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HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

Publié le lundi 25 juin 2012 à 00h34min

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Du 18 au 23 juin, sous la houlette du Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures (CIDPH) un atelier de formation et d’information a regroupé une cinquantaine de participants sur les structures et les mécanismes de détermination des prix des produits pétroliers. L’exercice a consisté à expliquer aux participants le contenu de la structure des prix et de voir ensemble les éléments sur lesquels l’on peut agir pour obtenir une baisse des prix à la pompe.

Les 4 jours consacrés à cet exercice ont révélé aux uns et aux autres la complexité du secteur des hydrocarbures. Tous les intervenants du secteur ont répondu à l’invitation du CIDPH : SONABHY, transporteurs, marketeurs, distributeurs, douanes, Impôts, Trésor, Chambre du commerce, CBC. Les associations de consommateurs et les syndicats, très actifs lors des débats et très engagés pour une baisse des prix à la pompe, ont insisté sur les risques sociaux si la hausse des prix à la pompe n’est pas maitrisée. Mais avant, le cabinet Aryan and Co, qui accompagnait les organisateurs du séminaire, a fait un tour d’horizon du pétrole dans le monde et au Burkina Faso en précisant le rôle de chaque acteur dans la chaîne : de l’importation au stockage jusqu’à la distribution.

Le CIDPH avait justement pour objectif de présenter le nouveau mécanisme de fixation des prix. C’est un mécanisme qui permet de répercuter la hausse des prix du baril du pétrole dans une fourchette qui ne dépasse pas 50 F CFA en cas de hausse et 30 F CFA en cas de baisse. Ce nouveau mécanisme a été adopté par le gouvernement le 4 avril dernier mais n’est pas encore appliqué. Il permet d’avoir des prix soutenables pour le consommateur en cas de hausse des prix du pétrole sur le marché mondial : la hausse mensuelle d’un mois à l’autre à ne pas dépasser quel que soit le niveau des cours du pétrole et du baril de Brent est de 50 F CFA. (Voir encadré 1) Cette présentation n’a pas fait l’objet de beaucoup de débats. Le secrétariat technique du CIDPH a précisé le mode de détermination des prix. Il est basé sur le calcul de la moyenne des 25 premiers jours des cotations du baril de pétrole et de la valeur du dollar américain, monnaie de référence pour l’achat du pétrole. Par contre, les débats ont été houleux, voire passionnés, lors des travaux de groupe lorsqu’il s’est agi de proposer les possibilités d’agir sur les prix à la pompe sachant que les possibilités d’agir sur les droits et taxes de douanes sont quasi inexistantes à cause de la règlementation communautaire en matière de fiscalité.

L’atelier a unanimement recommandé que l’on ne touche pas au statut de la SONABHY. L’idée de toute privatisation a été écartée. Cependant, il a été proposé de faire des études sur la gestion et le fonctionnement de la société d’Etat afin de voir s’il n’y a pas de possibilités de faire des économies. Le débat sur la structure des prix présentée par le CIDPH avant les travaux des ateliers a révélé la rigidité des acteurs de la filière. Personne ne veut voir toucher à ses marges. Ni les transporteurs (36F/l), les marketeurs, représentés par le groupement des professionnels du pétrole(GPP)(36F/l), ni les détaillants (24F/l). Chacun crie à la déstabilisation du système. A défaut d’une augmentation de leurs marges, ces derniers préfèrent que la situation reste en l’état. Cette position a pour conséquence de perpétuer le système de subvention de l’Etat qui oblige la SONABHY à supporter le manque à gagner. Résultat : la SONABHY fait face à une dette de 60 milliards de F CFA, paie des frais financiers de plus de 600 millions de F CFA l’an et continue d’assurer l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.

Le gouvernement a signé un protocole qui permet de rembourser progressivement le manque à gagner supporté par la Nationale des hydrocarbures. L’application du nouveau mécanisme de fixation des prix et son évaluation à terme permettra de voir si la vérité des prix reste le seul moyen de sauver la SONABHY et le système d’approvisionnement national.

Le Mécanisme ou Bref

- A/ cas d’une hausse des prix à la pompe

1-Si le prix calculé pour le mois (n+1) comparé au prix du mois (n) en vigueur est une hausse inférieure ou égale à 50 F CFA, cette hausse est répercutée sur le prix à la pompe. 2- Si le prix calculé pour le mois (n+1), comparé au prix du mois (n) en vigueur est une hausse supérieure à 50 F CFA : La hausse de 50 F CFA est répercutée sur le prix à la pompe et le reliquat est pris en charge par l’Etat, si elle n’est pas précédée d’une hausse critique. Les prix sont maintenus à leur montant du mois (n) si la hausse a été précédée par une hausse critique.

