LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

Publié le samedi 7 juillet 2012 à 13h41min

PARTAGER :                          

La réunion du Groupe de contact de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO), sur le Mali, a débuté le 7 juillet 2012 à Ouagadougou en présence du Médiateur, le Président Blaise COMPAORE du Burkina, du Vice-médiateur, le Président Goodluck JONATHAN du Nigéria, du Président en exercice de la CEDEAO, le Président Alassane OUATTARA de la Côte d’Ivoire, des membres du Groupe, les Présidents Mahamadou ISSOUFOU du Niger, Yayi BONI du Bénin et Faure GNASSINGBE du Togo.

Dans son mot introductif prononcé à la cérémonie d’ouverture, le Médiateur a indiqué que la tenue de la présente réunion du Groupe de contact de la CEDEAO sur la crise malienne traduit sa ferme détermination à trouver des réponses durables à la situation préoccupante qui prévaut en République du Mali.

Selon Blaise COMPAORE, le Groupe est réuni, de nouveau, pour se « concerter sur l’actualité du Mali, dominée principalement à Bamako par la situation institutionnelle précaire et fragile, et au nord par la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire, l’implantation progressive du phénomène du terrorisme et des réseaux du crime organisé.
Cette rencontre du Groupe de contact de la CEDEAO ambitionne d’évaluer l’action de la médiation et de faire le bilan de nos engagements communs. Elle vise également à donner de l’élan à nos prochaines initiatives pour véritablement nous engager dans le processus menant à la restauration de l’unité et de l’intégrité du Mali, afin d’aller résolument vers l’organisation d’élections libres, transparentes et acceptées de tous. Dans ce sens, la réflexion sur la formation d’un Gouvernement consensuel au Mali, la sécurisation des Institutions, la protection du Président de la République et surtout les dispositions urgentes à prendre pour faire face au péril terroriste au nord du pays, constituent une étape nécessaire pour assurer le traitement diligent des questions humanitaires et aboutir à la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et la stabilité de toute notre sous région. »

C’est pourquoi, le Médiateur a interpelé les parties prenantes du Mali présentes sur leur responsabilité politique dans la quête d’une solution globale et durable de la grave crise que vit le Mali. « Les différentes contributions éclaireront les Chefs d’Etat du Groupe de contact dans les actions à engager pour conforter les assises du Gouvernement et résoudre, avec l’appui de la médiation et de la communauté internationale, le problème sécuritaire et humanitaire de la partie septentrionale du Mali », a conclu Blaise COMPAORE.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le Président en exercice de la CEDEAO, le Président ivoirien Alassane OUATTARA a indiqué que cette réunion intervient à la suite du 41ème sommet de la CEDEAO, tenu à Yamoussoukro, le 29 juin dernier, au cours duquel des décisions importantes avaient été prises parmi lesquelles, deux décisions relatives à la crise malienne.

Selon Alassane OUATTARA, il s’agit de l’envoi à Bamako d’une mission de contact et d’évaluation des représentants des forces en attente de la CEDEAO et de la présente rencontre au sommet du Groupe des chefs d’Etat. « L’objectif recherché est de ressouder la nation malienne pour un retour programmé et réussi vers la démocratie et l’intégrité territoriale du Mali », a précisé le Président OUATTARA.

Pour ce faire, il conviendrait , selon lui, notamment de créer les conditions d’un retour rapide à Bamako du Président intérimaire et de discuter des modalités de mise en place d’un Gouvernement de large union nationale, avec un agenda et un cadre d’actions précis et sécurisé.
Le Président en exercice de la CEDEAO a également affiché les ambitions de ses pairs de bouter le terrorisme hors de l’espace communautaire. « Nous ne pouvons pas tolérer de voir développer le terrorisme à nos portes », a dit Alassane Dramane OUATTARA.

