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SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

Publié le samedi 28 avril 2012 à 20h59min

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Près d’une dizaine de chefs d’Etat dont le Président du Faso, Blaise Compaoré, ont assisté, hier à Abidjan, à un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré aux crises malienne et bissau-guinéenne. L’organisation régionale durcit le ton et décide de déployer des troupes militaires pour restaurer la paix et l’ordre constitutionnel.

Intervenir ou négocier ? C’est l’équation à laquelle les dirigeants ouest-africains, réunis au sommet extraordinaire sur les crises malienne et bissau-guinéenne devraient résoudre. Après le succès de la médiation du Président Blaise Compaoré qui a abouti à la nomination d’un Premier ministre consensuel et à la formation d’un gouvernement le mercredi 25 avril 2012, la CEDEAO a désormais les coudées franches pour s’occuper de la rébellion touarègue et des extrémistes d’Ansar-Dine. Et la réponse de la Communauté, c’est désormais la voie de la fermeté.

C’est son président en exercice qui a donné le ton. Alassane Dramane Ouattara de Côte d’Ivoire a appelé, dans son discours d’ouverture, ses pairs à prendre d’importantes mesures pour répondre sans délai la situation de confusion politique qui règne en Guinée-Bissau et à accompagner la transition politique au Mali afin de lui permettre de recouvrer son unité territoriale. Le huis clos qui a suivi l’ouverture de la conférence a permis aux chefs d’Etat d’apprécier la situation au Mali et en Guinée-Bissau. Très préoccupée par la question malienne marquée par « les vélléités de comportement autocratique » de la junte et par l’occupation du Nord par des éléments du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avec des groupes islamistes, l’organisation régionale qui avait jusque-là privilégié la voie pacifique, décide de recourir, au besoin, à la force pour rétablir l’intégrité territoriale. Cette décision découle du bilan à mi-parcours que les chefs d’Etat ont fait de la situation au Mali. Ce pays amorce une transition difficile en raison de la partition de son septentrion par le MNLA, permettant à des groupuscules islamistes qui veulent instaurer la charia, de s’adonner à de rapts et enlèvements d’Occidentaux.

« C’est pourquoi, nous avons préparé avec l’implication des chefs d’état-major de la CEDEAO, la programmation d’un éventuel déploiement de troupes au Mali », a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. Il n’a toutefois pas fourni de détails sur la composition de ou des troupe(s), ni la date du déploiement. « Dans la situation actuelle du Mali, je crois qu’une intervention militaire est envisagée. Les chefs d’Etat offrent à la rébellion touarègue la négociation. Mais, si d’aventure, elle échoue du fait de l’autre partie, ils (les chefs d’Etat) n’excluent pas l’usage de la force pour libérer le territoire occupé et assurer la sécurité », a prévenu M. Ouédraogo, ajoutant que la sécurité du Mali est celle de toute la CEDEAO.

La CEDEAO offre plus de 2 milliards pour les réfugiés

Mais compte tenu de l’urgence au regard du drame humanitaire en cours dans le Nord-malien avec l’afflux de réfugiés fuyant famine et insécurité, l’organisation régionale appelle à être solidaire au peuple malien. C’est pour cette raison qu’elle a octroyé un chèque de 1,5 milliard de F CFA au Mali. Quant au Burkina Faso et au Niger qui ont accueilli une majorité de réfugiés, ils ont reçu respectivement 277 millions de F CFA et 317 millions de F CFA. L’enveloppe allouée par la communauté s’élève à plus de 2 milliards pour soutenir l’aide aux réfugiés maliens. Le sommet a également passé en revue l’instabilité politique en Guinée-Bissau suite au coup d’Etat perpétré par une partie de l’armée, le 12 avril dernier. Là encore, Alassane Dramane Ouattara est monté au créneau. « Nous ne pouvons plus tolérer longtemps cette usurpation du pouvoir par la junte, qui doit se retirer et laisser le processus politique aller à son terme, avec l’accompagnement de la CEDEAO », a insisté le président ivoirien. Et de renchérir : « (…) le temps est venu pour la CEDEAO de prendre ses responsabilités ; elle devra assurer le leadership du processus de transition politique confisqué par la junte militaire et créer les conditions d’une mise en œuvre efficace de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité ».

Le médiateur dans la crise bissau-guinéen, le président Alpha Condé, a fait une présentation de la situation qui règne à Bissau durant le huis clos. L’option d’une intervention militaire semble peu probable. Il reste que la CEDEAO insiste sur la mise en place d’un dispositif transitionnel, conforme à la constitution du pays. « Pour la Guinée-Bissau, ce n’est pas une guerre. Il s’agit de sécuriser les institutions en aidant ce pays à réformer son secteur de la défense et de la sécurité », explique le président de la commission de la CEDEAO. La conférence a examiné la possibilité d’envoi de militaires pour aider à cette réforme.

