Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Tous azimuts ! Il y a lieu de le dire. C’est vraiment une rencontre tous azimuts avec un iconoclaste de la vie socio- politique et sportive de notre pays. Mahamadi Kouanda, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous a ouvert ses portes et son cœur pour sa part de vérité historique sur le Burkina des deux dernières décennies. Nous avons pris deux prétextes pour le rencontrer. D’abord la création " résurrection " du Mouvement des sans voix, ensuite et non des moindre le quart de siècle de la Révolution démocratique et populaire du 4 août 1983. Au final, nous avons eu droit à une véritable confession, à un round up de la vie nationale où aucune question n’a été éludée. Ses relations avec le Président Blaise Compaoré, les acteurs de première heure de la création du CDP, les points saillants de l’actualité, tout y passe. Homme passionné et passionnant el hadj, comme on l’appelle souvent, s’est donc adressé à Le Progrès comme à son habitude. Franc et direct…
Le Progrès (L.P.) : Vous avez été porté récemment à la tête du Mouvement de la défense des personnes sans voix. Qu’est-ce que le Mouvement de la défense des personnes sans voix et quelle est la portée de cette responsabilité pour vous ?
Mahamadi Kouanda (M.K.) : C’est un grand challenge pour moi. Pour revenir à l’histoire " Les sans voix " a été crée en 1991. Toutes les couches sociales de la société burkinabè y étaient représentées. Des élèves, des étudiants, des fonctionnaires, des ouvriers, des laissés-pour-comptes (…). Certains aujourd’hui sont ministres, députés, gouverneurs, et autres. Le mot secteur informel est venu de l’INTER CDR. L’organisation politique sociale mise en place à l’INTER CDR était comparable à celle de l’armée burkinabè et à la chefferie coutumière. A l’époque, aucune organisation sociale n’était aussi mieux structurée. Quand nous avons décidé dans l’intérêt du pays et du président Blaise Compaoré de dissoudre l’INTER CDR en juin 1988, il faut avouer qu’on avait du mal à faire face aux problèmes sociaux de nos ex camarades. Des sympathisants du Front populaire, de l’EX INTER, de meneurs d’hommes que je suis Mahamadi Kouanda, Marin Ilboudo, Assimi Kouanda, Michel Zabramba, Kader Cissé, Francois Compaoré, Conombo Alfred, Samandoulgou Célestin, Tiendrebéogo Célestin. Un an après la création de l’INTER CDR, nous avons connu l’arrivée de notre camarade Roch Kaboré qui y a participé activement. Ces noms, je les donne pour l’histoire. Il y a Norbert Tiendrebéogo, Guiro Amidou, Hervé Bingo qui n’est plus de ce monde, Ouiya Bertin, Ouédraogo valentin, Pierre Compaoré.
Ce sont eux qui étaient vraiment aux avant-postes. Sinon, l’INTER était comparable à un gros village. Des femmes qui ont marqué la vie de l’INTER, on peut citer la première responsable Georgette Baga. Ensuite, sont arrivées Anne Ouédraogo avec Abiba Sidibé. Et dans le bureau on avait Zénabou de Tanghin (Zénabou Ouédraogo) devenue madame Compaoré (son mari, Pierre Compaoré). Alice Tiendrébéogo était une conseillère, une personne ressource. C’est elle qui encadrait les femmes de l’INTER mais pour le respect de son mari, elle ne s’était pas très bien affichée. Mais elle a toujours apporté son soutien à la Révolution, surtout après le 15 octobre en formant nos femmes sur le plan de l’image et du comportement. C’est une femme qui a lutté et a beaucoup d’expériences. Nous avons aussi des femmes comme Djénéba Labolé qui était au quartier Saint-Léon, etc.
Pour compléter la liste au niveau des hommes, nous avons des gens comme Issaka Lingani, directeur de Publication du journal L’Opinion, Gabriel Tamini qui n’étaient pas des militants de l’INTER mais des partenaires.
Ils étaient de l’entourage, de Lamien Watamou. Beaucoup ne sont plus de ce monde. Même dans l’armée, si on prend à tout hasard, vous avez des gens comme Bassolet (Djibril Bassolet, ministres des affaires étrangères) qui étaient d’abord étudiants avec les Sané Topan (ambassadeur du Burkina au Mali). Ils sont nombreux et certains vont m’en vouloir de n’avoir pas cité leur nom mais ce n’est pas sciemment fait. Vous avez les gens comme Modeste Da qui était policier mais qui jouait à l’EFO (Etoile filante de Ouagadougou) qui a participé à nous aider. Il était à l’INTER CDR, un CDR engagé au secteur 17. Il y a Noël Da de la Radio nationale du Burkina. Il y a Bakouan qui assurait la province du Houet avec Hamed Yago, le père du jeune Yago (Secrétaire adjoint chargé du Mouvement associatif au sein du Secrétariat exécutif national, ndlr). Ce dernier n’était pas de l’UCB ni de l’INTER mais plutôt du JCB. Mais on composait ensemble parce qu’on était majoritaire dans tout le Burkina. Toutes les structures de la Révolution et du Front populaire étaient occupées à 80% par les gens de l’INTER UCB. C’est une réalité que personne ne peut discuter. Nous sommes tous aujourd’hui la même chose et il est bien souvent de rappeler l’histoire.
François Compaoré à l’époque était un militant naturel, en tant que petit frère du chef de l’Etat. Il est venu à l’OD/PMT après l’aile dissidente conduite par Salif Diallo, Barry Yacouba, Dieudonné Bonanet et Bassinga qui n’est plus de ce monde.
Vous avez aussi des femmes comme Adéle Traoré, la député Blandine Sawadogo, Cathérine Ouédraogo l’ex épouse du général Traoré Ali, Kadi Korsaga à un moment donné. Tout le monde ne pouvait pas venir à l’INTER. Il fallait avoir un canal. Soit c’était à travers Sankara ou par Blaise, soit on te connaissait et on estimait que tu es engagé. Il y avait aussi le regretté Lamien Watamou qui, il faut le reconnaître, a été l’un des principaux formateurs idéologiques des membres de l’INTER CDR.
A l’époque, on avait un bureau de 7 et un bureau de 23 qui faisait office de comité central. A défaut d’avoir ce cadre, nous avons décidé de créer " Les sans voix " pour aider tous les Burkinabè qui n’avaient pas les moyens de se faire entendre, de jouir pleinement de leurs droits. A la sortie de la révolution d’août que nous avons corrigée avec l’avènement du Front populaire, nous avons remarqué qu’un certain nombre de CDR, membres de l’INTER ou pas avaient eu à faire des abus dans la distribution des parcelles. Nous avons mis une commission au sein de l’INTER CDR pour leur conseiller de corriger pour éviter qu’ils s’illustrent négativement auprès de la population et éviter d’aller inutilement en justice. Plusieurs fois, nous sommes allés dans les arrondissements. Il faut dire que nous étions solidaires dans " Les sans voix ". Il nous est même arrivé de payer des parcelles pour des camarades. La structure a été reconnue officiellement en 1991. Il ya eu des moments de mouvement et de léthargie. Nous pensons que le moment est propice pour nous de réveiller la structure et mobiliser tous ceux qui sont laissés-pour-compte, tous ceux qui traversent des situations sociales anormales, …. Nous allons les aider à sortir de l’abus, de l’injustice.
