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Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

Publié le vendredi 6 juillet 2012 à 00h42min

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A la suite de Jeune Afrique (n°26841 du 17 au 23 juin) qui a révélé « le scoop », L’Observateur paalga (n°8155 du vendredi 22 au dimanche 24 juin) s’est fait le relais au niveau national pour apporter la « bonne nouvelle » aux Burkinabè. Thomas Sankara aurait eu un troisième fils issu d’une autre femme que celle que tout le monde connait (Mariam Sérémé Sankara). Il vit aux Etats-Unis et fait de la musique. Mais l’information a fait flop.

Si ce n’est pas de la manipulation, il s’agirait tout simplement d’une mauvaise méprise. Ismaël Sankara n’est pas le fils du président Thomas Sankara comme l’ont affirmé les deux confrères. L’intéressé l’a dit à un autre confrère (Bendré) qui a réalisé une interview avec lui au téléphone. « Je ne prétends pas être le fils de Thomas Sankara », clame-t-il. A sa suite, c’est son manager qui est monté au créneau pour démentir l’information distillée par Jeune Afrique et L’Observateur paalga. Il affirme sur sa page facebook que son artiste n’a jamais revendiqué être l’enfant du président Sankara. Ismaël reconnait simplement avoir dit sa fierté de porter le nom Sankara et qu’il souhaite « être un digne fils de Thomas Sankara » dans sa carrière. C’est tout ce qu’il aurait dit au journaliste de Jeune Afrique à Libreville au Gabon.

Celui-ci aurait alors mal interprété ses propos pour faire de lui dans son article « le fils naturel de Sankara ». Selon son manager, Ismaël serait aujourd’hui très perturbé par cette affaire. Il aurait déjà rédigé un rectificatif envoyé au magazine panafricain basé à Paris. Dans ce droit de réponse, il dément avoir dit au correspondant du journal à Libreville qu’il serait le fils du président Sankara et adresse ses excuses à la famille de ce dernier. Une consœur de Jeune Afrique nous confirme les contacts téléphoniques entre sa rédaction et Ismaël à propos du droit de réponse. Elle soutient que le jeune homme avait une attitude équivoque, et même par rapport au droit de réponse, il a laissé planer un doute sur son envoi. Par rapport au fond de l’affaire, notre source affirme qu’elle a lu avec étonnement l’article de son collègue. « Nous avons tous été surpris par l’information.

On est tombé des nues en lisant l’article », souligne-t-elle. Au sein de sa rédaction, beaucoup ne croient pas à cette histoire. « Ça pue », conclut notre consœur. Mais de quoi ? Est-ce du bidonnage du journaliste à la recherche du sensationnel ou de la manipulation ? Rien n’est à exclure à priori.

Une faute professionnelle du journaliste ?

Certains hommes de médias sont très friands de notoriété. L’ex journaliste vedette de la télévision française TF1, Patrick Poivre d’Arvor, avait falsifié l’interview du président cubain, Fidel Castro. A partir de l’interview d’un autre confrère, le journaliste français s’est mis en scène en train d’interroger le leader maximo. On a découvert par la suite la supercherie et cela a contribué davantage à la renommée de ce journaliste. Peu importe si c’est une mauvaise renommée, pourvu qu’on parle de lui. Et Fidel Castro est un « monstre médiatique » et tous les journalistes du monde entier rêvent de l’avoir en interview. Nous savons tous aussi comment le nom de Sankara cristallise les passions à travers l’Afrique, comment il est adulé. Ce n’est pas surprenant que beaucoup aient construit leur carrière autour du nom du président Sankara au Burkina comme ailleurs.

