CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Les hôpitaux burkinabè, pour la plupart, étouffent les patients. On les savait exigües, dépassés et invivables. Voilà qu’ils révèlent une autre facette insoupçonnée qui progresse jour après jour. Ils ne sont plus que des commerces tenus par des boutiquiers cyniques, qui plutôt que de manipuler des seringues, préfèrent palper clandestinement des billets craquants et pétillants. Entre arrogance, suffisance et indifférence, certains personnels soignant et appuis accueillent les souffrants, puis les accompagnent lentement et sûrement vers la tombe, après les avoir mécaniquement dépouillés de toutes capacités. Comment comprendre qu’aux Centres hospitaliers universitaires, la pédiatrie Charles De Gaulle et Yalgado Ouédraogo, des parents d’indigent soient obligés à acheter le paquet de gants à 5000 F CFA alors qu’ils n’avaient besoin que de deux paires dont l’unité coûte 150 à 750 F CFA ?
Comment comprendre que dans les Centres médicaux avec Antenne chirurgicale (CMA) et dans les Centres de santé et promotion sociale (CSPS), le personnel traitant oblige les patients à acheter une ou deux paires de gants qu’ils n’utiliseront jamais ? Comment comprendre que les médecins prescrivent des médicaments alors qu’ils savent pertinemment qu’on ne les trouvera nulle part, obligeant ainsi les intéressés à recourir à leurs services ? Comment comprendre que les brancardiers, prétextant qu’ils sont débordés, ne rivalisent d’intention que pour porter viatique aux accidentés que lorsqu’ils ont été soudoyés ?
Comment comprendre que pour le pansement d’une plaie, les usagers dépensent des sommes colossales à donner le vertige, dix mille francs par exemple. Imaginez qu’il faut obligatoirement administrer un pansement chaque trois jours pendant quatre mois ou même une année. Il ne serait pas surprenant de voir des accompagnants et leur malade quitter « dare dare » les centres d’internement. Pourtant, c’est une triste réalité. Il est arrivé que des hommes, d’une énergie débordante, les larmes chaudes en plein visage, leur rejeton en main, décident de se confier à la providence. Que dire si des hauts cadres de ce pays n’y échappent pas ? Le pauvre citoyen lambda, qui peine à garnir son estomac malencontreusement toujours vide, prend la clé des champs aussitôt après qu’il fut admis en salle d’hospitalisation.
La faute incombe en partie aux agents de santé qui s’en contrebalancent du serment d’Hippocrate. Ils ont tout ou presque oublié des cours qu’on leur a religieusement dispensés huit années durant à l’Université de Ouagadougou, deux ou trois années durant dans les Ecoles nationales de santé publiques (ENSP). Même le strict minimum qu’on les a fait boire dès la première année : ne jamais toucher un souffrant sans en avoir demandé la permission et expliquer ce qu’on s’apprête à faire. Le commun des mortels aurait pu supporter l’insupportable si le personnel soignant, qui a pour lui des clystères de coup de pieds que des tapes affectueuses rassurantes, ne tâtonnait pas. Le drame, c’est qu’en dépit de leur fucking d’attitude, ils ne parviennent aussi souvent pas à faire des diagnostics consistants. Ils débutent avec des soins palliatifs, avant d’administrer un traitement qui, au bout de deux jours, s’avère inefficace.
Ils recommencent avec un autre, obligeant le souffrant à dilapider toutes ses économies, s’il en avait encore, sinon il est réduit à s’endetter. La situation est si récurrente qu’il s’installe une crise de confiance, sans précédent, entre les usagers et les hommes en blouses blanches. Et dire que les larmes et les jérémiades des parents astreints à honorer les frais de la chambre ne les émeuvent nullement. On dirait qu’ils sont vaccinés ou bien qu’ils en ont tellement vus qu’ils se comportent comme les mangeurs d’âmes. La conséquence dramatique, c’est que les usagers apeurés ne fréquentent les hôpitaux que lorsqu’ils sont à deux quilles de la tombe. De sorte que les centres sanitaires, qui ont déjà perdu le peu d’humanité qu’on leur soupçonnait, ne sont plus, ni moins que des couloirs infernaux où la mort circule, va et vient sans rime. Il convient, de toute urgence qu’on organise les Etats généraux de la santé.
