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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

Publié le mardi 24 avril 2012 à 03h08min

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La vérité rougit les yeux et les larmes qui en coulent n’ont pas pour but de les crever, mais de les nettoyer. Sidzabda s’est posé des questions quand il a appris que Blaise Compaoré, le président du Faso, a été élevé au rang de Grand-croix de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES. On reconnaît donc son mérite pour ce qu’il a fait et continue de faire pour le bien de l’enseignement supérieur au Burkina et en Afrique. De multitudes interrogations ont éclaté comme un feu d’artifice dans ma caboche. Mais j’ai fini par trouver une réponse à mes questions (que de nombreux étudiants du Faso ont dû se poser) : cela doit être politique. Oui, de la politique dans la science.

Politique, puisqu’à l’Université de Ouagadougou, par exemple, les étudiants prennent les cours assis sur des briques qu’ils délaissent pour aller s’aligner devant des restaurants où la nourriture ne suffit pas ; les enseignants geignent parce qu’ils ne sont pas payés à la hauteur de leur labeur, et que sais-je encore ? Cela, tout le monde le sait et ce n’est pas le sujet principal de mon propos. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, ce sont ces bacheliers qui passent toute une année académique assis à la maison à se tourner le pouce parce qu’à l’Université, on ne sait plus à quelle année académique faire référence. Les notions de « session de juin » et « session de septembre » ont disparu. On rétorquera peut-être que le calendrier d’une année académique n’a pas forcément à coïncider avec ces mois.

D’accord, mais pourquoi ces bacheliers passent-ils cinq à six mois à la maison après avoir jubilé suite à la proclamation de leurs résultats du baccalauréat ? Pourquoi les parents ne peuvent-ils pas dire en quelle année académique sont leurs enfants ? Et cette actuelle absence de repère n’est-elle pas le fruit d’une succession de comportements laxistes, de crises répétées auxquelles on ne trouvait pas de solutions durables et d’une façon de voir l’Université comme un potentiel danger pour des intérêts, non pas nationaux, mais individuels ? On en a déjà parlé. On en parle. On en a trop parlé. Mais apparemment, le problème ne concerne pas grand-monde. Ce n’est pas étonnant. Ce sont les enfants de pauvres qui s’agglutinent à l’Université de Ouagadougou. Les plus riches, et généralement ceux qui peuvent valablement donner de la voix, ont leurs rejetons dans de grands instituts ou à l’extérieur. Malgré tout, on est à l’envers et si nous ne voulons pas que notre jeunesse devienne notre bourreau, il faut revenir à l’endroit. Les solutions essayées jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’enfoncer l’UO de plus en plus, comme dans du sable mouvant. Et si on remettait tout à plat ?

Oui, une année blanche. En Côte d’Ivoire, même si les raisons ne sont pas les mêmes, on a eu le courage de le faire. En juin, par exemple, on arrête tout. On se donne jusqu’à octobre pour tout remettre dans l’ordre, application du système LMD y compris, et reprendre à zéro avec une bonne étiquette : année académique 2012-2013. Je sais qu’une année blanche sonnerait politiquement mauvais, surtout maintenant. Suivez mon regard. Mais accélérer les cours, à la limite les bâcler, ne fera que sacrifier inutilement une génération d’étudiants et accentuera encore le problème de plus en plus soutenu du niveau des étudiants mis sur le marché de l’emploi. Ce n’est pas la peine d’atteindre 100% de taux de scolarisation au primaire si au supérieur les années académiques sont sans tête ni queue. Et tant qu’on continuera de la sorte, c’est se chatouiller pour s’efforcer de rire.

Sidzabda

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2012 à 03:35, par Benewinde En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Simplement merci pour cette analyse courageuse, Sidzabda. Quant à ces pseudo-intellectuels du CAMES qui ont osé ce blasphème en plein jour, le peuple burkinabé, ses étudiants martyrs en tête, saura les remercier au moment venu.
    Sans rancune.

