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PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

Publié le vendredi 8 juin 2012 à 02h11min

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Ce matin, j’avais des yeux rouges et le corps endolori comme si on m’avait rossé. La nuit dernière, je n’ai pratiquement pas fermé l’œil. La faute à mes petits qui sont à l’université et qui, las de se triturer les méninges pour savoir dans quelle année universitaire ils sont, diluent leur oisiveté dans des débats compliqués. Après avoir fait 200 km de voie non bitumée dans un tricycle, je n’avais pas la tête à ça. C’est Hamidou qui m’a montré un journal de la place où l’un des articles portait sur des coupeurs de route qui écumaient toutes les régions du Burkina. L’étudiant en mathématiques était fâché contre le canard. « Comment pouvez-vous bander les yeux de ces délinquants dans les journaux et à la télévision ? Des gens qui ont braqué, emporté des dizaines de millions de F CFA et tué nos frères. C’est à croire que les journalistes là sont de mèche avec eux ».

Le débat était lancé. Comme d’habitude, la pipe coincée dans ma bouche, j’écoutais et je méditais. Pendant que tous les jeunes approuvaient le point de vue de Hamidou, un seul eut le courage d’aller dans le sens contraire du courant. C’était un étudiant en droit. Docteur, comme on l’appelle, a défendu la presse en invoquant la présomption d’innocence qui est un droit reconnu à tous. Autrement dit, tant que la Justice n’aura pas rendu son verdict, vous êtes présumé innocent. Voilà un propos réfléchi et pertinent. Mais, contre toute attente, ce fut un tollé général. « Comment oses-tu parler de présomption d’innocence avec des gens qu’on a attrapés la main dans le sac ou des braqueurs, chez qui on a retrouvé des armes de guerre ?

Ces gars ne méritent pas ce droit-là ! » Voilà ce que lui a rétorqué un des amis. La discussion commençait à s’envenimer parce que visiblement l’attitude de la presse n’était pas compréhensible. Les gens ont le droit de savoir qui est leur voleur, leur bourreau, qui parfois peut être un voisin et d’ailleurs cela encouragerait la population à mieux collaborer avec les forces de l’ordre dans la lutte contre le grand banditisme. Et les délinquants qui, devant les journalistes, avouent leurs crimes et expliquent leur mode opératoire, faut-il encore bander leurs yeux ? Et ces récidivistes notoires connus comme le loup blanc des forces de l’ordre ? La presse était mise sur le banc des accusés et Hamidou m’a même signifié qu’il a appelé dans un journal pour balancer sa colère. Il était temps pour moi de réagir. Je leur ai dit de laisser les journalistes tranquilles.

Si vous êtes aussi énervés que cela, allez voir les policiers et les gendarmes qui, en organisant des conférences de presse, veulent montrer à l’opinion qu’ils ne chôment pas. Si vous avez peur des forces de l’ordre, rendez-vous alors au Conseil supérieur de la communication qui est le gendarme de la presse. Là-bas, vous aurez la latitude de passer du savon à Tantie Béa, si vous êtes vraiment impolis. Je voulais les choquer un peu avant de les recadrer. Pour l’instant, ai-je poursuivi, la presse est dans une situation inconfortable parce que même si elle croit à la présomption d’innocence et qu’elle veut respecter les règles, elle n’est pas suivie par l’opinion publique, qui veut avoir toute l’info.

A quoi sert en effet une photo de délinquant si ses yeux sont bandés ? Seulement, pour quitter la passion, j’ai expliqué aux étudiants qu’il faut toujours laisser la Justice travailler et séparer le bon grain de l’ivraie. Il est arrivé que des personnes présentées à la presse comme des délinquants, soient blanchis par la Justice plus tard. Alors comment cette personne pourra vivre dans son quartier, avec les regards méfiants de ses voisins ? C’est pourquoi toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que la justice la condamne. Le débat était fini. Non ? Mais, la presse va-t-elle continuer à bander les yeux des délinquants ?

