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INFO @ : UNIVERSITÉ DE OUAGADOUGOU : Le temple du savoir au rythme de l’Internet

Publié le mercredi 25 juillet 2012 à 23h18min

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Les Campus numériques francophones (CNF) de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) de façon générale, sont des implantations dans les universités des pays membres. Au Burkina Faso, l’Université de Ouagadougou est membre de l’AUF depuis 1974. Le CNF tout comme le cyber-centre universitaire offre aujourd’hui des services informatiques aux étudiants et aux enseignants.

Dans les locaux du Campus numérique francophone (CNF) de l’Université de Ouagadougou, ce mardi 10 juillet 2012, étudiants et enseignants, une dizaine environ, assis devant des ordinateurs, font des recherches. Selon le responsable du CNF, Youssouf Ouattara, la structure est une plate-forme technologique qui offre des services et des ressources aux usagers. Pour lui, l’implantation du CNF à l’Université de Ouagadougou vise à résorber la fracture numérique. « Il y a des campus numériques dans la sous-région qui ont formé un maillage, c’est-à-dire un réseau, en vue de réunir toutes les productions scientifiques auxquelles les étudiants et les enseignants peuvent avoir accès par le biais de l’AUF.

Cette mise en réseau permet le décloisonnement des chercheurs. Il existe également des systèmes de vidéoconférences qui sont des services permettant d’accompagner les enseignants dans la production et la mise en ligne de leurs cours », a signifié M. Ouattara. Dans cette idée de production, a-t-il poursuivi, il y a des outils que l’agence essaie de promouvoir à savoir les archives ouvertes. A en croire M. Ouattara, l’AUF a permis, à partir du CNF de Ouagadougou, de monter les toutes premières formations ouvertes et à distance en 2007 qui sont dispensées à partir du Burkina Faso. « Aujourd’hui, nous pouvons le dire avec fierté que par nos actions, le Burkina, en termes de formations ouvertes et à distance, est le pays qui, au Sud du Sahara, propose le plus grand nombre de formations, hormis l’Afrique du Sud et les pays anglo-saxons pour lesquels je n’ai pas les statistiques », a mentionné le responsable du CNF.

« Nous travaillons aussi à ce que l’accessibilité à l’Internet soit la plus grande possible dans notre structure. C’est avec le fournisseur d’accès qui est l’ONATEL que nous avons la connexion à l’Internet », a ajouté le répondant du CNF. Pour une consultation à l’Internet au quotidien au CNF, les usagers doivent débourser la somme de 2500F CFA par mois. En outre, le CNF initie également des formations selon les besoins au profit des étudiants. Mais les difficultés n’y manquent. pas. « Notre souci majeur reste le problème de connexion quelquefois », a déploré M. Ouattara. Mais l’enthousiasme des usagers face à la prestation de service du CNF reste intact.

« Grâce au campus numérique, je peux commander des articles et des thèses gratuitement pour mes recherches. Le coût d’abonnement est vraiment abordable », apprécie l’étudiante en médecine, Aïssata Ouédraogo. Même son de cloche du côté des enseignants à l’image de l’enseignant-chercheur à l’UFR/SEG, Diakaria Barro, qui trouve que le CNF contribue énormément dans ses recherches.
Tout comme le CNF, l’AUF a mis à la disposition de l’Université de Ouagadougou, un cyber-centre universitaire où les étudiants peuvent se connecter à l’internet. Selon le gérant de ce cyber-centre, Adama Sawadogo, la structure existe depuis 2003.« Le taux de fréquentation de notre cyber est acceptable.

Nous ne faisons pas d’abonnement mais nous donnons une heure de navigation à 200F CFA. Si nous faisons des abonnements par exemple à 2500F le mois, nous n’allons pas nous en sortir puisque le cyber s’auto-finance », a-t-il expliqué. Les usagers se disent satisfaits du service offert. « Je fréquente régulièrement ce cyber. J’arrive à effectuer des recherches sur Google, à consulter ma boîte mail et souvent à échanger avec des amis. Le débit et le coût sont acceptables », a fait savoir un étudiant de nationalité malienne à l’Université de Ouagadougou, Benoit Sangaré.

Kowoma Marc DOH (dohmarc26@yahoo.fr) & Mac Arthur LILIOU
(Stagiaire)

Sidwaya

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