  • Le 24 avril 2012 à 04:35, par Le burkinabe de Hollywwod En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Si les fonctionnaires cessent de reclamer des augmentations de salaire a tout bout de champs, si les etudiants cessent de casser pour un oui ou ppour un non et de rembourser le foner, si les commercants paient en fin leurs impots, si les enseignants arretent de reclamer toutes sortent d’imdemnites sans les meriter, alors Blaise pourra mettre plus d’argent dans l’enseignement. Il pourra construire plus d’amphi et sonner plus de pain a ces faineasses d’etudiants qui sont devenus des revendicateurs professionnels, des etudiants de metier qui passent le temps a patiner en 1 ere annee et a reclamer le Foner qu’ils ne paieront jamais d’ailleurs.

    • Le 25 avril 2012 à 01:29, par Le parisien En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Soit disant hollywoodien. Je pense meme pas que tu sois au USA. Alors arrete ton delire.

      La majorite de nos fils de gourous ki etudient a bengue ne peuvent meme pas s approcher des grandes ecoles etrangeres soit a cause de leur bas niveau ou de la cherete de la scolarite 15.000 Euro dans certaines ecoles(je vous laisse convertir en CFA, pres de 10 briques/an sans compter frais de logement, frais de subsistance, etc.). Alors ils croupissent dans les universites publiques benguistes a scolarite parfois moins de 1.000 Euro/an. Si ces universites publiques etaient mal gerees comme notre U.O : que deviendraient leur rejetons ?

      A l’endroit de nos enseignants/chercheurs de l’U.O qui hypocrisent en affirmant assurer une formation de qualite a l’U.O : pourkoi envoient ils leur fils et filles a benguer pour les etudes universitaires ?

      nan laara an saara !

  • Le 24 avril 2012 à 07:50, par Tamou En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Cette situation est le résultats d’échecs successifs dans le temps qui se sont consolidés par peur de nos dirigeants de voir les choses en face et de prendre les douloureuses mesures qui s’imposent : tout remettre à plat.

    Le campus de zogona ne s’est jamais vraiment remis de l’année blanche qui a depuis tout faussé dans la durée des années académiques et la qualité des enseignements. Résultat, ce sont les questions posées par le journaliste qui reviennent sans cesse.... Cette situation d’ensemble cache aussi d’énormes disparités par facultés ou instituts, car dans certains cas (Droit et dans une moindre mesure l’économie), la situation est bien pire ! A ce qui se passe au niveau général, il faut ajouter l’oisiveté politique des enseignants (la fac de droit est celle de toute l’université qui a le plus de ministres et d’anciens ministres) et des chercheurs (cas du CGD de Loada) qui passent le plus clair de leur temps ailleurs que là où ils devraient être : en amphi !!!
    les recteurs et présidents successifs se sont contentés de préserver leurs carrières politiques sans plus, si bien qu’au finish, l’Université n’est plus que l’ombre d’elle même, et la plupart des diplômes qui en sortent sont frappés de suspicion d’incompétence !

    Triste...

  • Le 24 avril 2012 à 08:33, par Bouglass En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Sidzabda, il y a deux choses dont l’attaque a pour conséquence la mort inévitable de la société : la santé et l’éducation.

    Nos dirigeants ont comme pour mot d’ordre de s’attaquer à ces éléments vitaux,existentiels. Pourquoi ? Je crois qu’il y a une sorte de cynisme et de perfidie. Ils n’ont rien de commun avec nous ; ils ne se soignent pas dans nos hopitaux, ils n’éduquent pas leurs enfants ici. Ils ne se soucient pas de notre pouvoir d’achat qui s’est effrité.
    L’Université qui les a barités et leur a dispensé les meilleurs enseignements est enterrée par ceux-là. Les bourses que le pays leur a données,venus aux affaires, nos dirigeants les ont supprimées, les prenant pour un gaspillage.
    Dans ma petite tête, je veux qu’on me dise ce qu’est le progrès que l’on nous chante ! Il y a trente ans, on n’est pas développé mais on était éduqué gratis, soigné mieux...On vivait mieux. Il me semble que la politique appliquée est "après nous le déluge et le chaos"

  • Le 24 avril 2012 à 09:07 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    On décore notre PF pour ses exploits pour l’enseignement supérieur, et moins de 10 jours après vous voulez tout remettre à plat à l’UO !!!!!
    Vous êtes un dur vous, même si vous avez raison !!!!
    Donc c’est quelqu’un qui à tort ?????

