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Me Sankara à la convention nationale démocrate d’investiture d’Obama : Une expérience enrichissante pour le leader de l’UNIR/PS

Publié le vendredi 14 septembre 2012 à 19h21min

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Me Sankara à la convention nationale démocrate d’investiture d’Obama : Une expérience enrichissante pour le leader de l’UNIR/PS

Sur l’invitation du National Democratic Institute (NDI), le président de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara, a pris part du 2 au 7 septembre 2012, à Charlotte en Caroline du Nord aux Etats-Unis d’Amérique, à la convention nationale démocrate d’investiture du président Barack Obama en vue de l’élection présidentielle du 6 novembre prochain. De ce séjour américain qui conforte le leader du parti de l’œuf dans son combat pour un ancrage de la démocratie au Burkina, Me Sankara en parle, exclusivement, dans la conférence de presse tenue ce jeudi au siège du parti à Ouagadougou.

« Cette distinguée invitation qui honore mon pays, le Burkina Faso, qui était représenté par la députée Saran Séré/Sérémé et Moi-même est certainement la traduction d’un intérêt que portent les autorités américaines sur le processus démocratique burkinabè. Elle est aussi et surtout la preuve d’une confiance faite à l’opposition politique dans son rôle fondamental d’ancrer dans notre pays la démocratie selon l’idée et les valeurs partagées par le NDI et l’UNIR/PS fondées sur les principes cardinaux de la liberté, de la justice sociale ainsi que du progrès économique à travers une meilleure gouvernance et à travers une démocratie réelle laquelle se repose avant tout sur le socle de l’alternance politique comme étant la matrice essentielle et régulatrice de la vie en société et vecteur clé de la stabilité institutionnelle de l’Etat », a-t-il indiqué.

Me Sankara a participé à ce Forum des leaders internationaux aux côtés d’autres opposants politiques du continent dont les anciens Premiers ministres guinéens Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ; l’ancien président du Parlement de la RD Congo Vital Kamehre ; le président de l’Union pour la République et la Démocratie, Soumaila Cissé du Mali ; ou l’actuel Premier ministre Zimbabwéen, Morgan Tsvangirai, par ailleurs invité d’honneur. Le président de l’UNIR/PS est tout à fait sur la même longueur d’onde avec M. Tsvangirai sur ce qu’il a dit Charlotte : « Il faut que les Africains de façon inclusive prennent en main leur destin ». Ce qui, selon Me Sankara, « conforte l’UNIR/PS dans sa position car il y a de cela plus de 25 ans, le Président Thomas Sankara répétait que l’Afrique doit prendre en main son destin. Les Africains, à entendre le chef de file de l’opposition politique burkinabè, ne doivent pas compter sur Obama ou les Etats-Unis pour se développer, surtout le pays de l’oncle Sam lui aussi est confronté des difficultés, consécutives à la grave crise financière et économique. Résultats : les USA comptent aujourd’hui, plus de 50 millions de pertes d’emplois, 3 millions de sans abris qui connaissent aussi l’extrême pauvreté. Toutefois, pense le leader de l’UNIR/PS, les pays africains, le Burkina peuvent, par le biais de la coopération, des échanges avec les nations comme les Etats-Unis, profiter des expériences indispensable au développement. « Ce sera de cette façon que le Burkina Faso aura une démocratie plus solide et plus victorieuse et l’exemple américain doit faire école », a-t-il soutenu. Quant à l’issue de la présidentielle américaine du 6 novembre 2012, Me Sankara n’a pas de doute. « Le président Barack Obama sera réélu le 6 novembre prochain, j’ose espérer que la coopération entre le Burkina et les USA se renforcera davantage et apportera à notre pays des institutions plus fortes qui emporteront les hommes forts », a laissé entendre le président du parti de l’œuf.

Pour sa deuxième participation à une convention nationale démocrate puisqu’il était déjà de la convention nationale de Denver en 2008, Me Sankara a été une fois encore séduit par le système politique américain basé sur l’égalité des chances pour tous, la liberté et la possibilité pour chacun d’émerger à condition de le vouloir et d’y mettre le prix ; un système différent, à l’écouter, de celui de la France. Il a été notamment impressionné par le niveau de renouvellement des cadres du parti démocrate, à l’image du jeune Julian Castro, maire de San Antonio, au Texas. En effet, comme Obama en 2004 à Boston, c’est ce jeune leader démocrate d’origine hispanique âgé de 37 ans qui a livré à Charlotte le keynote speech, l’un des discours phares de la convention nationale d’investiture du président sortant américain. Comme quoi, le rêve américain n’est pas un vain mot. Reste maintenant à l’appliquer ici au Faso.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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