Une espèce de tribune où des experts, des professeurs, des médecins, des associations du personnel de santé, des tradipraticiens, des malades et autres usagers, la main sur le cœur, viendront débattre des problèmes qui gangrènent le corps de la santé afin d’esquisser des solutions à même d’améliorer les conditions d’âme et d’esprit des personnes souffrantes. Les autorités politiques et administratives compétentes, avec à leur tête le ministre de la Santé, dont les compétences et la rigueur suscitent de l’admiration au-delà de la bulle de dermatologie, ne devraient pas ignorer avec superbe cet appel. Car le nombre d’indigents qui passent de vie à trépas, dans les centres de santé, soit par la faute des agents commis à leurs soins, soit par manque de sous est considérable. Et Dieu seul sait le nombre.
Adama BAYALA (badam1021@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 30 mai 2012 à 10:36, par EL PULAAR En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
il y a même des situations pires que les honnêtes citoyens vivent( ils n’ont pas demandé a être malade) sans savoir a quelle porte frapper pour être écouter. que LE TOUT PUISSANT puisse nous guider. mais il faut a la longue trouver une tribune(ou un numéro vert) ou les gens pourront interpeller les autorités pour que ces mauvais cessent !!!!
Le 31 mai 2012 à 21:11, par zoung En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
mieux vaut pour vous de vous en prendre de façon raisonnable à vos autorités qui ne jouent pas leur rôle si vous voulez un changement au lieu de vous en prendre à ses pauvres agents de santé qui sont souvent obligés de puiser dans leur poche pour venir en aide a ces patients.merci
2. Le 30 mai 2012 à 11:31, par capito En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
tu exagère là mon type ; va te faire soigner la ou tu pense que les soins sont mieux dispenses. tu fais semblant de ne pas savoir ce vivent les agents de sante. tu n’as rien vu encore
Le 30 mai 2012 à 20:24 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Il n’exagere rien. La plupart des agents de sante se comportent comme nos douaniers pourris. Mais comme c’est la sante, vous etes simplement des criminels. Il faut le dire. A la Toundra, c’est le nom d’ un maquis, j’ai surpirs deux infirmiers qui causaient, un soir, a la descente, entre un poulet gras et dodu qu’ ils s’arrachaient a pleines dents et deux bouteilles de biere bien frappees. Ce que j’ai entendu m’a decourage. Ils travaillent dans deux centres differents. L’ un disaient qu’ il pouvait descendre avec 6000francs par jour et l’autre disait que chez lui il pouvait avoir 8000 francs par jour. Je me dis. Mais ces gars- la, ils vendent quel que chose au service pour faire un tel bilan honteux a la fin de la journeee ? Qui ne sait pas que la plupart des medecins et des infirmiers sont devenus des dealers ? L medecin qui vient donner 1h30 de travail par jour, surtout le temps de drainer les malades sur sa clinique ou l’ infirmier qui vole les medicaments qu’ il revend au malade, qu’ est-ce qu’ il faut dire de ces voleurs aux dents rougies de sang des malades ? Ils sont pires que des vampires et il faut le dire 3 fois. Nos hopitaux ont perdu leur sens d’ hospitalite.
3. Le 30 mai 2012 à 15:35, par songré En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Je m’excuse mais pour ce genre de cas vous l’en trouverai toujours si les responsables du ministère de la santé n’ouvrent pas l’oeil et le bon.
Des agent de Yalgado qui sont passé même à la MACO sont revenu après leur libération et certains ont même repris leur poste et se la coule douce, narguant les honnetes travailleurs.
Je pense qu’en la matière des textes existes. Sont-ils des gourous du pays....
merci pour la suite à donner
4. Le 30 mai 2012 à 16:03, par bosco En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Monsieur le journalist je comprend votre frustation mais de grace nous ne sommes pas dans les rue de new york pour utiliser ce genre de language "Le drame, c’est qu’en dépit de leur fucking d’attitude". Je ne sais pas si vous utliser les mots just pour remplir la page mais ce genre de language ne sied pas. le mot fucking n’a pas sa place ici.
Le 30 mai 2012 à 23:06 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Bosco, je suis d’accord avec toi. Je ne pense pas que ce language a sa place dans cet article... c’est tout !
5. Le 30 mai 2012 à 17:27, par songré En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
pour éviter que des situations du genre ne se produisent dans les hôpitaux, les responsables du ministère de la santé doivent ouvrir l’oeil et le bon. Il y’a des agents qui après quelques mois à la MACO et leur dossier en instance de jugement se trouvent toujours en activités et même dans leur poste
qu’une enquête soit diligentée pour déloger ces brebis galeuses qui narguent leurs collègues.