  • Le 24 avril 2012 à 09:10, par OuiMais En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    J’ai toujours pensé qu’il sied de tout mettre à plat ; recommencer le système de fonctionnement de notre université. Le forcing actuel ne nous conduira que dans le mur.

    • Le 24 avril 2012 à 14:38, par jah rastafari En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Je suis d’accord avec votre analyse car elle traduit fidèlement la situation actuelle de l’enseignement supérieur public au Burkina Faso. En effet,certains instituts privés se sont érigés en locomotive de notre enseignement supérieur. Pour preuve les étudiants du public parachèvent leur formation dans les instituts privés qui offrent une formation plus adaptée au marché actuel.

      Aussi, l’université publique burkinabé forme de moins en moins des cadres compétents. Sinon comment comprendre qu’un étudiant en année de maîtrise dans une discipline de gestion ne sache même pas créer une boîte électronique alors qu’il prétend diriger une structure juste quelques temps après. Je pense que cela exprime clairement le manque de volonté politique de promouvoir l’enseignement supérieur public. Peut être que cela est fait à dessein car ils (les dirigeants) ont effectivement leurs rejetons dans les instituts privés ou à l’extérieur. Et quand ces derniers reviennent ils occupent les places de choix dans les différentes institutions au détriment de nos pauvres frères qui n’ont appris qu’à vomir le Boileau de l’Europe antique dont les pays d’origine de ces déchets ne savent plus où ils les ont jetés. Un professeur qui se targue d’avoir vantilé plus de 500 zéro aux étudiants sans être inquiéter ! C’est seulement à l’université de Ouagadougou que cela est vécue comme une réalité.
      Bref, disons qu’il faut impérativement revoir les curricula, nos façons d’enseigner voire redéfinir les objectifs de notre enseignement supérieur public. Tout laisse à croire que ns devons repartir sur une nouvelle base si ns voulons réellement offrir un enseignement de qualité qui puisse profiter aux étudiants et au pays.

  • Le 24 avril 2012 à 09:24 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Félicitation Mr le SIDZABDA. Vous êtes l’un des rares journaliste qui se pose des questions sur l’avenir de l’U.O. Tout le monde sait que ça ne va pas à l’U.O mais personne n’ose en parler. Les étudiants sont laissés à eux même. Les dirigeants ferment les yeux parce que les rejetons étudient hors du pays. Et si les dirigeants des pays où ils envoient leurs enfants étudiés étaient aussi insoucieux comme eux qu’allait devenir le monde ? Qu’ils veulent ou pas ils vont quittés leur fauteuil un jour.

    • Le 24 avril 2012 à 10:49, par etudiante En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Grand merci à SIDZABDA. Je pense que ce qu il dit est vrai.
      Soit on fait une année blanche soit on fait deux années académiques à l UO. je m explique. Les étudiants qui sont déjà inscrits continuent l’année comme elle est en ce moment et les nouveaux bacheliers de cette années font une rentrée normale. En ce moment on aura dans toutes les UFR deux premières années mais pas de même année académique jusqu’à ce que tout redevienne normal. Mais il va falloir que les responsables de L UO trouvent une solution pour les salles de classes.