Ayant conscience de cette réalité, il se pourrait que le jeune journaliste veuille emprunter ce chemin facile de la célébrité. Il sera connu comme celui qui aurait révélé un scoop sur la vie cachée de Sankara, ce personnage emblématique dont la réputation d’intégrité a fait le tour du monde. Un membre de l’actuel gouvernement, universitaire de son état, nous affirmait qu’un chercheur belge lui a avoué avoir été admis comme chargé de recherche dans une université américaine grâce à son livre sur Sankara et la révolution burkinabè. Comme quoi, ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a la légende Sankara. Mais n’allons pas vite en besogne. Le journaliste peut avoir été trompé. Même si cela ne l’absout pas (parce qu’il ne s’est pas davantage documenté sur le sujet avant de publier son article), il peut avoir commis l’erreur de bonne foi. Dans ce cas, les soupçons de manipulation se reportent sur son interlocuteur.

Un artiste à la recherche de notoriété ?

Si on écarte la faute professionnelle du journaliste, on peut supposer la recherche de notoriété de l’artiste Ismaël Sankara. Portant le même nom que le président Sankara, il peut avoir construit cette histoire de parenté pour se faire connaitre. Un manager burkinabè nous confie l’avoir déjà rencontré en 2010 au Centre culturel français de Ouagadougou. Il lui avait demandé s’il était de la famille du président Sankara. A l’époque, sa réponse fut sans équivoque : négatif. Quand certains insistaient sur sa ressemblance avec « l’homme du 4 Août », il se contentait de dire que « les Sankara sont tous de la même famille ». Il disait néanmoins son admiration pour le capitaine Sankara et était fasciné par l’aura de l’homme dans les pays africains qu’il a déjà visités. Parti à Libreville pour enregistrer un album avec un artiste gabonais, il a de nouveau été frappé par la notoriété du nom qu’il porte auprès de certains habitants de la capitale gabonaise. A-t-il voulu profiter aussi de cette estime pour vendre son prochain album en inventant une filiation avec le président Sankara ?

Son manager nie cette hypothèse et veut privilégier l’erreur du journaliste qui a confondu « vouloir être le digne fils de Sankara et être le fils de Sankara ». Quid alors de l’histoire de leur départ du Burkina peu avant le coup d’Etat du 15 Octobre 1987 ? Et sa date de naissance située au 1er avril 1987 ? Le journaliste a-t-il inventé tous ces éléments ? Ce serait vraiment surprenant de la part d’un journaliste qui veut se faire une place dans sa rédaction. Sauf s’il participe à une entreprise de dénigrement orchestrée par certains milieux politiques. Et c’est la dernière hypothèse qui fait consensus dans le milieu sankariste et même dans l’opinion.

La manipulation politique du régime Compaoré ?

Cette affaire a surgi juste après l’adoption de la loi constitutionnelle accordant l’amnistie aux chefs d’Etat du Burkina, y compris l’actuel. Il s’en est suivi une levée de boucliers dans l’opinion, en témoignent les nombreuses réactions négatives sur la toile. Des émissions dans les médias ont également montré l’impopularité de cette loi vue comme la consécration de l’impunité. Les réactions indignées se sont focalisées sur l’impunité dont pourrait jouir le président Compaoré par rapport à l’affaire Sankara dont l’épilogue au niveau de la Cour de cassation était programmé pour le 28 juin (la partie plaignante a été déboutée). Selon les défenseurs de cette thèse, l’affaire Ismaël Sankara aurait été créée pour masquer « la forfaiture de la loi d’amnistie ».

C’est pour détourner l’opinion sur cette problématique. Le fait que ce soit L’Observateur Paalga qui relaie l’information de Jeune Afrique est vu comme la confirmation du complot parce que ce journal défend l’amnistie pour Blaise Compaoré. Il faut dire que le pouvoir en place a mauvaise réputation dans ce domaine. On se rappelle qu’après la tragédie du 15 Octobre 1987, des journalistes proches du pouvoir avaient inventé une mallette d’argent, plus de 80 millions, qu’on aurait retrouvée chez la famille Sankara. Une action judiciaire avait été envisagée contre la famille pour recel de deniers publics, mais l’idée a vite été abandonnée. On sait également la hargne avec laquelle durant 25 ans, on a tenté d’effacer les traces de Sankara dans l’espace public burkinabè. Cette entreprise de chape a amputé nos médias publics de l’essentiel de leurs archives sur la période révolutionnaire. C’est tout cela qui fonde nombre de Burkinabè à croire à une manipulation du pouvoir en place par rapport à cette histoire.