- B/ Cas d’une baisse du prix à la pompe

1- Si le prix calculé pour le mois (n+1), comparé au mois (n) en vigueur est une baisse inférieure ou égale à 30F CFA :
On répercute intégralement cette baisse si elle n’est pas précédée par une hausse critique ;
On répercute partiellement cette baisse dans des proportions permettant la récupération totale ou partielle (par exemple par une hausse des TPP) des moins values si elle a été précédée par des hausses critiques ;

2- Si le prix calculé pour un mois (n+1), comparé au prix du mois (n) en vigueur est une baisse supérieure à 30 F CFA, on répercute une baisse de 30 F CFA si elle n’a pas été précédée par une (des) hausse(s) critique(s) et le reliquat est récupéré comme plus value.


Position des intervenants de la chaîne

Réné J.C. Tamboura (OTRAF)

Pour nous transporteurs, il est impossible de consentir une baisse de notre marge. Si l’Etat ne peut pas augmenter, il ne faut pas y toucher. On arrive à se débrouiller avec ce qu’on a actuellement ; y toucher, c’est mettre des opérateurs en difficulté.

- Sylvestre Saouadogo (GPP)

Je demande de bien réfléchir avant de parler de la baisse de la marge des distributeurs. Ils font de grands investissements et ils ont une meilleure couverture du territoire national. Ils créent de nombreux emplois et, jusque-là, ont un service de qualité.

- Didier Dambré (syndicat des gérants de station)

J’apprécie le nouveau mécanisme de fixation des prix qui tient compte des variations aussi bien à la hausse qu’à la baisse. Je pense que cela va contribuer à stabiliser nos fonds de roulement. Ce qui ferait notre affaire, c’est de tenir compte de notre chiffre d’affaire dans la détermination de la marge. Lorsque que nous sommes obligés de dépenser plus pour acheter le carburant, qu’en contrepartie, notre bénéficie fluctue également. Ce n’est pas le cas. Notre marge est figée depuis plus de 10 ans, ce qui n’est pas le cas pour nos charges. Il a été question de voir si on pouvait jouer sur notre marge à la baisse. Je vous dis que ce n’est pas flexible. Si vous comparez le prix du produit, il y a dix ans, au coût actuel, on constate en réalité que notre marge s’est effritée.

Le bénéfice que nous avions était de 3,5 % pour le taux de marge. Aujourd’hui, en refaisant le même calcul, on est à peine à 2%. Notre marge s’est dépréciée dans les faits et nous, on ne peut absolument rien faire là- dessus parce que les prix et marges sont fixés par l’Etat et ils sont impératifs. Si on avait une marge de 24 francs sur le super, on s’en sortirait mieux. Aujourd’hui, cette marge est de 19 francs. Les débats nous ont permis de constater que la situation n’est pas facile pour l’Etat. Ses marges de manœuvres sont restreintes. Mais s’il pouvait faire en sorte que les 19 francs-là nous reviennent totalement, ce serait déjà une bonne solution pour nous.


PRIX DU CARBURANT A LA POMPE : « La hausse de 50 francs n’a fait que limiter la casse »

Le directeur général de la SONABHY, présent à Bobo lors du séminaire sur le nouveau mécanisme de fixation du prix du carburant, s’exprime sur celui-ci et revient sur les difficultés de son entreprise ainsi que les efforts du gouvernement pour le maintenir à flot.

« Le Pays » : Quel commentaire faites-vous sur le nouveau mécanisme des prix qui a été présenté lors du séminaire ?

DG/SONABHY : Ce nouveau mécanisme est un instrument qui devrait permettre de suivre l’évolution des cours des prix des produits pétroliers. Il permettra de réajuster les prix mensuellement en répercutant les hausses et les baisses sur le marché international. Mais ce mécanisme ne peut jouer que si les hausses sont limitées dans des fourchettes raisonnables. Lorsque le prix du baril s’envole, ce sera difficile.

Ce mécanisme pourra-t-il permettre à la SONABHY de tenir ?

Actuellement, la SONABHY ne tient pas. Il aurait fallu que la réalité des prix soit là avant que l’on applique le mécanisme. La hausse du mois d’avril qui a été de 50 francs ne résout pas les problèmes de la SONABHY. La SONABHY continue de perdre de l’argent. Au mois d’avril, l’écart entre le prix réel et le prix de vente était d’environ 150 francs. S’il n’y avait pas cette hausse, nous aurions accusé des moins values de l’ordre de 7 milliards de F CFA. La hausse de 50 francs n’a fait que limiter la casse et nous n’avions perdu que 3.7 milliards de F CFA au lieu de 7. Seule éclaircie au tableau, nous observons une certaine baisse des cours. Le baril est autour de 100 dollars, prions Dieu qu’il continue de baisser pour que nous puissions retrouver une certaine rentabilité.

