourquoi le Burkina Faso ouvre ses portes à la présence occidentale ?

B.C : Nous travaillons avec les occidentaux depuis des décennies. Le monde est ainsi fait et par exemple, la France coopère avec le Qatar. Vous êtes partout dans le monde. La France et le Burkina entretiennent des relations beaucoup plus anciennes que certains Etats. Il y a les mêmes niveaux de coopérations avec les Etats-Unis. Nous partageons des valeurs et nous pensons que nous pouvons partager, à la fois des informations et avoir avec eux de l’assistance en matière de formation. Nous n’avons pas d’engagements, ni avec la France, ni avec les Etats-Unis, pour des opérations militaires pour l’instant.

F24 : Vous dites pour l’instant. Est-ce à dire que c’est quelque chose qui peut arriver ?

B.C : Comme partout, dans le monde, ces rapports peuvent conduire à des niveaux un peu plus élevé en fonction de la disponibilité des uns et des autres.

Propos retranscris par Steven Ozias KIEMTORE et Omar Patinéma OUEDRAOGO

Sidwaya

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2012 à 00:56, par fo pa faché En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Moi jencourage le PF à continuer sa médiation pour le bonheur du Faso car ce malheur est à nos portes.

    • Le 20 septembre 2012 à 18:24 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      IL N’Y A PAS D’HOMMES COURAGEUX AU MALI, DEPUIS QUE LES ISLAMISTES SONT LÀ, NOUS N’AVONS JAMAIS ENTENDU QU’UN MALIEN OU UN GROUPE MALIEN A ATTAQUÉ UN SEUL ÉLÉMENT DE CES GROUPES. GAO COMPTE PLUS DE 20000 HABITANTS MAIS PERSONNE N’A ESSAYÉ UN SEULE FOIS DE SABOTER LES POSITIONS DE CES ISLAMISTES. EN PLUS IL N’Y A PAS DE PATRIOTE DANS CE PAYS. LES MALIENS N’AIMENT PAS LE MALI. 60% DES GENS EN ARME DANS LE NORD DU MALI SONT DES MALIENS.

    • Le 20 septembre 2012 à 21:03, par Hamane En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      Fo pas faché, ton président dit : "BC : Je pense que, pour l’instant, le problème est à Bamako, parce que Bamako voudrait avoir les troupes de la CEDEAO, mais il ne souhaite pas les avoir dans le Sud du pays. Ce qui est impossible pour la CEDEAO d’être efficace si elle n’a pas d’aéroport, d’antenne médicale et de transmission dans cette région. Si elle n’a pas aussi un dispositif qui permet d’éviter que les mouvements armés, par des infiltrations, puissent déstabiliser Bamako, où il y a des ambassades des pays qui vont s’engager et aussi la représentation de la CEDEAO. Tout cela fait que la CEDEAO veut intervenir, mais en tant que partie malienne.". il vient de montrer qu’il en connait pas la région de Mopti au Mali. la regon de Mopti, près d’un tiers du Burkina Faso. c’est uen region sanitaire qui a un CSRéf ’Centres de Santé de Référence) qui est l’équivalent d’un CHR (Centre Hospitalier Regional) au Burkina. je en sais pas quel genre d’antenne médicale ils veulent sinon le CSRéf de Motpi est uen antenne médicale. aussi, il n’est pa spossible de passer du Nord du Mali au Sud sans traversé la region de Mopti (les cartes du Mali existe sur internet) ainsi, si la CEDEAO surveille bien Mopti aucun rebelle ne peut passer pour destabiliser Bamako sauf si ces rebbelles passe par la Mauritanie ou le Burkina Faso. ce qui n’est pas a écarté au regard de leur liens avec ces 2 pays. ainsi, il reste l’histoire d ela transmission que je ne maitrise pas. mais cette transmission on ne peut pas la mettre en palce à Mopti ? si oui alors c’est techniquement possible. Par ailleurs, il faut être à Bamako qui est à près de 690km de Mopti qui est encore à plusieurs km du Nord occupé à cause de antenne médicale, transmission, alors, le dit, Ouaga est plus proche de Mopti, Bobo est plus proche de Mopti que Bamako. mettez votre base dans une de ces villes pour attaquer le Nord du Mali. j’ai toujours dit que cetet guerre au Nord du Mali est un gros deal, un marché que la CEDEAO veut trouver pour les USA et la france sous le couvert de l’UA et l’ONU. après si le Mali ne peut pas payer la facture salée, il va donner 50 ans de son sous-sol à ces gens.