Abdoulaye Ly

MUTATIONS N. 11 de juillet 2012, Mensuel burkinabé paraissant chaque 1er du mois (contact : Mutations.bf@gmail.com)

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2012 à 00:50, par mira a new york En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Élevé aux États-Unis dans le plus grand secret, le fils de Thomas Sankara, Ismael, vient d’enregistrer un album de hip-hop à Libreville. Rencontre avec un artiste engagé.

    « Je veux être le nouveau visage de la famille. » Élevé aux États-Unis dans le plus grand secret, Ismael Sankara a encore du mal à prononcer le nom de son père, Thomas, mais il a commencé à écrire sa propre histoire. Sorti en mai, The Rhythm of My Life, un documentaire de vingt minutes, présente ce jeune rappeur américain d’origine burkinabè.

    Parti visiter des proches à Libreville en 2010, il rencontre deux jeunes musiciens du pays, Mike Mef et Hokube, intéressés par son travail. Ils décident alors de produire le jeune artiste, qui enregistre fin 2011 quinze titres sous l’oeil de la caméra de Franck A. Onouviet et de Marc A. Tchicot (BVKFilms). L’artiste y aborde des sujets comme la jeunesse, la maternité, l’utilisation du préservatif... L’album T.R.O.M.LIFE doit sortir dans quelques semaines. En guise d’appetizer, « Real Africans », dont le clip a été tourné dans le quartier populaire d’Abobo, à Abidjan, est déjà disponible sur internet.

    Le documentaire met en scène le rappeur dans un studio de répétition de Libreville et dans les décors naturels de la métropole. Long bermuda, tee-shirt des Miami Heat, casquette de baseball, diamant vissé à l’oreille droite, l’artiste arbore toute la panoplie du rappeur africain-américain. Un large sourire ponctue tous ses gestes et paroles. « Repliés sur eux-mêmes, les Américains ne savent pas ce qui se passe à l’extérieur, précise-t-il. Je veux leur faire découvrir l’Afrique. »

    Nourri au hip-hop américain

    Né le 1er avril 1987, Ismael Sankara a quitté le Burkina une semaine avant le coup de force du 15 octobre de la même année qui devait emporter son père. Pressentant sa fin, ce dernier avait décidé d’envoyer sa famille aux États-Unis. Ismael n’a que 6 mois lorsque son père est assassiné. Il grandira à Miami auprès d’une mère courage qui a vite tourné la page des événements pour se consacrer à l’éducation de ses enfants. Durant sa scolarité, il montre de l’engouement pour les sciences sociales, l’espagnol et la musique. « J’ai commencé à coucher des mots sur un papier à l’âge de 13 ans », explique-t-il. Nourri au hip-hop américain, Sankara est aussi influencé par la musique africaine, notamment celle de Pierre Claver Akendengué, de Manu Dibango ou, dans un tout autre style, de Papa Wemba. Il adore mixer les sons des deux continents. Il sort son premier single, Middle Finga, en 2006 et collabore ensuite avec Jadakiss, un rappeur new-yorkais.

    En 2010, il retourne au Burkina pour faire la première partie du concert du ragga man jamaïcain Sean Paul. Il découvre alors la place que son père occupe dans le coeur et la mémoire des Africains. Invité à dîner par Blaise Compaoré, le rappeur s’y rend sans hésiter. « Ma mère ne nous a pas élevés dans la rancoeur », assure-t-il sans en dire davantage. Dans la foulée, il réalise un feat. (collaboration sur un morceau) avec la diva gabonaise Patience Dabany (la mère d’Ali Bongo Ondimba) sur l’album de la chanteuse. « Mon père disait toujours : la musique est ce qui nous définira dans l’avenir, assure le rappeur. On n’a pas besoin d’être politicien pour parler aux gens. »

    • Le 6 juillet 2012 à 18:41, par La coudée En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

      Il est trop fort le petit, il avait 6 mois son papa se faisait tuer, mais il a pu comprendre ce que ce dernier lui disait et se le rappelle encore....

