C’est au tour des électeurs de la zone II de se faire enrôler sur les listes électorales biométriques sur la période allant du 23 juin au 2 juillet 2012. Dans la Boucle du Mouhoun, le gouverneur Victor Dabiré a donné le top de départ de l’opération à Dédougou. Plus de sept cent trente cinq mille (735 000) électeurs potentiels sont à inscrire par les équipes d’enrôlement dans les six provinces du « grenier du Burkina ». Au regard de l’importance de cette opération, et pour un ancrage démocratique au Burkina Faso, le gouverneur Dabiré a appelé les populations à y mettre du leur pour sa réussite.

« En réalité, c’est un devoir civique, un devoir citoyen que de s’inscrire sur les listes électorales biométriques parce que c’est le seul moyen qui permet à un citoyen d’exercer son droit de vote. J’invite donc, les responsables et organisations de partis politiques, les organisations membres de la société civile, les leaders d’opinion et l’ensemble de la population à prendre conscience de l’importance de cette opération et à sortir massivement, pour se faire enrôler dans la période du 23 juin au 2 juillet 2012 dans notre région », interpelle le gouverneur Dabiré. Des difficultés existent cependant. Ces contraintes que le président de la Commission électorale provinciale indépendante du Mouhoun (CEPI), l’abbé Barthélemy Zan, qualifie de problèmes hérités de la zone I, se font jour au démarrage de l’opération dans la Boucle du Mouhoun.

Il s’agit notamment, de la défection des groupes électrogènes, des questions d’imprimante dans certains sites, des problèmes de kits, etc. « Président, le matériel nous lâche. Malgré toutes les précautions que nous avons prises, nous constatons ce matin, que le groupe électrogène est défaillant un peu partout », a relevé le commissaire chargé de la région de la Boucle du Mouhoun, Souleymane Compaoré, au président de la CEPI. En dépit de ces problèmes, le président de la CEPI du Mouhoun, l’abbé Barthélemy Zan se veut être rassurant, quant au bon déroulement de cette opération. Selon lui, « La Commission électorale nationale indépendante nous a affecté deux techniciens qui nous aident à dépanner sur place, ces machines. Mais, si ces pannes dépassent nos compétences, nous nous référons immédiatement au niveau central afin de trouver la solution le plus rapidement possible, sans trop perdre de temps ». En cas de perte de sa carte avant les élections, que doit-on faire ?

Le commissaire chargé de la région de la Boucle du Mouhoun, Souleymane Compaoré, répond : « Une déclaration de perte est délivrée, en cas de perte de sa carte d’électeur, si et seulement si l’intéressé le fait savoir le plus tôt possible ».

Kamélé FAYAMA (faygracias@yahoo.fr)

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