  • Le 20 septembre 2012 à 01:52 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Il était tout de même important de poser à Blaise une question sur les trafics d’armes je pense.

  • Le 20 septembre 2012 à 03:42, par Le frimeur En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    La star de France 24, j’admet au passage que vous avez été à la hauteur de l’épreuve sans pour autant convaincre dans l’ensemble. Du reste les journalistes ont été bien modestes en questionnement.

  • Le 20 septembre 2012 à 06:27, par Ohna En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Bien parle mon capitaine
    Meme si on n aime pas le lievre il faut reconnaitre qu il court plus vite . Le journalist es a felicite pour la pertinence et Blaise n a pas trop tourner a mon Avis en reponse.

  • Le 20 septembre 2012 à 06:55 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    M. le président, s’il vous plaît, méfiez-vous des islamistes et des soi-disant Azawadiens ; ils n’ont pas d’amis. Si le vent tourne mal aujourd’hui, la sécurité des citoyens burkinabè sera en danger. S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, méfiez-vous d’eux. Ils ne pourront jamais arriver à Kossiam ou à Ziniaré, mais ils peuvent arriver partout au Burkina pour leur basse besogne !!

  • Le 20 septembre 2012 à 07:31, par yamsoba En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Questions et reposes préalablement accordées.
    Pourquoi les vrais questions n’ont pas été abordées ?? situation interne au burkina, corruption, incivisme qui traduit la démission de l’Etat , armement des islamistes au nord mali !!! même si ce sont des questions qui fâchent BC doit se justifier.

  • Le 20 septembre 2012 à 07:33, par indjaba En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    La dernière fois que Blaise a donné une interview sur la TnB où il est entouré de journaliste, c’était quand ? 2006 ou 2007 je crois. Vraiment pour un président qui doit rendre compte à son peuple , je crois qu’ils doit nous parler plus souvent. Mais Indjaba si les Burkinabè eux même à commencer par leur presse ne se sentent pas négligés.

  • Le 20 septembre 2012 à 07:39, par sega En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Inter blaise .Compaore
    Bonne lecture

  • Le 20 septembre 2012 à 07:41, par Le PDG En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    EXCELLENCE Merci d’avoir très bien répondu.votre Message est parfait,je suis d’avis avec vous que le problème des Maliens se trouve à Bamako.S’ils ne veulent pas de votre aide,laissez les pourrir.Comment sa ?ce n’est pas a eux de vous donnez des conditions,c’est plutôt a eux de se soumettre aux décision de la CEDEAO.Merci cher Président

  • Le 20 septembre 2012 à 07:41, par Le patriote En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Hum !!le blaiso deh !

    • Le 20 septembre 2012 à 09:02, par Amitié En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      Je constate qu’il y a beaucoup de fautes, aussi je propose une relecture de l’article. Voici quelques exemples

      Ecrire « Dioncounda au lieu de Diocounda Traoré ».
      Ecrire « est-ce que vous vous fixez au lieu de est-ce que vous vous fixer ».
      Ecrire « ça ne plaît pas au lieu de ça ne plait pas ».
      Ecrire « Ansar Dine au lieu de An sardine »
      Ecrire « qu’il soutient au lieu de qu’il soutien ».
      Ecrire « je leur dis au de je leur dit ».
      Ecrire « je leur ai au lieu de je leur aie ».
      Ecrire « quelque chose de structuré au lieu de quelque chose de structurer »

  • Le 20 septembre 2012 à 08:56 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    des questions préfabriquées remises à l’interwié et des réponses apprises d’avance et ça se sent par le contenu des réponses qui sont raides. n’empêche je remarque une grosse contradiction dans les propos du président du faso qui est l’instance d’envoyer des troupes au mali au sud et en même il nous parle de ces terroristes comme des maliens et qu’il faut négocier en s’appuyant sur l’exemple du québec ce qui est une insulte pour les québecois. de 2 choses l’une : soit on négocie et y a pas lieu d’envoyer des militaires de la cedeao au mali,soit on arrête de négocier avec ces terroristes et dans ce cas je comprends l’agacement des autorités de la cedeao. mais là,la cedeao est tellement pressée d’envoyer des troupes au sud du mali et au passage elle dénigre les autorités maliennes tout en encensant ces rebelles. il y a quelque chose de pas clair

  • Le 20 septembre 2012 à 09:36, par ovham En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Le président à mon avis mais il n’a pas seulement montrer comment le Burkina petit pays situé au cœur de l’Afrique occidentale arrive à coopérer avec des gens que l’occident dans son ensemble craint.

