L’objectif de ce Sommet est de faire le bilan à mi-parcours des actions communes des chefs d’Etat, en faveur de la paix au Mali, et donner de l’élan à leurs prochaines initiatives, notamment dans la mise en œuvre de l’Accord cadre de Bamako et procéder à un examen approfondi de la situation en Guinée-Bissau.

Quatre interventions ont ponctué l’ouverture officielle de cette rencontre au sommet : les discours du Président en exercice de la CEDEAO, Alassane OUATTARA, du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré OUEDRAOGO, du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean PING, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd DJINNIT.
Tous ont reconnu et salué de façon unanime, l’action du Médiateur Blaise COMPAORE dans la résolution de la crise politique au Mali.

Pour le Président en exercice de la CEDEAO, le travail de médiation du Président Blaise COMPAORE a permis « des avancées notables », au nombre desquelles : l’accord-cadre signé entre les représentants du Médiateur de la CEDEAO et la junte, l’amnistie accordée aux membres de la junte, la levée des sanctions sur le Mali, la démission conformément aux dispositions de la Constitution malienne du Président Amadou Toumani TOURE, l’investiture du Président intérimaire, la nomination d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement de transition. Ces résultats, selon le Président Alassane OUATTARA , « inscrivent le Mali dans une dynamique de transition »…
Le président de la Commission de la CEDEAO salue l’action du Médiateur pour « le rôle déterminant qu’il n’a cessé de jouer dans ce processus et qui a significativement contribué au retour à la normalité constitutionnelle au Mali ».

Le président de la Commission de l’UA a également félicité le Médiateur Blaise COMPAORE pour « ses efforts inlassables dans la résolution de la crise malienne ».

Quant à Saïd DJINNIT, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, il a réitéré le « soutien des Nations Unies aux efforts de médiation de la CEDEAO sous la houlette du Président Blaise COMPAORE », qui est parvenu dit-il, à « enclencher le processus de retour à l’ordre constitutionnel au Mali ».

L’ouverture de ce Sommet a été marquée par la remise de chèques de plus de deux milliards de F CFA par la CEDEAO au Mali, au Burkina et au Niger pour les soutenir dans leurs actions humanitaires, notamment l’accueil des refugiés sur leur sol. Pour la circonstance, le Burkina s’est vu remettre un chèque de 277 millions de F CFA. De part ce geste, la CEDEAO manifeste clairement la solidarité ouest africaine et affiche son ambition de passer d’une CEDEAO des institutions à celle des peuples.

Ce quatrième Sommet de la CEDEAO sur la crise malienne donnera l’opportunité au Médiateur de la CEDEAO de faire un rapport sur les activités de la médiation depuis sa désignation par ses pairs.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso