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Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

Publié le lundi 2 juillet 2012 à 23h42min

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Le monde est devenu un village planétaire grâce aux technologies de l’information et de la communication, et le Burkina Faso ne peut rester en dehors de cette globalisation. Il se doit de se mettre au diapason. En effet, le point de presse du gouvernement le jeudi 28 juin dernier avait comme point d’ancrage « les grandes questions de l’éducation et de l’alphabétisation ». Il en est donc ressorti que « l’une des innovations majeures dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement est l’introduction prochaine de tablettes électroniques pour remplacer les livres scolaires sur les tables bancs ». Cette initiative vise à réduire le coût exorbitant des manuels scolaires classiques, entre autres.

Une très bonne chose. Cela dit, la question sur l’opportunité et l’urgence de cette opportunité se pose. Pas plus tard que notre édition du vendredi 29 juin au dimanche 1er juillet, nous faisions cas d’un bâtiment scolaire qui s’est écroulé à Bogoya (Ouahigouya), une bâtisse de moins de deux ans dont l’usure et l’obsolescence sont déjà venues à bout. En pleine capitale, le délabrement des infrastructures de l’éducation a le vent en poupe, les écoles sous paillottes sont à foison à travers le Burkina.

Dans un pays où tout est prioritaire, il est nécessaire de hiérarchiser les priorités. Dans une nation où tout est même suspect, derrière ce projet peut se cacher un deal. Qui sait si ce n’est pas dans le secret et lugubre objectif de donner un marché peu catholique à un ami ou à un fidèle ? L’évidence est là que l’électrification rurale est autrement plus urgente que ce genre d’expérimentation hasardeuse. D’autant plus que la très grande majorité de nos instituteurs ne savent même pas comment allumer un simple ordinateur.

Rabi Mitbkèta

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2012 à 00:30 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    c’est dommage, dans certaines localite des eleves prennent cours toujours sous des au dehors sous des paillots. Penser a construire des salles de classes et a les equipes. Oui pour le progres mais il ya des priorites. Il faut souvent etre realiste.

  • Le 3 juillet 2012 à 07:07, par Merdicus En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Je suis tout à fait d’accord avec cet article. Je suis fan de la technologie, mais je dois reconnaître qu’il y a d’autres priorités et des moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement que de fournir des tablettes. Ce n’est pas du tout réaliste pour nos pays.
    Comme déjà dit, il y a manque d’écoles, beaucoup d’élèves suivent des cours sans tables bancs, à même le sol sous des hangars, les enseignants n’ont nulle part pour dormir, sinon sous une paillote et sur un banc. On dit que l’enseignement est gratuit mais dans mon village les gens continuent de payer pour l’école primaire. A^près le primaire le seul collège privé pour tout le village coûte dans les 30 000 FCFA et ne peut même plus prendre tous ceux qui ont l’entrée en 6ème vu qu’on a baissé le niveau des études pour faire croire aux partenaires que le taux d’alphabétisation est en constante augmentation. Et on dit partout que l’enseignement est gratuit ! Foutaise ! Et l’université c’est devenu de la merde avec les bacheliers qui attendent une année avant de pouvoir intégrer !
    Il semble que les tablettes c’est pour diminuer le coût exorbitant des livres scolaires. Je ne sais pas mais une tablette d’au moins 10 pouces pour un élève je ne connais pas le prix d’achat, ni celui de l’entretien mais comparé à des livres, ça va m’étonner que ce soit moins cher. Et il faut prévoir au moins 2 tablettes par élève car ce sera comme des ardoises, et ils vont en casser ! Même adulte combien d’entre nous ont laissé tomber leurs Ipad ou leurs smartphones ? Et la formation des enseignants pour l’utilisation de cette technologie ? Et l’énergie pour recharger ces tablettes ? Même à Ouaga avec les coupures d’électricité qui font presqu’une demi journée et si on suppose que la batterie tiendra au max 10h, je pense que par moment ce ne sera pas utilisable ! Et les villages sans électricité ? Bref, il y a d’autres choses que de venir nous jouer les technocrates et les geeks !
    Alors voici ce que je propose : Des salles d’informatiques pour les élèves du Secondaire. Que chaque lycée publique puisse avoir des salles équipés d’ordinateurs bureaux et de connexion internet ce qui sera moins cher que de distribuer des tablettes aux élèves du primaire. Là ils pourront apprendre d’abord à utiliser un PC.
    Que les universitaires puissent tous sans exception bénéficier d’une subvention de plus de 50% pour l’achat d’un PC et de l’abonnement 3G. Ce n’est pas trop demandé, le Maroc le fait depuis 4 ans je crois dans le but d’équiper ses universitaires, les mini PC portables avec l’abonnement 3G pour 2 ans revient à peine à 50 000 FCFA. Je pense que cela est un projet mieux pensé. Leur argument c’est que les universitaires ont besoin de PC pour leurs recherches, leurs études, et ils ont besoin de connaissances dans ce domaine pour faciliter leur insertion professionnel ! Je trouve plus utile, intelligent et moins cher d’équiper les universitaires que de distribuer des tablettes aux enfants du primaire.
    Mais je me pose toujours une question ! Dans notre pays, nos dirigeants, nos ministres, ils font des rêves la nuit et décident de leur concrétisation au matin ou ils ont la matière grise en bouillie. Quel est l’objectif final et quels sont les moyens mis en oeuvre pour y parvenir ?