Cette rencontre au sommet réunit outre les chefs d’Etats membres du Groupe de contact de la CEDEAO sur le Mali, les représentants des forces vives du Mali.

www.presidence.bf

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2012 à 15:07, par DUC En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

    Ces présidents sont vraiment nés avant la honte car s’ils étaient en face de moi je leur aurai posé seulement 2 questions :
    1) Où est sur votre photo votre président intérimaire et votre premier ministre intérimaire ?
    2) L’actuel gouvernement du premier ministre intérimaire Diarra,qui l’a composé ?C’est bien la CEDEAO où il y a des ministres hommes de paille de Blaise,de ADO et maintenant ces mêmes cancres viennent nous parler d’un gouvernement consensuel et j’imagine qu’il y aura ces assassins qui sont au Nord dans ce gouvernement.En plus pensez-vous que c’est un problème de gouvernement consensuel que le Nord n’est pas encore libéré ?
    Il faut que ces pantins de la CEDEAO nous prennent au sérieux,ils sont coupables de toutes ces atrocités qui se passent au Mali et vous voyez bien que les politiciens de la sous région ne sont pas mieux que les notres sinon dites moi combien de fois ces pantins de chefs d’Etat se sont réunis ?Presqu’à chaque semaine et toujours rien mais pour masquer leur dernier échec en date,la solution est toute trouvée à savoir le pays n’est pas libéré parceque le gouvernement n’est pas d’union nationale.N’importe quoi puisqu’ils ont déjà oublié que ce sont eux qui ont formé le gouvernement de CMD où chaque président de la CEDEAO a mis ses ministres de paille comme Blaise Compaoré,ADO etc...!
    Ces pantins n’aiment pas les Maliens car je persiste et signe qu’après le coup d’Etat de Sanogo qui a été perpétré parque ça brûlait au Nord,ils auraient dû le soutenir car à situation exceptionnelle,régime d’exception.
    Ces pantins n’aiment pas les Maliens car je persiste et signe qu’après le coup d’Etat de Sanogo qui a été perpétré parque ça brûlait au Nord,ils auraient dû le soutenir car à situation exceptionnelle,régime d’exception.
    Après libération totale du pays,on peut maintenant parler de rétblissement de l’ordre constitutionnel avec une organisation propre des élections du président,des députés,des maires car pour moi un pays occupé n’est plus un pays et donc il n’a plus de constitition puisque les droits élémentaires de ses habitants ne sont plus garantis comme cette charia que ces bandits imposent aux femmes et bien d’autres humiliations.
    Mais hélas comme ces pantins de la CEDEAO avaient aussi les mêmes tares que ATT à savoir la malgouvernance,la corruption généralisée,l’affairisme,le népotisme alors ils ont paniqué et ils paniquent toujours en disant que les militaires n’ont pas à s’occuper de la gestion publique pour l’intérêt supérieur en feignant de ne pas savoir qu’un militaire avant tout un civil en arme puisque tout récemment en Tunisie et en Egypte,nous avons vu des civils aux mains destitués leur régime.Alors si c’étaient les civils aux mains nues qui avaient renversé cet incapable de ATT,qu’auraient dit ces incapables de la CEDEAO ?
    Je suis écoeuré parceque pour tous pantins comme Blaise et ADO,notre cher Maliba est devenu un champ d’expérimentation en tout genre pour eux.Merde à la fin car trop c’est trop

    • Le 7 juillet 2012 à 16:59, par BISXA En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

      les maliens n ont qu à chercher la solution de leur problème et laisser ses presidents qui n ont pietié de rein.Ils font seulement la publicité de leurs photos .