  • Le 20 septembre 2012 à 09:39, par Dayondah En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Vraiment, rien à dire sur ces réponses monsieur le Président. C’est propre !!!

  • Le 20 septembre 2012 à 09:41, par juste un peu de lumiere En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    - F 24 : Mais, comment vous pouvez à la fois
    négocier avec eux et pousser une intervention
    militaire de la CEDEAO à laquelle le Burkina Faso
    est prêt à participer avec des armes ?
    - B.C : Même en discutant avec eux, je leur dit que
    l’indépendance ne marchera pas. Il y a beaucoup de
    composantes de la population au Nord Mali qui sont contre
    l’indépendance. Je leur dit que ce sera alors difficile pour
    eux. Avec An-sardine, je leur aie dit qu’au 9e et 10e siècle,
    on pouvait prendre des armes pour obliger quelqu’un à prier
    dans un sens ou l’autre, mais au 21e siècle, ce n’est pas
    possible. Le Mali, la région, le Burkina Faso seront contre. Il
    faut que nous discutions sur d’autres bases. Voilà les
    questions que nous évoquons avec eux.

    Une reponse digne d’un enfant du CE1.
    Le Presi c’est lui même il arme les rebelles ; ceux ci prennent les otages, le Blaiso joue au negociateur il prend le magot et il se partage entre eux. Un jeu d’enfant, il est pire que ces barbus enturbannés ce gus la ! Pour ceux qui ont suivi la liberation d’otages a laquelle a participé notre "Jack Bauer" national (Gilbert Djenguéré) c’etait filmé comme un documentaire ; du serieux de vous a moi liberation d’otage et on recoit comme visite presidentielle, quand même ! Heureusement qu’on a toujours de la matiere grise, on les regarde on parle pas mais ca va finir un jour ! Hollande il n’a pas camarade woh 2015 n’a qu’a vite arrivé on va voir quelle strayegie il mettra en place !

    • Le 20 septembre 2012 à 13:39, par Olélé En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      Vous exagerez un peu MONSIEUR "juste pour.....". La paix reviendra au Mali par Blaise, tu verras !

    • Le 20 septembre 2012 à 16:20 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      FAITES ATTENTION AVEC CETTE HISTOIRE SELON LAQUELLE LE BURKINA ARME LES TERRORISTES. CETTE HISTOIRE EST MONTÉE DE TOUTE PIÈCE PAR DES GENS QUI SONT CONNUS. MÊME LES FRANCAIS QUE LES GENS PRÉTENDENT AVOIR DONNÉ L’INFORMATION N’OSENT EN PARLER TELLEMENT C’EST STUPIDE.
      AINSI DONC APRÈS AVOIR DIT QUE LES ARMES SONT VENUS DE LA LIBYE, QUE LES MILITAIRES MALIENS ONT FUIENT LAISSÉ LES ARMES, MAINTENANT ON VIENT DIRE QUE C’EST LE BURKINA QUI ARME LE NORD MALI. POUR QUE CES ARMES ARRIVENT DANS LE NORD DU MALI IL FAUT BIEN QU’ELLES TRAVERSENT LE SUD. LES GENS QUI VEULENT METTRE LES PEUPLES EN CONFLIT TROUVENT TOUJOURS DES INFORMATIONS DE CE TYPE. CEUX QUI Y CROIENT N’ONT MÊME PAS HONTE.

  • Le 20 septembre 2012 à 09:43, par ovham En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Le président à mon avis mais il n’a pas seulement montrer comment le Burkina petit pays situé au cœur de l’Afrique occidentale arrive à coopérer avec des gens que l’occident dans son ensemble craint.

  • Le 20 septembre 2012 à 10:19, par wèrè wèrè En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    paradoxale un patient qui choisi des médicaments pour les imposés à son médecin afin qu’il les lui prescrivent... excellence je souhaite une mesure forte de cedeao et qu’on en finisse.