Avec le nouveau mécanisme, peut-on s’attendre à un mouvement des prix dans les prochains jours ?

Non, je ne pense pas. Le consommateur a déjà consenti 50 francs. Pour soulager la SONABHY qui a supporté sur sa trésorerie le manque à gagner depuis août 2010, le gouvernement a signé un protocole d’accord avec elle, s’engageant à éponger les 42 milliards de F CFA de moins values accumulés jusqu’en décembre pour que nous puissions continuer d’assurer notre mission. Le ministère des finances nous a déjà versé 4,3 milliards de F CFA. Il reste encore 38 milliards. Nous attendons la titrisation de cette somme afin de voir avec nos banquiers comment avoir de l’argent frais. Je ne vous cache pas que nous avons une trésorerie qui est dégradée.

Comment sort-on de ce cercle vicieux ?

C’est simple, ou bien c’est le consommateur qui paie le vrai prix du produit ou l’Etat met la main à la poche. La SONABHY n’a pas d’autre niche. Nous achetons le produit au prix international. Quand nous achetons nous le faisons au meilleur prix. Sur la prime d’achat qui est de 40 dollars le m3, nous essayons d’acheter en deçà pour faire des économies comme en 2011. Nous négocions les frais d’approches qui sont le transport et l’assurance jusqu’au dépôt côtier.

Vous avez constaté qu’aucun des distributeurs, ni des transporteurs ne veut diminuer ses marges. Ils estiment même qu’elles sont insuffisantes. Les gérants de station, pareil. Si par extraordinaire on supprime la SONABHY, on n’économise que 27 francs. Restent les droits et taxes dus à l’Etat. C’est une part non négligeable des recettes fiscales. Je peux vous dire que dans tous les pays, la fiscalité pétrolière est ainsi. Demander au ministre des Fiances d’abandonner 10 % de recettes fiscales, c’est difficile. Quelles dépenses supprimées pour équilibrer le budget ?

Par Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 25 juin 2012 à 06:23, par l’ami du peuple En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    LA SONABHY peut elle apprendre de l’expérience des autres pays notamment le MALI d’avant crise ?

    • Le 25 juin 2012 à 08:55, par Zoungrana En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

      Le problème au Burkina est que lorsque les prix augmentent, ils ne redescendent jamais même quand le prix de baril est 0,01 franc. Il faut un contrôle des tarif à la pompe.

      Il faut que le syndicat des consommateurs ait plus d’envergure et plus de moyens dans ce pays.

  • Le 25 juin 2012 à 07:53 En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    SONABY CASERNE DE ALI BABA

  • Le 25 juin 2012 à 07:58 En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    vous avez dit vrai mon frere ;pourquoi les differents dirigeants de la sonabhy sont tres riches ?cest parcequil pillent au lieu servir le peuple

  • Le 25 juin 2012 à 08:14, par la Vérité Libère En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Pour que les prix des hydrocarbures baisses c’est très simple :
    1- le peuple burkinabé doit travailler plus
    2- les transports en communs doivent être développés
    3- lA Corruption doit considérablement diminuer
    4- la volonté politique doit être clairement affichée
    5- l’alternance doit être une réalité
    6- les richesses du pays ( or) mieux gérées, car ce n’est pas le prix des hydrocarbures qui est élevé, mais c’est la population qui est pauvre.
    7- Opter courageusement pour l’Énergie solaire, et être leader dans ce domaine très vite avant les autres pays ; vendre ensuite notre expertise à l’étranger pour amortir le coût très élevé de cette option. Seule cette option qui est la véritable option de émergence nous sauvera.Mais hélas, il demande un sacrifice si énorme que même les occidentaux qui se sont développé simplement parce qu’ils sont plus courageux, n’osent pas s’y lancer sans prendre des gants.Si nous voulons nous développer, il faut faire comme la sauterelle : sauter et laisser ses pieds entre les mains de l’ennemi. Seules la liberté et l’indépendance entraine le développement et tout ce qui va avec. Que vivement ont aie assez de martyrs au Burkina pour que la souffrance des populations prenne fin.

    • Le 25 juin 2012 à 14:45, par anta En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

      Effectif:il n’y a pas ’avenir pour nous dans les hydrocarbures. Il y a du soleil "en vue-tu en voilà". Prenons l’exemple du Maroc qui est est entrain de contruire sa centrale photovoltaïque et qui va exporte de l’électricité solaire en EUROPE en 2015 ! Délogeons les milliards de nos cantines, supprimons les émoluments et perdiem des gros mangeurs, n’achetons plus des vieux groupes désaffectés de l’URSS, formons nos étudiants de SEA et nos ingénieurs.Utilisons notre bon vieux SOLEIL Gratuit !