Le débat n’est donc pas près de finir puisque je n’avais pas convaincu les étudiants. Je leur ai dit d’aller dormir mais que, de toute façon, il faudra bien qu’un jour, la question soit tranchée… En attendant, c’est peut-être aussi à la presse, à travers ses associations, de prendre ses responsabilités, de façon solidaire. En tout état de cause, en bandant les yeux des délinquants, la presse leur rend service, en les maintenant dans l’incognito et se rend par là-même, complice du banditisme. Et chacun doit savoir qu’il est difficile de vouloir d’une chose et de son contraire. On ne peut en effet lutter efficacement contre la délinquance tout en cachant les délinquants du regard de leurs victimes. Mais le débat continue.

Le FOU

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2012 à 08:13 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Ah le Fou, est-ce que toi tu es vraiment fou même ? Avec des propos lucides comme ça là, tu te dis fous. Mais comme on dit que la vérité vient des enfants et des fous, il se peut que tu sois vraiment fou. En tout cas, les malfrats là, il ne faut pas bander leurs vilains yeux rouges de drogue et autres stupéfiants. Il faut laisser les citoyens voir leur sale visage de malfrat, comme cela d’autres éventuels aventuriers pourraient être dissuadés, de peur de se voir ’calés’ à la Télé ou dans les journaux, gros torse nu supportant une grosse tête aux yeux rouges pleins de honte !

    • Le 8 juin 2012 à 19:05 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

      LES Gards, vous parlez de honte ? Vous pensez que le CSC s’évertue à promouvoir le droit à l’image de tous pour sauver de la haonte des gens que l’on soupçonne d’avoir posé des acte répréensibles, voir odieux ? Il s’agit tout simplement de faire appliquer des principes de droit universels et applicables à tout le monde. Vous n’ignorez pas, tous autant que vous êtes, qu’il est très facile de frnachir la ligne pour se trouver du côté de tous ceux que nous pointons du doigt accusateur. Tout en comprenant le senstiment que vous nourissez tous, je vous demande de faire attention.
      Il y a cette anecdote que je veux partager avec vous : Un jeune s’était retrouvé embarqué dans un braquage par des soit disant copains dont il ignorait tout des agissements. C’est ce jour malheureusement que les forces de l’ordre ont mis la main sur le gang. Le jeune a été présenté à la presse comme tous les autres, malgré qu’il ait passé le temps à clamer son inocence. L’idée de devoir affronter le regard de son entourage, même après son acquitement a amené le jeune à se donner la mort. Il y a beaucoup d’histoires comme ça. Souhaitez-vous être à la place de ce jeune ? Si la présomption d’innocence et son droit à l’image avait été respectés, serait-il mort ? Gardez toujours à l’esprit que le droit es universel.
      Je voudrais attirer votre attention sur le fait que ces mêmes marfras partagent nos quartiers et même nos demeures et que nous sommes incapables de les dénoncer. Vous et moi nous sommes plus complices que le CSC et la police de leurs actes. Ayons le courage de nous assumer aussi.

  • Le 8 juin 2012 à 09:57, par TAGROU En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Merci le Fou
    Personnellement, j’avais déjà écrit sur le sujet. Et je suis heureux de voir que le Fou a abondé dans le même sens que moi.Il faudra que le CSC revoit en effet sa copie, car comme on le dit, "tu ne peux pas demander à quelqu’un de venir de prendre, mais sans te toucher". Il faut que cette institution tienne compte de la spécificité de certaines situations dans nos villes. C’est par exemple le cas des spots de sensibilisation de l’ONASER dont elle a demandé la suspension de la diffusion pour cause d’images qui peuvent heurter les sensibilités.Mais sait-on seulement que nous sommes arrivés à un tel degré de violence et d’actes anti citoyens qu’il nous faut désormais des images qui choquent et qui dissuadent ?