    • Le 24 avril 2012 à 11:23, par Ostralopitèk En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Très bonne analyse ! je précise que je suis enseignant a l’université depuis la seconde moitié des années 90. La situation a évolué de mal en pis et personnellement je crois pas que ce soit l’invalidation de l’année 2000 qui soit le fond du problème. En fait c’est simple, la Burkina n’a pas de politique publique en matière d’enseignement supérieur, en d’autres termes personne ne peut répondre avec rigueur à la question suivante : à quoi sert notre enseignement supérieur ? quelle place doit jouer l’université dans l’effort de construction de notre société ? L’Etat n’a pas de vision, ce qui se traduit par une totale absence de feuille de route aux premiers responsables de l’université, qui, d’ailleurs depuis un certain temps, considèrent la présidence de l’université comme un tremplin pour les postes ministériels ! l’université n’est pas administrée et tout le monde se cache derrière l’idée sulfureuse que « l’université est un milieu sensible ». L’illustration de l’absence de vision pour notre université reste l’orientation des détenteurs des BAC GI, G2 et les BAC PRO …. qui sont envoyés systématiquement en Sciences Humaines (socio philo, psycho, ) et en lettres… autant les envoyer directement à l’abattoir ou à Toudbweogo… l’autre indicateur qui montre que notre université est devenu un dépotoir est le fait que les enseignants de l’université préfèrent inscrire leurs enseignants dans les universités privées ou autres instituent privés (parfois en contractant des prêts).
      Bref, je suis d’accord avec la conclusion de l’auteur : il faut avoir le courage de regarder la réalité en face, mettre un terme à la schizophrénie collective qui consiste à dire que tout va bien alors qu’on n’y croit pas (comme ces semestres d’à peine 2 mois). Il faut fermer pour résoudre les problèmes de fond (surtout celles des salles) mais aussi nettoyer le milieu (comme par exemple le cas des enseignants recrutés au Burkina mais qui continuent de vivre en Europe et ne viennent que pour 2 mois alors qu’ils ont un salaire de 12 mois).

    • Le 24 avril 2012 à 11:32, par dj En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Pourquoi donc les étudiants et les profs (les profs qui sont une cause principale de cette situation) de ne demanderait pas eux-même une mise à plat de tout. Ils sont assez intelligents pour faire de longues grèves mais pas assez pour demander que s’arrete ces années sans queue ni tête !
      "je fais la grève tout le temps donc je pense parfois quand même"

    • Le 24 avril 2012 à 12:05, par rector En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      l’erreur est humaine,mais perseverer dans l’erreur qui est diabolique dit-on... tout le monde sait que notre systeme educatif est biaisée que ce soit dans le scolaire comme dans le superieur mais comme d’habitude on ferme les yeux ce qui n’arranges. ouvrons les yeux : c’est pas par ce que on fermes les yeux que les problemes n’existent pas !!! ils sont et bien réels ! arretons le MOI pour parler du NOUS !!

    • Le 24 avril 2012 à 14:14 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Le problème au campus est crucial,il faut que nous mettons main dans la main pour enrayer cette fléau sinon la conséquence sera douloureux pour tous !vive le campus !

    • Le 24 avril 2012 à 15:31, par Goomsida En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      Parfaitement d’accord avec toi, Je penses plutot que c’est une societe de je m’en fou qu’on a aujourd’hui. c’est pas seulement les dirigeants, meme les enseignants ont leur part de responsabilite. chacun se cherche, et par fini on se cherchera reellement un jour.

      Et les parents, bouche be, R.A.S, la vie continue.

      Etre educateur est une vocation, on ne devrait pas faire de la politique parallelement a l’education. Malheureusement c’est ce qui se vie au Faso.

      On ne devrait pas avoir des emphi de 2000 etudiants, pendant que chez les autre le max c’est 30 etudiants.

      Dans tout ca on va nous dire que pas de moyens.
      UN ESCLAVE QUI REFUSE D’AFFRANCHIR, IL NE FAUT PAS PLEURER SON ETAT.

      A qui la faute ???

    • Le 24 avril 2012 à 16:16, par mao zedong En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      en tout cas ce temple n’interesse personne. ni le pf ni le pm encore moins le mess. Personne. combien sont-ils ces enfants de pauvres à chavirer là bas sans avenir. que de maux ! manque de volonté politique, mauvaise foi, manque de temps pour les enseignants,soutenances et autres retardés par volonté, bref, cè un corps malade et malsain. Mais enfin, comme ils ont leurs enfants qui bossent au froid, donc ça ne les regarde pas du tout. avec ce geste, le cames se ridiculise car il est à un pas de l’uo et sait ce qui se passe bien évidemment/

    • Le 24 avril 2012 à 18:07, par drangwell En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

      pas pour être remplacer par toi mais par leurs fils qui ont pu faire de bonnes études... Le problème c’est nous tous , les enseignants qui ne pensent qu’a eux et eux seulement, les étudiants manipulés , manipulables, intolérants qui perdent la raison et qui souvent arrêtent les cours pour très peu... les dirigeants qui au fil du temps ont compris qu’ils falait se chercher et lâchement.... ce qui est sure tant que chacun pensera que c’est l’autre on demeurera a la case départ.