L.P. : Aujourd’hui justement la justice est beaucoup critiquée et les citoyens semblent ne plus faire confiance à cette justice. Quelle est votre appréciation ?
M.K. : Je pense que le pouvoir actuel et l’opposition sont fautifs. Ceux qui sont au pouvoir, doivent parfois, accepter se remettre en question et éviter d’intervenir dans les dossiers de justice. Malheureusement des individus au sein du pouvoir sans considérer les conséquences de leurs actes jouent sur leurs positions pour intervenir dans des dossiers. Ce sont ces cas isolés qui fragilisent le pouvoir. Ils compromettent leur dignité et permettent aux gens d’avoir des jugements inacceptables sur le pouvoir en place. En ce qui concerne l’opposition, je dis que nous n’avons pas une vraie opposition au Burkina Faso. 90% des hommes politiques, notamment ceux qui se réclament de l’opposition ont été ministres de Blaise Compaoré où sous le Conseil national de la Révolution où Blaise Compaoré était le numéro II. Ils sont dans l’opposition aujourd’hui parce qu’ils ne sont plus aux commandes. Suivez mon regard. Le jeune Sankara (NDLR maitre Béninwendé Stanislas Sankara) est le seul qui n’a jamais été officiellement ministre sous la révolution et dans le gouvernement de Blaise Compaoré. Cela se comprend, il était étudiant au moment de la révolution. Mais 70% des responsables de son parti sont d’anciens CDR, responsables révolutionnaires, qui ont dirigé le pays à l’époque d’une manière ou d’une autre.
Parce que le délégué d’un secteur était plus important qu’un conseiller municipal aujourd’hui dans ses capacités d’agir au nom de l’Etat. Il ne suffisait pas d’être ministre seulement ou haut-commissaire pour diriger le pays. Lui en tant que individu, il peut dire qu’il n’a jamais géré le pouvoir d’Etat. Aussi il a été délégué CDR en tant que étudiant je crois. Et si cela est avéré, il est aussi comptable de cette situation. Ailleurs dans les autres pays africains, l’opposition, c’est dès le départ. Il finit ses études, il s’installe comme libéral, avocat, médecin, architecte… Il crée son parti et refuse à tout moment, de composer avec le pouvoir en place. Il peut attendre 5 ans, 20 ans mais il va prendre le pouvoir. C’est cela une opposition conçue du début à la fin. Une opposition qui se crée parce que j’étais ministre et on m’a enlevé n’est pas une vraie opposition. Nous aussi, nous avons connu des hauts et des bas dans ce parti mais est-ce qu’on a quitté ? Je ne suis pas pour les gens qui changent de parti du jour au lendemain. Un homme doit pouvoir rester même si c’est difficile. Même si il est incompris, on le comprendra à un moment donné.
L.P. : Quelle appréciation faites-vous de notre société civile ?
M.K. : Notre société civile est aujourd’hui beaucoup politisée mais ce n’est pas là le problème. Beaucoup de responsables de la société civile n’ont pas leur indépendance économique. Nous souhaitons que la société civile puisse avoir son autonomie financière et économique. Il faut aussi instaurer un cadre de concertation de la société civile. Il est aussi important que l’Etat voie dans quelle mesure il pourrait financer la société civile. C’est le rempart des hommes politiques, et quand il ya une crise comme celle de l’année passé, c’est la société civile qui est interpellée parce qu’elle a des facilités pour négocier avec les différents protagonistes mieux que les hommes politiques. Ce fonds est nécessaire pour éviter que des individus s’approprient ces structures pour les contrôler à leurs intérêts. Pour la crise de l’année passée, la société civile a fait de son mieux à travers les chefs coutumiers, les religieux et la société civile naturelle que sont les ONG et associations. Même dans l’armée, certains anciens et non des moindres ont travaillé dans l’ombre à calmer un certain nombre de personnes. Il ne sert à rien de nous tuer entre nous burkinabè. A part la société civile, Blaise Compaoré a géré la crise seule.
Aucun homme politique ne peut se taper la poitrine aujourd’hui pour dire qu’il a contribué à ce que la paix revienne. Certains ont préféré se mettre à l’abri que d’aider. Dans toutes les rencontres il était seul avec son entourage militaire et ses conseillers à la présidence. C’est le lieu pour moi de féliciter le Premier ministre Luc Adolpne Tiao qui, depuis son arrivée, a fondamentalement fait un effort. Il a mouillé le maillot. Je demande à Allah de l’aider encore plus dans sa mission. La crise de confiance vient du comportement des uns et des autres. Il faut être croyant parce qu’il n’y a pas deux Dieux que l’on soit musulman, catholique, protestant etc. Si l’on croit en Dieu, on doit pouvoir pardonner. Aujourd’hui moi qui vous parle, il ya cinq dix ans, j’étais prêt à faire la bagarre pour être membre du bureau politique de mon parti. Aujourd’hui, ça ne m’intéresse pas. Il faut amener les gens à comprendre que nous sommes unis pour le meilleur et pour le pire. Nous devons mutuellement nous faire confiance et nous respecter.
L.P. : Acteur de la révolution, que vous rappelle le 4 août 1983 ?
M.K. : Quand on arrive au mois de juillet, c’est un mois de peur et en plus un mois de confiance pour moi. La peur parce que j’ai peut-être eu la chance, le devoir de rejoindre le capitaine Blaise Compaoré et à l’époque, le sous-lieutenant Gilbert Diendiéré et l’ensemble des groupes voltaïques. On n’était pas nombreux certes, mais on était de tout cœur avec eux. On a trouvé qu’il était important, de ce fait, de soutenir la révolution naissante. Nous savons qu’il est très important pour nous aujourd’hui de nous rappeler le 4 août 1983. En conscience politique, que mes amis me pardonnent, j’ai l’impression que c’est cette génération de 1979 à 1983 qui était plus engagée et plus réfléchie que les générations d’aujourd’hui. Je dis ca parce qu’à l’époque, on n’avait pas besoin d’argent pour nous faire travailler. Pour preuve, aucun des responsables issus de la révolution ne peut dire qu’on était motivé par l’argent. Ils n’avaient que le minimum pour survivre.