Saturnin N. Coulibaly : Envoyé spécial à Abidjan

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2012 à 07:29, par bonbaga italie(kpl) En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Taisez-vous et agissez !La CEDEAO fait trop de commentaires,trop de bruits,n’est-ce pas pour dissuader son adversaire.Mais une chose est sure,si ces "poseurs de bombes" ne seront pas durement fouettés,ils "coloniseront"toute la sous region.Soyez-en sur.

  • Le 27 avril 2012 à 14:57, par le prophète En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Je reste encore septique quant à la résolution de la crise malienne. un compromis mal ficellé a été trouvé pour mettre en place un président intérimaire et nommer un premier ministre. Mais la junte dirige encore les débats. Pour preuve elle a participé aux discussions de Ouagadougou. Ce gouvernement "pas crédible" mis en place pourra-t-il discuté avec les rebelles du Nord. Sera-t-il même accepté par le Nord ? Je crois qu’il est aujourd’hui bon de dire adieu au grand Mali et d’applaudir l’arrivée de la republique d’Azawad. Je reste convaincu que c’est la volonté de la France. morcellé le Mali, avoir un état dans la zone Nord et contrôler al qaïda telle est la volonté de la France. wait and see. Une guerre ne fera que tuer inutillement les pauvres soldats des pays de la CEDEAO. La CEDEAO, je reste convaincu ne fera absolument rien sans la france. La situation du Mali est encore une leçon pour nous Africains A quand le réveil ?

    • Le 27 avril 2012 à 18:04 En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

      je suis avec toi en partie sauf que pour ma part,on n’a pas a négocier avec les rebelles,il fallait allar les mater dès le début. en plus je pense que la junte n’était pas un problème mais nos sous préfets qui représentent la france ont trouver là une occasion pour nous divertir et c’est ce qu’ils continuent de faire. comme toi,je dis aussi adieu au nord malien qui appartient maintenant à l’azawad puisque d’ici 2 ans,la communauté internationale va le reconnaitre comme au soudan. c’est minable mais tous nos pseudo présidents de la cedeao vont répondre un jour de leurs actes

  • Le 27 avril 2012 à 18:04, par Freebiiga En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    La cedeao doit agir efficacement sur le cas de la Guinnee bissau pour acquerir une credibilite au sein des nations.

  • Le 27 avril 2012 à 20:41, par GO En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Il faut une force militaire dans la capitale. Sinon, rien ne va aller. De la marinière que les choses se passent, ne soyez pas étonner dans l’avenir de voir un autre coup d’état au Mali. Des mecs qui vont un coup d’état et il y a pas eu des moyens de les sanctionner et sont même traités comme des héros, c’est encouragé des mauvaises choses pour ce pays.
    Il faut protéger les nouveaux décideurs par cette force militaire à Bamako.
    Le capitaine Sanogo et sa troupe eux doivent aller au nord pour combattre les rebelles. Pas les forces de la CEDEAO. C’est d’abord pas là qu’on saura qu’il aime son pays.
    C’est un coup qui a fait un grand mal au Mali. De toutes les façons, si la CEDEAO traine les pieds, c’est encore la population qui va continuer de souffrir et un Mali qui va détruire tout ce qui a été construit de bien dans ces dernières années.
    M. Sanogo, ce sont les rebelles que vous deviez arrêter, c’est là qu’on saura que vous êtes bien forts.

    • Le 28 avril 2012 à 19:08, par Bourama Traoré En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

      je dit pas le contraire à des commentaires précédents mai faut qu’ils sachent que les problèmes que nous avons ici sont plus grave que le problème du nord faut qu’on soi pragmatiques . Il faut qu’ils reconnaître que la guerre sa se prépare je pense qu’ ils sont entrain de préparé car pour mieux sauté il faut bien reculer.

  • Le 27 avril 2012 à 21:03, par legeant En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    bonjour la CEDEAO a prit une bonne decision .Negocier et si ça n’aboutie pas passer par la manière forte .je vous tire mon chapeau

  • Le 28 avril 2012 à 18:19, par la verite En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    il n ya pas de guerre sans consequences, la cedeao est train de faire beaucoup de calcul sur le cas du mali. moi je pense que avec les pays membre de la cedeao ont suffisament de materiel militaire et des homme pour combattre ces terrioristes touaregs au mali et meme sejournee dans le nord du mali aussi long qu il sera necessaire, alors j ai du mal a croire pourquoi la decision de frappe millitairement prend du temps pour liberer le mali. de toute les facon quoiqu on disent c est la seule solution de liberer le mali. mathematiquement c est ne pas possible de negocie avec des gens qui ont deja occupe les 3/4 d un pays de replie. ouvrons nous les yeux, il ya mauvaise volonte de la part la cedeao de agir chaqu un ( les chef d etat membre) ne veulent pas salir leur noms en cas d ehecs, c est tout.