  • Le 20 septembre 2012 à 10:46, par la verité En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    de toutes les façon qui vivra vera

    • Le 20 septembre 2012 à 11:46 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      Traduction litterale d’un proverbe africain : tout le monde aime jouer avec un clowm, un idiot, voir le ridiculiser, mais personne ne souhaite que son enfant soit un clown, la rusée des autres.

      AUTREMENT si le Mali et les Maliens se comportent comme ..........on prendra aisement plaisir a les faire tourner en cirque.
      Moi je pense que BLAISE a raison : chaque President doit chercher a exploiter toute situations au profit de son peuple, donc au profit du peuple Burkinabé.

      Voyez vous comment les Burkinabé sont crainds en Cote d’Ivoire ?

      A BON ENTENDEUR , SALUT.

  • Le 20 septembre 2012 à 11:41, par Ouattara Saidou En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    La solution du probleme est à Bamako un pays avec trois(03) Présidents : TRAOARE , SANOGO et SISSOKO c’est grave.Tant qu’ils ne vont pas s’entendre les choses iront de mal en pire.Pourvu que nos autorités sachent se comporter dans cette médiation parce que ya certains Maliens qui voient cette mediation du Burkina d’un mauvais oeil.
    Qu’ils s’en prennent à leur ancien Président ATT qui a pris des Dollars du Guide Lybien et accepter ces islamistes.Pourquoi a t il fui voilà qu’il mène une exile dorée au Sénégal laissant le peuple entrain de souffrir.
    Frères et soeurs MALIENS il faut vous reveiller car on ne reveille pas une personne qui ne dort pas.
    La balle est dans votre camp ne cherchez pas à incriminer vos voisins car on a aussi nos problemes.
    A BON ENTENDEUR LA PAIX DANS LA SOUS REGION AVEC LA CEDEAO.

    • Le 20 septembre 2012 à 15:02 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      BONSOIR.la seule chose evidente c est qu on ne peut pas avoir ces islamistes comme voisin et avoir une paix durable dans notre pays ;ils vont emmene des oppositions entre religion comme au nigeria et creer du meme coup une destabilisation de la societe ; le probleme n est donc pas seulement malien il y urgence a faire degager ces monsieurs sans discution et sans etats d ame avant qu il ne soit trop tard ;l amerique va quitter l afganistan l annee prochaine et ces fous peuvent avoir encors plus de soutien, faisons donc attention ;il n y a rien a negocier dans la situation actuelle

  • Le 20 septembre 2012 à 11:58 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Merci le BLASO pour cette interview pertinente. Le petit Capitaine qui n’a meme pas fait son cours d’etat major pense qu’il est plus intelligent que tous ces officiers generaux et superieurs de la CEDEAO. C’est le meme petit capitaine putchiste nostalgique qui avait toujours reve d’etre president et qui sous la pression de la CEDEAO a abdiqué qui nous fatigue et s’oppose a un deploiement a bamako.Pourquoi cette peur qui l’anime., ? Parce que une fois les militaires deployés a bamako il a grand interet a fermer sa clapette sinon on le chicotte et on l’y contraint au silence ,à l’anonymat , en un mot il sera l’ombre de lui meme ; le camp de kati hebergera les militaires de la CEDEAO .SANOGO attention nous arrivons et tais toi ou on te fait taire.

  • Le 20 septembre 2012 à 11:58, par Hamane En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    SEM Blaise COMPAORE a dit : "Comme un peu partout ailleurs, je veux dire qu’il y a des Corses qui demandent l’indépendance, mais on ne les attaque pas. Il y a des Québécois qui demandent l’indépendance, on ne les attaque pas non plus. On discute d’abord pour voir si on peut les intégrer dans la république." Excellence, veux tu nous dire que le jour où le Mouvement pour l’Autonomie de l’Ouest (MAO) du Burkina Faso va poser le même vœux ils seront ainsi traité ? Ca n’arrive pas qu’aux autres.

  • Le 20 septembre 2012 à 12:56, par Lapatrioulamort En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    les autorités maliennes se foutent de la communauté internationale
    notamment la CEDEAO et tous les Africains.
    Comme vouloir que les militaires de la CEDEAO aillent directement
    à l’abattoir sans une base de retrait.
    Les mailiens doivent se demander si les SANOGO là, ne sont peut être pas des infiltrés des MUJAO et MLNA, ANSARDINE.
    A mon avis, ils sont des infiltrés et ne voudrons pas que la crise connaisse un denouement aussi vite car c’est à leur profit.
    La CDEAO doit prendre ses responsabilités, ou le mali est membre de la CEDEAO ou il ne l’est pas ; ou les pays voisins sont menacés par ces terroriste ou ils ne le sont pas. L’intervention militaire de la CEDEAO n’est pas à négocier, se servir du SUD comme base est un impeatif et doit être imposable aux autorités maliennes. Si elles avaient des honneurs à defendre, ou s’ils étaient des patriotes l’armée malienne n’allait pas trahir le peuple malien à travers un coup d’etat et desserté le front. ça devrait être "la patrie ou la mort".

