Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Les faits. Des policiers municipaux interpellent le conducteur d’un camion remorque anarchiquement stationné devant le siège de la Semaine nationale de la culture. Parce que le véhicule a occasionné des dégâts sur les dalles qui ferment le caniveau. A noter que ces dalles ont été posées à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance pour le défilé. De même, l’endroit a été dégagé en son temps pour dresser les tribunes, dont la tribune officielle. C’est cet endroit que les gros transporteurs ont illégalement choisi depuis des mois pour garer leurs engins.
Le chauffeur interpellé refuse d’obtempérer. Les éléments de la police municipale le raisonnent en vain. L’un d’eux monte à bord de son véhicule pour le convaincre à comprendre. C’est ce moment qu’il choisit pour refermer la portière derrière le policier et démarre le véhicule. Et débute une course-poursuite dans la ville. C’est au niveau du feu à potence nouvellement installé sur l’avenue de l’Union européenne, à la sortie route de Ouagadougou que les policiers réussissent à garer leur engin devant le camion pour le contraindre à s’arrêter. Il fonce sur l’engin et l’endommage. Les riverains de cette avenue en profitent pour se joindre au chauffeur. Eux qui avaient une dent contre la police qui les empêche de transformer la chaussée en gare routière.
La tension monte. La police nationale se joint à la municipale. Les pourparlers aboutissent, la tension redescend et chacun retrouve sa base. Voilà un cas typique d’incivisme qu’il convient de condamner et sanctionner à la hauteur du forfait commis. Bobo-Dioulasso dispose d’une gare routière internationale où les camions doivent stationner. Mais des conducteurs refusent d’y aller et encombrent les rues, notamment les boulevards et certains secteurs dans la ville. Qu’ils endommagent en même temps. La police intervient, on s’en prend à elle. Finalement, qu’est-ce qu’on veut ? Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
En dehors du fait que ces camions endommagent les chaussées, ils représentent pour les usagers de véritables dangers ambulants. Pouvant nuire à n’importe quel moment. A Diarradougou par exemple, les nuisances sont telles que les populations avaient sollicité l’intervention des autorités municipales. Car, leur quartier était presque occupé, de jour comme de nuit, par des camions remorques et leurs conducteurs avec tous les désagréments que cela comporte.
Sur le boulevard de l’Indépendance, en descendant du pont d’Accart-ville, les bas-côtés de la chaussée sont encombrés par des camions-remorques, des cars de transport en commun qui y stationnent anarchiquement. En face d’une gare de transport non loin du même endroit, les accidents sont si fréquents, qu’il est aujourd’hui inadmissible de laisser faire. Il y va de la sécurité des usagers et des riverains. Des individus parce qu’ils veulent se faire de l’argent ne doivent pas nuire à la tranquillité et à la sécurité des autres citoyens. Qui ont eux aussi le droit de vivre, en paix.
Aussi, il me semble qu’il est suffisamment temps d’agir et de mettre un peu d’ordre dans nos villes. Les vieilles habitudes doivent faire place à de nouvelles, plus conformes à nos aspirations et nos besoins de vivre à tous. On ne peut pas exiger de l’Etat, de l’autorité communale un cadre de vie sain et approprié sans jouer sa partition. C’est pourquoi, si j’étais maire de la commune, je rendrai tous ces espaces de stationnement payants. Ce qui allait permettre au moins de remettre à neuf le bitume que ces gens-là contribuent à dégrader dans la ville. Ce n’est pas plus simple que cela ! A défaut, débarrasser de la ville tous ces camions, ces garages et leurs engins nuisibles aux bonnes conditions d’existence des populations. Quel que soit le prix à payer.
Dabaoué Audrianne KANI
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 22 mai 2012 à 13:33, par raoul sanou En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Tout cela est bien dit.Il faut ajouter à cela l’indiscipline dans la circulation.Vous etes arreté au feu rouge,des motocyclistes viennent passer tranquillement comme si vous etes un con.
Merci à l’auteur de l’article
2. Le 22 mai 2012 à 13:33, par tièkadiyé En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Vous voyez ? Il y a trop d’ânes et de sauvages parmi mes frères de l’Ouest. Hier c’était les dealers vous avez défendu, aujourd’hui c’est un chauffeur criminel et certainement drogué que vous défendez contre la LOI. Avec quoi vous pensez même ? Et quand on crie votre légendaire paresse vous criez que "Ouaga nous a oubliés, Ouaga nous a abandonnés" etc. Bande de fainéants ! Que la police vous laisse. Même si on crie voleur, n’y allez pas. Même si on demande constat, n’y allez pas et que les gens s’entendent pour rédiger leur pv et transmettre à la justice.
Vous nous faites honte nous qui sommes dans d’autres contrées du pays.
