Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
Voyager par le train est source de céphalées et d’insomnie pour le passager de la 2ème classe. Les commerçantes, avec la complicité des agents de la Société de Transport Ivoiro-Burkinabè et les agents de sécurité « PRESTIS », donnent du fil à retordre à tous ceux qui osent s’y aventurer.
Le samedi 28 juillet 2012, nous nous sommes rendus à a gare ferroviaire de Ouagadougou pour prendre nos réservations. Ce jour, nous sommes informés du fait que les tickets se prennent la veille du départ. Voulant quitter le mardi 31 juillet, nous y retournons le lundi 30. Nous apprenons qu’il y a plus de place en 1ère classe. Nous prenons un ticket en 2ème tout en observant des gens se morfondre parce qu’ils n’ont pas eu la place en 1ère. Du coup, cela nous semblait bizarre que des personnes désirent voyager qu’en première classe. Ils avaient des raisons…
Le départ étant prévu pour 7h30, nous nous rendons à la gare à 6h00. Avant notre départ nous écoutons les gens échanger « les choses ont changé dans le train, ce n’est plus comme avant. Chacun s’assoit sur son siège, plus besoin de courir pour réserver de la place… » ; ces paroles nous rassurent. Effectivement, pas besoin de se bousculer pour sa place mais le hic, ce sont les bagages dans les couloirs et dans les boxes. L’on a l’impression d’être au marché central de Ouagadougou. Les colis des commerçantes qui, on ne sait par quelle magie, se retrouvent dans les allées. L’inscription « Confort…respect » qui se trouve sur le ticket d’embarquement n’est donc qu’un leurre. Les passagers contournent la pesée avec la complicité de certains agents.
7h45, le train siffle une dernière fois et prend la direction de Koudougou. Tout au long du trajet, on s’apercevra que la reprise de l’axe Ouagadougou-Abidjan fait vivre plusieurs familles. A Koudougou, des commerçants ambulants viennent s’ajouter à ceux qui étaient déjà là. On y vend presque du tout. Les va-et-vient, le bruit des gens et la cacophonie qui y règne empêche le sommeil.
Certaines personnes se sont déplacées avec toute la famille et beaucoup de bagages comme s’il s’agissait d’un déménagement. Le comble, il est impossible de tendre les jambes ou même les plier. Vous devez garder la position de vos jambes comme telle ; quel calvaire ! Après Siby, la police burkinabè commence le contrôle des pièces d’identité. Ceux qui n’ont pas leur pièce sur eux doivent suivre l’agent dans un autre compartiment pour discussions. Un passager qui avait égaré sa pièce d’identité et qui avait une récente déclaration de perte s’est vu dire ceci par un policier « lisez en bas de la déclaration. La déclaration ne tient pas lieu de carte nationale d’identité. Suivez-moi ». Le monsieur a dû laisser une somme à l’agent mais refuse de nous dire exactement combien. Tous ceux qui n’étaient pas en règle devraient payer une contravention. Mais ces sommes recueillies vont-elles effectivement dans les caisses de l’Etat ? Rien n’est sûr.
Il faut 8h45 mn de trajet pour enfin atteindre Bobo-Dioulasso. Arrivée à 16h30 à Bobo-Dioulasso, les passagers, pour la plupart sont descendus. Qui pour trouver quelque chose à manger, qui pour se soulager. Il suffit de payer 50f CFA pour avoir le droit de pisser contre le mur ou dans le gazon à côté des toilettes de la gare. L’insalubrité dans les toilettes en 2ème classe fait qu’on y entre par nécessité.
A 17h 05 le train repart. Une altercation a lieu entre un agent de la STIB et une dame qui ne retrouve pas ses bagages dans ce cafouillis. Et l’agent de répliquer « normalement quand on a un gros colis, on le faire peser, il y a une voiture pour ça. Regardez, le train ressemble à un train de marchandises et non pas à un train passager ». De belles paroles, en effet les bagages sont montés avec la complicité de ses collègues.
Au poste de police de Niangoloko, il est 21h, on pouvait lire sur le mur : visa entrée, 47 000 f, plusieurs entrées 61 000f et transit (1 à 3 jours) 24 000f. Là encore, nous nous sommes posé des questions. En effet, lors du dernier contrôle, tous les passeports avaient été retirés pour être visés. Il fallait débourser 200 f CFA pour le retrait. L’argent des frais de visa va-t-il dans le coffre-fort du ministère de l’économie et des finances ? Tous les passagers qui ne sont pas en possession d’une pièce valide doivent s’acquitter d’une contravention.