Merci de publier mon message
6. Le 30 mai 2012 à 18:01, par Un Medecin En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Quand les nouvelles mesures visant un meilleur acceuil et une célérité efficiente entreront bientôt à Yalgado, beaucoup de plaintes vont disparaître.Car il est même question d’assurer des examens au laboratoire 24/24, de multiplier les guichets pour que les malades ne trainent pas longtemps pour les paiements des frais de consultation àvec des coûts moyens.Une gestion d’entreprise avec une incidence sur les revenus des agents de l’hôpital etc...Alors , vite que ces mesures salvatrices voient le jour.
7. Le 30 mai 2012 à 20:20 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Bonjour Monsieur Bayala
Je voudrais vous poser quelques questions :
1) Savez-vous combien de paires de gants il ya dans une boîte de gants ? Et quelle quantité faut-il pour examiner ou soigner un malade durant son sejour à l’hôpital ?
2) Connaissez-vous le système de dotation des centres de soins ? Savez-vous quelles sont les disponibilités médico-techniques des différents centre de santé ?
3) Si vous êtes personnels de santé, savez-vous quelle est la douleur que l’on vit, en face d’une situation où l’on est impuissant à cause de l’administration qui ne joue pas son roule ?
4) Connaissez-vous aujourd’hui les risques pour un personnel de santé (pour sa famille et la société), de soigner sans protection.
5) Connaisez-vous la demarche diagnostic devant une situation, et quels sont les moyens dont disposent nos centre de soins pour un diagnostic efficace ?
6) le traitement d’une maladie est curatif, palliatif ou préventif, Connaissez-vous les moyens thérapeutiques dont disposent nos centre de soins en comparaison avec les références internationales et consensus médicaux ?
La science médicale est dynamique, et aujourd’hui, notre cher faso, est loin derrière en matière d’application des nouvelles recommandations, faute de la volonté politique d’asseoir un vrai débat ou une reforme totale de notre système de santé.
Tout ce que vous devez savoir, c’est qu’il faut soigner tout en se protegeant et si l’Etat se désengage de sa responsabilité en privatisant les centre de santé, on ne peut rien.
Le mangeur d’âmes c’est bien vous, au lieu d’inciter la population à consulter dans les centres de soins, vous lancer des flêches contre la santé. Il fallait faire des études de médecine ou d’infirmiers. Très facile d’écrire pour vendre.
Le 31 mai 2012 à 19:22 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Il y a une part de verite dans tes multiples questionnements. Mais c’est une tres petite part. La plus grande part, c’est qu’ il y a plus de medecins et de personnel de la sante plus affairiste que tout. Preuve par 4. Ne tente meme pas de diminuer cette verite de la palice. On les connait tous, ces dealers sans honte.
8. Le 30 mai 2012 à 20:27 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Tout ce que vous dites Monsieur est peut être vrai.seulement, je déplore la pauvrété de votre écrit. Vous raconter des choses sans dire où se sont -elles passée. Il faudra éviter de flageler trop les hôpitaux qui essaient de donner le meilleur d’eux mêmes malgré les maigres moyens mis à leur disposition.
Des faits de ce genre sont sévèrement sanctionnés dans les hôpitaux quand ils sont portés à la connaissance de l’administration. vous en temps que usager, que faites vous quand vous constatez des scènes de ce type. Les responsables ne peuvent être au courant si chacun s’en accomode de ces dérives. Mon cher Monsieur, au d parler au hasard, conseillez les gens à déposer plainte et vous verrez la réaction des responsables.
9. Le 30 mai 2012 à 21:07 En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Merci pour ce cri de coeur. Vivement qu’on assainissent le corps des professionnel de la santé en debusaquant et en administrant les sanctions les plus exemplaire. Un autre fléau est la polifération des cliniques et autres cabinets de soins medicaux dont les promoteurs et ceux qui y travaillent sont ceux qui doivent en même temps s’occuper des malades dans les centres de santé publics. On devrait réglementer convenablement ce secteur quand on sait que tous ont eu leurs diplômes grâce aux sacrifices de tous les contribuables y compris ceux qui sont maltraités, raquettés, delaissés et/ou orientés vers leurs cliniques pour y être mieux depouillés.