Quand la révolution a pris fin, il y avait un slogan anti CDR qui disait, " Est-ce que je suis bête pour travailler gratuitement comme un CDR ?". Tous ceux que j’ai cités plus haut travaillaient sans calcul. A l’époque, j’avais l’habitude de tuer un mouton chez mon père avec un sac de riz à Kiendpalogo et on mangeait. Paix à l’âme de Sankara, à Lingani et à Henri Zongo, il n’ya pas quelqu’un qui n’a pas mangé le mouton chez moi lors des veillées débats. Sankara en a mangé, bref c’était l’occasion de débats bien animés. Mais certains croyaient que les moutons venaient du CNR. C’est après qu’ils ont compris que c’était de la volonté et l’amitié que j’avais pour eux. C’était aussi ma contribution pour ce sous-bassement, car on ne peut pas débattre dans la faim. De 1983 jusqu’après la révolution en 1988, on continuait à faire des débats. C’est à partir de 1989 que le discours du président Compaoré du 19 octobre 1987 a commencé à prendre corps réellement. A savoir, l’envie de repartir à une vie constitutionnelle normale. C’est là qu’on a programmé le Congrès du front populaire, et que les choses ont commencé à se décanter.
On a accepté et on a mis fin aux veillées débats et on a accepté le retour à une vie constitutionnelle normale. Bien entendu, il arrive que certains de ceux que j’ai cités plus haut participent aux cotisations pour les veillées débats. Vous savez que dans toute cotisation d’un groupe, c’est le président qui donne le plus. C’est cette base qui constitue aujourd’hui le parti. Certains y étaient par conviction, soit pour détecter de bons militants pour leur groupe. On ne venait pas parce qu’on aimait Kouanda ou l’INTER CDR. Aujourd’hui, je connais certains membres de l’INTER qui sont Sankaristes, qui sont au PAI. Certains sont aussi aux cotés de notre frère " difficile " Valère Somé.
L.P. : Pensez-vous que la crise qu’a connue le Burkina Faso est désormais derrière nous ?
M.K. : L’Etat et tous les citoyens ont fait un effort. Mais pour que cette paix soit définitive, il faut que chacun de nous fasse un effort. Il faut que les gens soient tolérants même en circulation. Respectueux des lois. Ceux qui brûlent les feux ne sont pas seulement de l’opposition ou du pouvoir ; il ya ceux qui brûlent les feux en voiture, à mobylette, à vélo. Ce sont là des comportements quotidiens qui peuvent réveiller la crise. Ensuite, il ya l’intolérance civile ou militaire. Troisièmment, il faut que tous ceux qui ont eu la chance d’avoir des moyens acceptent de partager un peu. Je ne dis pas d’aller partager au marché. Mais de temps en temps, il faut gérer votre entourage immédiat. Il faut souvent donner sans calcul. Si l’on faisait ces efforts, je pense qu’on peut considérer la crise comme étant derrière nous. Je dis bien je pense. Aujourd’hui, moi en tant qu’individu, Mahamadi Kouanda, je ne peux pas dire que la crise est derrière nous. Pour que la crise soit derrière nous, il faut que chacun de nous continue d’avoir un comportement social, tolérant, humain et ouvert.
L.P. : Quelle est l’ambiance aujourd’hui au sein du CDP ?
M.K. : Elle est très bonne. Les gens avaient peur du changement mais ils ont compris que cela est salutaire. Nous n’avons plus de cercle fermé et intouchable. Il ya eu aussi l’arrivée de plusieurs jeunes dans les instances dirigeantes du parti. Il n’ya jamais eu cela depuis 1989. Le congrès qui vient de se dérouler ressemble au congrès constitutif qui a eu lieu dans cette cour. On s’est assis ici (NDLR : dans sa cour au secteur n°15) de 19 h à 2 h du matin pour créer le CDP. Et si vous prenez aujourd’hui le premier bureau de l’ODP/MT, les jeunes y étaient à 60%. J’espère qu’au prochain congrès, les jeunes seront représentés à 70% et nous les anciens âgés de plus de 55 ans, 30%. Nous serons là pour les encadrer et les conseiller. Aussi, il faut permettre aux femmes d’intégrer les instances du parti. Et là, je suis clair, pas n’importe quelle femme. Il faut des femmes engagées. On n’a pas à faire plaisir à des gens qui n’ont pas la compétence. Je pense qu’a ce congrès, les femmes qui ont été choisies sont les meilleures. Mais je pense qu’il faut toujours être rigoureux dans les choix.
L.P. :...Certains cadres du parti nargueraient des militants en disant que le CDP est désormais dirigé par la FEDAP-BC
M.K. : Je m’inscris en faux contre cette assertion. C’est archi-faux. Le militant lambda a été trompé par un certain discours de l’opinion publique. Dire qu’Assimi Kouanda (NDLR : le secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès) par exemple vient de la Présidence, donc de la FEDAP-BC est malhonnête. Parmi tous ceux qui ont dirigé le CDP, qui a été militant avant Assimi Kouanda ? Roch ou Salif ? Salif, Roch ou Simon n’ont jamais été membres fondateurs du CDP. Assimi est membre fondateur du CDP. Salif Diallo par exemple a eu le mérite d’être venu avant les autres. Salif est venu pratiquement un mois après la création du parti. Il a été suivi du groupe de Kader Cissé, Zoubga Alain, Leonard Compaoré, Célestin Tiendrébéogo, etc. En troisième lieu, le groupe de Moïse Nignan-Traoré, Simon Compaoré etc. Il faut que les gens apprennent à connaitre l’histoire avant de parler. S’ils sont restés modestes pendant longtemps par la volonté de Blaise Compaoré ou pour des raisons que j’ignore (Assimi Kouanda et François Compaoré par exemple), ce n’est pas une raison pour avoir des analyses qui ne tiennent pas la route.
On connaît l’histoire, mais on est là pour unir. On trompe les gens. Chacun a une histoire. Prenez Pooda (Ollo Anicet Pooda, actuel Secrétaire à l’organisation), il a été un élément formé au secteur n°8. Vous prenez les Salifou Sawadogo, ce sont des gens qui ont travaillé d’abord au secteur n°6, Kamsaoghin. Ils s’occupaient de la jeunesse scoute, puis ensuite après la révolution de la jeunesse estudiantine avec les Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, le regretté Jonas Somé… Il y en a d’autres… Prenez Yacouba Barry, ce n’est pas un petit militant ! Quand Salif Diallo venait dans l’ODP/MT, il était accompagné de Dieudonné Bonanet et Bassinga qui n’est plus de ce monde. Dans tout ça, qui a donné sa vie plus que moi ? A un certain moment, on m’a écarté du parti pendant dix ans. Mais est-ce que je suis mort ? Les gens doivent accepter que le changement les concerne aussi. N’importe qui n’est pas n’importe qui. Avant de critiquer la position de quelqu’un il faut d’abord chercher à comprendre son histoire. Au départ, chacun de nous a dit qu’on est là pour aider Blaise Compaoré. Et c’est cette philosophie qui est toujours de mise donc il n’y a pas de bagarre. Les gens n’aiment pas la vérité…
L.P. : Mahamadi Kouanda et Blaise Compaoré, quelle histoire ?
