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ISSA BALIMA, PRÉSIDENT DE L’UNION DES FORCES CENTRISTES :« Le sankarisme doit être rectifié et actualisé »

Publié le mardi 7 août 2012 à 00h17min

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Dans le cadre de sa deuxième rentrée politique, l’Union des forces centristes (UFC) a tenu un point de presse, le samedi 4 août 2012 à Ouagadougou. Le thème de la rencontre a porté sur la « vision centriste du patriotisme sankariste ».

La « sagesse sankariste », c’est de cela que se réclame désormais l’Union des forces centristes (UFC). Une vision que le parti a partagé avec les hommes des médias, le samedi 4 aout 2012, en marge de sa deuxième rentrée politique. L’objectif de la rencontre dont le thème a porté sur la « vision centriste du patriotisme sankariste », était d’expliquer à l’opinion nationale et internationale, son appel à la « résistance démocratique » et clarifier sa compréhension du don de soi et du martyr du président Thomas Sankara. Pour le président de l’UFC, Issa Balima, c’est un parti fédérateur de toute la jeunesse. Une jeunesse patriote, engagée et organisée qui, a-t-il expliqué, se départit des intérêts « égoïstes » pour se mettre au service de son pays et pour lequel il pourrait se sacrifier.

Le sankarisme, selon le premier responsable de l’UFC, ne saurait faire l’objet d’« appropriation », ni de « monopolisation », attitudes qualifiées, du reste par le parti de « folie sankariste ». Il doit plutôt être, selon lui, « africanisé » avec toutes les bonnes théories ou idéologies d’ici et d’ailleurs en vue de promouvoir une vision panafricaniste de la dignité humaine. « Aux monopolisateurs du sankarisme, souffrez que notre centrisme soit la sagesse sankariste, antithèse de votre folie sankariste », a indiqué le président de l’UFC. Pour M. Balima, la jeunesse doit donner un signal fort au reste du monde lors des élections couplées à venir. C’est pour cela, a-t-il poursuivi, que le parti lui rappelle son devoir patriotique d’exiger la bonne gouvernance. Le président de l’UFC a appelé les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Il a aussi interpellé les dignitaires coutumiers et religieux à la « responsabilité patriotique », car a-t-il indiqué, l’avenir de la Nation exige qu’ils écoutent leur conscience et non leurs intérêts.

Asdara SAWADOGO et
Korotoumou TRAORE
(Stagiaire)

Sidwaya

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