  • Le 24 avril 2012 à 10:31 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    merci d’avoir soulver ce reel probleme que l’on feint d’ignorer au Burkina. dans quelle année academique sommes nous ?le LMD est il encore d’actualité ?que feront ns de ces enfants assis à la maison depuis plus de 9 mois après avoir obtenu au prix de nombreux sacrifices leur baccalaureat faisant ainsi la fierté de leur famille et du pays ?ils sont la, oisif malgré eux, à oublier leurs acquis de terminale. Leurs ainés ne leur donnent pas envie d’esperer puisque ceux la meme sont perdu dans un systeme. l’enseignement superieur est ainsi delaissé depuis quelques années au Burkina et c’est bien triste. et pourtant c’etait le moment de faire de notre universsité une reference en afrique de l’ouest. il est tps que les dirigents se penchent sur le cas de notre ex-belle université de ouaga dont nous sommes, que dis-je ,dont nous etions fier....

  • Le 24 avril 2012 à 11:06 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Salut à tous,
    Vous croyez qu’il suffira de tout remettre à plat,... et oop !! ça ira ? je ne crois pas. Vous avez vous même été gêné par le choix du CAMES. Et là suis d’accord avec vous. Moi, je ne connait que le régime de Blaise mais je me suis toujours interrogé : comment des gens peuvent être aussi médiocres. Ce régime n’a jamais reconnu la valeur des universités. C’est à la mesure généralement des choix effectués dans le secteur de l’éducation qu’on reconnait l’homme politique qui a de la vision, l’ambition pour son pays. Suis certain, posez la question à ces gens : dans 10ans, quel genre d’intellectuel, veulent-ils pour le Burkina faso. Je vous assure, ils auront du mal à vous répondre. Pire, même les opposants ne savent pas non plus quoi faire de l’université. Moi j’attendais un parti comme l’UPC sur la question. Et je continue d’attendre...
    De plus en plus, moi j’ai une autre lecture de cette question des universités publiques. Fouillez dans l’actionnariat des ces universités et instituts privés. Ils y ont investi. Comment pourront ils rentabiliser si l’université, moins chère, continue à bien fonctionner. C’est le bas peuple qui n’a rien compris. Quand il se réveillera, le mal sera, sinon même est, déjà fait.

  • Le 24 avril 2012 à 11:13, par Bazoulé En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Sidzabda, j’ai suivi ton regard et j’ai compris. Mais on ne doit pas chercher à plaire à un seul individu tout en sacrifiant la masse. Tu as dit bien par "...notre jeunesse ne devienne notre bourreau". Ils manquent de courage ces sieurs du gouvernement. Depuis 2 ans au moins, j’ai toujours milité en faveur d’une année blanche à l’UO pour qu’on puisse reprendre les choses avec fierté et dignité. Mais hélas ! Le temps me donnera raison. tôt ou tard !

  • Le 24 avril 2012 à 11:44, par BF En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Toute solution pour l’UO (et les universités Burkinabé d’une manière générale) qui se conçoit quelque part dans un bureau, sans les enseignants et surtout les étudiants (en particulier avec l’UGEB et ses sections) est vouée à l’éhec. Mr le PM qu’en est-il de votre visite à l’UO annoncée et reportée à plusieurs reprises, on attend toujours les états généraux des universités Burkinabé annoncées depuis belle lurette.

  • Le 24 avril 2012 à 11:50, par Madi Kadhafi En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Pauvre a tord dans ce pays.
    Tous ceux qui ont un peu vont dans les grandes écoles et c’est généralement les enfants de boss donc de nos dirigeants.
    Dans ces conditions qui va se fatiguer avec cette histoire de l’université de Ouagadougou où il n’a aucun intérêt ? Vous croyez que Djémila va fréquenter l’UO ou est que vous croyez qu’un enfant du Ministre en charge des enseignements sécondaires, supérieurs et de la récherche scientifiques va aller poiroter à l’UO ?
    Pays émergent sans éducation ? Vous croyez en ça ?
    On nous amadouille avec des jeux de mots et nous naïfs que nous sommes, on suit comme mouton. Pauvre de nous.
    Allah les voit.