M.K. : Oh ! Moi je vais donner ma réponse. Il faut aussi demander la réponse de Blaise à cette question. J’ai connu Blaise sans savoir qu’il avait l’intention de faire la politique. Et moi également. C’était en 1973. On ne s’est pas connu à Ziniaré ni à Yamana dans mon village. On s’est connu sur le terrain municipal. Il jouait au ballon. Je savais qu’il était militaire. Ensuite moi, j’ai été appelé à l’équipe nationale, pas en tant que joueur, mais en tant que chef de matériels de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) pour aider le Onze national. Et Blaise a été appelé en présélection. C’est ainsi que nos liens se sont renforcés. Et depuis lors on a gardé le contact malgré qu’il était au Cameroun, aux Etats-Unis, au Maroc…. J’ai connu Thomas Sankara grâce à Blaise. Je n’ai donc pas de problème particulier avec Blaise Compaoré. Nos deux familles se connaissent et se fréquentent grâce à nos relations. Il connaît mon caractère et de la manière dont je suis avec vous c’est de cette façon que je me comporte devant lui.
Ce que je pense au fond de moi je lui dis. Je suis le premier à le respecter et à le faire respecter. Mais, j’ai peur de celui qui me respecte. Depuis que je le connais, il ne m’a jamais manqué de respect. Il est arrivé à certain moment qu’il me dise, écoute Mahamadi, sur ce point, dans l’intérêt du pays et du fait que tu sois proche de moi, il faut aller dans tel sens. Et avec un calme remarquable. Donc, il est vraiment le contraire des autres " chefs ". Maintenant, il faut aussi avoir le courage de l’avouer, il y a eu des moments difficiles entre nous parce que des gens avaient travaillé à cela. Mais aujourd’hui on se voit mieux qu’avant. Donc, que ces personnes prennent leur mal en patience. La roue tourne, peut-être que leur chance reviendra…mais la force n’a jamais résolu un problème. Je suis bien placé pour le dire parce que je n’ai pas peur de dire à quelqu’un ce qui m’est arrivé et qui a crée une distance entre Blaise et moi pendant 2, 5 ans. Si je précise exactement le temps que cela a duré, peut-être que les gens ne me croiront pas. Donc je préfère me taire sur le temps que ça duré. Les gens ont travaillé à empêcher le contact permanent entre Blaise et moi. C’est donc à eux dire pourquoi, pas à moi.
L.P. : Les réformes politiques et institutionnelles sont en train de prendre corps avec, entre autres, la constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle. Votre point de vue sur l’opportunité ...?
M.K. : Je ne connais pas le contour de cette loi, mais je crois que c’est important. J’estime que si la constitution peut nous aider à mieux organiser les chefs et leur donner un minimum de conditions pour leur permettre de rester soudés et ne pas se mêler de la vie politique pour qu’en cas de crise, je ne le souhaite pas, ils puissent être un rempart pour sauver la nation…, je pense que c’est bien pensé vraiment…
L.P. : Augmentation du nombre de députés et création d’un Sénat pendant qu’on crie vie chère et que l’Etat dit qu’il n’a pas les moyens de faire face à certaines revendications sociales ?
M.K. : Je pense que ce ne sont pas les institutions qu’il faut condamner. Ce sont des individus qui ne veulent pas y travailler-là qu’il faut condamner. Le Sénat va permettre d’éviter des querelles de positionnement et d’équilibrer les forces. C’est déjà un atout. On parle de gaspillage d’argent. Mais si on n’en a pas, qu’on laisse tomber tout ! L’Etat c’est l’Etat. L’Etat est pauvre quand ses intérêts ne sont pas menacés. L’Etat est riche quand sa survie est liée à des dépenses. Là-dessus, il n’y a pas lieu de parler trop. Pour le second volet, concernant l’augmentation du nombre de députés, c’était une requête de l’opposition depuis longtemps qui estimait que dans les provinces à un seul siège, c’est le parti au pouvoir qui l’emporte toujours. On a donc ajouté un autre siège à ces provinces et je pense que c’est normal, car cela permettra aux petits partis politiques qui ne sont pas des nôtres de pouvoir quand même émerger.
Aussi, l’argent qui a été dépensé dans la crise que notre pays a connue en 2011 dépasse celui d’un mandat d’un député ! Si on peut faire sortir de l’argent pour résoudre une crise, autant la prévenir !
L.P. : Et la pension de retraite des députés
M.K. : Que ceux qui pensent que ce n’est pas normal, aillent d’abord réveiller Mitterrand (NDLR : le président français François Mitterrand). Quand il décidait d’imposer la démocratie à l’Afrique francophone à travers le discours de la Baule, vous a-t-il consultés ? Il n’a consulté aucun chef d’Etat ! Il les a convoqués comme des " commandants " de cercle et leur a dit : voilà les conditions pour qu’on vous donne de l’argent. Pour atteindre le développement, la condition c’est la démocratie. La démocratie a ses exigences qu’il faut prendre dans leur entièreté. Au Bénin, depuis 2006, tous les députés de 1960 à ce jour ont une pension de retraite. De même pour le Niger depuis 2007. Or, le Bénin est comparable au Burkina par ce qu’on a connu la révolution au même moment. Le Bénin nous dit qu’il a connu la révolution avant nous. Nous, en retour aussi, nous leur disons que certes, vous l’avez connue avant nous, mais nous l’avons fait mieux que vous. Le Mali en a déjà. En Guinée c’était bouclé mais je ne sais pas s’ils l’ont voté aussi. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire également. Je ne sais pas ce que vous voulez ? Dans l’Union, c’est quasiment nous seuls qui n’avons pas encore emboîté le pas.
Or c’est une mesure de l’UEMOA. Vouloir le contraire c’est peut-être nous demander de quitter l’Union ! Ceux qui voient ça d’un mauvais œil là, c’est de l’égoïsme. Et il faut qu’ils pensent que ce n’est pas pour un individu ou pour un groupe qu’on fait cela. C’est profitable à tout le monde et à toutes les générations. Si on avait dit que cela concernait uniquement les députés de la IVème République, là vous pouvez nous condamner !
L.P. : Qu’est-ce qui tient aujourd’hui à cœur Mahamadi Kouanda et qu’il a envie de dire comme mot de fin ?
M.K. : Je tiens à m’adresser à la nouvelle direction politique de mon parti. Je lui demande de tout faire pour ne pas décevoir dans le cadre des élections couplées de 2012. Cette direction est pleine de talents intellectuels, humains et pleins d’énergie. Pour les sorties qu’elle a entamées, je les y encourage. Même si le premier responsable n’arrive pas à faire les 45 provinces, qu’il fasse au moins les 13 régions et les chefs-lieux de province pourront être sillonnés par des équipes. Cela permettra de sonner la mobilisation, cela facilitera l’ancrage du parti à la base et partant, le choix des futurs candidats. Je voudrais m’adresser également à tous les hommes politiques, et partant, à tous les Burkinabè. Aux hommes politiques particulièrement, je les invite vraiment à bannir l’égoïsme. Tant au sein de leur propre parti qu’au sein des institutions de l’Etat pour voir l’intérêt supérieur de la société. Si chacun de nous fait l’effort d’être humble, modeste, sensible à l’intérêt général, je pense que l’égoïsme n’aura pas sa place dans nos comportements.
