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Chronique du gouvernement : Un an après

Publié le mercredi 5 septembre 2012 à 22h43min

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Chronique du gouvernement : Un an après

Cela fait un an que le gouvernement à travers cette rubrique, explique, sensibilise, renseigne sur les différentes actions prises ou à prendre. Tour à tour, des thèmes sur l’importance de la communication, les méfaits du silence, les mesures pour booster les différents secteurs d’activité, la gouvernance économique et institutionnelle (…) ont été développés pour dire ce qui est fait et pourquoi, ce qui se prépare et pour quels buts. Cette vision de la gouvernance se fonde s’appuie sur la nécessaire transparence, le devoir de rendre compte aux citoyens de la portée des initiatives prises pour le bonheur de tous.

Comme l’a dit Henri Fayol, "Administrer, c’est prévoir, organiser, coordonner, commander et contrôler". Tous ces cinq principes ne sauraient aboutir s’ils ne sont pas partagés avec ceux pour qui on agit. Il est nécessaire d’expliquer le bien-fondé de la dynamique que l’on imprime à la société afin d’arriver à bon port. C’est cet effort qu’a fait le gouvernement dans la cinquantaine de chroniques (exactement 52, y compris la présente), en une année. Convaincu qu’on ne peut faire entièrement le bonheur de quelqu’un à sa place, le gouvernement a toujours oeuvré à rendre le citoyen acteur et non simple observateur passif de son destin.

C’est ainsi que chaque action forte a été précédée et suivie d’explications, afin d’éclairer l’opinion sur le pourquoi. C’est cette vision qui a prévalu, dès lors qu’il fallait recadrer certains pans de la vie de la Nation : réformes politiques, révision du calendrier scolaire, politique du logement social, pratique de la tontine, contrôle des prix, implication de la diaspora dans la marche du Burkina, etc.

La sensibilisation s’est aussi intéressée à plusieurs aspects tels que la prévention des conflits communautaires (agriculteurs-éleveurs), la gouvernance économique, la prise en compte du numérique dans tous les secteurs, la sécurité routière, la préservation de l’environnement, l’hygiène dans le transport de la viande, l’action en justice, etc. En somme, la chronique du gouvernement apparaît comme un livre en cours d’écriture, avec plusieurs thèmes qui interpellent chaque citoyen afin de faire de l’édifice Burkina Faso, le meilleur rêve que chaque Burkinabè attend de sa vie.

Un an après, la chronique du gouvernement poursuit son petit bonhomme de chemin. De nombreux témoignages indiquent que si la chronique du gouvernement n’existait pas, il fallait la créer en raison de la nécessité de disposer d’une interface de dialogue entre citoyens et gouvernants sur une vision partagée sur la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques. Il ne sert à rien de prétendre travailler pour des populations, sans les impliquer, sans les associer aux initiatives visant à réaliser leur épanouissement. Ne peuvent véritablement adhérer aux programmes et politiques que des citoyens informés, des hommes et des femmes au courant de ce qui se passe chez eux.

On ne peut pas espérer une adhésion des populations aux politiques et programmes, tant que celles-ci ne sont pas sensibilisées à l’importance des actions programmées. Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres encore, la chronique du gouvernement apparaît comme une indispensable tribune d’échanges entre gouvernés et gouvernants, entre électeurs et élus, entre administration et citoyens.

La chronique du gouvernement c’est également une autre dimension de la responsabilité, celle qui consiste à rendre compte mais surtout à suivre ses dossiers et veiller à leur aboutissement. La communication comme moyen et parfois comme une fin, a fait toutes ses preuves. Aujourd’hui, dans la perspective de bâtir un Burkina émergent, la communication doit être ce ciment qui permet de lier, d’unir les forces.

La question n’est plus de savoir s’il faut oui ou non communiquer. Il s’agit plutôt de savoir comment communiquer. D’où la chronique du gouvernement, un maillon du dispositif de communication via médias et hors médias mis en place par le ministère en charge de la Communication. Cette initiative a bénéficié de l’accompagnement de la presse écrite, notamment l’ensemble des quotidiens de la place, à quelques exceptions près. C’est aussi la preuve que la chronique du gouvernement, malgré ses insuffisances,a été bien accueillie et bien soignée. La presse dans sa diversité, peut se retrouver à un moment donné, pour porter une idée, soutenir une initiative. Peut-on rêver mieux ?

Le Ministère de la Communication

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