  • Le 24 avril 2012 à 11:53 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    salut moi cette pagaille m’a dégouté et j’ai préféré chercher ailleurs. Une université ou des enseignants règnent en seigneurs de note,où chaque président rêve d’être nommé sinistre, où ils faut luter pour les BABA franchement c’est triste. Pour moi les Étudiants quelque soit leur bord syndical doivent réclamer une solution définitive avant tout reprise quelque soit la cour quelle prendra. Ils n’ont pas leurs enfants ici à zogona, ils n’ont pas de nouveaux bacheliers qui rodent à la maison, tchruuuuuuuuuuu !!!!!!!

  • Le 24 avril 2012 à 12:07, par VP En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Vous les gens de l’Université là,vous nous pomper assez l’aire maintenant.Regardez bien le N° de téléphone sur le panneau d’indication qui figure sur la photo,un ancien numéro qui s’y trouve.Les numéros sont passés à 8 chiffres depuis longtemps et vous n’etes pas en mesure de le changer sur le panneau.Là aussi c’est la faute à Blaise alors ?

  • Le 24 avril 2012 à 12:50, par Dimathème En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Ce pays a un sérieux problème. Non seulement l’UO est devenu un bantarré qui ne dit pas son nom mais en plus la politique d’emploi de ce pays laisse a désirer. Je vous invite à lire les versions papiers des journaux suivant :

    lepays de ce jour page 24 ( recrutement pour le compte du MJFPE)

    l’observateur paalga de ce jour page 11 (concernant le même recrutement)

    No comment ainsi va le pays en ce moment.

  • Le 24 avril 2012 à 13:13, par chercheur En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Je lance un défis au webmaster : plus la justice pour tous publier ma réaction

    Triste et très triste pour l’Université de Ouagadougou. Nos dirigeants actuels oublient qu’ils ont entrain de former des rebelles qui vont tous cassés et brulés ce qu’ils ont amasés, construits, banqués,... pour leurs réjetons. Sans blague ni prophétie, ce qui est arrivé en RCI sera mieux qu’au Burkina dans les années à venir.
    Regardez ces milliers de jeunes, sans une vraie formation. Ils vont se contenter que des petits emplois : enseignement, santé. Du coup tous ces secteurs plongent dans la médiocrité.
    Pendant ce temps, les enfants des gourous gouvernent, decident et les autres exécutent, car eux ont fréquentés les vraies universités et grandes écoles. A diplôme égal même avec un comité de recrutement très impartial, un étudiant sorti des universités publiques du Burkina ne peut concurencer celui qui a fait ses études ailleurs dans un offre d’emploi.

    Le peuple (99% des burkinabés) sont condamnés à pourir dans la pauvrété, l’analphabétisme réel ( ce n’est pas parque je sais lire mais ...). Toutes les terres ( agricoles comme habitations) sont actuellement dans les mains de moins de 1% de la population. Et ils vont spéculer. Actuellement une parcelle à 8 millions dans les quartiers très periphériques de Ouaga. Ils sont condamnés soient à rester dans la location des micro-maisons( 1chbre- salon coute 25000/mois à ouaga) ou à contracter des prêts dans des banques pour s’offrir un lopin de terrain. En esperant construire 20 toles et logés sa famille de plus de 10 personnes. Les banques encore c’est eux.

    Norbert Zongo disait : il n y a pas d’avenir dans un pays qui n’a pas d’avenir. Que tous, main dans la main, nous unisons pour dire non et maintenant. Le changement c’est maintenant. Sinon nous aurons que nos yeux pour pleurer.
    Déjà Avril 2011 n’était qu’un signe précurseur.

    Je suis à l’extérieur (France). J’échange avec des africains de diverses nationalités. Ne demander pas ce qui est arrivé à des milliers de bonze des regimes autocratiques en RCI, RDC,....

    Ensemble nous vaincrons.