S’il n’y a pas d’égoïsme, chacun devrait reconnaître ses limites et ses forces pour que nous puissions travailler dans la complémentarité, main dans la main, pour construire ce pays qui a besoin de chacun de ses filles et fils. A l’ensemble des religieux et chefs coutumiers, de toujours continuer la prière pour que la paix et la confiance continuent à régner au sein des Burkinabè.
Entretien réalisé par Antoine W. DABILGOU &
Kader PALENFO
Le Progrès
Vos commentaires
1. Le 9 août 2012 à 00:16, par thomsank En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Tout dirigent du temps de la revolution, est aussi comptable des 23 ans de dictature de Blaise Compaoré . dixit MR "on va le faire".
IL est vraie que le ridicule ne tue pas, mais soyons un peu plus serieux, Mr "ON VA LE FAIRE"
2. Le 9 août 2012 à 00:24 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
" 90% des hommes politiques, notamment ceux qui se réclament de l’opposition ont été ministres de Blaise Compaoré où sous le Conseil national de la Révolution où Blaise Compaoré était le numéro II. Ils sont dans l’opposition aujourd’hui parce qu’ils ne sont plus aux commandes. Suivez mon regard. Le jeune Sankara (NDLR maitre Béninwendé Stanislas Sankara) est le seul qui n’a jamais été officiellement ministre sous la révolution et dans le gouvernement de Blaise Compaoré. Cela se comprend, il était étudiant au moment de la révolution. Mais 70% des responsables de son parti sont d’anciens CDR, responsables révolutionnaires, qui ont dirigé le pays à l’époque d’une manière ou d’une autre."
Voila le raisonnement taille dans du bloc qu’ on fait quand on est venu a la politique sans le moindre bagage intellectuel. C’est quoi ca, cete histoire de l’ opposition et du pouvoir qui sont tous responsables de la chienlit de la justice ? Autant vous taire Ladji. Vous n’avez jamais cesse d’ etre un equilibriste et on connait le role lugubre que tu as jouer entre Sankara et Blaise jusqu’a la mort du premier.
3. Le 9 août 2012 à 00:26 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
"C’est un grand challenge pour moi. Pour revenir à l’histoire " Les sans voix " a été crée en 1991. Toutes les couches sociales de la société burkinabè y étaient représentées. Des élèves, des étudiants, des fonctionnaires, des ouvriers, des laissés-pour-comptes (…). "
Ce sont vos sans- voix comme ca ? Encore une Orga- mangeation de plus.
4. Le 9 août 2012 à 00:27 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Oupsss..., les gars du Progres : Vous n’avez rien d’autre à faire que d’aller écouter et reproduire les conneries de ce Monsieur ?
5. Le 9 août 2012 à 01:14, par Ashley En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Le Progrès, c’est le journal du CDP,n’est ce pas ?Donc je comprends tout ce bla bla bla de M.Koanda qui ne fait que renforcer mes convictions.
Mais le titre Le Progrès appartient à un syndicat du MENA,messieurs.Plus ancien que Le Progrès du CDP.La plainte du syndicat traine depuis longtemps quelque part dans un tiroir au palais de justice.Donc messieurs,meme si le dossier n’avance pas en justice(on comprend ca aussi,la justice obéit à vos ordres),ayez le courage de publier sous un autre titre.
6. Le 9 août 2012 à 01:27, par djibi En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
honte à toi quand vous dites qu’il ya une retraite pour les deputés de l’union avez vous cherchez à savoir si ces derniers cotisaient et si leur cagnote est frappée par l’iuts. en voulant faire ces comparaisons puériles faites des comparaisons globales fondés est ce que les salariés d’ici ont la mème grille salariale que ceux de l’union.pourquoi cette discrimination.
Le 9 août 2012 à 13:34, par Amina En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Voilà qui est bien dit Djibi. Si le Mr fait dans les comparaisons autant qu’il aille jusqu’au bout. Car même si c’est vrai que nous sommes pratiquement les seuls (à verifier) dans l’union à ne pas avoir de "retraites pour députés", nous devons aussi etres pratiquement les seuls (je pense et cela n’engage que moi) à avoir des traitements salariaux très bas (je ne suis pas de la fonction publique). Alors c’est mieux d’aller au bout de la logique en faisant des comparaisons au lieu de soulever seulement un "pan" (qui les arrange) du problème.
7. Le 9 août 2012 à 01:28 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
S’ils sont restés modestes pendant longtemps par la volonté de Blaise Compaoré ou pour des raisons que j’ignore (Assimi Kouanda et François Compaoré par exemple)....hnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !
8. Le 9 août 2012 à 02:20 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
" A la sortie de la révolution d’août que nous avons corrigée avec l’avènement du Front populaire, nous avons remarqué qu’un certain nombre de CDR, membres de l’INTER ou pas avaient eu à faire des abus dans la distribution des parcelles".
Erratum : Au sortir, de la Revolution d’ aout que nous avons TUEE et bien Tuee avec le front qui se dit populaire.....
Sans commentaire.
JM Vianey Fayama.
9. Le 9 août 2012 à 02:29 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Ailleurs dans les autres pays africains, l’opposition, c’est dès le départ. Il finit ses études, il s’installe comme libéral, avocat, médecin, architecte… Il crée son parti et refuse à tout moment, de composer avec le pouvoir en place. Il peut attendre 5 ans, 20 ans mais il va prendre le pouvoir. C’est cela une opposition conçue du début à la fin. Une opposition qui se crée parce que j’étais ministre et on m’a enlevé n’est pas une vraie opposition."
Ou c’est ecrit que tel doit etre le schema de l’ oposant ? Dans tous les cas, si vous connaissez un homme qu’ on appele Ki- Zerbo, il a ete l’ un des meilleus fils de ce pays, il n’ a meme pas eu besoin d’ etre de l’ Inter n’ importe quel machin pour etre aujourd’ hui parmi les Immortels meme s’ il etait trop bon pour aller dans cette merdique des 38 Immortels de l’ academie Francaise cooptee. Ki- Zerbo a- t- il fini par prendre le pouvoir - kalachinikov dans ce pays ? Blaise a dit que si tu vois un homme sans armes qui s’ amuse avec un homme arme, c’est q il y a rakiire entre eux. Et Eyadema a dit que le pouvoir se trouve au bout du fusil. Le commandant Sawadogo, si ca vous eveille des souvenirs, a paye de sa vie, pour avoir simplement ete soupconne de voir dans le verdict severe de Gerard, des reglements de comptes. Sigue n’ est plus la pur les details de la souvenance mais certains de l’ InterCDR sont toujours la. J’ ose croire qu’ ils ont encore leur cosncience avec eux pour avoir un peu de remords. Ce sera un peche a moitie pardonne.