  • Le 29 avril 2012 à 07:29, par le malien En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    La Cedeao a mis une pierre dans le jardin de son excellence Blaise que je considère comme connaisseur du Mali.La junte vient de rejeter les décisions prises par la cedeao et dénonce son non respect de l’accord cadre.
    Maintenant il n’y a pas d’autres issues que la démission du président intérimaire dioncouda pour apaiser la tension.
    Ou encore espérer que ce génie de Blaise trouve une nouvelle formule magique.

  • Le 29 avril 2012 à 13:19, par ki En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    LA CEDEAO EST A LA CROISEE DES CHEMINS.D’ABORD AU MALI ON NE SAIT PAS QUI DIRIGE REELLEMENT.L’ARMEE MALIENNE QUI DOIT DIRIGER LES OPERARIONS REVENDIQUE LE POUVOIR.C’EST LA DESOLATION TOTALE.ADMETTONS QUE LE MALI EST REPARTI EN DEUX.

  • Le 29 avril 2012 à 15:36, par Général Mangani Mangwa En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Le véritable problème du Mali est bel et bien cet abruti analphabète de SANOGO qui a perpétré le coup de force et tente désespérément de séquestrer le pouvoir et tout cela sans argument valable, et tout de même avec la complicité de certains pantins, prédateurs de la Démocratie et profiteurs de la situation trouble dans laquelle nage la République soeur du Mali de par la faute de SANOGO.
    Je crois que la CEDEAO a pris la sage décision et doit viser d’abord à protéger le nouveau gouvernement, en envoyant le contingent bouter le derrière de SANOGO et sa bande de lâches qui, au lieu d’aller combattre les séparatistes, s’attaquent aux institutions de l’État et bâillonne (cf ORTM)aussi tout le peuple. Ne lui permettons pas du tout de rêver un tant soit peu qu’il est possible de se lever un matin et aller prendre le pouvoir pour la forme.
    Quant à AQMI,FLNA et autres, même s’il faut pactiser avec le diable, que la CEDEAO le fasse pour dératiser le nord Mali et rétablir l’intégrité du territoire. Avec la France ou autre allié, c’est bon. Il apparaît nettement que now SANOGO est téléguidé par des conseils occultes. Que le Médiateur l’amène prendre conseil avec DADIS avant de continuer dans cette mystérieuse aventure ! Fuck him !

  • Le 29 avril 2012 à 17:33, par Justice En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Je comprends la reaction des Chefs d’Etats de la CEDEAO.Mais le probleme du Mali se situe a deux niveaux :
    11- Restaurer l’anarchie constitutionnelle au Mali
    2- Retablir l’integrite du territoire malien.
    Je pense que les deux R ne doivent pas etre confondus ni a fortiori resolus au meme moment.
    Comment retablir l’integrite du Mali si l’anarchie constitutionnelle continue de battre son plein avec des militaires et des civils qui se discutent le pouvoir ? Le Mali, pays concerne sera-t-il en mesure de fournir des militaires dans les rangs des militaires de la CEDEAO ? Je pense que non pour une seule raison : le coup d’Etat maintient les pushistes sur le qui-vive de sorte a preserver leurs arrieres jusqu’a ce que l’ordre constitutionnelle soit retabli.Jusque la le Cap Sanogo et ses pairs sont a la recherche d’une garantie securitaire avant de libere les lieux.
    La reaction combinee au Mali et le coup de pousse que la CEDEAO entend apporter a la Guinee-Buisseau denote d’une immaturite politique dans la gestion des conflits et d’un egoisme de #c’est moi avant tout#. A cette allure, la CEDEAO va lamentablement echouer.Et ce sera les pauvres populations qui vont recolter les peaux tristement mal cassees.Je pleure nos parents qui ne cherchent qu’a survivre de leurs sous-vies.

