Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
Le nombre des volontaires du Corps de la paix au Burkina Faso a augmenté avec la prestation de serment, ce jeudi 23 août 2012, de 46 nouveaux venus. Affectés dans les secteurs de l’éducation, de la santé communautaire et de l’environnement, ils ont pour ambition de contribuer au développement du Burkina Faso.
Sur les 46 nouveaux volontaires, 33 seront affectés à l’éducation, 11 à l’environnement et 2 à la santé communautaire. En prêtant le serment en présence de Thomas Dougherty, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina, ces soldats du développement entendent contribuer à améliorer le niveau de l’éducation, à la préservation de l’environnement aux côtés des populations burkinabè. Pour la nouvelle directrice du Corps de la paix, Jill Zarchin, les nouveaux volontaires ont décidé de donner entre 6 mois et 2 ans de leur vie afin d’accompagner les communautés dans leur élan de développement.
Arrivés il y a quelques mois au Burkina, ils ont passé 11 semaines dans des familles d’accueil à Saponé et à Ipelcé, localités situées dans la province du Bazèga, afin d’apprendre le français et les langues locales : mooré, dioula, lyélé, dagara, bwamu. Le séjour, à en croire les Américains, s’est bien déroulé avec la contribution des familles d’accueil. Ils l’ont d’ailleurs fait savoir dans les mots de remerciement qu’ils ont lus dans les différentes langues locales. La cérémonie de prestation de serment intervient en cette période de plantation d’arbres. Se mettant dans cette dynamique, les volontaires affectés à l’environnement promettent de mettre en terre d’ici à 2016, un million d’arbres.
C’était tout honneur fait au ministre de l’environnement et du développement durable, Jean Coulidiaty, qui présidait la cérémonie, qui n’a, du reste, pas manqué de saluer l’initiative. « L’objectif de plantation d’un million d’arbres d’ici à 2016 est noble. Cela contribuera énormément à renforcer les actions de l’Etat burkinabè dans son élan de reforestation », a-t-il indiqué.
En rappel, c’est en 1960 que le président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, a lancé le concept du Corps de la paix, avec pour objectif de promouvoir un monde de paix et de fraternité. Un an après, le Congrès des Etats-Unis a officiellement établi le Corps de la paix comme une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis. Chaque volontaire est appelé à consacrer deux ans de sa vie au service des pays pauvres. Depuis 1960, ce sont près de 2000 volontaires américains qui ont servi au Burkina. Et les 46 nouveaux portent à 78 ceux qui servent actuellement au Pays des hommes intègres.
Jacques Théodore BALIMA
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 24 août 2012 à 00:20 En réponse à : Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
Depuis 1960, ce sont pres de 2000 volontaires americains qui ont servi au BF : pouvez vous nous faire l’état des provinces ou ces volontaires ont servi ? Ya t-il des villages chouchous qui st seulement dignes de les recevoir ? Comment les amener ds mon pauvre village ?
2. Le 24 août 2012 à 11:38, par Vagabond En réponse à : Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
A quand des compétences africaines pour les USA ?
3. Le 24 août 2012 à 12:07, par Tienfola En réponse à : Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
Encore des espions ! Si c’est vraiment l’échange de culture qui les intéresse, pourquoi ne pas recevoir des jeunes burkinabè chez eux ?
4. Le 24 août 2012 à 12:09, par Tienfola En réponse à : Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
Encore des espions ! Si c’est vraiment l’échange de culture qui les intéresse, pourquoi ne pas recevoir des jeunes Burkinabè chez eux ?
5. Le 24 août 2012 à 12:27, par JB himself En réponse à : Corps de la paix : 46 nouvelles compétences américaines pour le Burkina
du concret, ça c’est du concret en lieu et place du "savant" qui venait imposer sa langue et tentait de détruire la culture de ceux qui sont sur place. là on apprend et l’un de l’autre et on améliore.