10. Le 30 mai 2012 à 22:42, par perch En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
je ne sais ce que les agents de santé ton fait mais que beaucoup n’ont pas une vie de famille à cause de leur travail. ils travaillent 24h sur 24 dans leur formation sanitaire ils ne connaissent pas de jours non ouvrable avec des moyens insuffisants et salaire qui laisse à désirer. combien de fois nous avions payer les médicaments pour des malades avec nos maigres salaires. si on doit demander à un patient qui n’a pas de moyens pour payer des médicaments ou la consultation de faire des examens para cliniques pour confirmer ou rejeter tels ou tels hypothèse diagnostiques. je pense que vous êtes mal placé pour évaluer les connaissances d’un médecin ou d’un infirmier. respectons nous c’est très important. on m’a dit que le Burkinabé est méchant, égoïste et mesquin vos écris me le confirment. on ne généralise pas un cas. les cliniques sont fait pour ceux qui ont les moyens. et le public pour tous.
11. Le 31 mai 2012 à 03:41, par Tanga En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Merci, voila un vrai journaliste qui suiscite un vrai debat. Votre ecrit reflete tellement la realite dans nos hopitaux que les mogos puissants vont automatiquement se soigner en France, meme pour de simples fractures. Que Dieu sauve les pauvres malades.
12. Le 31 mai 2012 à 14:06, par BF En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Monsieur le journaliste à voir tes écrits je me demande si tu es déjà tombé malade et où tu as consulté ? Car au prochain épisode de maladie, j’espère que tu vas préférer pourrir à la maison au lieu d’aller consulter dans un centre de santé ! C’est trop facile de s’assoir écouter ce que les gens disent et vouloir faire des commentaires. Est-ce que tu connais les conditions de travail de ces agents de santé ? Ce n’est pas s’assoir derrière un bureau avec un crayon ou un bic dans la bouche et penser à ce que je vais écrire pour être lu par un maximum de personnes.
De plus je pense que tu es mal placé et même très mal placé pour parler du serment d’Hippocrate à fort dire évaluer les connaissances d’un agent de santé.
Ce sont ces genres de « fucking d’attitudes » comme tu le dis qui nuisent gravement à la santé des gens.
Le 3 juin 2012 à 20:21, par Hermannothérapie En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
vivement les etats generaux de la santé. tout le monde comprendra que nos autorités sont en grande partie responsables de l’etat actuel du systeme sanitaire du pays.
Je suis deçu par votre article qui denote de la pauvreté de votre esprit car toute denonciation doit etre au moins complète et surtout faite avec responsabilité. Liberté de presse ne veut pas dire ecrire du n’importe quoi. Verifiez bien vous informations Mr Bayala. Je vous compren puisque vous aimer le sensationnel et les propos de Jeremie Nion à la Rtb me conforte dans ma position. En effet il a affirmé voir Pitroipa au Cameroun pour un match de gala pourtant l’interessé n’y etai pas. si tout le monde alllait réagir comme Gnannou vous n’allez pas vous en sortir chers journalistes. Bayala va à l’ecole des Newton Barry Sy Sherrif et Pascal Thiombiano
13. Le 31 mai 2012 à 14:46, par CB En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Monsieur le journaliste, votre écrit reflète d’une part la vérité et d’autre part est plein d’ignorance.
1.Pour commencer, je voudrais vous signaler que les agents de santé ne sont pas des Dieux pour à 100% diagnostiquer une maladie et conduire le traitement étiologique qu’il faut. C’est vrai que quand on est malade on pris dans cette préoccupation d’être délivré le plus tôt possible de son mal.
Il faut savoir qu’il existe une démarche diagnostique qui est enseignée et de même le traitement suit une certaine logique qui selon les moyens diagnostics en place peut être institué plus tôt ou plus tard et même ne pas avoir lieu car malade déjà décédé .
2. Déplacez vous à l’hôpital Pédiatrique Charles De gaule ; vous verrez comment il manque d’outil diagnostic : depuis plus d’un mois la radiographie, le scanner sont en pannes. La Numération formule sanguine est aussi régulièrement irréalisable sur place du fait de panne. Vous imaginez un malade qui rentre dans un certains tableau et qui nécessite ces examens indisponibles sur place en urgence ( ce qui est cas courant). Vous pensez que c’est l’agent de santé qui doit produire du miracle ??
3. Le système de santé a besoin d’être revu et par de personnes riches en expérience. Premier responsable, Professeur ou Dr ne veut pas dire riche en expérience en matière d’organisation de service. Souvent ces personnes sont les plus carents en la matière..... Ce ne sont que des techniciens.