    • Le 7 juillet 2012 à 17:40 En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

      Ce coup d’état au lieu de donner une impulsion à l’armée malienne l’a plutôt affaiblit avec la conquête éclaire des villes de Gao,Tombouctou etc,avec récupération de la moitié de l’armement par les rebelles . Certain ont pensé avec juste raison que ce coup d’état a été initié pour permettre à la rébellion d’avancer. Il a surtout montré que le Mali n’a pas une armée digne de ce nom (je dis pas qu’il y a pas de militaires). Le petit capitaine disait qu’ils libereront le pays s’ils avaient les moyens. Au cours de son bref mandat, il a eu les moyens, mais il n’a rien fait. On n’a l’impression la guerre est plutôt interne à l’armée du Mali. Ils font finir de se régler les comptes quand ?
      Déjà que les islamistes s’impatientent. L’AZAWAD ? connait pas. Leur rève : La charia dans tout le Mali dans toute l’Afrique de l’Ouest, dans toute l’Afrique , dans tout le monde entier.
      Aucune victoire n’est possible sans l’armée du Mali.
      Mais comment réorganiser l’armée du Mali ?

    • Le 8 juillet 2012 à 00:33, par Le Lutteur En réponse à : Paix et Salut sur le Mali

      Mon frere DUC, tu as parfaitement raison. C’est pour ca que l’ONU a dit que la CEDEAO approchait le probleme malien avec amateurisme. Et moi je pense qu’en aucun cas on ne peut gouverner un Etat encore moins une Organisation qui se veut internationale avec amateurisme ou hasard. Paix et salut sur le Mali.

    • Le 9 juillet 2012 à 10:38, par drangwell En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

      a te lire toi et certain d’entre vous j’ai honte pour être de la CEDEAO comme vous . Si vous croyez que le problème du mali c’est la CEDEAO , vous vous trompez et puis ces chefs d’État ne sont pas a Bamako avec vous si vous vous sentez aussi capable il faut commencer par des actes de libération du nord de votre pays . Je pense même qu’il serai injuste d’envoyer des braves soldats des autres pays de la CEDEAO se battre pour vous parce que vous ne le méritez pas et aussi parce que vous n’avez rien compris d abord..

  • Le 7 juillet 2012 à 20:38 En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

    Deux questions à DUC
    1. Qui empêche l’armée malienne de libérer le nord qu’elle a perdu ?
    2. Qui empêche le Mali de quitter le CEDEOA ?

    Quand on demande, on accepte certaines conditions de celui qui veut vous aider. Le Mali demande l’aide de la CEDEAO, hé bien la CEDEOA pause ses conditions. La CEDEAO demande de l’aide à l’ONU, l’ONU pause ses conditions. Ainsi va la vie.

    La solution au Mali est le fédéralisme par dissoassociation et la solution pour la CEDEAO est la fédération. Si on a pas compris ça, on perd son temps

    Merci

  • Le 8 juillet 2012 à 00:46, par Che En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

    Le peuple malien doit entammer une lutte populaire pour liberer le pays. Sinon tous ces rencontres de cedeao ne servent qu’à divertir les esprits.

  • Le 8 juillet 2012 à 18:12, par KRESSER En réponse à : Mali : La formation d’un Gouvernement consensuel en discussion à Ouagadougou

    slt. je me demande si ses presidents veulent reelment la fin de sortie du crise au Mali. Chers presidents Dieu est au dessu de tout donc faisons attention, le renard passe passe et chacun à son tour chez le coiffeur. Excellence les Presidents vous etes bien garder et vous mangez bien aussi cela n’appeche pas le bon Dieu de faire sa punition. les changements climatiques c’est n’est rien. Les presidents vous gouverner mal, juger très mal les chose. Le bon Dieu ne dort dès !!!! Regardez comment la population souffre au nord du mali cela ne vous dites rien c’est le mali encore vous voulez suspendre garde a vous. nous allons tous faire la geurre froide la CEDEAO, si vous continuez à mal juger les choses. je suis un Burkinabé vivant au mali. Dites la vérité à ses politiciens qui ont déchérés le le mali. Ils étaient où quant les bandis venaient prendre le Nord ? Que dieu aide le Mali. Si vous etes incapable attender rester chez vous ne parlez plus du Mali. La population Bamakoise va libérée le Nord du mali INCHALAOU....

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Attentat à Bamako : La réaction du gouvernement malien