  • Le 25 juin 2012 à 08:33, par An ka tianfo En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Si je comprends bien ce qui écrit dans ce article, l’on est en train de nous dire que l’Etat Burkinabé s’endette sur le dos du peuple pour enrichir des individus et appauvrir en même temps ce peuple la. Pourquoi ne pas libéraliser ce secteur et avoir un œil de contrôleur ? Svp prenez nous un peu au sérieux les gars.

  • Le 25 juin 2012 à 10:49, par Tiéfotiè En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Le DG de la SONABHY prétend que le baril est à 100 dollards aujourd’hui ; négatif : au jour d’aujourd’hui le baril est en dessous de 100 dollard en suivant l’actualité au quotidien il devrait s’en appercevoir. Merci DG.

  • Le 25 juin 2012 à 11:35, par Conscience du Faso En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    La semaine passée, je vous avais dit de tout faire pour que le peuple du Burkina Faso voie sa souffrance réduire par la baisse du prix du carburant à la pompe. Si après 4 jours de rencontre, vous n’êtes pas parvenus à la baisse du carburant, alors honte à vous. Je vous avais posé la question de comprendre le prix du carburant au Mali qui est moins cher qu’au Faso alors les citernes maliennes traversent notre pays en aller-retour (Gasoil à 590F le litre). Si le prix à payer pour avoir la reduction du carbrant au Faso est la privatisation du secteur des hydrocarbures, alors il faut privatiser. Quelle honte de se réunir 4 jours durant pour venir balancer aux yeux du peuple vaillant du Faso, qu’il n y a pas de possibilité de réduire le prix du carbrant à la pompe. C’est pour cela qu’on sera toujours derrière le Mali. Quelle honte !

  • Le 25 juin 2012 à 12:50, par uncitoyen En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    la sonabhy fait des pertes, le peuple fait des pertes et l’Etat s’endette pour sauver la sonabhy.Donc l’Etat pense plus à la sonabhy qu’à vous et moi chers forumistes.
    Sincèrement je ne pense pas que la sonabhy est une société d’Etat.Je pense que dans le fond ,la sonabhy est la chasse gardée de certaines personnes de ce pays et tot ou tard ça va se savoir.
    Pourquoi est ce que le peuple ne peut pas profiter aisément des services de la sonabhy ? et la sonabhy profite de notre argent.
    Une societé qui a un budget décifitaire depuis un certain nombre d’années et on fait tout pour vouloir la conserver vraiment je ne comprends plus rien dans ce pays.

  • Le 25 juin 2012 à 14:48 En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Alors voyons faudra que la sonabhy n use pas de detours dans ses expressions elle veut faire croire que son fonctionnement actuel n est pas au beau fixe et preparer les gens mentalement a une eventuelle privatisation ou tout simplement une prepartation des mentalité a d eventuel hausse. Dans notre siecle il faut innover et souvent etre a mesure de contourner meme les mecanisme les plus fermés pour avoir des resultats satisfaisants. Nos dirigeants n ont pas compris cela c est porquoi on ne fait que subir, bref le peuple ne fait que subir tandis qu eux ne font que s enrichir

  • Le 25 juin 2012 à 15:02, par modeste En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Il y’a trop de non dits aux participants à cette rencontre.
    Commencez par réduire les frais de fonctionnement de la maison. La sonabhy est une société de service qui bénéficie d’un monopole inédit.
    Elle achète pour vendre et réalise des bénéfices.
    C’est évident que si les charges exogènes ne sont pas maîtrisées, il y’a une baisse du bénéfice.
    Alors, relisez les rapports d’audit du fonctionnement de votre maison s’il y’en a. Sinon faites faire un audit conséquent sans complaisance et débarrassez-vous de vos bagages en trop et de vos envies superflues et vous verrez que les choses seront meilleures.

  • Le 25 juin 2012 à 15:16, par Sorcier En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    Pourquoi laisser le niger qui exporte désormais son pétrole vers le mali pour aller jusqu’au benin ou au togo. Pourquoi la sonabhy ne va pas prendre le petrole au niger qui est moins cher ? Repondez à cette question, les messieurs de la sonabhy

  • Le 25 juin 2012 à 15:36, par ARISTOTE En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    UNE SIMPLE VOLONTE PRESIDENTIELLE PEUT SAUVER LA SONABHY ET LE PEUPLE BURKINABE.

  • Le 25 juin 2012 à 15:47, par YASIDA En réponse à : HYDROCARBURES : La vérité des prix fait peur

    C’est un faux problème, je pense. Le peuple demande la privatisation de la SONABHY depuis longtemps, mais qu’on la privatise. Le Gouvernement a peur de quoi pour sa privatisation.

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