  • Le 3 juillet 2012 à 07:15 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Laissez les dans leur rêverie,ils se chatouillent pour rire car cette histoire des tablettes va faire un grand pschitttttt

  • Le 3 juillet 2012 à 07:18, par Viima En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Bien dit.
    Nous manquons souvent de priorités dans l’envie de faire comme les autres. Ayant au moins un idéal a défendre afin de mieux nous orienter dans les choix.
    L’école primaire du BF a besoin d’abord des enseignants qualifiés (surtout le niveau ceux de la dernière décennie) en témoigne le niveau macabre des enfants ‘’de son’’.
    Je propose au gouvernement de ne pas sauter sur toutes les mannes car il faut s’assurer que nos salles de classe répondent aux normes.

  • Le 3 juillet 2012 à 08:28, par PACO En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    SID ZABDA ne ned Sên pa ka pu pelem. La situation est bien décrite mais il faudra surtout interpeller la ministre de l’éducation qui a été chargé de la qualité de l’éducation dans le monde des "expériences éducatives". Est-ce que la compétence se mesure seulement par rapport à la note ? Ou met-on la capacité de raisonnement des élèves d’aujourd’hui. Dans le système d’évaluation actuel, l’essentiel est de répéter ce que le maître à consigner au cours de l’année et cela suffi à la ministre de penser qu’elle relèvera le défit de la qualité tant recherchée. Les hommes changent dit-on ! mais le revirement de nos deux ministre en charge de l’éducation et de l’alphabétisation par rapport à leur propos d’hier est inquiétant. La première a fait une carrière sur la qualité et le second a confié après sa thèse que les TIC n’étaient pas la priorité de l’heure et que les ministres de l’éducation ne suivaient que la mode. Que fait-il aujourd’hui. Même ses cousins français ne sont pas aux TIC à grande échelle comme ils veulent nous imposer. Chercher des marchés pour les amis c’est bien mais il ne faut pas dilapider les ressources du pays, vous qui dites que le budget de l’Etat ne suffit pas. Les anciens doivent ouvrir l’œil pour nous éviter plus tard les explications du genre : les tablettes ne supportent pas la chaleur, il y un problème de connexion, les tablettes ont été volées etc.