  • Le 29 avril 2012 à 19:58, par Oumou Dilli En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

    Il faut neutraliser Sanogo pour que le Mali retrouve une unicité de commandement politique et militaire

    • Le 29 avril 2012 à 23:00 En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

      Gros appétits pour le Sahel

      Par : comaguer.over-blog.com
      Publié le : 29/04/12

      Tandis que les médias de masse nous abreuvent de détails sur l’ordre constitutionnel, l’islamisme, l’intangibilité des frontières, chaque « expert » (bien payé et pas neutre comme le démontre le documentaire sur « les nouveaux chiens de garde ») trouvant ainsi l’occasion d’étaler son savoir sur des questions qui, pour les puissants de ce monde, sont secondaires.
      L’ordre constitutionnel n’est respectable que tout autant qu’il n’est pas dérangé par le résultat d’un référendum comme en 2005 en France, l’islamisme est ici encouragé (guerre d’Afghanistan 1979-1989) là utilisé (Yougoslavie) ou brandi à l’occasion comme un épouvantail alors que les relations les plus étroites sont entretenues avec les pays qui le financent (Arabie Saoudite, Qatar).
      Tout ce spectacle hypocrite sert à masquer d’autres enjeux.
      La carte qui suit émane d’un club très officiel puisqu’il est une sorte de commission spécialisée de l’OCDE sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Rien de plus respectable pour les pouvoirs capitalistes en place puisque l’OCDE est l’institution qui a succédé à l’OECE chargée dès les débuts de la guerre froide de la répartition des crédits Marshall c’est-à-dire de la mise sous contrôle économique par les Etats-Unis des pays de l’Ouest européen. Depuis l’OCDE s’est installée comme bureau de recherche et de planification de l’ordre capitaliste occidental dominant.
      Qu’ait été créé au sein de l’OCDE un club Sahel et Afrique de l’Ouest suffit à démontrer que cette région du monde est considérée par le capitalisme occidental comme une de ses arrière-cours et qu’il a dans cette zone des projets et des appétits qui ne s’embarrassent pas de la souveraineté des États de la région.
      Que dit cette carte ?
      1 - D’abord sur la population
      Que les Touaregs sont majoritaires dans la zone Nord du Mali, ce qui est une évidence démographique de longue date et cette partie du territoire malien actuel est appelée Azawad, terme revendiqué par le MNLA. Qu’ils ne sont pas majoritaires au Sud de la boucle du Niger. Là aussi simple rappel des faits. Mais surtout elle montre que la zone à dominante touarègue dépasse très largement le Mali, qu’elle s’étend jusqu’en Libye et qu’elle est donc déstabilisée par la disparition du régime libyen.
      2 - Ensuite sur les ressources convoitées :
      Le niveau actuel des cours de l’or et les inquiétudes des possédants sur la stabilité des monnaies des pays capitalistes riches ont déchaîné une ruée mondiale vers le métal jaune. L’accès à de nouvelles sources de pétrole et de gaz est une préoccupante stratégique des États-Unis comme de l’Union européenne et Iles veulent mettre la main sur les nouveaux gisements avant l’Inde et la Chine. L’Afrique de l’Ouest est donc de ce point de vue le terrain de chasse prioritaire.
      3 - Dernière indication de portée politique et stratégique considérable
      « Le gaz du bassin de Taoudéni pourrait être exporté via l’Algérie ». Là s’exprime la crainte que l’Algérie et sa société pétrolière nationale la Sonatrach qui a déjà commencé à prendre part aux côtés des sociétés occidentales (Total et Eni en particulier) aux recherches prometteuses en Mauritanie et au Mali devienne le maître du jeu.
      Pour l’empêcher rien de tel qu’un bon gros désordre « islamique » pour mettre le pouvoir algérien, le seul qui conserve encore un peu d’indépendance du Caire à Rabat, sur la défensive.
      Mais une autre histoire est possible qui n’est évidemment pas celle que veulent écrire les puissances membres de l’OCDE : que sous la houlette de l’Algérie, qui aujourd’hui a seule les capacités militaires et techniques pour le faire, les pays de la région se mettent d’accord pour exploiter ensemble ces nouvelles ressources pétrolières, les utilisent pour leur propre développement et exportent le reste par un port à construire sur l’Atlantique en Mauritanie ou au Sénégal. Un vrai projet Sud-Sud qui constituerait une véritable décolonisation du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
      Source : Afrique-Asie

    • Le 29 avril 2012 à 23:03 En réponse à : SOMMET DE LA CEDEAO SUR LES CRISES AU MALI ET EN GUINÉE-BISSAU : Eventuel déploiement de troupes

      c’est toi qu’on doit neutraliser d’abord afin que tu ne racontes pas du n’importe quoi.
      vive la junte
      vive le capitaine sanogo et à bas la cedeao qui compose un gouvernement à notre place.
      aussi nous ne voulons pas chez nous leurs militaires séropositifs qui viennent pour faire la parade à bamako.
      vive le mali
      vive la junte
      vive le capine sanogo

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