    • Le 7 juillet 2012 à 07:58, par Luluan " Le monde a changé" En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

      "Mon père disait toujours : La musique est ce qui nous définira dans l’avenir, assure le rappeur. On a pas besoin d’être politicien pour parler au peuple". Son père Thomas lui parlait ainsi lorsque l’enfant avait 6 mois à son assassinat, n’est ce pas ? Vous prenez vos lecteurs pour qui ? pauvre de vous. Respectez l’intelligence des autres.

  • Le 6 juillet 2012 à 01:02 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    A la lecture de cet article, nous devons encore pleurer notre journaliste d’investigation Norbet ZONGO. Depuis deux semaines et aucun journaliste ne peux faire un minimum de fouille pour nous dire qui est ce gars qui prétend être le fils de Thomsank

  • Le 6 juillet 2012 à 01:23, par Kenza En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Mon oeil Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis vous croyez que ns sommes des nez perc’’’ ? Arretons maintenant !! c vrai que ce sont les sectes et le sexe qui gerent notr monde mais les icones snt les icones.
    THOMAS SANKARA est comme un label. aujourdhui ls burkinabes ne sont pas fier de leur patrie mais c’est sur le seul point qils vont tjrs s entendr cad defendre la memoire de cette etoile. biensur a part les CAMELEONs equilibriste.

    Ismael s il est malin doit s ecarter de cette histoire car THOMAS SANKARA n appartient plus a sa famille meme a plus forte raison d’un tombe du ciel.
    Pourquoi repondre mem c telmen faut. personne ne devrait dir un mot dessus ils allaient s ranger

  • Le 6 juillet 2012 à 04:29 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Balle à terre ! Premièrement, le journaliste de JA n’est pas un jeune journaliste comme vous le dites, je le connais bien, on a fat des reportages ensemble ; deuxièment il n’est pas le correspondant de JA à Libreville ; il est de la rédaction parisienne et il a bien expliqué qu’il a proposé le sujet à sa rédaction qui a accepté.
    Sur le fond, vous n’apportez pas grand chose pour faire la lumière sur cette affaire. Il faut encore enquêter : on doit connaitre en vrai le nom de son père, sa mère et son village d’origine. La ressemblance, c’est du n’importe quoi ! Mais il faut arrêter de croire que c’est une histoire montée par Blaise Compaoré ; je n’y crois pas, c’est pas dans son genre ! d’ailleurs l’artiste dit qu’il a été invité à la table de Blaise Compaoré. A mon avis, il faut encore attendre avant de conclure

    • Le 6 juillet 2012 à 18:27, par calmos En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

      Merci pour ta réaction. toi au moins tu raisonnes. Je suis sur qu’à cause de la confiance aveugle que certains ont pour leur femme, ils élèverons des enfants qui ne sont les leurs. En matière de sexe on ne peut pas défendre quelqu’un. De toute façon on peut vérifier s’il est le fils ou pas. Donc balle à terre.

  • Le 6 juillet 2012 à 05:13 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    c’est la mauvaise foi ou pure manipulation

  • Le 6 juillet 2012 à 05:18, par ragomzanga En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Notre guide Thom Sank disait dans ses discours,tuer Sankara
    aujourd’hui, il aura des milliers de Sankara demain.
    Smaèl n’est pas le seul fils du guide.
    Sankara na pas fini de mettre ses enfants au monde.
    Celui qui est caché voit celle qui cherche
    Ont les attend
    Le feu qui te brule c’est celui auquel tu te chauffes.

  • Le 6 juillet 2012 à 05:34 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Voila ce que c’est qu’une polemique !L’avenir nous en dira plus !

  • Le 6 juillet 2012 à 07:02, par bendatoega En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Vous en voulez trop à Blaise COMPAORE avec une telle conclusion.
    Pouvez vous donner à partir de cet imbroglio journalistique, des preuves sanguines et tangibles que cet petit n’est pas un enfant de SANKARA ?
    Blaise n’a rien à voir dans se scoop que vous avez plagié !

