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Ambassade de France au Burkina : L’équipe de presse à l’Obs

Publié le mercredi 27 octobre 2004 à 07h12min

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Le mardi 26 octobre 2004, notre rédaction a reçu la visite de M. Jean Louis Roth, deuxième conseiller et attaché de presse de l’ambassade de France au Burkina Faso. Il était accompagné de M. Armel De Roodenbeke, stagiaire de l’institut d’études politiques de Rennes, et de Emilie Constable, assistante en communication. Avec les journalistes, ils ont échangé sur des sujets relatifs aux médias dans notre pays.

La visite de M. Roth et de ses collègues à l’Observateur Paalga répondait, selon eux, à un souhait, celui de rencontrer les acteurs du journal qu’ils « ont du plaisir à lire tous les jours ».

Il s’agissait donc pour eux de mettre des visages sur les noms qu’ils voient à la fin des articles et de toucher du doigt nos conditions de travail. L’équipe presse de l’ambassade de France, par la voix de M. Roth, avoue repartir de notre canard avec une bonne impression. Ils se sont rendus compte que l’Observateur Paalga, « c’est une équipe nombreuse, sympathique, un service où l’ambiance est bonne ».

L’information que le quotidien transmet, selon le conseiller, est assez équilibrée et juste, et pour lui, l’Observateur est indépendant dans le traitement de l’information. Le jugement qu’il porte sur la presse burkinabè dans son ensemble est aussi positif.

De son avis, la liberté de la presse existe au "Pays des hommes intègres" et il y a une pluralité et une liberté de tons qui ne se voit pas toujours sur le continent. Aucun souci à ce niveau. Pour lui, le Burkina Faso est un pays qui donne une bonne image.

Au-delà des aspects positifs de la presse locale, le conseiller reconnaît qu’il y a des problèmes pour son financement. Les médias et les journalistes manquent d’autonomie financière, ce qui laisse parfois libre cours à des dérives préjudiciables à l’exercice correct de la profession.

C’est, selon lui, le principal souci que rencontre la presse au Burkina Faso. Le 04 novembre 2004, l’ambassade de France organise d’ailleurs au Centre culturel français Georges-Méliès un débat sur la question. Il s’agit d’un rendez-vous sur le financement de la presse burkinabè.

Prendront part à cette rencontre, un panel représentatif de la presse locale, des universitaires spécialistes en communication, des entreprises qui ont l’habitude de publier des annonces dans la presse, le Conseil supérieur de l’information (CSI), etc.

En novembre prochain, se tient dans notre capitale le Xe Sommet de la Francophonie. La France est impliquée dans la préparation de ce Sommet, et de l’avis de M. Roth, elle contribue pour cela de façon assez conséquente, à hauteur de 5 millions d’Euros.

Elle est également partie prenante à la construction du Centre de presse qui est en face de l’hôtel El Fateh, du côté de Ouaga 2000.

D. Evariste Ouédraogo
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2013 à 06:40, par DELESSE JACQUELINE En réponse à : Ambassade de France au Burkina : L’équipe de presse à l’Obs

    J’ai un ami Français qui se trouve à OUAGADOUGOU en ce moment. La police lui a pris ses papiers et l’empêche d’exercer son métier d’architecte urbaniste.
    Il n’a donc plus la possibilité d’exercer son métier ; de plus, il se sent en danger.
    Une fois ses papiers récupérés, pourrez-vous l’accueillir et le mettre en sécurité ?
    Son nom est Marc MORRIS et il doit revenir chez moi . J’ai fait un AVC en 2010 et j’ai besoin d’assistance

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