  • Le 3 juillet 2012 à 08:43, par pouknini En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    L’article est sommaire mais relate un peu le fléau qui gangrène le pays. On n’a d’autres priorités que de forunir des tablettes à des éléves qui n’ont même pas à manger correctement à la maison, ni le courant pour déjà l’alimenter pour y lire. Ce pays là vraiment c’est à ce demander si on est devenu des martiens quoi !!! Que veut-on même à la fin pour ce pays ??? Jamais de cohérence de projet à moyen et long terme. Toujours à emprunter des raccourcis, à croire que les autres sont arrivés là oû ils sont en faisant comme on le fait presque dans toute l’Afrique, et surtout dans ce pays. C’est pathétique

  • Le 3 juillet 2012 à 08:54, par Alexio En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Rabi,c est etonnant que l instituteur ne peut pas allumer un ordinateur en 2012 au Faso.Ici en Europe dans les creches les enfants sont inities pour le maitriser a bas age.L electrification rurale peut etre installer en symbiose avec l introduction des tablettes a leducation des masses sans compromission.Les avis d appels d offre,comme a l accoutumer seront la seule issue approvisionnement avec controll strict des gouvernants.Le burkina doit quitter l ancient system educatif et traditionel,si il se veut comme goal l emmergence.

  • Le 3 juillet 2012 à 09:00, par b En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Je salue votre réalisme. Que Mme la ministre nous fasse économiser de l’argent et des énergies. Les manuels dont elle parle ont l’avantage de durer dans le temps, d’être emportés à la maison par les élèves. Alors qu’une tablette... A moins que leur achat ne serve à remplir les poches de quelqu’un.
    Mme, votre projet est tout simplement nul.

  • Le 3 juillet 2012 à 09:09 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    bien dit. nous ne voulons pas de ces tablettes électroniques.ya plus urgent.

  • Le 3 juillet 2012 à 09:22 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    madame la ministre avez vous fini de construire des ecole de qualité et renover certaine pour vous permettre une chose que meme les payas developés n’ont meme pas encore initié. soyez realiste madame. une tablette coute combien par rapport à un livre. ne vous moquez de l’intelligence des burkinabé. il y a tellement de chose à faire que vous n’avez pas encore fait ; vous sauter l’essentiel et le plus pressé pour vous aventurer sur un terrain trop glissant. nous n’avons pas besoin de ça maintenant ,faite ce qui est bon pour le faso.

  • Le 3 juillet 2012 à 09:22, par mame221 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Je suis entièrement d’accord avec cette analyse.
    Quelle est l’urgence de ce déploiement de tablettes alors que certaines localités ne dispose ,ni de locaux encore moins de matériels pédagogiques acceptables.
    Certes les tablettes constituent une avancée technologique, mais comme le dit l’adage l’arbre ne doit pas cacher la forêt.
    Quand on voit déjà le pourcentage d ’élèves qui cassent au moins 2 à 3 ardoises par an, on se demande si le ministère aura suffisamment de stock pour remplacer les éventuelles ,casses et réparer les pannes qui surviendront.

    Pour moi l’avancée consisterai déjà à s’assurer que :
    Toutes les localités du Burkina Faso disposent de locaux conformes,électrifiés.
    Que le pourcentage de filles scolarisées soit toujours en hausse (je pense que de ce côté on est sur la bonne voie)
    Qu’internet soit enseigné à tous les enfants dès le primaire.
    et enfin introduire les fameuses tablettes !

  • Le 3 juillet 2012 à 09:28, par Koutou En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Je suis parfaitement d’accord avec l’analyse. C’est ridicule de parler de tablettes quand d’importants effectifs d’élèves sont encore sous des paillotes comme à l’âge de la pierre taillée. Même si on ne peut pas attendre de tout normaliser avant d’intégrer les technologies dans l’enseignement, il faut éviter ce genre de spectacles qui ne nous honorent pas. Ce sont les fournisseurs qui vont se frotter les mains tout en riant sous cape. Et on se dit émergent comme ça !

  • Le 3 juillet 2012 à 10:08, par sri amos En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    je parle de quelque chose, nos dirigeants ne vivent pas le même monde que nous. c’est ce qui est déplorable.

  • Le 3 juillet 2012 à 11:09, par le bon citoyen En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Bonjour,

    Mon cher ami, ce gouvernement comme les précédents sont tous des myopes. On a l’impression qu’au burkina, on gouverne selon ses humeurs. Comment dans un pays d’où l’on compte des centaines d’école sous paillotes ou en matériaux dérisoirs, d’où 60% des enfants qui vont à l’école dans les campagnes mange une fois dans la journée (cantine scolaire), des enfants qui étudie avec du feu de bois, vous ne trouvez rien à nous dire sinon que de parler de tablettes électronics.