  • Le 8 juin 2012 à 10:09, par opinion En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Je suis tout à fait d’accord avec eux. Dans les autres pays on présente les délinquants aux populations. Présomption d’innocence mon œil oui. Si le Monsieur est innocenté après le procès tout le monde comprendra qu’on s’est trompé. Je crois qu’ils se disent que les parents de ces derniers seront embarrassés si on présentait le visage de ces malfrats. Dans 5 ou 10 ans ils vont sortir et recommencer parce que les gens ne sauront pas à qui ils ont affaire. D’ailleurs il ne faut plus les présenter à la télé si c’est pour couvrir leur visage. Où est l’intérêt ? A moins que ce ne soit pour faire de la pub à la police et à la gendarmerie (ou du moins convaincre les forces de l’ordre qu’ils travaillent)

  • Le 8 juin 2012 à 10:16 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Arrêtez ces histoires là, il faut montrer leur visage, dans tous les pays cela est fait comme en France et au Canada, les suspects présumés innocents sont présentés clairement et lorsqu’ils sont acquittés, ils sont présentés aussi, si la presse n’est pas suffisalmment intelligente ou compétente, qu’elle se taise, mais quiand elle couvre un évènement, cela doit être complet, ce professeur n’a rien compris à la présomption d’innocence, ni au droit visiblement

  • Le 8 juin 2012 à 10:52, par Witbyaanda En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    moi je suis tout à fait d’accord avec ces étudiants. il ne faut pas cautionner le banditisme, ni l’encourager en bandant les yeux de ceux qu’on prend la main dans le sac. certes il faut faire attention pour ne pas présenter des gens qu’on accuse simplement, mais une fois que c’est la police ou la gendarmerie qui appréhende l’intéressé, il faut le faire connaitre de tout le monde. Autrement, les journalistes, les forces de sécurité et même le CSC sont complices des agissements de ces malfrats. souvenez vous qu’au tant de la revolution, quand on attrapait un voleur dans les villages, on le faisait porter des briques en calbar devant tout le village et il courait autour de la permanence. il devait jugerer d ene plus recommencer etc. alors faites connaitre les bandits, sinon, les gens vont continuer à se rendre justice.

  • Le 8 juin 2012 à 11:10 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    TOUT FAUX, LE FOU ! le CSC aussi !!!!l’apprenti-Juriste également !!! Dites-moi ces présentations sont-elles publiques ou privées ?
    Quid du cas de M.Guiro dont la tête accompagnait chaque article le concernant sur ce même site pendant plusieurs mois ?
    QQuid du médecin de Michael Jakson qui afait le tour du monde le jour de la mort de ce dernier ?
    Quid de Dominique Strauss-kahn qu’on nous a montré menotté le jour même de son arrestation ?
    Et quid, enfin deceas assez récent du dépeceur canadien dont les photos ont été placardées dans le monde entier ? il n’aurait jamais été reconnu en Allemagne, par un gérant de cybercafé s’il n’avait jamais vu sa tête ! Non ?

    Des exemples comme ceux-là, au Burkina comme ailleurs,je pourrais vous en donner à foison !!!!

    la PRESOMPTION D’INNONCENCE NE JUSTIFIE NULLEMENT LE FLOUTAGE DES VISAGES de ces PRESUMES COUPABLES !!! Je dis bien présumés coupables car bon nombre ont été par ailleurs confondus parce que pris la main dans le sac et le sac dans la main !!!
    Moi je préfère protéger les populations que les malfrats !!!! il n’ y a pas débats !!!! Alors montrez-nous,svp , des visages non-masquéééééééééés !!!

