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BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

Publié le vendredi 22 juin 2012 à 01h06min

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La Fédération nationale des boulangers et pâtissiers du Burkina (FNBPB) a animé un point de presse, le 21 juin 2012 à Ouagadougou. Objectif, porter à la connaissance des hommes de médias, leurs angoisses suite à une décision de justice qui risque d’engendrer un licenciement massif des employés.

Remettant en cause l’efficacité de la justice burkinabè dans une affaire qui l’oppose à des opérateurs économiques nationaux, le directeur général de la Boulangerie au four mixte (BFM), Gaetano Santomenna, visiblement mécontent du verdict, se décide enfin de délocaliser ses unités vers d’autres pays où ses investissements seront sans doute en sécurité. Dans sa déclaration liminaire, le secrétaire général de la Fédération nationale des boulangers et pâtissiers du Burkina (FNBPB), Konomba Traoré, a indiqué que le 4 juin dernier, le responsable de la société a informé les chefs d’équipe de la boulangerie de Bendogo, de ses intentions de cessation de toutes ses activités commerciales au Burkina.

Comme un couperet, 46 travailleurs ont reçu leur lettre de licenciement le lendemain de la part de leur patron. Des discussions entamées avec les responsables syndicaux ont permis, de l’avis des conférenciers, de réintégrer les travailleurs licenciés. Mais compte tenu de la détermination du directeur de l’entreprise à aller jusqu’au bout de sa logique en fin juin, le personnel est manifestement angoissé par les conséquences d’une éventuelle fermeture totale de la société. C’est pour informer l’opinion publique de ce qui se passe dans leurs boulangeries et faire part de leurs inquiétudes que les responsables de la fédération ont organisé le présent point de presse. Konomba Traoré et ses camarades, dépités, pris de panique, appellent les autorités du pays à la rescousse.

« Nous sommes désemparés car nous ne pouvons pas comprendre que suite à une décision de justice, 500 travailleurs permanents et leurs familles se retrouvent dans la rue sans aucune source de revenu », a laissé entendre le secrétaire général de la fédération. Du reste, les responsables de la structure invitent le ministère du Travail et de la Sécurité sociale à se pencher très rapidement sur la question afin de préserver les emplois sérieusement menacés par un éventuel départ définitif de cet investisseur. Par ailleurs, ils ont annoncé que si rien n’est fait pour satisfaire leurs doléances, un mot d’ordre de grève sera lancé dans les jours à venir. Et de confier qu’ils vont priver la population burkinabè de pain.

Ouamtinga Michel ILBOUDO (Omichel20@gmail.co) et Alizèta Bologo
(Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 juin 2012 à 07:20, par Ib En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

    Vous voyez, il faut que les journalistes de notre pays se respectent et respectent les lecteurs de leurs articles. C’est quoi cet article qui à la fin de la lecture te laisse avec plus de questions que de réponses. Quelle est la décision de justice qui a été rendue et qui fache les boulangers ? Quelle est la nature du différend entre le boulanger et les opérateurs économiques ? Publiez nous des articles complets. Vos homologues de l’Evènement arrivent à le faire.

    Autre chose, au Burkina maintenant, on ne parle de justice que lorsque la décision rendue nous arrange. Quand c’est notre adversaire qui gagne, on crie à la magouille et on interpelle les autorités politiques pour qu’elles interviennent même en violation du principe de la séparation des pouvoirs.

    Enfin, voilà une conséquence négative de la politique qui consiste à compter sur des investissement étrangers pour créer des emplois. Quand l’environnement change ou sur un coup de tête, l’étranger peut décider d’aller voir ailleurs.Il appartient donc aux Burkinabè à investir massivement dans leur propre pays pour lui assurer un développement stable.

    • Le 22 juin 2012 à 10:01, par uncitoyen En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

      Vous avez raison et j’ajouterai que certains journalistes sont tout simplement des rapporteurs.Ils vont dans les conférences de presse et ils se contentent d’écrire ce qu’ils ont entendus tout simplement.
      Ils faut que les boulangers sachent que aucun article du code du travail n’oblige un investisseur a resté au burkina si l’environnement des affaires ne lui est plus favorable.Cet investisseur peut quitter notre pays s’il veut pourvu qu’il paie les droits des travailleurs.

    • Le 22 juin 2012 à 10:34 En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

      Analyse très perspicace.

    • Le 22 juin 2012 à 10:46 En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

      Bien dit mon frère.Sincèrement,je n’ai rien eu comme information en lisant cet article.Il faut que nos journalistes comprennent qu’il ne s’agit pas d’écrire sur un sujet dans leurs journaux mais il faut qu’ils soient bien renseignés d’abord sur le sujet avant de le publier.

    • Le 22 juin 2012 à 22:43, par Krin SANOU En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

      Tu as raison. je n’ai rien compris dans ce article. Qu’est-ce qu’il voulu nous dire. QUI Quoi COMMENT OU et QUAND. C’est bas de l’écriture journalistique.

  • Le 22 juin 2012 à 13:37 En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

    Je suis d’avis qu’il faut que certains journalistes se remettent en cause. les mises en cause doivent savoir qu’a travers leurs écrits, ils exposent aussi leurs limites professionnelle

  • Le 22 juin 2012 à 23:57, par Black à Montréal En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

    Merci à tous pour vos remarques concernant la médiocrité de cet article. On n’est nullement mieux informé à la fin de l’article.

  • Le 22 mars 2017 à 19:57, par Sawadogo François de salles En réponse à : BOULANGERIE AU FOUR MIXTE : Les travailleurs inquiets de leur avenir

    Bonsoir !
    C’est avec un réel plaisir que je vous fais cette correspondance. En effet je suis intéressé par un emploi en qualité de commis pour mon épouse au sein de votre entreprise.
    Très cordialement !!!

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