    Le développement se fait par étape et non à l’aveuglette. Qu’ils nous disent la situation exact de l’éducation aujourd’hui et ils verront qu’on rêve.

    Bonne chance nous tous (comme dira goama)

  • Le 3 juillet 2012 à 12:01, par LESAGE En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    c’est vraiment triste que nos autorités ne savent quelles sont les priorités majeurs de notre education"s" !! voila des etudiants de l’université d WAGA qui ne savent pas comment utiliser un ORDINATEUR et on vient nous parler de TABLETTES NUMERIQUES pour les eleves du primaire !!!!voyez vous meme esct normal ? dansce cas de figure si tu parles ils diront que tu es OPPOSANT.

  • Le 3 juillet 2012 à 12:54, par Pierros En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    ça, c’est la myopie caractérisé de croire que parce qu’on est pauvre on ne doit pas avancer vers l’utilisation des TIC à l’école. Il est bien dit que l’introduction des tablettes réduira considérable les dépenses pour la confection et l’achat des manuels habituels. Avec une tablette de grande capacité on peut y stocker le contenu d’une bibliothèque. On gagne en place, en poids, en design, en maintenance, en pédagogie et en coût. Les économies qui seront faites pour cette innovation pourra servir à construire des classes voire des écoles comme tu le souhaites. Celui qui a construit l’école qui s’est écroulée en moins de deux ans avait vu les choses comme toi. Pour lui aussi il y avait d’autres priorités que construire les classes, alors il a fait beaucoup de retenus pour lui ses priorités et a offert une maquette d’école à la population. tu ne t’es jamais posé la question pourquoi les écoles construites par les colons résistent mieux que celles de maintenant. Si tu sais que seras jaloux quand on attribuera le marché à quelqu’un autre que toi alors érige toi en marchant de tablettes. Tu devrais plutôt être contre qu’on attribue le marché à un expatrié qu’à un compatriote. « Le burkinabè toujours jaloux, mesquin » dit Laurent BADO.
    Pour le problème d’électricité, sache que les tablettes fonctionnent avec des piles rechargeables et des chargeurs manuels existent.
    Webmaster publie mon message, svp.

  • Le 3 juillet 2012 à 13:05, par Pierros En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    ça, c’est la myopie caractérisé de croire que parce qu’on est pauvre on ne doit pas avancer vers l’utilisation des TIC à l’école. Il est bien dit que l’introduction des tablettes réduira considérable les dépenses pour la confection et l’achat des manuels habituels. Avec une tablette de grande capacité on peut y stocker le contenu d’une bibliothèque. On gagne en place, en poids, en design, en maintenance, en pédagogie et en coût. Les économies qui seront faites pour cette innovation pourra servir à construire des classes voire des écoles comme tu le souhaites. Celui qui a construit l’école qui s’est écroulée en moins de deux ans avait vu les choses comme toi. Pour lui aussi il y avait d’autres priorités que construire les classes, alors il a fait beaucoup de retenus pour lui ses priorités et a offert une maquette d’école à la population. tu ne t’es jamais posé la question pourquoi les écoles construites par les colons résistent mieux que celles de maintenant. Si tu sais que seras jaloux quand on attribuera le marché à quelqu’un autre que toi alors érige toi en marchant de tablettes. Tu devrais plutôt être contre qu’on attribue le marché à un expatrié qu’à un compatriote. « Le burkinabè toujours jaloux, mesquin » dit Laurent BADO.
    Pour le problème d’électricité, sache que les tablettes fonctionnent avec des piles rechargeables et des chargeurs manuels existent.
    Webmaster publie mon message, svp.

  • Le 3 juillet 2012 à 13:26 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Bien dit !!!