  • Le 8 juin 2012 à 11:20, par Ragino En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Grand merci le Fou pour avoir lever le lièvre sur cette affaire. J’avoue que j’hésite chaque fois à lire les informations concernant les délinquants dans les journaux lorsque je ne sais pas pourquoi on me cache le visage de ceux-ci. la lutte contre l’impunité passe par une justice égale pour tous. donc, la lutte contre la banditisme passe également par la transparence sur l’identité des malfrats.

    lorsque la gendarmerie ou la police présente des délinquants à la presse, croyez vous qu’ils se disent que ceux-ci sont innocents ? s’ils les croyais innocents, je ne pense pas qu’ils oseraient les présenter. C’est sur la base des informations à leur disposition qu’ils osent les présenter à la presse. mais quand la presse à son tour décide de cacher l’identité de ces malfrats, comment demander ensuite à la population de faire preuve de collaboration ? Si celui que je dénonce est arrêté, interrogé, présenté à la presse avec des preuves à l’appui, pourquoi faut-il que les gens ne sachent pas de qui il est question ? s’il ressort de prison, comment croyez vous qu’il va agir ? il ne peut que reprendre du service dans la même ville ou le même quartier s’il le désire.

    Messieurs de la presse, engagez le débat avec le CSC. Il y va de la sécurité de tous. Vous contribuez grandement à l’émergence de la vérité en dénonçant les agissements d’hommes politiques parce qu’ils gèrent les affaires de la cité. Alors, dénoncer avec véhémence la délinquance et lutter avec la dernière énergie contre l’opacité qui ne sert pas la cité et les habitants.

  • Le 8 juin 2012 à 11:25, par Chef du Département des Etudes et des Programmes du CSC En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Bonjour à toutes et à tous ! je vois que le sujet est tellement d’actualité que je voudrais rappeler à ceux des médias qui le savent, et informer l’opinion que le CSC a organisé un panel le 3 mai dernier à la DG/COOP sur "la problématique de l’utilisation de l’image de la personne dans les médias". cela avait pour but de créer non seulement un cadre d’échanges, mais surtout de partage d’idées et d’opinion sur cette préoccupation commune. je crois qu’il faut souvent relativiser les choses et mieux situer les débats dans leur contexte. je fais remarquer qu’il n’est pas facile de faire appliquer des textes de loi dans un contexte de pluralité d’opinions. étaient parties prenantes de ce panel la police nationale et municipale, la gendarmerie, les sapeurs, des directeurs d’organes dont le pays, etc. je suis surpris que le journal ne fasse même pas allusion à ces discussions. mais soit ! toute la documentation des 3 panélistes (Arnaud Ouédraogo, Magistrat ; Julien Dabiré, Prof de droit à Ouaga II ; Mme Alimata Dah/Ouattara, Présidente de la CIL) est disponible au CSC, au secrétariat DEP et aussi par courriel au sdabou@yahoo.fr. je reste disponible à vous répondre selon mes possibilités. merci de votre franche collaboration

  • Le 8 juin 2012 à 11:35, par Nidale En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    C’est l’extrémisme dans les lois occidentales où le voleur est mieux traité que sa victime (dixit Laurent BADO) qui conduit à l’extrémisme de la justice populaire où le voleur est lynché par la foule. Il faut que nos "intellectuels" sachent que si l’on dit que nul n’est sensé ignoré la loi, c’est parce que la loi est l’émanation de la culture d’un peuple ; c’est pourquoi les copier coller posent problèmes.

  • Le 8 juin 2012 à 12:24, par Lefrançais En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Ces genres de malfaiteurs se sont assez cachés pour commettre leurs forfaits. Une fois qu’ils sont aux arrêts il ne faut plus cacher leurs visages. A quoi cela sert t il donc ?

  • Le 8 juin 2012 à 12:33 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    donc les journalistes devraient continuer de nous donner les infos après le jugement de ses voleurs, braqueurs en nous présentant le visage des coupables sinon leur info n’a de sens.