Le 23 mai 2012 à 15:04, par Le dozo En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Vous êtes qui pour parler d’honnêtes citoyens de la sorte. Au lieu de sanctionner des articles médiocres de ces journalistes de FASO Express un journal médiocre, vous vous mettez dans la danse, étalant ainsi vos insuffisances intellectuelles sur la place publique. Bobo est-elle une ville peuplées que par les ressortissants de l’Ouest ? L’administration publique, le secteur privé (banque, assurance,téléphonie j’en passe) régorgent de médiocre je suppose ? A titre d’information la plupart des vendeurs de portables de Bobo viennent de Ouaga ; ce sont aussi des médiocre ? A vous écouter vous n’avez jamais séjourné dans cette merveilleuse ville pleine d’humanisme et d’hospitalité. Quand les gens ont tabassé les policiers à ouaga par ce qu’ils exigeaient le port de casque, était-ce la faute de tous les ouagalais ? Arrêtons les reflexion tribale,divisionnaires et haineuses. J’ai l’impression que vous avez une haine viscerale (qui ne se justifie aucunement) contre ceux de l’ouest. ça n’arrange personne et construisons ce pays ensemble. Que ceux qui comprennent mieux les choses sensibilisent ceux qui ne comprennent pas. C’est comme ça qu’on batit une nation.
A ces journaliste sans niveau, vous ne voyez pas que ce qui se passent à bobo est la meme chose que dans tout le Burkina. L’uncivisme est problème national et non régional. Chercher d’autres tournures d’approche pour introduire vos articles au lieu de "les bobolais on fait si, ont fait ça".
Comment vous pouvez comprendre ce journal emploie des journalistes qui n’ont meme pas le bepc ; j’en connait personnellement un.
3. Le 22 mai 2012 à 14:16, par ZORRO En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
y a-t-il un maire digne de ce nom dans votre ville ?
4. Le 23 mai 2012 à 03:15, par diakamy En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Chapeau bas au journaliste. Ce qu’il convient de souligner c’est que les mêmes scènes se produisent (avec plus d’ampleur) à Ouagadougou. Il ne se passe pas un jour sans que vous ne voyez nos forces de l’ordre défiés par des conducteurs non en règle et discourtois. C’est honteux, frustrant, énervant de voir les gens refusant de circuler sur leur bande et ne pas respecter le code de route. C’est un problème national auquel il faut trouver une solution d’ensemble. Une réflexion s’impose et toutes les contributions sont les bienvenues à adaf@fasonet.bf. Thème : "Pourquoi ailleurs cela se passe mieux ( mieux vaut toujours se comparer au meilleur) ? Quelle conribution chacun peut y apporter".
5. Le 23 mai 2012 à 10:26 En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
La bobophobie, je crois que ce mot a son sens. Parce que des évènements qui se produisent dans toutes les villes du Burkina sans que cela ne soient analysés comme une absence de vouloir de développement ou autres incivismes, mais quand il s’agit de Bobo, Hop, ils ne veulent pas le développement de leur ville, ils sont ceci, ils sont cela. C’est faire preuve d’intelligence superficielle que d’analyser les choses ainsi. Mais j’ai l’impression que l’Express du Faso en a fait son credo. Des phrases négatives lâchées au pif. Ce que vous ne réalisez pas, c’est que vous créer et développer des sentiments sociaux négatifs envers la région de Bobo. Arrêter ça !
6. Le 23 mai 2012 à 12:48, par Kathy En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Autant le dire tout de suite, c’est vraiment dommage que la presse ecrive de telles choses sur Bobo, on voit que vous n’avez jamais veçu la bas.
Vous croyez que c’est boire la bière 24h/24h qui signifie qu’on est pas pareusseux ?
De cette ville j’y suis née et j’ai fais toutes mes études jusqu’a l’Université de Bobo, aprsè quoi je n’avais plus le choix comme tous ceux de ma promotion que de venir a Ouaga pour avoir un travail digne de ce nom.
Pour exemple quand les bobovillois viennent a Ouaga c’est pas pour travailler ?
Tout est centralisé a Ouaga, les crises ivoirienne n’ont rien arrangés a la situation de Bobo, en plus de cela il faut dire que Bobo n’a jamais eue de bon dirigeants.
Si vous faites un tour au sect N°1 et 2 de Bobo c’est un parking, non un port sec, il y a tellement de garage de camion qui se transforme en parking géant, qu’on ne peut meme plus circuler librement. Je me rappelle que mes parensts ont porté plainte a la police en vain, rencontré le maire en vain, finalement après des années de luttes et de souffrances, ils ont finalement déménagé.
Je sais que tous les vrais bobolais sont des leaders à Ouaga. Chers bobovillois, ne vous laissez pas trainer dans la boue pour une histoire qu’une presse mal informée utilise contre nous.
