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AU COIN DU PALAIS : Il tente de se faire recruter dans l’armée avec un faux acte de naissance

Publié le mercredi 13 juin 2012 à 02h02min

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Né en 1986, WK contractuel dans une usine à Sya a, courant 2010 dans la même ville, usé d’un faux acte de naissance numéro 1 101 du 21 mars 2002 pour se faire recruter dans les forces armées du Burkina-Faso.
Le prévenu dit avoir agi de la sorte afin de se conformer à l’âge requis pour se faire recruter dans l’armée. C’est ainsi qu’il a comparu devant le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso le mardi 12 juin 2012, pour faux et usage de faux. Selon le parquet, n’eût été la vigilance de la gendarmerie qui a pu le déceler suite à l’enquête de moralité, WK causerait beaucoup de dommages à l’Etat burkinabè.

En effet, s’il avait été recruté et admis au concours, quelques années après, WK serait inefficace, avec un rendement physique faible parce qu’ayant diminué son âge. Le Tribunal a déclaré le prévenu coupable des faits à lui reprochés et l’a condamné à 6 mois de prison avec sursis.


Sous l’effet du « dolo » il agresse un client

RO, chauffeur de profession a comparu à la barre ce mardi 12 juin 2012 pour coups et blessures volontaires sur MZ, un charretier. En effet, dans un cabaret à Bobo-Dioulasso, MZ sous l’emprise du « dolo » s’est disputé avec un client qui, par la suite a quitté les lieux.
Contre toutes attentes, RO s’est jeté sur lui et l’a roué de coups. Ce qui a eu des conséquences très graves sur sa santé puisqu’il s’est retrouvé avec des côtes cassées, et 45 jours sans pouvoir travailler. Le prévenu a dit ne pas se souvenir de son comportement ce jour-là, ni de la quantité d’alcool qu’il a bu. Cependant, il aurait pris en charge une partie des frais médicaux de la victime et lui aurait même rendu visite lors de son hospitalisation. Le parquet a fait remarquer les cabarets et autres maquis sont des lieux de rencontres et de retrouvailles. Mais si des individus, sous l’effet de l’alcool se mettent à frapper les autres, il faut sévir afin que la quiétude règne.

La victime se constituant partie civile a demandé le remboursement des dépenses effectuées pour ses soins, et l’argent qu’il devait avoir pendant les 45 jours sans travail, à raison de 3 000 F CFA par jour. Le Tribunal a condamné RO à 12 mois de prison assortis de sursis, et à payer la somme de 198 000 F CFA à la victime dont 63 005 F CFA pour les frais médicaux et 135 000 F CFA pour les 45 jours sans travail.


Les employés-voleurs de l’INERA

Employés comme manœuvres à l’INERA, EM, MS, AS et LS, en plus de leur travail, ont volé, à des périodes différentes, des rouleaux de grillage et des sacs de maïs et de bissap. Ils disent avoir procédé ainsi, qui pour réparer son vélo, qui pour se nourrir ou encore pour des besoins divers. Ces quatre jeunes, dont un élève de 17 ans, sermonnés par le Tribunal, auront bénéficié des réquisitions du procureur. En effet, il a estimé qu’en plus du fait qu’ils aient été constants dans leurs déclarations sans mentir, les jeunes ont déjà passé un mois en prison. S’étant confondu en excuse avec la promesse de ne plus recommencer, ils ont été déclarés coupables. Chacun écope cependant de 6 mois d’emprisonnement avec sursis.

Rassemblés par Souaibou NOMBRE & Jean-Marie TOE

Sidwaya

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