  • Le 8 juin 2012 à 12:43 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    je ne crois pas que c’est en présentant intégralement aussi le visage de ces délinquants qu’on diminuera le banditisme ! on comprend que les gens soient en colère avec ce que les bandits font comme forfaits mais il faut analyser les choses sans passion. tant que les bandits ne sont pas destinés à être exécutés c’est dire que leur peine d’emprisonnement prendra fin et qu’ils retourneront dans la société. même s’il y des récalcitrants réfractaires à tout changement que la prison n’a fait qu’aguerrir il y en a aussi qui se trouveront transformé et veulent se repentir. dans ce cas le regard social devient un handicape pour la personne et convaincu finalement qu’on ne le regardera plus comme quelqu’un qui est capable de changement il optera de rester dans le banditisme. je ne suis donc pas contre le floutage des visages parce qu’il faut toujours garder espoir que certains (même si c’est pas tous) changeront un jour et qu’ils auront besoin de l’anonymat pour cela ! aux États-Unis il y a la peine de mort !tout le monde le sait mais cela ne réduit pas la criminalité ! ne réagissons pas seulement à partir de nos sentiments mais transcendons-les parfois et on pourra fonder une cohésion sociale !

  • Le 8 juin 2012 à 16:19 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    D’accord, auteur de l’ecrit de 12h 43, mais qu’est ce que le floutage a reduit comme vols depuis qu’on l’applique ?Dès qu’on parle de certaines mesures contre les boureaux et pour protéger les populations, automatiquement on nous sort cet argument : Est ce que ça reduit le mal. Au lieu d’invoquer l’hypothèse d’une reconversion, c’est mieux de laisser les population connaitre les malfrats pour mieux s’en proteger. D’ailleurs, le fait de montrer ces gens les amènent à quitter la region ou le pays et amène les autres à ne pas suivre leur exemple.

  • Le 8 juin 2012 à 16:20 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    D’accord, auteur de l’écrit de 12h 43, mais qu’est ce que le floutage a réduit comme vols depuis qu’on l’applique ? Dès qu’on parle de certaines mesures contre les bourreaux et pour protéger les populations, automatiquement on nous sort cet argument : Est ce que ça réduit le mal. Au lieu d’invoquer l’hypothèse d’une reconversion, c’est mieux de laisser les populations connaitre les malfrats pour mieux s’en protéger. D’ailleurs, le fait de montrer ces gens les amène à quitter la région ou le pays et amène les autres à ne pas suivre leur exemple..

  • Le 8 juin 2012 à 18:47, par Aboudra En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Pour ma part, je pense qu’au cas où il y’aura delit d’inoncence, cela n’incomberai pas la presse mais plutot les forces de sécuruté qui ont organisé la conférence de presse pour présenter ces malfrats. A moins que ce soit les forces de sécurité qui exigent le bandage des visages des malfrats : alors dans ce cas, ils ne sont donc pas convaincus de leurs arrestations !

  • Le 8 juin 2012 à 19:16 En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Je trouve que c’est un faux problème la présomption d’innocence qui fait qu’on cache le visage des malfrats, et le dépeceur canadien ? a t-on pris sa main dan le sac ? mais sa photo est passée sur toutes les télés du monde ce qui a permis de l’arrêter ! Que Béa arrête de nous prendre pour des idiots !!!!

  • Le 8 juin 2012 à 22:17, par Aïcha En réponse à : PRESENTATION DE MALFRATS AUX MEDIAS : La presse entre le marteau du CSC et l’enclume de l’opinion

    Félicitation le fou ! !
    Si vous évoquez la présomption d’innocence pour flouter les visages, je pense que cela ne tienne pas. En effet, ces personnes sont présentées aux populations comme des malfrats, des bandits, ce sont là des affirmations, n’es ce pas ? pourquoi alors les cacher si vous - même nous l’affirmeéz ?
    De grâce, soit ce sont des bandits, malfrats.... que vous nous présentez à visage découvert, soit ce sont des présumés ... et vous nous faites l’économie de cette présentation.
    Si le dépeceur Canadien n’avait pas été, serait-il arrêté ? Le Canada n’a t-il pas de juriste ? Je passe sous silence tous les autres cas qui ont été évoqués par les forumistes précedemment.
    En conclusion, soit vous les présentez et demandez la collaboration de la population, sinon arrêtez d’insulter l’intelligence de cette pauvre population.

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