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Vision de l’Express sur : Quelle suite pour les contrats de sponsoring de la FBF ?

Publié le lundi 28 mai 2012 à 01h39min

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Lors de la signature de contrat pour le sponsoring du football national entre la Fédération burkinabè de football et la compagnie d’exploitation minière IAMGOLD, le ministre des Sports et des Loisirs avait dénoncé avec la plus grande vigueur, le contrat encore en cours avec UFAP Sport. On a compris par la suite que c’était à juste titre. En effet, le contrat dénoncé dans une de ses clauses notifiait que cette structure spécialisée dans l’organisation sportive bénéficiait systématiquement de 50 % de tous contrats négocier pour la FBF.

Ainsi tout le monde, avait trouvé cette clause excessive de la part de UFAP Sport. Et c’est avec beaucoup d’attention que chacun attendait le suite de cette affaire que le ministre des Sports voulait à tout prix régler une bonne fois pour toutes. Mais depuis quelques mois maintenant c’est le silence total. Est-ce que le « quiproquo » est définitivement géré avec UFAP Sport ? Personne ne le sait encore. Mais ce qui est sûr, la Fédération burkinabè de football continue sa recherche de partenaires pour l’accompagner dans son projet footbalistique.

Si l’on prend cette clause entre la Fédération burkinabè de football et UFAP Sport et avec ce l’on a appris, cette dernière structure citée lorsqu’elle est impliquée dans un contrat avec la FBF perçoit directement un pourcentage de 50 %. Ainsi dans cette logique, dans le contrat de 100 millions paraphé avec IAMGOLD, elle devrait recevoir 50 millions. La question que tout le monde se pose après cette lecture est de savoir pourquoi est-ce qu’on peut accepter une telle proposition ?
En tout cas, l’équipe fédérale du colonel Sita Sangaré est hors de cause puisque le contrat a été ratifié par l’équipe fédérale sortante. Et comme le dit l’adage « il doit y avoir anguille sous roche ». N’y a-t-il pas une « rétro-commission » quelques parts ? Reste à savoir ! La Cour des comptes doit voir de près cette affaire pour que les fautifs soient punis, s’il y a lieu.

Ce contrat est en cours depuis plusieurs années, et personne, n’en savait les clauses si ce n’est récemment. C’est donc dire que pour plus de transparence dans la gestion, les structures sportives doivent mettre au clair, les clauses des contrats qu’elles établissent avec les différents partenaires. Ainsi, tout le monde saura ce que le partenaire donne et ce qu’il attend aussi de cette structure sportive. Finis maintenant les contrats « entre les quatre murs » avec des clauses sécrètes. Tout doit être fait dans les règles de l’art et avec la plus grande transparence. En attendant, donnez-nous la suite du contrat dénoncé.

Firmin OUATTARA

L’Express du Faso

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