Je ferai tout pour qu’on relance les négociations entre le Burkina et la France sur le versement de la retraite au Burkina. Les Burkinabè vivant en France et qui le souhaitent doivent pouvoir toucher leur retraite au Burkina. Cette formule est tout bénéfique pour la France, le Burkina et le retraité.
  Je sais que des banques burkinabè sont déjà venues rencontrer les Burkinabè de la diaspora, mais pour l’instant, le prix des transferts d’argent n’a pas vraiment baissé. Il faut que le gouvernement, les banques et nous, il y ait de vraies négociations pour faire baisser le prix. Actuellement, quand on envoie 100 euros, on paie 8 euros ; c’est cher et je suis convaincu qu’on peut trouver une solution avec les banques.
  Je veux mettre à la disposition de nos compatriotes des informations sur les assurances rapatriement en cas de décès, et mettre un dispositif pour aider ceux qui le souhaitent à préparer ces moments difficiles sans attendre.
  Quant on est une famille de 4 ou 5 personnes, il n’est pas facile de pouvoir aller régulièrement en vacances ensemble au pays. Je compte ouvrir des discussions avec les organisateurs de voyages, les compagnies aériennes pour que nous puissions obtenir des « prix de groupes », donc intéressants. Chaque année, ceux qui le souhaitent se font connaitre en tenant compte des dates et on pourra négocier de bons prix. Nous pourrons ainsi envoyer nos enfants en vacances pour qu’ils découvrent leur pays d’origine et ses réalités. C’est comme ça qu’on cultive le patriotisme
  Ceux qui me connaissent savent que je suis impliqué dans la vie de la communauté burkinabè en France, en particulier dans l’Ile de France. Depuis des années, je me bats surtout pour faire connaitre la culture de notre pays en France, en particulier la musique burkinabè. J’ai déjà produit un album sur la musique burkinabè (le deuxième est en chantier) et j’apporte mon soutien aux artistes de passage en France afin de les faire connaitre (émissions radio, préparations de concerts, etc.) Mais on peut faire mieux. Comme nos compatriotes de Lyon, je souhaite organiser tous les ans des « Journées culturelles des Burkinabè d’Ile de France ». Ce sera des moments de retrouvailles, d’échanges, de partage ; nous allons mieux nous connaitre durant ces journées, de même que nos enfants.
Il n’est un secret pour personne, nos artistes ont du mal à obtenir des visas pour venir se produire ici. A ces journées culturelles, le CSBE fera venir des artistes Burkinabè et se portera garant de leur retour.
Ouagadougou a été déclarée Ville africaine la plus culturelle du continent par un organisme de l’Unesco. En tant que Burkinabè de France, nous devons faire rayonner la culture de notre pays et c’est ce que je vous invite à faire.

  Il y a très peu de contacts entre les travailleurs et les étudiants burkinabè. Je souhaite casser cette barrière qui nous empêche de nous rencontrer. Nous n’avons pas toujours les mêmes préoccupations, mais je pense que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare. Les travailleurs peuvent être utiles aux étudiants et vice versa.
  D’autres candidats l’ont dit, mais je suis aussi partisan pour que les Burkinabè de l’étranger puissent voter. La loi a été votée, reste à l’appliquer et si je suis élu, je m’engage à rappeler cette exigence à tout responsable politique de passage en France.
  Beaucoup d’entre nous souhaitent avoir un terrain au Burkina ou le mettre en valeur. Je ferai tout ce qui est possible pour faciliter les démarches auprès des autorités compétentes afin que ces souhaits se réalisent
Chers Franciliens, chères Franciliennes, comme vous le constatez, je ne fais pas de fausses promesses ; je vous propose des idées à mettre en œuvre ensemble dans l’intérêt de nous tous.
Je compte sur vous et vous donne rendez-vous le 8 juillet à l’ambassade du Burkina à Paris !

Pour un CSBE dynamique et un Burkina solidaire !

Maré Mamadou
Contacts : tél : 0619516281 ; e-mail : maremadou@yahoo.fr