Le Christ est-il l’ultime sacrifice ? est une œuvre à la fois théologique et philosophique. A travers cet ouvrage, le révérend pasteur Eliou Sanan Roger proclame l’évangélisation par la page imprimée. Le pasteur Eliou invite donc le lecteur à connaître d’abord le Christ avant de l’adorer. Au-delà de la littérature, l’œuvre du pasteur Eliou pose la problématique de la sacrificature. L’auteur fonde sa thèse sur une argumentation dialectique, c’est-à-dire implicite. Il s’agit pour le pasteur Eliou de susciter la curiosité et l’intérêt de la lecture sans pour autant jeter le doute dans le cœur et l’esprit des croyants. A travers la parole implicite, l’auteur veut pousser le lecteur à la compréhension du contenu explicite.

Parti d’une démarche biblique, historique, théologique etc, le pasteur Eliou Sanan Roger démontre, argumente puis parvient à la conclusion que le Christ est l’ultime sacrifice. Il offre ainsi à ses lecteurs, un enjeu, une soif de découvrir la suite. Le concept de sacrificateur est au cœur de la démarche de l’auteur. Un concept qui de l’avis de l’auteur "s’inscrit dans la doctrine du Salut de Dieu". Selon lui, dans la bible on a toujours parlé de philosophie. Le Christ est-il l’ultime sacrifice, est une interpellation de l’humanité sur le sens du sacré et de l’unité du Christ.

Le Christ est-il l’ultime sacrifice ? est un ouvrage de 129 pages. Il a été édité en 500 exemplaires grâce à la contribution de fidèles. L’œuvre comporte 4 chapitres.

Saturnin Nadoun COULIBALY

Le pasteur Eliou évoque le sens de l’œuvre

Mon intention à travers "Le Christ est-il l’ultime sacrifice ?" est implicite. En fait, ce n’est pas pour jeter le doute dans l’esprit des lecteurs ou des croyants. Le titre est parti d’une démarche argumentative. Il vise à intéresser une curiosité et susciter la lecture. Le contenu de l’ouvrage tente de montrer que dans l’histoire il y eut un rédempteur, victime sacrificatoire. Donc, le Christ est l’ultime sacrifice. Pour moi, s’il y a un dieu unique, alors il doit y avoir un sacrifice unique dit ultime qui requiert l’adhésion de toutes les croyances (Judaïsme, christianisme, Islam). Je pose donc le problème de l’unicité dans la nature de la victime, objet du sacrifice ultime et de la fonction du sang de purification. Car le concept sacrificateur s’inscrit résolument dans la doctrine du salut (sétériologie).

Propos recueillis par SNC
Sidwaya