MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
Suite à leurs marches revendicatives, les 14 et 24 août derniers, pour exiger la libération de leurs époux, les femmes de Boussouma ont été invitées à en discuter avec le gouverneur de la région du Centre-nord. Mais, elles ont tout simplement refusé de se rendre à Kaya, le chef-lieu de la région, où devait se tenir les échanges avec le gouverneur, soutenant que c’est au gouverneur de se déplacer à Boussouma.
Hier jeudi 30 août, dans la matinée, sur invitation du préfet Maurice Bado, les manifestantes ont tenu une réunion avec les autorités du département de Boussouma, le commissaire de police, le commandant de la brigade de gendarmerie, en plus du préfet. L’ordre du jour était de trouver une satisfaction à la requête de ces femmes qui prétendent vivre des conditions difficiles depuis l’arrestation de leurs époux en juin dernier, à la suite d’un mouvement de protestation contre le maire Issaka Isidore Ouédraogo.
Actuellement, ce sont 12 hommes qui croupissent à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, tandis que leurs épouses sont obligées de supporter seules les charges de la famille : les travaux champêtres, les enfants qui sont l’objet de multiples attaques de paludisme, sans oublier qu’il faut préparer la rentrée scolaire qui approche.
Lors de la rencontre d’hier, le préfet aurait suggéré aux femmes de constituer une délégation de 5 personnes pour aller rencontrer le gouverneur à Kaya. Cependant, les femmes semblent ne plus être disposées à aucune autre discussion, encore moins, à se rendre à Kaya pour cela, serait-ce pour rencontrer le gouverneur. Elles auraient donc proposé qu’au contraire, si rencontre il y a, que le gouverneur vienne dans leur commune, Boussouma. En voici une illustration parfaite de la difficile collaboration entre les autorités et la nombreuse population analphabète qui se trouve dans les milieux ruraux au Burkina. Les femmes de Boussouma ont même lancé un ultimatum aux autorités. Elles envisagent de donner une autre forme à leur lutte si toutefois leurs époux ne sont pas libérés d’ici là
LFS
Le Quotidien
Vos commentaires
1. Le 2 septembre 2012 à 22:45, par Mars2larym En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
décidément hein..pendant qu’on y est il faut libérer tous les autres prisonniers car quelque part quelqu’un souffre énormément de leur absence.
2. Le 3 septembre 2012 à 01:24, par Seni En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
liberer les pauvres paysans
3. Le 3 septembre 2012 à 01:48, par Mam bala En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
On verra du tout dans ce pays. Maintenant on organise des marches pour exiger la liberation de deliquants.
4. Le 3 septembre 2012 à 07:25, par RAMSES En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
On va tout voir au Faso
5. Le 3 septembre 2012 à 09:16, par Fiè En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
On est ou la ? Si elles ne veulent pas aller a kaya k elles laissent. D ailleur k peut faire un gouverneur dans une affaire de justice ? Et meme nos mamans commencent a manque de sagesse. Sinon ce sont des milliers de maris de femmes qui se trouve en prison et non 12. Negocions et la justice peut faire un geste favorable.
6. Le 3 septembre 2012 à 09:37, par John of God En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
Un peuple s’éduque ! On n’ a passé du temps à faire miroiter le peuple avec une démocratie de façade tout en mettant de côté les valeurs morales dont les populations ont besoin. Conséquence, on se retrouve aujourd’hui avec des situations "d’anarchie". Comme quoi : "Qui sème le vent récolte la tempête".
7. Le 3 septembre 2012 à 09:53, par Sya En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
Bravo à ces analphabètes qui ne sont bêtes ! La question essentiel est de savoir les dessous de cette affaire. Nos autorités imposent tout aux populations. LAT doit nous dire la vrai vérité et arréter de protéger qui gens qui sont visibles mais non crédibles.
8. Le 3 septembre 2012 à 14:08, par Le Prince En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
Tenez bon chères mères ;
c’est votre droit de manifester votre mécontentement même si d’aucuns diront que votre marche n’est pas légale ou ceci cela car il fallait une autorisation et autres.
Donc marcher marcher marcher marcher marcher marcher et marcher.
Rien n’est légal dans ce pays d’ailleurs même ; je m’en fou.
9. Le 3 septembre 2012 à 14:42 En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
c’est simple elles peuvent aller remplacer leurs maris en prison .l’incivisme prend de l’ampleur au Faso parce qu’à chaque fois on marche pour libérer des gens .
10. Le 4 septembre 2012 à 10:39 En réponse à : MARCHES DES FEMMES A BOUSSOUMA : Les manifestantes maintiennent la pression et refusent une invitation du gouverneur
Attention à ceux qui disent que ces femmes marches pour libérer des délinquants !!!
Dans l’article, il est bel et bien dit qu’elles marches pour libérer leurs maries qui ont été arrêtés lors d’une manifestation de protestation. C’est parce que ceux qui les ont arrêté pense qu’ils ont le monopole de la violence qu’ils les ont enfermé mettant toute leur famille dans la difficulté.
Du courage nos braves mères ! continuez, le peuple réel vous soutien et je suis sûre que vous aurez gain de cause si le rapport de force est en votre faveur.