  • Le 24 avril 2012 à 13:21 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Bel article !!! Le cas actuel de l’Université de Ouagadougou est déplorable. Les dirigeants actuel de l’UO doivent se rendre à l’évidence que les choses ne marchent et avoir le courage de remettre les choses au tapis. Imaginez que les bacheliers 2011 orienté en Science et Technologie ne sont pas encore entrés et la date probable de rentrée est Juillet, voir plus. A cette allure, les bacheliers 2012 iront ou ? La chaine doit se bloqué en cette année avec le cumul de 2 promotions de bacheliers si rien n’est fait. Le système LMD qui était sensé arrangé les choses se trouve comme un bloc par le manque ciard de moyen et une incompréhension du système. La solution dans la mise à plat du système et la tenue des états généraux du notre enseignement. Le salut du notre éducation reside dans un enseignement superieur fort.

  • Le 24 avril 2012 à 13:24, par Tony En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    A mon avis, il ne suffira pas de tout remettre a plat pour que les choses changent au niveau de l’Université, il faut de la volonté politique et cette volonté manque cruellement.
    L’Université de Ouagadougou est en train de mourir et tout le monde le sait. Le regime de Blaise Compaore est celui la meme qui a porté le coup fatal a l’UO l’institution de l’aide qui est devenue la bourse et qui plus tard a ete remplacee par le FONER en est le parfait exemple.
    Le nombre d’étudiants augmente, les infrastuctures ne suivent pas. Les laboratoires sont restés les mêmes, avec le même materiel devenu insuffisant et désuet de nos jours. Les enseignants qui n’ont pas de bureaux et qui sont parmi les miserables de la sous region.
    Je pense que l’on voulait tuer l’université, qu’on ne s’y pendrait pas autrement.

  • Le 24 avril 2012 à 13:40 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    à maintes reprises, je tentais de me convaincre que l’interrogation qui rôdait dans mon esprit, à savoir ’pourquoi ne pas tout remettre à zéro pour repartir sur de bonnes bases ?’, était peut-être la réflexion de mon ignorance ; mais avec le présent article, je crois que je peux oser dire que telle était ma pensée secrète face à cette université troublée mentalement quant au compte de ses années académiques. osons remettre les compteurs à zéro pour prendre un nouveau sprint.

  • Le 24 avril 2012 à 13:41 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Que voulons-nous à la fin ?Ces incompétents sans vision qui sont là depuis 25 ans nous parlent du Burkina émergent en 2015 et leurs mensonges nous envoient chaque fois aux anges parcequ’ils nous brandissent ces miroirs aux alouettes tels Ouaga2000 et ces échangeurs pour nous éblouir.
    Le developpement d’un pays se planifie avec des visionnaires mais nous avons des aveugles égoistes aveuglés à détourner,a s’en mettre plein les poches et comme ils peuvent maintenant envoyer leurs rejetons aux USA et se permettre de se soigner en France,ils s’en fichent de tout.
    Si notre système éducatif marchait très bien,le pays aurait pu avoir des têtes pensantes qui allaient nous permettre de nous developper,de nous soigner décemment,de manger à notre faim en domptant la nature.Mais mille fois hélas,ils sont toujours dans une fuite en avant.Chaque fois,que nous sommes trop nombreux alors que c’est un faux débat,le pays est plutot sous peuplé et j’irai plus loin en accusant ces partenaires internationaux qui se sont appuyés sur ces crétins qui nous gouvernent pour mettre à chaos notre système éducatif.Je suis sûr que si l’accent était mis sur l’éducation nationale,vous allez voir que même nos 15 millions d’habitants ne suffiront pas et nous serions obligés de chercher d’autres bras ailleurs.Je suis p-e utopiste mais regardez des pays comme la Chine Taiwan qui fait moins de 37 000 kilomètre carrés avec une population de plus de 23 millions et en moins de 50 ans alors qu’en 1961,le Taiwanais avait le meme niveau de vie que le Sénégalais,est devenu un pays puissant économiquement alors qu’elle n’a ni terre,ni pétrole,ni or,ni diamant etc.Ce pays avec des visionnaires a tout simplement misé sur la matière grise car plus de 95% des Taiwanais ont le doctorat.Chez nous c’est combien ce taux ?Même pas 0,0005%.
    Voilà toute la différence alors que nous avons la terre,les ressources naturelles que nous n’arrivons pas à dompter,faute de compétences mais ça ne sera pas pour demain car pour paraphraser le professeur Bado,nous aimons cultiver la médiocrité.
    Il est temps de mettre fin à ce suicide collectif en se penchant sérieusement sur ce problème sinon nous resterons des éternels mendiants.