10. Le 9 août 2012 à 02:32, par passetale En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
"Au départ, chacun de nous a dit qu’on est là pour aider Blaise Compaoré. Et c’est cette philosophie qui est toujours de mise donc il n’y a pas de bagarre. Les gens n’aiment pas la vérité…" qui peut dire mieux vive Blaise Blaise oh he
11. Le 9 août 2012 à 07:54, par Le petit sage En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Je comprends maintenant certaines positions du papa Kouanda.
Même si demain il s’oppose ouvertement à une décision du président Blaise ça ne m’étonnerait guerre.
Alors petits ministres regardez bien où vous mettez les pieds parce qu’il y’a des millitants de première heure qui soupé avec le président bien avant vous.
12. Le 9 août 2012 à 08:33, par Ashley En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Je demande au CDP de changer le titre de son journal.Le Progrès, c’est le titre d’un journal d’un syndicat du MENA.Plus ancien que Le Progrès du CDP.La plainte déposée en justice ne bouge pas.Je comprends parce que la justice vous appartient.Honte à vous !!
13. Le 9 août 2012 à 09:15, par Kabém En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Quand on lit bien cet entretien, on a l’impression que l’histoire du Burkina Faso tourne autour de la personne de Mahamadi Kouanda. Ce qui est complètement faux.La revolution coduite par le CNR n’est pas née à Kiendpalgo.Elle a été la conjonction de plusieurs foyers de resistance dont Kiedpalgo. Quand il demande qui a donné sa vie plus que lui, cela fait sourire. Qui a profité des avantages de la revolution plus que lui ? Personne. N’eut été la revolution, Mahamadi Kouande serait un vulgaire délinquant. Comme il le dit si bien tout le monde connait l’histoire, mais on veut vivre ensemble. Donc un peu de retenue pour ne pas amener tout le monde à donner sa version de l’histoire, notre histoire, qui nous regarde tous.
14. Le 9 août 2012 à 09:17, par VP En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Je dois dire un grand merci au grand frère Mahamadi KOUANDA.Il a permis à beaucoup de gens de se retrouver.Il a dit quelque chose de banal mais important pour ceux qui connaissent lire entre les lignes ;Voici ce qu’il a dit d’important dans la constitution du CDP :’Salif, Roch ou Simon n’ont jamais été membres fondateurs du CDP’C’est bien fait de nous alerter sur ces passages.Je suis d’accord avec lui parce qu’il reconnait son tempéramment.C’est bien.Moi VP,je connais ce type.Un jour,me rappelle qu’il a dit à quelqu’un en ma présence,que personne ne peut régler son malentendu entre lui et Simon à part Blaise Compaoré.Je comprend cela maintenant.Du courage à vous.
J’aurai souhaité qu’il nous parle un peut de sa bagarre avec PALM l’ex Ministre des sports.
15. Le 9 août 2012 à 09:36, par Pat En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
J’ai perdu du temps à lire cet article.
Encore cette pension des députés. Qu’ils sortent de l’Union. En tous cas, nous on est contre.
S’ils veulent faire comme les autres pays, qu’ils commencent par aligner nos salaires au pays comme le Mali, le Niger, La Côte d’Ivoire
Dans les pays normaux, il y a toujours une classe moyenne qui est la plus importante et qui est moteur de l’économie. Ici on a les plus misérables et les plus démunis qui constituent au moins 90% de la population.
Changez cette donne ! Après on verra
16. Le 9 août 2012 à 09:46, par thomsank En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Tous les dirigeants de la révolution où Blaise était le N°2, sont comptables des 23 ans de dictature de ce dernier. Dixit « Mr. On va le faire »
Il est vrai que le ridicule ne tue pas, mais soyons un peu plus sérieux
17. Le 9 août 2012 à 09:54, par thomsank En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Tous les dirigeants de la révolution où Blaise était le N°2, sont comptables des 23 ans de dictature de ce dernier. Dixit « Mr. On va le faire »
Il est vrai que le ridicule ne tue pas, mais soyons un peu plus sérieux
18. Le 9 août 2012 à 10:02, par DJELIBA En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Il y a plein de contradictions et de contre-vérités dans vos déclarations, mr M.K.Les motivations fondamentales de la création de l’INTER CDR ne sont pas ce que vous dites dans ces colonnes.N’était-ce pas une autre structure chargée de contrer l’émergence de CDR incontrôlés par vos maîtres à penser mais acquis au guide de la RDP qu’était THOM SANK ? Malheureusement ,les exactions commises dans les secteurs n’ont pas facilité l’adhésion large des militants.Pouvez-vous parler de cela aussi ?
19. Le 9 août 2012 à 10:20, par la lumière En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Encore un griot. Vous ne pouvez pas rassembler après avoir assemblé votre pactole au détriment des autres. Justifier nous l’argent de la CAN en Tunisie (80 millions) où à cause de l’une de vos maitresses vous avez failli casser la tête d’un supporteur avec une chaise sans les autres deals au Maroc quand vous étiez à l’ambassade au Maroc. A votre place j’allais me taire une bonne fois car actuellement personne ne se fera embrigader avec des mots du genre "Blaise a fait honneur à la famille Kuanda en nommant Assimi comme président du parti CDP". Vous ne savez pas que la révolution n’allait jamais avoir lieu sans les élèves du Zinda , CET et autres établissements qui ont donné leurs poitrines aux militaires afin qu’on libère SANKARA pour que vous récupérer la lutte après s’en vanter aujourd’hui. Ces élèves sont toujours là et vous observent. Nous avons actuellement une jeunesse consciente peu être plus consciente que sous la révolution grâce à la technologie de l’information qui ne va pas laisser le pays sombrer aux mains d’un groupuscule qui ne pense qu’à eux même et à leur propres enfants comme vous Mr Kuanda. Au lieu de penser à la majorité et à toutes les générations futures sans parti pris ils pillent le peu de ressource pour se faire des étages et des bunkers et spolier les vergers des pauvres paysans. Vous êtes pressé le train a déjà démarré et seuls les sourds n’entendent pas son sifflement. Je vous donne RDV en novembre 2012 et plus précisément en 2015 si Dieu nous donne une longue vie. Les ennemis du peuple, sont de l’intérieur comme disait Thom et moi je dis« ABAS » !!!
Le 9 août 2012 à 13:47, par Eric de Kouria En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Merci mon frère, je suis de ceux-là qui en mai 83, sont allés en prison ! J´étais un activiste au Lycée ZINDA. Et Dieu seul sait ce que nous avons enduré comme brimades. Sans le lycée Philippe Zinda Kaboré, et les autres ces "bouffons" ne seront pas là où ils sont aujourd´hui ! Honte à eux ! Ils récupéré notre lutte pour s´enrichir et se moquer du peuple ! Je lance un vibrant appel à la génération de cette époque à se mettre debout pour mettre fin à cette imposture qui n´a que trop durer ! La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Oui nous reviendrons !
