Désormais le public burkinabè aura droit à plus d’articles et des reportages sur les trouvailles de la recherche scientifique. Cette évolution dans le traitement de l’information est le fruit de la formation des hommes de médias en informations scientifiques et techniques. « Effets secondaires de la prise des médicaments contre le paludisme, Blocage de la transmission du germe du paludisme, la problématique de la conservation des mangues, soumbala en cube, des briquettes faites à base de résidus de karité, la problématique de l’énergie solaire au Burkina, etc. », sont entre autres les sujets retenus et qui feront l’objet de reportages bientôt. En effet, l’atelier de formation visait de nombreux objectifs.

Il s’agissait d’approfondir les connaissances des journalistes sur la structuration de la recherche et les enjeux de l’information scientifique et technique au Burkina Faso, d’améliorer leurs aptitudes et pratiques dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information scientifique et technique et enfin de favoriser les relations entre journalistes et chercheurs. Selon la Directrice du projet MRSI/CRDI, le Pr Clémentine DABIRE, le gouvernement burkinabè, depuis près de trois décennies, s’engage dans la promotion de la science et de la technologie pour soutenir le développement économique. Malheureusement, nombres de résultats scientifiques restent méconnues par les populations. D’où la mise en place du Projet qui vise à combler ce déficit de promotion de résultats de recherche et d’innovation.

« Atteindre ce but passe par la mise en place d’un mécanisme durable de production et de diffusion de masse d’une part et par la création d’un environnement institutionnel favorable à la valorisation des résultats de recherche d’autre part », lit-on dans le document de référence. C’est à ce niveau que le rôle des professionnels de médias est important dans la vulgarisation de ces résultats. Ils doivent par conséquent être bien outillés pour mieux informer l’opinion publique.

Jules AFFODJI, consultant en journalisme/spécialiste en santé, formateur à l’atelier a donné de rudiments nécessaires et a partagé ses expériences avec les hommes de médias du Faso sur le journalisme scientifique. Des exposés sur la valorisation des recherches en santé, en agriculture et en technique ont été présentés par les centres de recherches dont l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole (INERA), l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) et l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS).

S’en sont suivis des sorties de terrain dans ces centres de recherche pour mieux cerner tout le travail des chercheurs burkinabè. Les travaux se sont achevés sur une note de satisfaction des participants ainsi que des organisateurs. La secrétaire générale du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Hassanata MILLOGO, a du reste confié que l’initiative sera pérennisée pour un développement de la recherche et de l’innovation. Les responsables des centres de recherches, affirment pour leur part, que les centres sont désormais ouverts à tous les journalistes tentés par la recherche scientifique.

Bassératou KINDO

Pour le faso.net