Dans l’observateur Paalga n°8230 du vendredi 18 au dimanche 20 mai 2012, dans une lettre pour Laye, il est écrit : « visiblement, le retour des réfugiés n’est pas du goût du camp Akongba dont le chef, Pê Soura, a appelé ses partisans, au cours d’une réunion, tenue lundi dernier, à faire partir les indésirables ». Quel mensonge ! Juste pour dire que « Pê Soura n’est pas un homme de parole, car il a pris l’engagement devant les autorités de faire en sorte qu’il n’arrive rien à la famille Liliou et à ses alliés ». Des appels ont été lancés depuis Ouagadougou par les mêmes intrigants, pour intimer aux Liliou et « autres » de quitter Guénon. Qu’arriva-t-il aux Liliou et autres ? Rien, c’est la preuve de leurs mensonges.

Les Guenna ne peuvent plus se réunir, puisque quelques individus, qui se réclament de la famille Liliou et qui prétendent parler au nom de tous, veulent faire croire que les Liliou sont menacés. A qui la faute ?
Dans le journal « Le Quotidien », n°572 du mercredi 11 juillet, à la une : « ceux qui sont dehors sont plus dangereux que ceux qui sont en prison ». Dans le traitement de l’article, en page 4, le journaliste écrit : « ceux qui sont « en divagation » sont plus dangereux que ceux qui sont enfermés ».Un peu de respect pour les Guenna, ce ne sont tout de même pas des animaux ! Suggestion : enfermer tous les Guenna pour que la famille Liliou vive en paix. Curieux non, pour une « famille légitime » qui veut régner sur Guénon !

A la lecture de l’article, on se rend compte que le journaliste a fait un reportage et a écouté les deux familles pour l’équilibre de l’information. C’est à son honneur ! Curieusement, ce sont les propos du camp « Liliou » qui sont retenus pour « La Une ». A quelle fin ?
Si, face à ces événements dramatiques, la famille Akongba et alliés ont gardé le silence, c’est pour deux raisons :

• D’abord parce que les Liliou sont du « sang Akongba », que Jonathan et ses conseillers le veuillent ou non. Les événements du 2 mars 2012 sont d’abord un traumatisme pour elle, car rien ne justifie la mort d’un homme, encore moins celle d’un fils, surtout de la façon qu’on sait ; un traumatisme que tous ceux qui sont loin de Guénon, qui ne sont pas des Guenna, qui ne connaissent pas l’histoire de Guénon, ne peuvent pas en mesurer l’ampleur ;

• Ensuite parce que la deuxième raison, c’est que devant les autorités, Pê Soura a pris l’engagement d’user de son influence pour que la paix revienne à Guénon ; par conséquent, il a demandé à tous de s’abstenir de tout acte qui pourrait compromettre ce retour à la paix.

La famille Akongba continuera de saluer la sagesse de tous les Liliou, et on en connaît, comme le colonel Major Atiana Francis Liliou ou le regretté Yara Liliou qui a toujours accueilli sans distinction tous les ressortissants de Guénon .

La famille Akongba et alliés tiennent à leur rendre ici un vibrant hommage.

Depuis le 2 mars 2012, Jonathan Liliou et ses conseillers ont « inondé » les journaux de mensonges, de contrevérités, d’intoxications pour détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale sur leur rôle actif dans les événements malheureux survenus ce jour, pour faire croire qu’ils sont des « agneaux » et que « les loups » seraient les Akongba. Ils en ont fait un « fonds de commerce » qu’ils ont allègrement exploité auprès d’ONGs nationaux et internationaux pour « récolter » des dons .

De grâce, qui oserait croire que les Guenna peuvent traverser tout le Nahouri et tout le Zounwéogo jusqu’à Manga, envahir la Maison d’arrêt et de correction et libérer le chef. Avec quels moyens ? Tout de même !

Qui oserait croire encore qu’un convoi armé quitterait le Ghana et traverserait la frontière, librement, pour se joindre aux Guenna et prendre d’assaut la prison de Manga et libérer le chef ? Et l’administration y croit ! L’Etat burkinabè serait-il si faible qu’il panique, même sur des rumeurs ?

La famille Akongba et alliés ne sont pas naïfs. La manœuvre consiste simplement à éloigner le chef pour rendre plus difficile la communication. Le dossier est à Manga, et le chef à Ouagadougou. Pour avoir un permis de communiquer, il faut aller à Manga.
Que ce soit du village ou de Ouagadougou, le déplacement a un coût qui pourrait, à la longue, décourager.

Eloigner le chef des autres détenus pourrait les déstabiliser. On espère ainsi obtenir confirmation des mensonges.
Quelques contrevérités dans les propos rapportés par le journal, « Le Quotidien » : à la page 6 de l’édition suscitée, il est écrit : « on ne peut pas aller au marché pour boire du dolo. C’est pourquoi nous le préparons nous même ». Les femmes de chez les Liliou ont toujours préparé du dolo puisqu’elles en font un commerce. De la famille, elles se sont installées sur la route, depuis belle lurette.

« Selon les informations qui nous sont parvenues, l’autre famille les Akongba, dit ne pas craindre la police qui est en nombre réduit. Ils disent que si la police bouge, nous aurons chaud ». Qui fournit ces informations à la famille Liliou ? A quelle fin ?
On refuserait de vendre aux Liliou. Heureusement que cela a été démenti par le journaliste lui-même.

Les mots tuent ! Plus que les bombes ! Et l’histoire de l’humanité ne manque pas d’exemples pour illustrer ces propos. Contribuons tous à la paix !

Famille AKONGBA ET ALLIES

L’Express du Faso