A Ouangolodougou, premier poste Ivoirien, ce sont les mêmes règles. Les passeports sont collectés par les agents de police à la différence qu’en Côte d’Ivoire, il faut débourser 1000 F pour récupérer son passeport cacheté. En remettant notre passeport, nous avons pris le soin d’introduire notre lettre de sortie du territoire. Après l’avoir lu, nos passeports nous furent remis. « Mais pourquoi on ne vous a rien pris ? » nous demande un passager, « c’est pas clair cette affaire-là » lance-t-il.
Les agents de santé et la douane envahissent le train. Toute personne qui n’a pas le carnet jaune se voit retirer son ticket de voyage et ses pièces. Il faut aller se faire vacciner. Nous approchons une personne qui venait de quitter les agents de santé. Après renseignement pris, il a dû s’acquitter de la somme de 8 000 f pour 2 vaccins et le carnet jaune. « J’ai été vacciné. Ce n’est pas comme ceux qui sont sur la route des cars-là, ici au moins on te vaccine » confesse-t-il.
A cause du tapage, nous nous sommes résolus à passer la nuit au bar. Ayant laissé nos sièges pour que les enfants puissent dormir, c’est le bar qui a accueilli tous les noctambules. Moments féeriques ou effet de la bière, en tout cas c’est dans cet endroit que plusieurs passagers, malgré l’étroitesse du lieu, se sont retrouvés pour en découdre avec le sommeil.
Il nous a fallu en tout 37h 30 mn pour atteindre Abidjan, notamment la gare ferroviaire de Treichville. Nous sommes le mercredi 1er août 2012 à 21h15 lors que le train siffle pour se garer. En tout, ce sont trois bagarres auxquelles nous avons assisté au cours du trajet. La raison est simple : la place des bagages et ce sont toujours les commerçantes qui en sont à l’origine.
Une fois à Abidjan, nous avons voulu nous rendre dans le Sud-Ouest du pays. Que de barrières de police. D’Abidjan à Tabou, nous avons dénombré au moins 10 postes de contrôle. Ces postes sont dominés par les agents des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Contrairement aux FRCI, les autres agents (militaires et paramilitaires) ne portent pas d’armes. En plus, avant d’atteindre ce que les ivoiriens appellent corridors, l’on rencontre des agents de gendarmerie avec un véhicule banalisé. L’un débout prêt de la route et le second assis dans le véhicule. Les pièces du véhicule et le permis du conducteur sont récupérés par le gendarme assis dans le véhicule, qui ne les rend que moyennant 1000 F.
Il faut différencier les barrages des corridors. Sur l’axe Abidjan-Tabou, nous comptons quatre grands corridors : un à Dabou, deux à San-Pédro et un à Grand Béréby. Toutes les forces sont présentes au niveau des corridors mais tenez-vous bien, être contrôlés par la police ou la gendarmerie ne vous met point à l’abri d’un contrôle FRCI. Mieux, être contrôlé par la douane ou les agents des Eaux et Forêts ne vous met pas non plus à l’abri d’un contrôle FRCI. Qui fait quoi ? Quel corps contrôle quoi ? « Ceux qui ont les armes » nous répond un monsieur dans le car.
De retour à Abidjan, après un contrôle où notre lettre de sortie du territoire nous a épargné des rackets, nous avions voulu revenir par le train pour mieux apprécier l’atmosphère et confirmer le fait que le passager n’est point roi à la STIB. Ainsi, le mercredi 8 août, nous nous sommes rendus à la gare pour réservation. Nous essayons de voir s’il est possible d’avoir une place en 1ère classe. La caissière nous répond que les places sont réservées sur deux semaines en 1ère. Quel engouement ! Décidément pour voyager en 1ère il faut se lever tôt. Nous prenons notre ticket mais cette fois pour la distance Abidjan-Bobo-Dioulasso.