Merci
7. Le 23 mai 2012 à 17:00, par Dominique En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
C’est véritablement un scandale de voir cet article. La journaliste a t-elle personnellement une dent contre la belle citée de Sya ou n’y a t-elle jamais fait un tour. Faites attention la prochaine fois quand vous écrivez un article car celui que vous avez posté est autant lamentable que j’ai déjà une idée approximation de votre niveau d’instruction. Savez-vous au moins que vous contribuez à attiser les feux d’une division ??? Votre niveau est vraiment à l’image de votre écrit : tout simplement chaotique !!!!! Pour votre information, comme l’a si bien dit "Le Dozo" dans son commentaire, l’incivisme n’est pas le propre de la ville de Bobo uniquement. Qui vous dit que ce chauffeur qui était en faute ne vient pas d’ailleurs ? Si un chauffeur est en faute qu’on s’en prenne à lui et non à des honnêtes et braves citoyens qui font tout pour faire avancer les choses au quotidien. Il ya juste un mois que le même événement se produisait à Ouagadougou (Boulmiougou) est-ce pour autant que les Ouagavillois ne veulent pas le développement de leur ville. Le titre de l’article ne cadre pas du tout avec ce que vous relatez. J’aimerais juste vous dire d’arrêter la stigmatisation de la population de Bobo car c’est un "melting pot" qui la compose. Le Burkina est un tout, alors travaillons tous main dans la main pour relever les nombreux défis qui se présentent à nous au lieu de gaspiller nos énergies pour des futilités, des bassesses de cet acabit. A bon entendeur, salut !!!
8. Le 23 mai 2012 à 17:10, par Dominique En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
C’est véritablement un scandale de voir cet article. La journaliste a t-elle personnellement une dent contre la belle citée de Sya ou n’y a t-elle jamais fait un tour. Faites attention la prochaine fois quand vous écrivez un article car celui que vous avez posté est autant lamentable que j’ai déjà une idée approximation de votre niveau d’instruction. Savez-vous au moins que vous contribuez à attiser les feux d’une division ??? Votre niveau est vraiment à l’image de votre écrit : tout simplement chaotique !!!!! Pour votre information, comme l’a si bien dit "Le Dozo" dans son commentaire, l’incivisme n’est pas le propre de la ville de Bobo uniquement. Qui vous dit que ce chauffeur qui était en faute ne vient pas d’ailleurs ? Si un chauffeur est en faute qu’on s’en prenne à lui et non à des honnêtes et braves citoyens qui font tout pour faire avancer les choses au quotidien. Il ya juste un mois que le même événement se produisait à Ouagadougou (Boulmiougou) est-ce pour autant que les Ouagavillois ne veulent pas le développement de leur ville. Le titre de l’article ne cadre pas du tout avec ce que vous relatez. J’aimerais juste vous dire d’arrêter la stigmatisation de la population de Bobo car c’est un "melting pot" qui la compose. Le Burkina est un tout, alors travaillons tous main dans la main pour relever les nombreux défis qui se présentent à nous au lieu de gaspiller nos énergies pour des futilités, des bassesses de cet acabit. A bon entendeur, salut !!!
9. Le 24 mai 2012 à 09:38, par Jack En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Article nul. Les mêmes scènes se passent aussi à Ouaga et de manière plus récurrente.Ce journaliste s’il vit à Ouaga l’asurement constaté et pourquoi il n’a pas produit d’écrit la dessus ? Soyez assez raisonnable ok
10. Le 25 mai 2012 à 14:29 En réponse à : Autant le dire… : Les Bobolais veulent-ils le développement de leur ville ?
Bien dommage le traitement superficiel et a l’emporte-piece pour un probleme extrement grave. Dans d’autres pays on en fait plus pour un million de fois moins que ca ! la situation de la securité routiere est plus que catastrophique. Le journaliste avait là une bonne occasion de faire oeuvre utile, mais il est passé totalement a cote de la plaque. Mais en a-t-il conscience de son role ou manque-t-il de moyen (intellectuel s’entend !) ? Seulement cela donne un apercu de la conception que le journaliste a de son metier... Pas du tout glorieux a mon avis !!
comme bien d’autres l’ont dit : la question n’est pas specifique a Bobo, mais un tel traitement me semble relever de partis pris, des clichés... occultant les vrais problemes dont souffre les populations de cette ville. S’il en est ainsi, si ces comportements sont si specifiques a bobo, se pose-t-il la question du pourquoi ? N’est ce pas une resignation, une desesperance de la population laissée seule, a desesperer devant la demission des fils du pays ? Car le pays tout entier avait abandonné Bobo, ses fils avaient pris le relais et s’etaient battus, mais aujourd’hui meme ses propres fils l’ont abandonnée et ont renforcé ces prejugés. Comment un fils du pays peut-il detruire l’ame profonde de sa propre ville surtout quand il connait le sens sacré de cette ville ? Si la population reagit ainsi c’est parce qu’elle n’y croit plus
SOME