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Fait de chez nous : Voyage forcé du « diable »

Publié le vendredi 4 mai 2012 à 01h28min

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Comme un colis administratif, le « diable » a été remis à une société de transport qui l’a ramené dans sa ville de service. Policier municipal dans une ville du Sud Ouest, le « diable » rackettait les populations sans pitié. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu ce sobriquet car il était imperturbable face à toute forme de négociation. Certains de ses collègues ont même tenté de le convaincre de modérer ses « manière fortes » envers les populations. Le « diable » n’a pas écouté ses collègues. Il continuait ainsi de « terroriser » les populations. Chaque fois que le « diable » est de garde pour les contrôles inopinés, il faisait toujours des aigris. « On a beau chasser le naturel, il revient au galop », nous enseigne un adage.

C’est pourquoi, malgré les reproches et les interventions diverses, le « diable » est resté égal à lui-même dans le mal. Un jour donc, il était de service sur l’axe de la ville en question qui mène à Bobo-Dioulasso. Le « diable » arrête un véhicule pour contrôle. Comme le stationnement n’était pas possible sur place, le conducteur propose de s’arrêter un peu plus loin. Le « diable » qui ne faisait pas confiance au conducteur, monte dans le véhicule. Le chauffeur et son apprenti le coincent entre eux et, au lieu de stationner à l’endroit indiqué, ils poursuivent leur route. Le chauffeur ayant même accéléré pour que le « diable » ne puisse sauter du véhicule. Les menaces du policier n’ont pas réussi à influencer le chauffeur et son apprenti. 50 kilomètres plus loin, le chauffeur immobilise le véhicule sur un pont.

Il fait descendre le « diable » et lui dit : « Choisis entre tomber dans le trou du pont et aller avec nous à Bobo-Dioulasso ». La réponse du « diable » a été instantanée. « Je préfère aller à Bobo s’il vous plaît ». Le « diable » est donc « re-embarqué », destination Bobo. Des riverains qui ont suivi l’affaire dès le départ forcé du diable, ont prévenu ses collègues. Le maire de la commune est aussi informé. C’est lui qui téléphone d’ailleurs à son collègue de Bobo-Dioulasso, pour que quelque chose soit fait pour « son » policier. C’est donc le collègue du maire de l’époque qui a contacté les forces de sécurité qui étaient de service sur l’axe Bobo et la ville de provenance du « diable » et c’est grâce à ces derniers que le « diable » est retourné à son lieu de départ. Son « racket » n’a donc plus marché, puisque depuis ce jour de voyage forcé, le « diable » est devenu plus conciliant envers les usagers.

Souro DAO (daosouro@yahoo.fr)

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 4 mai 2012 à 07:56, par eltog28 En réponse à : Fait de chez nous : Voyage forcé du « diable »

    Dès que je vois une histoire au titre évocateur j défile vite pour voir qu’elle organe l’a écrite. Et dès que sè l’Express j m décourage car j sè k sè la ... Vos histoire sont intéressante mais là ou l bas blesse sè votre style de naration qui ns amène à penser que se sont des histoires inventées de toute piéce... pr amuser la galerie !

  • Le 4 mai 2012 à 09:55, par Sienkaon En réponse à : Fait de chez nous : Voyage forcé du « diable »

    Bien joué pour lui. A chaque comportement de mouton, réaction de berger. A la place du chauffeur, j’aurai attaché cet imbécile derrière le véhicule et le faire courir jusqu’à Bobo.

  • Le 4 mai 2012 à 10:13, par OuiMais En réponse à : Fait de chez nous : Voyage forcé du « diable »

    Cette histoire date de quand ? Vous ne nous indiquez même pas la période ni les suites qui ont été réservées à cet incident ?
    Hé vrai journalisme, serais-tu mort avec Norbert ?

  • Le 4 mai 2012 à 11:53 En réponse à : Fait de chez nous : Voyage forcé du « diable »

    Votre histoire à l’allure d’un co,nte pour enfant de petite section. Monsieur de l’Express du Faso Soyez plus professionnels nom de Dieu !

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