Le départ prévu à 7h30 mn a effectivement lieu à cette heure. Mais quelle ne fut notre surprise de nous retrouver avec une commerçante qui n’a peur de rien. A elle seule, elle occupe deux places pour le prix d’un. « La caissière est mon amie, donc quand je voyage elle met cette faveur » nous lance-t-elle. Montée avec très peu de bagages (des sacs vides), c’est tout au long du trajet qu’elle fera ses achats. Conclusion, avant 15h, tout le coffre à bagage ne contenait que ses effets à elle. Avec la complicité des agents « PRESTIS » (à qui elle a remis 2000F) et des bagagistes, cette dame fait déplacer les bagages des autres passagers à souhait. Impossible de lui faire entendre raison. C’est une lutte de places entre elle et les autres commerçantes. Dame A. connaît presque tous les acteurs ; de la police aux agents de la STIB en passant par SITARAIL et PRESTIS.
Impossible encore une fois encore de plier les jambes ou même de les tendre. Madame A. occupe les dessous des sièges même ceux des voisins. Un passager se plaint du fait qu’il n’est pas à l’aise mais il ne sera point écouté. Dame A. est plus forte.
Plus grave, les complices de dame A. vont s’adonner à un jeu dangereux. Dans la nuit, au moment où nous luttons pour avoir le sommeil, des agents de sécurité de la société PRESTIS subtilisent trois quotidiens que nous avions achetés à Abidjan. Nous décidons de mener une enquête très vite. Nous découvrons l’un d’entre eux avec un numéro. Les autres passagers tentent de nous calmer. Il a encore fallu l’intervention de dame A. pour que les deux autres numéros reviennent. L’agent en question, sous prétexte qu’il est agent de sécurité veut user de la force. Des compatriotes qui étaient à côté nous ont suggéré de laisser tomber l’affaire. « A cause de journal » nous crie-t-il. Mais les journaux récupérés ne feront pas long feu. Après avoir rangé nos journaux dans nos effets pour aller chercher nos passeports au poste de police de Niangoloko, nous revenons trouver un seul journal au lieu de trois.
A la frontière de la Côte d’Ivoire, après avoir cacheté nos passeports, le policier nous dit « ah les dôgôs, donnez 1000 balles chacun moi je vais boire ma bière », une manière indirecte pour lui de réclamer les 1000f vu qu’il ne veut pas nous dire de débourser 1000F pour se faire viser le passeport.
Au Burkina, cette fois, comme il fait jour et que nous avions joint tous nos documents, la police ne nous a pas pris les 200 f. Par contre, les autres usagers se sont acquittés de la somme. Encore une fois, tous les Burkinabè qui n’étaient en règle ont fait la queue, qui pour payer la contravention et récupérer une carte d’identité dont la date de validité arrive à expiration, qui pour avoir pissé sur les rails.
Il nous a fallu 28h 20 mn pour joindre Bobo-Dioulasso. Le train est entré en gare à 14h50 mn. Certes, par ces temps qui courent, voyager avec le train quand on est en règle pose moins de problèmes mais la STIB se doit de revoir sa politique. A l’allée comme au retour, c’est au moins 8 véhicules y compris la 1ère classe. La compagnie gagnerait à être plus professionnelle et à se soucier du confort de ses passagers. Des dames comme dames A. on en trouve chaque jour dans le train. Pourquoi ne pas mettre un wagon à leur disposition puisqu’elles ont droit à un traitement spécial avec la complicité des agents ?
Il est temps que nos gares ferroviaires fonctionnent comme des aéroports. Que des dispositions soient prises et qu’on sache la masse (en Kg) que chaque passager a le droit de prendre. Si les bagages du passager dépassent la masse communiquée par l’agence, il faudra payer le surplus. Pour cela, il faut que des dispositions soient prises pour que celui-ci dès l’embarquement, tout comme dans les aéroports, se présentent avec tous ses bagages. Que les visas, tout comme dans les aéroports se fassent au départ et à l’arrivée dans sa localité. Une réorganisation de la sorte ne ruinera pas la STIB ni SITARAIL ; mieux elles gagneront plutôt que de laisser des agents prendre des sommes de 2000f et pourrir la vie des voyageurs. Cela mettra également au Trésor pubic d’encaisser effectivement les 200 F qu’on nous prend sur la route pour viser nos passeports.