  • Le 3 juillet 2012 à 14:36, par COMPAORE DOIT PARTIR En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Une tablette électronique peut-elle coûtée moins cher qu’un manuel scolaire ?

    En cas de panne, qui réparera ces appareils et dans quel délai ? La question de la consommation d’énergie, où recharger ces tablettes ?

    La question de la sécurité sanitaire de ces écrans sur la vision de ces jeunes enfants est sans équivoque : baisse de l’acuité visuelle,affections ophtalmologiques.La capacité de mémorisation de document sur écran électronique est moins bonne que sur papier.Une tablette électronique n’a aucune utilité pédagogique comparativement à un livre papier.

    Sur le plan éducatif, les tablettes peuvent aider les enfants à entrer dans le monde des NTIC, il serait alors judicieux d’installer un cyber internet dans chaque école et introduire l’apprentissage de l’informatique dans les programmes scolaire.

    Alors chère Ministre, ne vendez pas le minimum d’honneur que vos propres enfants ont pour vous. Arrêtez ces idiots projets, les burkinabé sont très intelligents et penseurs pour accepter de telles âneries.

    Une tablette ne coutera pas moins de 700 euro, faites le calcul : ce gouvernement va endetter inutilement et nuisiblement le Burkina Faso pour une éternité.

    J’appelle à une marche contre ce projet le 4 Août une des villes ou villages où sera expérimenté ce honteux projet

  • Le 3 juillet 2012 à 17:00, par LE SABLEUR En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    cet article a vraiment bien creuvé l’abcès. Moi aussi je pense la meme chose que vous, c’est surement un gros deal pour ce remplir les poches vite et proprement avant la fin. Dans un atmosphère ou on parle de corruption il faut trouver d’autre moyens pour arriver à ses fin. Et comme ça on empoche son pourcentage et le tour est joué.ON VOUS CONNAIT MAINTENANT

  • Le 4 juillet 2012 à 09:12, par Pierros En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    ça, c’est la myopie caractérisé de croire que parce qu’on est pauvre on ne doit pas avancer vers l’utilisation des TIC à l’école. Il est bien dit que l’introduction des tablettes réduira considérable les dépenses pour la confection et l’achat des manuels habituels. Avec une tablette de grande capacité on peut y stocker le contenu d’une bibliothèque. On gagne en place, en poids, en design, en maintenance, en pédagogie et en coût. Les économies qui seront faites pour cette innovation pourra servir à construire des classes voire des écoles comme tu le souhaites. Celui qui a construit l’école qui s’est écroulée en moins de deux ans avait vu les choses comme toi. Pour lui aussi il y avait d’autres priorités que construire les classes, alors il a fait beaucoup de retenus pour lui ses priorités et a offert une maquette d’école à la population. tu ne t’es jamais posé la question pourquoi les écoles construites par les colons résistent mieux que celles de maintenant. Si tu sais que seras jaloux quand on attribuera le marché à quelqu’un autre que toi alors érige toi en marchant de tablettes. Tu devrais plutôt être contre qu’on attribue le marché à un expatrié qu’à un compatriote. « Le burkinabè toujours jaloux, mesquin » dit Laurent BADO.
    Pour le problème d’électricité, sache que les tablettes fonctionnent avec des piles rechargeables et des chargeurs manuels existent.

  • Le 4 juillet 2012 à 10:29, par Pierros En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    ça, c’est la myopie caractérisé de croire que parce qu’on est pauvre on ne doit pas avancer vers l’utilisation des TIC à l’école. Il est bien dit que l’introduction des tablettes réduira considérable les dépenses pour la confection et l’achat des manuels habituels. Avec une tablette de grande capacité on peut y stocker le contenu d’une bibliothèque. On gagne en place, en poids, en design, en maintenance, en pédagogie et en coût. Les économies qui seront faites pour cette innovation pourra servir à construire des classes voire des écoles comme tu le souhaites. Celui qui a construit l’école qui s’est écroulée en moins de deux ans avait vu les choses comme toi. Pour lui aussi il y avait d’autres priorités que construire les classes, alors il a fait beaucoup de retenus pour lui ses priorités et a offert une maquette d’école à la population. tu ne t’es jamais posé la question pourquoi les écoles construites par les colons résistent mieux que celles de maintenant. Si tu sais que seras jaloux quand on attribuera le marché à quelqu’un autre que toi alors érige toi en marchant de tablettes. Tu devrais plutôt être contre qu’on attribue le marché à un expatrié qu’à un compatriote. « Le burkinabè toujours jaloux, mesquin » dit Laurent BADO.
    Pour le problème d’électricité, sache que les tablettes fonctionnent avec des piles rechargeables et des chargeurs manuels existent.