  • Le 6 juillet 2012 à 07:22, par Le Pionnier En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Mais dites moi ; les vrais parents d’Ismael sont où ? qui sont-ils et que font-ils ? selon moi il ya des bases à verifier avant de gratter les sommets.
    jusqu’à ces grands parents nous voulons des informations.
    Mon cher Ismael, c’est ca aussi etre star, on va fouiner dans ta vie pour nettoyer l’image du camarade THOMAS SANKARA. (RIP)

  • Le 6 juillet 2012 à 07:32, par qibla En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Tous mes respects Monsieur LE VRAI JOURNALISTE . tu es un fils à SANKARA !!!!OUI !TU L’es !!
    Bonne carrière à toi car tu en es vraiment digne.

  • Le 6 juillet 2012 à 08:42, par FILSDUPAYSAN En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Oui, l’erreur est humaine.
    Le journaliste est aussi humain donc il peut y avoir une incompréhension.
    Maintenant,cessons de chercher autre chose.
    Ismaël dit NE PAS ETRE FILS DE FEU SANKARA, ou est le problème.
    Il dit être SABA....Ismaël, je ne comprends plus pourquoi tout ce bruit.

  • Le 6 juillet 2012 à 08:47, par woro En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Un vieux général français au temps de De Gaule dans le cas de l’Algerie ( tiré du film sur TV5 Europe de cette semaine)a dit (parlant d’un journaliste manipulateur)a dit : "Si un jour, il ne me reste qu’une balle et je devais choisir entre un Terroriste et un Journaliste, je tuerai le second"...pour signifier qu’il y a vraiment des journaleux qui, au lieu de contribuer à distiller la bonne info au service du peuple, ils se donnent le luxe de "vouloir défendre leurs interets égoistes.

    bel article...............keep ongoing !

    Best

  • Le 6 juillet 2012 à 09:26, par zita En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    salut à tous !! je pense que thomas sankara étais un homme comme les autres, ils pouvait faire les meme erreur. si ismael est son fils l’avenir nous le dira, autrement laisser le en pais ! on a autre chose à faire . Au lieu de passer le temps à polimiquer tout les jours sur ce sujet, trouver nous des emploi ! bonnes journée à tous !!!!!!!!!

  • Le 6 juillet 2012 à 09:37, par zita En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    salut à tous !! je pense que thomas sankara étais un homme comme les autres, ils pouvait faire les meme erreur. si ismael est son fils l’avenir nous le dira, autrement laisser le en pais ! on a autre chose à faire . Au lieu de passer le temps à polimiquer tout les jours sur ce sujet, trouver nous des emploi ! bonnes journée à tous !!!!!!!!!

  • Le 6 juillet 2012 à 10:24, par sidnbé En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Faute professionnel ou pas, il est temps que les journalistes apprennent à s’occuper de leurs oignons afin de laisser les gens vivre leur petite vie paisible !!!

  • Le 6 juillet 2012 à 10:59 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    salut et courage pour vos analyses pertinentes,je dirai que l’observateur n’est loin de ce journaliste de jeune afrique à la recherche des scoops.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:21 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Il y a trop de polémique à ce sujet.
    1) Feu le Président du Faso, T. SANKARA, ne pouvait avoir un liaison sans que cela ne soit connu de ses proches collaborateurs à cette époque,
    2) si tel était le cas, dans un écrit, témoignage ou autre depuis 1987 cela aurait été relaté,
    3) les relations entre l’actuel président, SANKARA et leurs compagnons/ relations ont été relatées dans des écrits mais depuis aucun n’article ne mentionne l’existence de cette double vie du président défunt,
    4) la prétendu seconde femme, étant au Etats Unis n’a point et n’a jamais réagit par voix de presse sur ce qui s’est passé depuis 1987
    5) ....
    6) .....
    S
    Quelque soit le temps que ça prendra le jour va se lever sur notre si beau pays le Burkina Faso.