  • Le 20 septembre 2012 à 13:21 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Je ne veux plaire à personne sur ce forum mais de la façon dont Blaise et cette CEDEAO insistent à venir à Bamako, je vous assure que si la CEDEAO débarque à Bamako c’est adieu au Nord. Quelqu’un qui compare ces terroristes aux Corses et aux Québecois,ne peut pas être quelqu’un de sérieux.En plus il critique même Dioncounda en ce moment,quelqu’un pour qui ils avaient applaudi mais comme ce dernier ne veut pas négocier avec ces terroristes amis de Blaise,il le descend publiquement.C’est ça la réalité,attendons de voir le temps nous édifiera bientôt

  • Le 20 septembre 2012 à 13:33, par el kabore En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    si on les attaque ils envahirons notre pays qui partage 1200km de frontiere avec le mali

  • Le 20 septembre 2012 à 14:12, par le voisindumali En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    La CEDEAO sera obligée de commencer par Bko avant d’aller au Nord. Que croyez-vous, Sanogo sait qu’un faux pas et il est mort !!!

  • Le 20 septembre 2012 à 14:43 En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    J apprecie le courage et la maitrise du President Burkinabe.
    je suis malien et j aime vraiment ce pays car c ses difficultes le Burkina nous donne l exemple d une vrais nation avec un president remarquable.
    c est vrais q bcp de Burkinabe dirons q cest parce q je n y vis pas et ne souffre comme eux que je parle ainsi. Non
    J aimerai atirer l attention de mes freres et soeurs Burkinabe sur une chose:la credibilite d une nation en ce siecle passe par la force de sa diplomatie et le bukina en ai un aujourdhui.
    j ajoutte q en occidents ont est pret a n importe quoi juste pour etre admire quitte a tuer. alors q le burkina accomplit des actions louables et benites.Voyer comment nos freres et soeurs maliens on pu etre accueilli chez vous ?Pourtant vous n avez pas pas de petrole mais vous etes arrivee.
    Merci un malien qui respect le burkian par son president qui a vu plus loin q son peuple.

  • Le 20 septembre 2012 à 20:33, par Nazinon En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

    Que de fuite ne avant ! à mon avis aucune question n’a trouvé de réponse claire. Le capitaine a passé son temps à dire que « Comme partout dans le monde » quelle honte ! Rappelez-vous quand il disait que même en aux USA les ponts tombent pour justifier le fait que les premières pluies emportent les ponts au Faso. Du reste que la politique extérieure du capitaine est un danger pour les burkinabés et les peuples de la sous-région. C’est pour cette raison que nous devons dépasser les faux sentiments de nationalisme pour rallier notre cause à celles des peuples de la sous-région pour faire partir des fantoches aux services de la métropole.
    VIVE LES PEUPLES EN LUTTE ! VIVE LA REVOLUTION !

    • Le 22 septembre 2012 à 16:21, par Kinte En réponse à : Blaise Compaoré à propos de la crise malienne sur France 24 : « Je pense que le problème est à Bamako »

      Il est important que les maliens comprennent et reconnaissent ces points suivants :
      1) ce n’est de gaité de coeur pour aucun Etats membres de la CEDEAO d’envoyer ces fils au front pouvant y mourir ( donc vraiment, ils doivent au moins saluer le courage des autres pays frères de l’espace)
      2) la situation est entrain de pourrir et des jeunes formés à n’importe quoi
      3) le cout financier que l’intervention engedrera à la CEDEAO, est supporté par tous les citoyens de la CEDEAO et du coup prive la communauté des grands projets de route, chemin de fer, agiculture, etc... Après, nous sommes les premiers a dire que la communauté ne fait rien...normale puisque on passe le temps a resoudre les conflits
      4) les maliens sont deja redevables a tous les citoyens de la CEDEAO du prix financier et du coup en sang a venir dans cette affaire

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