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Visite de Blaise Compaoré à Paris : Quand la veuve de Thomas Sankara s’en mêle

Publié le lundi 17 septembre 2012 à 23h26min

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 Visite de Blaise Compaoré à Paris : Quand la veuve de Thomas Sankara s’en mêle

La visite officielle qu’effectue Blaise Compaoré en France ne plait pas à Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président Thomas Sankara. Dans une lettre datée du 13 septembre, elle demande à François Hollande, le chef de l’Etat français, de ne pas recevoir le président du Faso.

La veuve de l’ancien président burkinabè se fait la porte-parole des « orphelins, veuves et des familles éplorées, tous victimes du régime de Blaise Compaoré » pour dissuader le président français de recevoir son homologue burkinabè le 18 septembre. « Blaise Compaoré n’est pas le démocrate qu’il prétend être », écrit-elle, en rappelant au passage les heures sombres de la période ayant suivi la fin de la révolution et les accusations d’immixtions dans plusieurs conflits de la région dont Blaise Compaoré est régulièrement l’objet.

Elle appelle François Hollande à soutenir la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire « pour situer les responsabilités » dans la mort de Sankara et à exiger de Compaoré que la plainte qu’elle a déposée voici plusieurs années à Ouagadougou soit suivie d’effets. En 2008, Mariam Sankara, installée dans la région de Montpellier, après la mort de son mari, le 15 octobre 1987, avait déjà écrit à Nicolas Sarkozy lors de la visite de Blaise Compaoré.

A l’appel d’une trentaine d’associations, de collectifs et de partis, un rassemblement « contre la réception de Compaoré à l’Élysée » devait être organisé dans la soirée de ce lundi 17 septembre à Paris.

wendonde

Fasozine

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