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Elections législatives et municipales : Voilà le temps venu pour les Bobolais de s’enrôler !

Publié le lundi 23 juillet 2012 à 00h25min

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Comme dans toutes les localités, Barthelemy Kéré, président de la Commission électorales nationale indépendante (CENI) a rencontré les forces vives de la province du Houet, logé dans la zone IV, à quelque heures du lancement de l’enrôlement biométrique prévu pour le vendredi 27 juillet. Réunis dans la salle du ciné Sanyon, le samedi 21 juillet 2012 à Bobo-Dioulasso, mobilisation et appropriation de l’information juste ont été les maîtres mots en vue d’une meilleure crédibilité du fichier électorale.

Les élections couplées se tiendront le 2 décembre prochain et l’enrôlement biométrique des électeurs se poursuit. Pour celui de la zone IV qui concerne la province du Houet (Bobo-Dioulasso) prévu pour débuter le vendredi 27 juillet prochain, le premier responsable de la CENI, Me Barthélémy Kéré, a échangé avec les autorités de la région des Hauts-Bassins, les forces vives, de même que tous les acteurs influents sur les défis majeurs y afférents. La région des Hauts-Bassins, composée des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy, seul le Houet est logé dans la zone IV, contrairement aux deux autres qui sont dans la zone I. Pour ce faire, la province disposera de 460 kits pour l’enrôlement et leur livraison se fera les 25 et 26 juillet. Cette nouvelle formule présente, selon Barthelemy Kéré un double enjeu.

D’une part, il s’agit principalement de la biométrie, cet outil qui mettra en œuvre l’une des meilleures techniques de recensement qui crédibilise le fichier électoral et de l’autre, les élections couplés. Pour garder la crédibilité nécessaire à l’acceptation du travail de la CENI, Me Kéré a appelé tous les acteurs à travailler avec tout le sérieux qui sied. Exigeant constance, rigueur, courage et intégrité, ce passage important de l’histoire politique du pays a nécessité, selon le président de la CENI, d’énormes investissements financiers et matériels. Pour lui, cela démontre que le président du Faso et le gouvernement demeurent « convaincus que toutes les dispositions idoines doivent être prises pour bâtir la paix et la cohésion sociale, creuset rendant possible la réalisation des grands chantiers de développement de nos villes et campagnes ».

Le président de la CENI, Barthelemy Kéré a donc invité les autorités à s’impliquer conséquemment dans la mobilisation des électeurs. Cette conviction qui fonde le choix de la biométrie et son application pour ces élections a rencontré l’assentiment des forces vives du Houet, qui ont témoigné leur attachement à ces préalables de fiabilité du fichier électoral. Ils ont donc massivement répondu à l’appel de la CENI au ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso, pour s’enquérir des contraintes mais aussi des avantages de l’enrôlement biométrique aux fins de mieux relayer l’information au potentiel d’électeur de la province.

Et si Bobo faisait la différence !

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, se dit soucieux de la portée de la biométrie. Malgré le taux d’inscriptions de 44,19% dans le Tuy et de 51, 49% dans les trois autres zones (zone 1, 2 et 3), il a exhorté les populations du Houet à un engouement dans l’enrôlement. Le président de la CENI ayant levé toutes les inquiétudes des forces vives, ces dernières l’ont rassuré de leur mobilisation des populations. Après une présentation de l’expert des Nations Unis, Mr Essoni, mandaté par le Programme des Nations-Unis pour le développement (PNUD) pour les travaux de l’enrôlement, Maitre Kéré a par ailleurs informée l’assistance de la possibilité d’avoir les résultats par voies électroniques.

« C’est un projet et nous espérons qu’il va aboutir d’ici le 2 décembre. Nous le murissons s actuellement avec Mr Essoni. Cependant, s’il ne réussit pas, cela n’entravera en rien l’organisation des élections. Les déploiements seront sécurisés et les résultats pourront être reçu en temps réel », a-t-il rassuré. Déjà, un sketch intitulé « Nabara bana » ou « La fraude est terminée » en langue dioula a été présenté au cours de la cérémonie. Il est ressortit que peuvent s’enrôler, les Burkinabè de 18 ans et plus et les étrangers titulaires du certificat de résidence de plus de 10 ans. Ils doivent ainsi se munir d’un extrait d’acte de naissance ou le jugement supplétif ou encore la Carte nationale d’identité burkinabé (CNIB) établit avant le 30 mars 2012. Les étrangers se muniront d’un passeport, ou la carte consulaire, mais aussi le certificat de résidence.

Bassératou KINDO

Pour leFaso.net

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