    • Le 6 juillet 2012 à 17:52, par calmos En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

      On dirait que tu n’es pas au Burkina. Tu ne connais pas ce qu. ’on appelle "secret d’Etat". Qui va oser révéler cela ? Je ne sais pas pourquoi les gens sont en train de polémiquer. Thom Sank était un homme comme les autres. Il a des sentiments aussi. Dites-moi le petit ISMAËL a t-il un Extrait d’acte de naissance ou pas ? Si ce n’est pas son papa qui est Thom Sank, de toute façon son vrais papa va démentir s’il vit. Peut-être qu’il y a eu des pressions et le petit s’est rebiffé. Après tout il a droit à un papa. Soyons sérieux un peu. S’il avait un papa qu’il connaissait, pourquoi dirait-il qu’il n’est pas légalement le fils de Feu Le Président ? Cela veut dire qu’il a été conçu hors mariage et avec les conditions de la mort De Thom Sank, personne ne pouvait dire quelque chose. Actuellement beaucoup de nos autorités ont des enfants dehors mais personne ne parle. Et après tout même s’il était le fils de Thom Sank cela ne va pas améliorer les conditions de vie des burkinabé. On s’en fout de ça. De toute façon c’est un burkinabé. Cela regarde la famille Sankara. Ils sont nombreux nos dirigeants qui ont des enfants dehors mais personne ne se plaint.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:30, par sidnbé En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    "Mes intentions n’étaient pas de créer des problèmes, des commérages ou des doutes. Je sais que ces
    derniers jours n’ont pas été faciles pour moi à cause de cet incident qui a eu lieu. Mais JE NE SUIS PAS LE FILS DE
    THOMAS SANKARA, expliquez ça à toute personne que vous croisez ou qui est assise juste à côté de vous, ainsi qu’à
    tous ceux qui ont voulu en faire une plus grande histoire qu’elle n’en est pas une" Ismael SABA (SANKARA)

    Faute professionnel ou pas, il est temps que les journalistes apprennent à s’occuper de leurs oignons afin de laisser les gens vivre leur petite vie paisible !!! Que feu Thomas SANKARA ait eu un autre fils ou pas, ce n’est pas l’essentiel ! Y’en a marre !!!!!!!

  • Le 6 juillet 2012 à 11:37, par LeFURIEUX En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Ils n’ont qu’à dire tout ce qu’il veulent sur TOM SANK, ça va rien changer en lui la qualité d’homme intègre devant Dieu devant les hommes. en 2015 on saura qui a eu beaucoup d’enfants extra conjuguaux. Notre foi en son intégrité absolue est inébranlable. Même si l’obs veut il n’a qu’à dire que le parc animalier de ziniaré est la propriété cachée de TOM SANK on s’en fou. Nous sommes calé jusqu’à ce que justice lui soit rendue. Drôle d’amnistie...lol

    Webmaster laisse passer ya rien de mauvais. merci

  • Le 6 juillet 2012 à 11:49 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Et s’il était vraiment le fils de SANKARA, et après, il ne sera n’y le premier ni le dernier président à avoir un enfant hors mariage. Quelque soit l’issue de cette histoire, camarades, ne vous laisser pas influencer, gardez toujours cette bonne image que vous avez toujours eu de Thomas SANKARA. c’est la seule et la vraie.
    Je termine en disant : Laisser notre cher président reposer en paix.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:52, par Tiéfotiè En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Toutes les hypothèses sont envisageables ; vrai ou faux, la vérité appartient à l’histoire et quant à moi, j’ai foi à mon Président qui est l’incarnation même de l’intégrité.

  • Le 6 juillet 2012 à 11:53, par Samé Samé En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Bravo Monsieur Ky !

    Sujet bien traité. C’est ça du journalisme. Ce qui est sûr dans cette histoire c’est que la vérité est quelque part. SVP, il faut avoir du respect pour nos héros. Si Ismaël est reconnu comme Fils de T.S alors ne soyez pas étonné que quelqu’un se lève et se dise lui aussi fils ou fille de O.K. et qu’il demande à être reconnu.
    Encore bravo pour l’article. ça se laisse lire alègrement.

