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CCVC/HBS : Plus de transparence dans les lotissements

Publié le mardi 17 juillet 2012 à 00h32min

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La Coalition régionale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés, région des Hauts-Bassins a tenu le lundi 16 juillet 2012 à la Bourse du travail une conférence de presse autour des préoccupations de la ville de Bobo-Dioulasso. « Maintes fois évoquées, mais jamais résolues ».

Quatre mois passés et toujours pas de traitement judicieux concernant les dossiers évoqués lors de la conférence de presse du jeudi 1er mars 2012. Cette conférence rappelons-le, avait pour but d’informer l’opinion publique sur les crises multiformes qui secouent depuis mars 2011 notre pays. Des crises qui ont mis en péril le « vivre ensemble » si cher à la communauté. Il s’était agi des crises dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des lotissements et dans le secteur économique avec le conflit engendré par le déguerpissement du marché de légumes et fruits « Léguéma lôgô. » Analysant la situation, la CCVC était arrivée à la conclusion que toutes ces crises avaient pour origine la mauvaise gouvernance, la mauvaise gestion de la cité. Aujourd’hui 16 juillet 2012, les dossiers concernant les lotissements et l’affaire « Nabaloum » rejaillissent.

Selon les membres de la Coalition, Nabaloum Salif, 56 ans condamné à 48 mois (4 ans) fermes d’emprisonnement et à une amende de 1,5 million de FCFA luttait tout simplement pour ses droits. Il n’a ni volé ni tué. De ce fait, « il ne mérite pas ce qu’il a subi ainsi que ses six autres compagnons condamnés chacun à 2 ans fermes d’emprisonnement et au paiement de 100.000 FCFA d’amende ». En ce qui concerne le dossier des lotissements, le Conseil des ministres en sa séance du 16 mai 2012, révèle entre autres : « le mauvais mécanisme de financement des opérations de lotissement : les communes initient des opérations de lotissement sans financement disponible ; toute chose qui les conduit à recourir aux parcelles.

Il arrive fréquemment que la commune collecte plus de fonds que de parcelles susceptibles d’être dégagées d’où l’apparition des mécontentements des contribuables à l’opération de lotissement ». La Coalition ajoute que « si ce n’est pas de l’escroquerie, ça y ressemble ». Pour elle, « la justice défend plus les possédants que les démunis ». Au regard de ce qui précède, la CCVC rejette l’ensemble des mesures prises tant elle est convaincue que celles-ci ne sont que de la poudre aux yeux des citoyens honnêtes en lutte pour seulement l’acquisition dans la transparence d’une parcelle afin de bâtir un logement pour leur progéniture. Elle exige la libération sans condition de Nabaloum Salif et de ses compagnons transférés à Orodara.

Eudoxie PODA/ Stagiaire

L’Express du Faso

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