DIMATHEME,
Collaborateur
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 14 août 2012 à 17:29 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Dima, je me suis tordu de rires. Ca n’a pas ete facile de voyager avec Dame A, hein. Un ticket mais deux place parce que la caissiere est mon amie. Mais plus seroeusement, comment l’ afrique compte- elle sortir de son sous- development ? Partout, c’est le desordre, la pagaille, les passe- droits. Je peux meme m’arreter sur le Boulevard Tansoba, pisser et bien secouer et continuer ma route. Gare a l’ imprudent qui va broncher, et gare a la femme qui va deoturner son regard ailleurs par pudeur. Il faut subir. Afrik yaa noongo. Nongo Kansanga !!!
Jean Marie Vianey Fayama.
Le 14 août 2012 à 17:53 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
M. FAYAMA, vois tu c’est avec ces mauvais comportements ces personnes veulent que les dirigeants soient corrects. Il y a un problème mental en Afrique et c’est l’origine de cette pagaille.
Le 15 août 2012 à 18:50 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
mais nonnnnnnnn......mon frère ou soeur,tu inverses les rôles et c’est pas bien,tu es trop malhonnête. je pense que c’est parceque nos dirigeants se comportent de manière indigne sans qu’il ne se passe rien que ces personnes essaient de les imiter et là encore il y a rien. au finish nous vivons dans un monde de jungle,de pourriture. voilà la vraie réalité des choses
2. Le 14 août 2012 à 17:31 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Est ce Dimathème qui envoyait des message sur le forum ? Merci pour ce récit.
3. Le 14 août 2012 à 17:48 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
excellent travail. Bravo vous êtes à encourager ..... car vous mettez le doigt sur des problèmes à prendre en compte pour que la qualité des voyages/transports s’améliore. Bravo et j’espère que vous serez entendu. Personnellement je prends l’avion car c’est le seul endroit où les nègres ne peuvent pas imposer leurs conneries .....comme ils doivent payer les bagages supplémentaires, ils deviennent raisonnables .... par la force des choses.
4. Le 14 août 2012 à 17:53, par Tapsoba En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
"Tous les voyageurs qui ne possèdent pas de pièces d identité valides doivent s acquitter d une contravention"
Je ne comprends pas.Est ce à dire qu on doit en plus du passeport(équivalent d une pièce d identité) posséder ,par devers eux,la carte d identité et à défaut de laquelle ils sont pénalisés ? Ou bien ceux qui n en ont pas sont dépourvus de passeports ? Dans ce cas ,comment obtiennent-ils leur visa d entrée ? En sont-ils exemptés en échange du paiement d une contravention ?
5. Le 14 août 2012 à 18:08, par SageMode En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Et oui, tres beau recit. Ca me donne vraiment pas envie de faire ce voyage en train...Peut etre qu’il faut une societe privee avec leur propre regles et cela peut ameliorer le comfort
6. Le 14 août 2012 à 18:09 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
il a trop raison:voyager en train n’encourage pas ;c’est une vrai torture.on aime voyager mais quand on souffre autant ça demotive.messieurs de sitarail veuillez vous resaisir, ça y va de votre profit et de la confiance des usagers.
7. Le 14 août 2012 à 18:11 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
wowwwwww que ces photos sont trop exotiques et donnent envie de voyager avec nos train-trains super soniques,propres et toujours à l’heure pile.
vive le burkina émergent et cela grace à notre seul puits de pétrole qui est blaisiiii compoariiiiii qui a fait que nous sommes ce que nous sommes maintenant.
wowwwwwww encore dix ans pour le blaisiiiiii compoariiiiiiiiii et nous serons le premier pays le plus puissant du monde et cela devant la chine,les usa etc.....
wowwwwwww merciiiiii le blaiso,tu es trop fort déh.
hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
8. Le 14 août 2012 à 19:38, par Kouka ! En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Belle expérience ! j’aime voyager par le train !
Vous pourriez-vous nous communiquer le prix du ticket ?
Le 16 août 2012 à 07:03 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
va au guichet (de la gare du train) et tu sauras le prix.
9. Le 14 août 2012 à 20:27, par Vagabond En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Moi j’ai pris la route en juillet, je confirme ! Il en est de meme avec les compagnies comme Rakiéta, où raqueter un devenu un droit !
10. Le 14 août 2012 à 21:08, par Sidnabiiga En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
C’est cela la réalité de nos pays ! les dirigeants parlent plus qu’ils n’agissent ! Quelle différence avec la Cote d’ivoire de Gbagbo ! Il faut un contrôle juxtaposé à la frontière ! Nos autorités doivent revoir leur copie pour éroder la corruption dans nos pays et soulager nos pauvres populations ! Dieu sauve le Burkina !