  • Le 6 juillet 2012 à 12:25 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Pourquoi faut-il prendre partie dans ce débat. En tant qu’orgnae de presse je crois que le débat doit se trouver à ailleurs et non pas se mettre dans la tête d’un autre organe de presse ou d’un journaliste pour lui attribuer des intentions. Et si à la fin tout cela s’avère vrai et vérifié. Si vous avez des preuves contraire, exprimez les de façon responsable. C’est tout !

  • Le 6 juillet 2012 à 12:30, par kikokikokikokikokikokikokikokikokikokiko En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    je suis d’accord avec toi frère. mais moi je pense que tout celà est une constipation d’idées. c’est simple l’artiste peut aussi donner sa province son village ici au Burkina.D’AILLEUR s’il est fils de sankara ça fait quoi ? que la famille sankara soit tranquille celà n’a aucun effet négatif pour le papa de la revolution.Nous sommes avec lui.Tant que le Burkina existe ainsi que les burkinabè, l’image du capitaine restera gravée sur les memoires.nos savons bien que s’il etait possible de te faire un coup d’etat à l’au-delà labas, certains n’esiteraient pas pour que tu continu encore vers d’autres cieux. REPOSE EN PAIX le king de la revolution.

  • Le 6 juillet 2012 à 15:15 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Mes chers journalistes,
    Et si on cherchait à connaitre la vraie filiation de l’artiste ? Il a bien des parents, non ? Il faut chercher de ce côté aussi, ça pourrait aider à dénouer les écheveaux.

  • Le 6 juillet 2012 à 15:33, par Gédéon En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Si Thomas Isidore Noël SANKARA n’est pas le père de Ismaël, que sa maman fasse parler son père, afin que tout le monde reste en paix.

  • Le 6 juillet 2012 à 17:36, par Sogotele Sanou En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Comprennez une chose simple : il faut arreter votre diversion, car les burkinabè sont tres intelligents et ne sont pas a prendre ou a traiter comme des cons ! ! !
    Trouvez d’autres sujets de diversion, mais celui-ci est tres malsain.
    Surtout du respect pour la memoire de celui dont il s’agit car il avait de la HAUTEUR meme s’il etait humain comme nous tous.

  • Le 6 juillet 2012 à 18:36 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Un enfant est un don de Dieu !!!!

  • Le 6 juillet 2012 à 20:06, par BISXA En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    je m,appelle SANKARA BISxA ABANON.Né le 04-04-1987 à OUAGADOU.J avais 2ans lorsque mon père fut assasiné le 15oct-1987.Ma mère et moi avions quitté ouagadou pour aller vivre à kossyam.Messieurs les jounalistes de jeune afrique et de l,observateur paalga :sos pour me mettre en contacte avec la famille sankara partout dans le monde.merci.

  • Le 6 juillet 2012 à 21:08, par la seule fille de thomas sankara En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    moi qui ecri comme ca la, je suis aussi unje fille cachee de thomas sankara lol

  • Le 7 juillet 2012 à 11:07, par K.I.D25 En réponse à : Ismaël ou « le fils forcé » de Thomas Sankara

    Salut a tous !

    Meme s’il est le fils de SANKARA le probleme est ou ? il vaut mille fois mieux que ces gars qui sont prets a payer des RAV4 pour des gamines qui n’ont pas l’age de leurs filles.
    Mrs les journalistes je vous comprends pas. attaquez vous aux vrais maux qui minent notre société.
    1.Ayez un jour le courage de publier un article traitant de la vie du president actuel(Mr BLAISE COMPAORE)
    2. Faites lui comprendre que le peuple en a marre(25 ans de monotonie) de tous ces crimes et sequestrations arbitaires.
    3.Faites un jour comprendre à nos dirigeants qu’ils sont tous animés d’une mauvaise foi car ils ne vivent que du sang du peuple.
    4.Publiez un article traitant de leurs gabegie et divulguer le montant des coffre-fotrs de tous ces hommes SANS COEUR.
    MALHEUR A CEUX QUI BAILLONNENT LE PEUPLE.

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