20. Le 9 août 2012 à 10:54, par justice En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Si Mr Kouanda soutient la retraite des députés,c’est lui qui est plutôt égoïste.Il n’a qu’a se renseigner car dans les autres pays,les députés cotisent. la retraite ne se donne pas,ça se mérité. SVP, épargnez nous vos analyse ridicules.
21. Le 9 août 2012 à 11:20, par Mandy En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Effectivement Mr Kouanda tous ceux que vous avez cité sont ceux qui sont au pouvoir actuellement, un gouvernement de co-pain co-amis, co-parent qui bouffent en votre nom car vos familles se fréquentes et ils vous parlent comme ils nous parleraient.
Mr Le président appellez a vos cotés les fils compétents de ce pays et non des profiteurs, ce n’est pas parce qu’ils ont été là aux premières heures qu’ils doivent recompensés à vie.
22. Le 9 août 2012 à 11:45 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
<< Maintenant, il faut aussi avoir le courage de l’avouer, il y a eu des moments difficiles entre nous parce que des gens avaient travaillé à cela. Mais aujourd’hui on se voit mieux qu’avant. Donc, que ces personnes prennent leur mal en patience. La roue tourne, peut-être que leur chance reviendra…mais la force n’a jamais résolu un problème.>>
est-ce une chance d’être avec Blaise ?
23. Le 9 août 2012 à 12:01, par HANDOU En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Par Kôrô Yamyélé
24. Le 9 août 2012 à 12:23 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
des pensions pour des deputés ! du n’importe koi !
au lieu de dire qu’ailleurs les deputés disposent de pensiions, il faut plutot convaincre du bien fondé d’une telle disposition dans le contexte actuel du burkina faso !!!!!!!!
Le 9 août 2012 à 13:22, par Le télécritiqueur En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Bien dit mon frère. Ce qui est paradoxale dans ce probléme, les députés veulent qu’on cotise pour eux comme des fonctionnaires. Mais ils refusent de contribuer au budget national par IUTS. En tant que financier, je souligne cette injustice si toutefois cette loi venait à passer. Je reste contre et toujours contre.
Le 9 août 2012 à 13:57, par 2IE En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Lisez cette interview et lisez celle donnée par Tom Sank plus haut. Vous vous rendrez compte que ces individus ne pouvaient pas comprendre la vision ni le message du PF.
Et c’est ce qui a été le déclic de ce règlement de compte. C’est comme mettre un infirmier dans un cours de 7° année médécine en espérant qu’il comprendra grand chose.
Le 9 août 2012 à 14:58, par Tanga En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Même les paysans disent qu’ils ne veulenet plus de charité. Mr Koanda, éparnez nous de vos histoire de partage et kanti-kanti. Quel partage si on vole des misérables et qu’on revienne leur jetter des miette. Ce qu’il faut ici, c’est la justice. Que ceux qui ont volé le peuple rendent au peuple son due y compris les cdr qui ont abusé des parcelles comme vous le dite si bien. On en a marre de l’histoire de copins et copines. Il faut mettre des hommes compétents à la place qu’il faut pour le développement du pays. Ils sont nombreux ce genre d’individus qui occupent intempestivement la scène alors qu’ils sont dépassés. Conséquence rien ne marche, les services publiques se meurent etc.
25. Le 9 août 2012 à 13:00 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Voilà des gens qui se sont enrichis dans la vente de parcelles des lotissements commando à Ouaga et qui cherchent maintenant à tromper le peuple.
26. Le 9 août 2012 à 13:04, par un frère En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Monsieur Koanda,
Je me suis permis d’analyser votre article à travers les points que je trouve clés
Vous dites en substance que :
[A part la société civile, Blaise Compaoré a géré la crise seule]
Je ne comprends pas le sens de cette phrase, qui du reste est archi fausse. Du reste dite moi ce que Blaise à fait ? il faut savoir reconnaitre le mérite des autres qu’en bien l’autre ne serait pas ton pote
[Pour preuve, aucun des responsables issus de la révolution ne peut dire qu’on était motivé par l’argent. Ils n’avaient que le minimum pour survivre].
Aujourd’hui pourriez-vous affirmer la même chose ? et pourquoi, parce que ceux que vous avez cité ont toujours été intéressé ils n’avaient juste pas l’occasion de se servir impunément, d’ailleurs cela explique votre débarquement au moment du manger
[Troisièmment, il faut que tous ceux qui ont eu la chance d’avoir des moyens acceptent de partager un peu. Je ne dis pas d’aller partager au marché. Mais de temps en temps, il faut gérer votre entourage immédiat. Il faut souvent donner sans calcul].
Là je suis complètement déçu de vous ; Vous n’avez rien compris de la crise. Le Burkinabé ne demande pas l’aumône, le peuple a soif de justice, de vrai paix d’égalité de droit et de devoir, le peuple ne veut plus de cette justice pour riche et pour pauvre,le peuple ne veut plus qu’une minorité proche du président accapare toute la richesse du pays, le peuple souhaite que ses dirigeants s’intéresse à leurs problèmes.
Vous parlez de[comportement social, tolérant, humain et ouvert].
Qu’est-ce que vous faites de la justice, de la lutte contre la corruption, les crimes économiques et humains
[il faut permettre aux femmes d’intégrer les instances du parti. Et là, je suis clair, pas n’importe quelle femme].
il en de même pour les hommes, ce que vous semblez oublier c’est que le seul mérite des nouveaux est d’être proche au pouvoir
[Parmi tous ceux qui ont dirigé le CDP, qui a été militant avant Assimi Kouanda ? Roch ou Salif ? Salif, Roch ou Simon n’ont jamais été membres fondateurs du CDP].
plusieurs de premiers seront des derniers et plusieurs des derniers des premiers, l’histoire n’est pas de savoir qui est venu avant qui mais de savoir qui a fait quoi ?
[Dans tout ça, qui a donné sa vie plus que moi ?]
Et puis, il faut bien que des gens se sacrifie, du reste certain y ont perdu la vie donc estimer vous heureux
[Avant de critiquer la position de quelqu’un il faut d’abord chercher à comprendre son histoire. Au départ, chacun de nous a dit qu’on est là pour aider Blaise Compaoré. Et c’est cette philosophie qui est toujours de mise donc il n’y a pas de bagarre. Les gens n’aiment pas la vérité…]
Je suis d’accord avec vous que les gens n’aiment pas la vérité, mais qu’est-ce que vous faites d’autre ? développer une vérité partisane ! Vous n’avez même pas le courage de vous attaquer au vrai responsable, c’est facile de se rabattre sur les acteurs de seconde zone, mais n’oubliez que ses gens dont vous parler n’agissent qu’avec la bénédiction du grand manitou Blaise Compaoré. Donc si vous aimez la vérité, dites là et la vraie
[Donc, il est vraiment le contraire des autres " chefs "] : tu parles de quel autre chef que tu connais ?