4.Vous parlez de vol ? ceci n’est pas dans les hôpitaux seulement. Il ne peut pas y avoir de moral, d’humanité dans les hôpitaux si ces valeurs ont disparus dans le pays. Vous pensez que les agents de santé burkinabé habitent hors du Burkina ? Pourquoi les gens estiment que le vol à l’hôpital est plus grave que celui qu’un agent de douane, un agent des impôts, un agent quelconque aurait pu commettre ?
Ayons le courage de dire que ça ne va pas et trouvons les solutions durables surtout que les agents de santé se sacrifient suffisamment pour assurer le niveau de soins que vous estimés indéfectible.
5. Vous parlez de serment ! tout agent de service doit en principe prêter serment de remplir son devoir tel que prescrit ! Et je pense que les agents de santé le font tant bien. Pourquoi vous ne posez pas le problème de ces commerçants avec qui on ne peut plus avoir la garantir d’acheter une marchandise à son vrai prix ? On vous embrouille dans un discours de premier, second et même troisième choix et après vous vous rendez compte que l’on vous a vendu un second choix à deux fois le prix du premier choix (original)vous pensez que ce ne sont pas aussi des crimes ?Vous n’en parlez pas !
5. Je pense qu’il faut assainir le climat social, économique et humanitaire. Et ceci est du rôle d’une part des gouvernants, et secondairement le rôle de chaque citoyen.
5.
14. Le 31 mai 2012 à 15:04, par un patient En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
C’est decevant et ça fait mal de lire des propos infammes et aussi injustes contre tous le systême sanitaire :
Je suis d’accord qu’on critique mais de la sorte ça demande à se poser des questions sur les intentions qui animent notre cher journaliste.
__Certes il y’a des malheureux agents de santé qui s’enrichissent sur le dos des malades mais il faut reconnaitre un certain nombre de choses.
__Comme vous vous reclamaer être au moins un bon journaliste, sachez au moins reconnaître les vrais prolèmes :
. ce que vous dites n’est pas un problème, c’est plutot la conséquence d’un problème !
Pourquoi quelques agents arnaquent comme vous le dites ?
Est-ce parce qu’ils sont mal formés ?
Est-ce parce qu’ils ont vu le mauvais exemple ailleurs et pourquoi pas chez certains dirigeants ?
Est-ce parce que les agents de santé à l’exemple des autre corps sont mal payés à tel point que les plus faibles s’adonnent à ces genres de pratiques ?
Est-ce parce que c’est simplement la faillite d’un systême ? faut-il le dire, dans ce pays toutes les institutions sont en faillite !
Vous, vous ne voulez pas qu’on trouves des solutions aux problèmes que l’on rencontre dans les hôpitaux si non,
Pourqoi vous ne dites rien quand on construit un hôpital à coût de dizaines de milliards sans que les burkinabés dans leur grande majorité ne puissent s’y soigner ?
Pourqoi vous ne dites rien quand les médecins après huit ans de formation et de stage sont contraints au SND et touchent des salaires minables, ils deviennent plus pauvres que des étudiants ?
Pourquoi vous ne dites rien quand on forme cher des médecins pour les envoyer dans des CSPS là où ils ne peuvent dispenser au Burkinabés les soins dont ils ont tant besoin ; faute de matériel et d’examen de laboratoire ?
« On ne pourra pas mettre un policier derière chaque agent de santé » si vous voulez que nos hôpitaux aient une meilleure santé, interpéllez souvent les autorités pour qu’ils se penchent sur les problèmes des agents de santé en général et des médecins en particulier.
Merci
15. Le 1er juin 2012 à 16:47, par Diallo En réponse à : CENTRES HOSPITALIERS : Arrêter les « mangeurs d’âmes » !
Cet article est un foutoir de merdier, trop elucrubrations. Voici un journaleux qui c’est bien masturbe’ le cerveau pour nous vomir son tô couche’. Tchuuuurrrrr
Le problème de notre système de sante’ est un problème d’orientation et de volonté politique. Nos dirigeants avec en tête le merdique de la sante’ n’ont rien a foutre avec le système de soin en place ; ce qui les intéresse c’est les OMD en matière de sante : lutte contre la malnutrition, lutte contre la mortalité maternelle, lutte contre le VIH sida... On crée de grands programmes au tours de ces objectifs du millénaire juste pour bouffer et plaire a certains partenaires comme le FMI, UNICEF, OMS...et pendant ce temps nos populations murs dans les hôpitaux par manque de gants pour un pansements. Et dans tout ça on demande aux medecins valeureux de faire des miracles sans les moyens de base.
A quand le grand débat national sur notre système de sante ?