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EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 »

Publié le lundi 21 mai 2012 à 02h26min

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Le dimanche 20 mai 2012, le Parti écologiste pour un développement nouveau (PEDN) a organisé une conférence de presse au siège du Chef de file de l’opposition politique à Ouagadougou. Entre autres points, le président du parti, Evrard Sorgho, a affirmé que la priorité au Mali n’était pas le retour à l’ordre constitutionnel, mais plutôt la réunification de l’intégrité du territoire. Il trouve à ce propos urgent que la CEDEAO intervienne militairement au Nord-Mali.

« Le PEDN interpelle avec la dernière énergie le président Alassane Dramane Ouattara d’user de sa position de leader pour faire comprendre à ses pairs que l’action prioritaire n’est pas que le Mali retrouve l’ordre constitutionnel, mais plutôt l’intégrité du territoire. » C’est la position du PEDN de Evrard Sorgho, déclarée et assumée devant les journalistes ce dimanche 20 mai 2012. Que fait-il alors du dialogue que préconise la médiation ? Evrard Sorgho ne voit pas dans quel canevas il faut loger ces négociations. « Ils (les groupes armés au Nord Mali) ont quelle qualification ?

Quelle sera la base de ce dialogue ? Qu’ils quittent le Nord-Mali ? Qu’ils intègrent le gouvernement ? Ils n’accepteront jamais », a argumenté Evrard Sorgho. Il se dit d’ailleurs troublé par le couplage libérations d’otages et médiation que fait le président du Faso Blaise Compaoré. « Le cas de Blaise Compaoré est quand même curieux », a-t-il dit en effet. Et d’ajouter : « c’est le même qui favorise la libération d’otages avec ceux-là même qui ont envahi le Nord-Mali (…). Si on peut libérer les otages, qu’on en fasse de même avec le Nord-Mali ».

De l’élection de Hollande

Après le Mali, Evrard Sorgho s’est attaqué à la hausse des prix des hydrocarbures pour décréter que le Burkina n’a pas « une politique énergétique convenable » et proposer une politique qui intègre à long terme les énergies renouvelables. Il s’en prend à la Banque mondiale qui félicite le Burkina pour cette augmentation, une Banque mondiale qui, selon ses termes, « semble ignorer que cette décision aura un impact négatif sur la SCADD et sur la stabilité sociale à long terme ». Cela dit, le président du parti écologiste s’est intéressé à l’élection de François Hollande en France, invitant la classe politique à la vigilance, car de sa conviction, Hollande serait « une aubaine », « une opportunité » pour les autorités du Burkina qui pourraient en profiter pour modifier l’article 37 de la Constitution.

Concernant la Françafrique, Evrard Sorgho pense qu’ « il ne faut pas s’attendre à un grand changement » et que la rupture devra venir tant des Français que des Africains. Pour terminer, Evrard Sorgho s’est attardé sur la Journée mondiale de la biodiversité qui sera célébrée le 22 mai 2012 et a estimé que l’Etat burkinabè devra « mettre l’accent sur la politique de transfert de compétences et des ressources aux collectivités » territoriales.

Abdou ZOURE

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 21 mai 2012 à 09:08 En réponse à : EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 »

    Il ne faudrait pas bruler les étapes.Nous avons pas ce niveau pour faire trop écologie.Mais si on pas d’arguments politique un copie coller en remplaçant Hollande par Burkina ,ça fait fait programme et surtout c’est un label qui se vend à l’étranger mais pas pour le bien de notre pays

  • Le 21 mai 2012 à 13:39, par LaRUE En réponse à : EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 »

    Laissez Hollande où il est ça n’a rien à voir avec l’article37. c’est nous les Burkinabès qui devons gérer BC et l’article37 ; nous devons prendre notre destin en mains c’est pas un prési français. Même si c’est François compaoré qui était prési de la france n’ayons pas peur. L’esclave qui ne se debat pas mérite sa chaine... inspirons nous de l’exemple sénégalais.

  • Le 22 mai 2012 à 14:11, par omar En réponse à : EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 »

    Mr Sorgho oublie qu’un pays a besoin d’autorité dans toute action surtout en ce qui concerne la reunification,qui sera le chef suprême de l’armée ? qui sera le ministre de la défense ? comment seront prises les grandes decisions ?les achats d’armes ? Il faut bien que des gens soient à la commande,et pour reussir tout cela seul l’ordre constitutionnel permet d’éviter les dérives de toutes sortes.

  • Le 22 mai 2012 à 15:07, par Wendpanga En réponse à : EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 »

    (Cherchons et divulgons) la bonne information

    M.le président du PEDN, revoyez votre source d’info car c’est à l’occasion de la dernière mission du FMI que la délegation de cette intitution a qualifié de courageuse la décision de hausse du prix du carburant. La Banque mondiale ne s’en est pas proncée.
    Veuillez donc apporter un rectificatif concernant votre message.

  • Le 23 mai 2012 à 11:45, par la main sur le coeur En réponse à : EVRARD SORGHO, PRESIDENT DU PEDN : « Hollande, une aubaine pour modifier l’article 37 » la main sur le coeur

    monsieur le président, là vous faite preuve de manque d’argument. la politique francaise reste pour la france. comment parler d’independance si nous ne sommes pas à mesure de nous assumer, de prendre nos responsabilités, de dire au prisident actuel de partir même hollande lui disait de rester ? ces arguments montrent que vous êtes qu’un fugiratif. se sont les opposants de votre niveau qui tairnissent l’image de l’opposition."un opposant sans charisme ne faut pas mieux que le pouvoir en place".

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