    • Le 4 juillet 2012 à 14:02, par Aroun En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

      Cher Pierros ; dire qu’une tablette numérique coûte moins cher que quelques livres me semble faux...Pour autant, il est vrai que de tels "outils pédagogiques" dans des classes sans électricité et surpeuplées peuvent poser questions. Y-a-t’il eu une évaluation du coût ? Ces achats sont-ils budgétisés ? S’il est vrai que ces tablettes fonctionnent sur piles au lithium, il n’en reste pas moins obligatoire de les recharger ! Autre souci, et non des moindres, la durée de vie de ces tablettes : sont-elles prévues pour supporter des températures pareilles, un tel taux d’humidité plusieurs mois/an et la poussière le reste de l’année ? Je crains bien que non...Une étude sérieuse et complète de marché s’impose. Les bâtiments sont de mauvaise qualité, les classes sont inadaptées à un tel nombre d’élèves, le matériel quasi inexistant (tables, chaises, etc. )et l’on souhaite se lancer dans le numérique à grande échelle ! Avant de se jeter tout seul et tout nu dans le grand bain d’une piscine, il faut d’abord apprendre à nager.
      La sagesse voudrait que les efforts portent sur le quotidien (cantines, etc ) plutôt que sur une annonce plus démagogique qu’autre chose ; Naviguer sur sa tablette lorsqu’on ne maîtrise que très mal une langue, que l’on a le ventre vide et que l’on est fatigué car on est venu en cours à pied et de loin ne doit pas être une priorité. Un grand OUI au numérique, mais c’est tout le secteur éducatif qui mérite un dépoussierage. Cordialement. Aroun

    • Le 6 juillet 2012 à 17:00 En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

      je prefere etre myope que faire montre d’ une inintelligence aussi crasse. Tu achetes cette idee ? Tu es vraiment un nigaud de premiere classe. A moins que tu ne sois l’ un de ces arnaqueurs du peuple. Les nombreux intervenants ont just vu tres clair dans le goudron des deals. Comme si ce gouvernment se souciait vraiment de l’ education des enfants du peuple ? Pourquoi vont- ils le faire quand leurs morpions sont au Canada et aux Etats- Unis, le plus souvent sur bourse nationale converties en bourses etrangeres ? Personne n’est contre le progres. La preuve est que nous utiolisons tous le ’ internet pour communiquer ici. Mais nous refusons l’ escroquerie en plein jour. De ce point de vue, nous ne faisons qu’ exercer notre esprit criitque. Crois- tu que quelqu’ un qui ne peut pas de donner a manger deux fois par jour peut te donner du parfum Lagherfeld ?

      Kossiah Danka- denn

  • Le 5 juillet 2012 à 10:55, par indigné En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    qui va acheter ces piles recharchables ? Où va ton charger ces battéries ? Est ce une autre source d’énergie ou notre SONABEL championne du délestage.La Sonnabel où l’on loue des machines à coup de milliards au lieu de les acheter et où malgré tout on nous soumet au délestage sans que quelqu’un ne lève son petit doigt. Pauvre Burkina WINNA YOLSE

  • Le 7 juillet 2012 à 12:55, par Ispro En réponse à : Education nationale : Il y a plus urgent que les tablettes

    Encore plus urgent la question des bourses étrangères !! Les résultats du bac sont tombés. La grande ruée pour les bourses a commencé.

    "Transparence" doit être le letmotiv.

    Octroyer en priorité aux plus méritants pour les recompenser

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