11. Le 15 août 2012 à 06:48, par Jeanine Debo En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
La éalité c’est que le groupe Bolloré au lieu de prendre ses responsabilités sous-traite le traffic voyageur à une société privée qui veut juste faire du pognon ! regarder un peu le prix des bagages, vous comprendrez pourquoi il y a tant de désordre !
Qui se rappelle encore qu’en 1994 on avait 2 trains étalons entre Bobo et Ouaga ! On partait de Bobo à 6H pour être à Ouaga à 11H et le retour se faisait à 17 dans les 2 sens avec une ponctualité réelle !!
Croyez moi ! Le Faso n’émmerge pas, il recule !!!!! avis de tantie, donc avis de vérité !
Le 15 août 2012 à 10:02 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
merci tantie
12. Le 15 août 2012 à 07:04, par Fabé En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Ce titrage est mauvais. Je propose : Axe Ouagadougou-Abidjan par train : la 2ème classe, un cauchemar
Le 15 août 2012 à 18:25, par LeVent En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : un cauchemar pour la 2ème classe
Mr Fabé, le titre évoque un voyage aller-retour.
13. Le 15 août 2012 à 18:33, par LeVent En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
Le voyage en train n’a pas que des côtés négatifs. Donc il n’est pas intéressant de vouloir tout décrire en noir. il y a des aspects positifs et il serait bien que Mr. Dimatheme nous partagent les expériences positives vécues au cours du voyage.
14. Le 15 août 2012 à 20:42, par Liberté D’Expression En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
Je tiens à remercier Dimathème pour son article passionnant, j’ai adoré, cette initiative est à encourager !!! Le corridor Ouagadougou-Abidjan est n’est pas facile. Par le car c’est plus complexe que ça ! Trop d’emmerdement et de soustrait d’argent du coté Ivoirien !!
15. Le 16 août 2012 à 10:23 En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
J’ai fait le voyage en question. Tout n’a pas été dit. La dame en question a caché un passager dans les coffres quand il y avait un contrôle. Le journaliste a fait des photos des couloirs et des dessous de siège. Si seulement il avait publié ces photos vous comprendrez mieux. Je le remercie pour la dénonciation. Cela nous permettra peut être de mieux voyager prochainement. je pensais que les photos étaient juste des photos souvenir.
Un passager du jeudi 9 juillet
16. Le 1er avril 2013 à 15:38, par sudsahel En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
Merci de tous ces commentaires pittoresques et....JOYEUX., MARRANTS, SYMPATS ; Mais je suis toujours à la recherche d’un PRIX aller-retour Abidjan Ouagadougou, EN PREMIERE CLASSE (existe t’elle vraiment ?). Impossible de trouver ,MEME sur le NET ??!! c’est jean. MERCI à vous tous
17. Le 14 avril 2013 à 20:07, par Un vieux toubab En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
En 1969 on mettait 18 heures pour faire Abidjan Bobo. Le train était toujours plein mais chacun avait une place même en 2ème classe. Pas de bagarre et surtout beaucoup moins bac-chiche pour tout et n’importe quoi. . Apparemment la situation s’est plutôt dégradée en 45 ans. Pourquoi ?
18. Le 30 septembre 2013 à 23:54, par nova En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
avis à tous je revends mon ticket de train en partance pour ouaga demain à 20000fcfa deuxième classe interressé join moi au58908086
19. Le 20 avril 2014 à 12:52, par Adama En réponse à : Axe Ouagadougou- Abidjan-Bobo-Dioulasso par le train : Le cauchemar de la 2ème classe
Si cette cacophonie se poursuit, iinevitablement ce sera la faillite encore comme la RAN. Pourtant c’est si simple d’être mieux organisés et plus professionnels. Un train voyageur doit le rester, ce n’est pas necessaire d’ajouter un wagon marchandise comme l’a suggeré un forumiste. Les clés de la réussite ont pour non : Limiter le nombre de bagages et le poids des bagages, liberer les allées, respecter les horaires, former le personnel et éditer des règles d’éthique etc. A votre avis, pourquoi ces commerçantes ne font elles pas les mêmes choses dans les aeroports ?