[Dans l’Union, c’est quasiment nous seuls qui n’avons pas encore emboîté le pas].
Ce qui est dommage que vous ne vous comparez aux autres pays que seulement quand ça vous arrangent. Mais quand est ’il pour l’alternance politique, de la gestion du bien publique, les forces en présence
[A l’ensemble des religieux et chefs coutumiers, de toujours continuer la prière pour que la paix et la confiance continuent à régner au sein des Burkinabè. ]
à croire que pour vous , il n’y a que la prière pour résoudre les problèmes. Il est dit aide toi et le ciel t’aidera. Il faut que chacun prenne ses responsabilités face àl’histoire
En résumé : Je pense que Monsieur Koanda a profité de votre opportunité pour railler ses anciens bourreaux, mais franchement nous Burkinabè ça ne nous intéresse pas le moins du monde. De grâce arrêtez vos je t’aime moi non plus, hypocrite. Le Burkina a un vrai problème et je trouve dommage qu’en tant qu’acteur de la première heure de la politique des années 80 du Burkina que vous n’ayez pas le courage de dire la vérité, la vraie à votre très cher ami le président afin qu’il agisse pour le bien du pays.
Rappelez-vous qu’il ne lui reste que 3 ans et demi donc conseiller pendant qu’il tant, car mieux vaut tard que jamais
27. Le 9 août 2012 à 13:13 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Mahamadi, arrête de raconter des conneries ! C’est vrai que tu sais pouvoir tromper beaucoup de jeunes sur cette période. Mais, ça ne te servira pas car l’histoire vous rattrapera tous ! Depuis quand tu as été au centre de la RDP ? Toi, un ancien de la jeunesse RDA bien connu comme ouvrier aux Travaux Publics ? Ton inter-CDR servait à contrer les actions positives du CNR. ET ce n’est pas le fait du hasard si tous ceux que tu cites se s’ont retrouvés ensemble au lendemain du 15 octobre après avoir tué la révolution et son leader. Merci de nous avoir donné quelques noms. Le peuple vous rattrapera.
28. Le 9 août 2012 à 13:19, par Le télécritiqueur En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Pour la question de la retraite des députés, Mr KOUANDA dit :
" M.K. : Que ceux qui pensent que ce n’est pas normal, aillent d’abord réveiller Mitterrand (NDLR : le président français François Mitterrand). Quand il décidait d’imposer la démocratie à l’Afrique francophone à travers le discours de la Baule, vous a-t-il consultés ? "
Merci pour la petite leçon d’histoire mais cela n’a rien à voir avec la question de la retraite des députés. Et sur cette question je penses que les députés doivent être honnêtes et avoir pitié du citoyen lamda car nous vivons tous du même budget. Il serait mieux pour eux de voir avec la CNSS pour l’option asurrances volontaires et nous laisser vivre en paix. La retraite !! c’est bien beau, mais avant Qu’est ce que la fonction de député ? Quelles sont ces implications ? Interdit t’elle l’exercice d’une autre profession ? Et ceux qui cumulent d’autres fonctions avec ?
A part cette question, j’ai appris de source sûre qu’un projet de lois est en études pour permettre le versement de primes aux anciens députés et ce à vie, afin de leur permettre après leur mandat de pourvoir subvenir aux besoins de leur entourages politique et social dans le but de maintenir une position socialement acceptable. Mais je me pose la question:un ancien député est qui ? Faut il mieux qu’un militaire ou un enseignat retraité ? Je pense bien que non. laissons ce privilège aux seuls anciens Présidents, ça suffit. Merci Mr le député mais laisser nous vivre en paix.
29. Le 9 août 2012 à 15:22, par fongnon En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Merci de nous apprendre que les membres du gouvernement sont des amis de longue date et non des compétents
30. Le 9 août 2012 à 15:42, par CABRI MORT En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
MR LE PRESIDENT DES SANS VOIX JE SUIS A LA SOFITEX COMME CONDITIONAIRE DEPUIS 20 ANS JE SUIS TOUJOURS OCCASIONNEL ET MON COLLÈGUE DE LA SÉCURITÉ A 12ANS OCCASIONNEL .CROIS TU QUE VOS BLA BLA PEUVENT NOUS EMBROUILLES .FAIT ATTENTION KOUANDA NE CHERCHE PLUS DES PROBLÈMES POUR BLAISE PREND L EXEMPLE SUR LES IMMOLATIONS EN ISRAEL SES DERNIERS TEMPS
31. Le 9 août 2012 à 15:50 En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Croyant, lui ? Malhonnête, oui ! En général je n’aime pas lire ou écouter ce genre de personnalité car le résultat est connu d’avance : de la platitude et de l’incohérence.
C’est vous, Kouanda et autres qui avez mis le Burkina dans cette situation d’hommes désintégrés. Votre fameux slogan après la vraie révolution le prouve. Honte à vous !
Tu te plains des opposants alors que c’est pour les mêmes raisons que tu es dans les "sans voix".
Nous on ne va rien vous faire, mais Dieu s’en chargera de vous.
Que Dieu protège le Faso.
32. Le 9 août 2012 à 22:45, par JOHN le roc. En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
Pour la retraite des deputés, je crois savoir qu’il faut cotiser au moins quinze (15) ans avant d’esperer à une pension ?? Les deputés ont cotisé combien d’ans ?? Est-ce que Mr KOUANDA ou quelqu’un d’autre peut me repondre ?
33. Le 9 août 2012 à 23:03, par kisito En réponse à : Mahamadi Kouanda : “Le militant lambda du CDP a été trompé”
On est toujours griot de quelqu’un ou de quelque chose.A la lecture de toutes ces réactions,que de haine !Mais pourquoi dans ce pays personne ne peut se permettre de dire ce qu’il a vécu ou vu sans être taxé de ceci ou de cela ? Si ceux qui vomissent leur venin contre Mahamadi rendaient également témoignage de ce qu’ils ont fait pour leur parti, leur village, leur quartier leur ville, nos jeunes frères n’en seront que mieux avertis !Plutôt que ça, on se focalise sur les propos, pour injurier,mépriser,haïr.Mais enfin !C’est celui qui est toujours hors du cercle de lutte qui sait comment terrasser l’adversaire !Même si celui qui lute perd, il aura eu le mérite de s’être battu.Au risque de me faire traiter de griot(j’en ai entendu d’autres) je dirais simplement que Mr KOUANDA a du mérite pour son parcourt politique et pour les actes nobles et humains qu’il ne cesse poser n’en déplaise à ses détracteurs de jour comme de nuit comme des vautours affamés en quête de cadavre.
Que chacun se demande chaque jour que le soleil se lève ce qu’il peut faire pour ce pays à son poste et les vaches seront bien gardées.