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Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

Publié le mardi 10 juillet 2012 à 18h58min

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L’association Tibissi en partenariat avec l’Agence de Développement durable de Côte d’Ivoire (ADCI) forme des femmes du 9 au 13 juillet 2012 à la maison de la femme de Ouagadougou. Elles vont à la suite de cette formation se lancer dans la préparation de l’attiéké, un plat de plus en plus prisé au Burkina.

L’attiéké, produit dérivé du manioc est présent dans les assiettes des burkinabè. L’association Tibissi qui œuvre principalement dans la transformation des fruits et légumes veut se lancer dans la production de cet aliment. Pour réussir, les femmes mettent toutes les chances de leur côté. Elles s’engagent déjà à transformer le manioc dans les meilleures conditions d’hygiène et de qualité.

Pour Rosalie Tanoh ZAGOL Présidente fondatrice de l’ADCI, accompagnée par l’ambassade de Cote d’Ivoire au Burkina, cette activité est un bel exemple de partenarait sud-sud. Elle a d’ailleurs déjà effectué un séminaire similaire avec les coopératives des ressortissants maliens résidant en Cote d’Ivoire.

Forte de la réussite de cet atelier, l’agence a déposé ses valises à ouagadougou pour 5 jours de bonnes pratiques dans le processus de fabrication de l’attiéké. Les participantes ont exprimé leur enthousiasme à apprendre ces nouvelles techniques. Quant à la présidente de Tibissi, Toussida Ouédraogo, elle promet pour très bientôt de l’attiéké made in Ouagadougou de première qualité dans les assiettes des ouagavillois.

Yaye Diane SANOU
www.rtb.bf

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Vos commentaires

  • Le 11 juillet 2012 à 00:35, par sidzabda En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    c’est mieux de promouvoir le gonré ou le baa benda car c’est ce qu’on connait le mieux sinon si une erreur se produise dans la fabrication il n’y aura plus de consequence qu l’erreur des logiciel constaté cè temps ci

  • Le 11 juillet 2012 à 09:33 En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    Tu as vu juste.... ou bien le faro, ou chi toumou....

  • Le 11 juillet 2012 à 10:03, par ablo En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    Au contraire il faut promouvoir l’attiéké car les ouagalais en consomment beaucoup. c’est une source de revenu pour ces femmes. donc du bonheur dans leurs familles.Il faut non seulement promouvoir la culture du manioc dans les champs en association avec nos céréales et aider ces femmes à faire de l’attiéké.Le manioc est une plante resistante au sécheresse et ça donne (beaucoup) de tubercules sans trop effort.ça peut permettre de lutter contre la famine au Burkina.

  • Le 11 juillet 2012 à 14:08, par daga En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    mangez attiéké-benga bien mélangé, no comment vous comprendrez ! ngaw

  • Le 12 juillet 2012 à 09:47, par PATINDE En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    Je suis déçu de cette récupération faite par ce Groupe de femmes qui ne sont jamais allées à la cuisine au charbon, ni sur dans un Atelier de transformation de manioc et encore moins, dans un champ de manioc. Avec à sa tête Mme la Ministre de la Promotion de la Femme (Dame SANGARE) managé par une ex-Secrétaire de Direction à la Retraite qui ne sait plus que faire de son temps, ce fameux groupe est en train de récupérer cette activité en raison de la prise de conscience de l’Etat sur l’aubaine, sinon, de l’opportunité alimentaire qu’offre ce produit au Burkinabé, qui l’a amené à retenir dans son Budget 2012, une importante somme d’argent (plusieurs milliards je crois)pour la plus grande vulgarisation de cette culture qu’est le manioc et sa transformation en aliments.

    Ce Groupe de femmes dites "intellectuelles" pensent pouvoir s’accaparer de cette somme pour des fins personnelles. Mais c’est oublier que ce budget ne le sera pas laissé entre leurs mains, même si leur Présidente discrète est une COMPAORE. Rappelons-nous du cas de cette opératrice alimentaire qui s’est faite arrachée son projet de "Foire d’Exposition alimentaire" par cette Dame qui dit par la suite "être soeur de la victime".

    C’est oublier l’histoire de l’entrée du manioc dans les habitudes alimentaires des burkinabé, jadis méconnues. C’est d’un groupe de "braves femmes" qui jadis rejetées dans leur pays d’accueil (RCI) et négligées à l’époque par la Classe politique d’alors (dont certainement faisaient parties certaines femmes de la nouvelle Association TIBISSI) que, pour survivre dignement leur statut de femmes, elles ont introduite cette activité dans ce pays. Si l’on se rappelle, certains Médias en ont fait écho en son temps (SIDWAYA, OBSERVATEUR PAALGA, Radio Salankoloto, Savanne FM etc., et j’en passe).

    Pendant une dizaine d’années, ces femmes se sont battues. Elles ont rencontré dans le temps des oreilles attentives de l’Etat, de la Recherche et de Partenaires au développement qui ont fini par comprendre l’intérêt positif de cette activité, leur activité en faveur de la population burkinabé pour envisager les soutenir à travers des formations par eux financés, des recherches par eux financés et enfin par une décision salutaire de financer la vulgarisation de la chose sur toute l’étendue du territoire.

    Aujourd’hui, c’est un Groupe d’opportunistes avérées qui, mettant à profit l’analphabétisme de ces braves femmes pour leur ravir le chose qu’elle ont su courageusement réussi à mettre en place ? Je trouve cela injuste et injustifiable.

    Encore un comportement qui vient jeter de la poussière noire sur le Régime en place alors qu’en faite, les premiers responsables n’en savent rien, ou n’ont que de fausses données à eux fournies par ces "femmes opportunistes.

    CE N’EST PAS JUSTE
    PATINDE

  • Le 10 mai 2013 à 14:00 En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    je veux un budget pour un projet de fabrication de l’attiéké avec 1 475 000

  • Le 16 octobre 2017 à 11:30, par DANHO Mathieu En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    Pour la fabrication de l’attieke du bord lagunaire de qualité supérieure selon la grosseur des grains, nous vous recommandons d’adresser un email à procimat.ci@gmail.com pour la formation avec des femmes spécialistes. Pour l’information, environ 2,300 tonnes de manioc brute donnent 1 tonne d’attieke.
    Cordialement
    Abidjan, Côte d’Ivoire

  • Le 16 octobre 2017 à 12:08, par DANHO Mathieu En réponse à : Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

    Pour la fabrication de l’attieke du bord lagunaire de qualité supérieure selon la grosseur des grains, nous vous recommandons d’adresser un email a procimat.ci@gmail.com pour la formation avec des femmes spécialistes. Pour l’information, environ 2,300 tonnes de manioc brute donnent 1 tonne d’attieke.
    Cordialement
    Abidjan, Côte d’Ivoire

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