  • Le 24 avril 2012 à 14:21 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Suis globalement d’accord avec ce que tu as propose comme solution. courage et felicitation sidzabda..

  • Le 24 avril 2012 à 15:09 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Très bel écrit. Je pense que cette question mérite d’être posée. Moi même étant ne enseignant-chercheur, j’ai toujours soutenu cette position. je pense qu’il faut prendre une décision courageuse comme en Côte d’Ivoire et se donner le temps de remettre les choses en ordre à l’Université.

  • Le 24 avril 2012 à 15:59, par bing En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    un bel article qui met à nu toutes les carences de nos dirigéants. il faut une décision courageuse pour que l’uo reprenne les rails. Mr LE JOURNALISTE prochainement n’oubliez pas le ces des directeurs de mémoires qui bloquent les étudiants dans leur encadrement de mémoire. c’est aussi un phénomène regretable à souligner

  • Le 24 avril 2012 à 16:20, par eltog28 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    C’est trop facile de demander l’année blanche quand on est pa concerné. Yo laisse les étudiants où ils sont : ne viens pa saper encor leur moral qui était déja au plus bas. La solution se trouve ailleurs : laissez tomber le LMD et vs verez qu’avec unpeu de volonté on p revenir à la normale. Je m’explique. Avant on avait juste 2 devoirs au plus à faire ds l’année et ensuite c’est l’examen et la session de ratrapage. Mais mintenant on fait le double du boulot : 2 devoir pr chaque matière et après ya l’examen et la session et cela pour chacun des 2 semestres que compte l’année (LMD).Ainsi on est passé du simple au double en terme de boulot et pourtant les moyens matériels et humains n’ont pas bougé d’un iota. Après les évènements de juin 2008 qui avaient conduits à la fermeture de l’UO, nul ne pensait qu’on pouvait achévé lannée à la reprise en septembre. Mais au retour il ya des promotions qui ont terminés en octobre et d’autre au plutart en janvier. S’eût été sous le LMD je vous di qu’on allait pas finir avant juillet 2009.
    En conclusion je dirai que c’est le LMD qui est venu tout "gnagmi" etant donnée qu’on avait pas les mesures d’accompagnement( plus de profs, plus d’amphis...).
    A BAS L’ANNEE BLANCHE !

  • Le 24 avril 2012 à 16:24, par Mère d’un étudiant En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Merci Sidzabda, à l’UO c’est la pagaille surtout à l’URF/SVT et SEA. les bacheliers de la session 2009-2010 sont toujours en première année, on dirait que les dirigeants de ces UFR ne maitrisent pas le système LMD. Mais pourquoi ne pas revenir à l’ancien système si l’UO n’a pas formé des enseignants pour ça. et tenez-vous bien à l’UFR droit il y a plus de 3 ou 4 ans qu’il n’y a plus de 3e cycle, monsieur LOADA Na pas le temps pour former les futurs professeurs, qui les remplacera dans 10 ou 15 ans.

  • Le 24 avril 2012 à 16:35, par Filsdupaysan En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    La question ici est fondamentale ! Nos dirigeants n’ont rien à cirer avec l’enseignement car ils n’ont rien à gagner.
    Je ne comprends pas pourquoi le CAMES se discrédite en donnant une telle distinction à celui qui ne fournit aucun effort pour sauvegarder les acquis du système éducatif.
    On pourra dire que ceux qui ont fait une telle chose sont de mèches avec les dirigeants.

  • Le 24 avril 2012 à 17:19, par Pierros En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Je ne sais pas grande chose de l’UO, mais à mon humble avis le problème de cette université est si profond et ce n’est pas une année blanche qui lui ferrait l’affaire.
    Primo, il faut commencer à contraindre toutes les autorités à y inscrire leurs enfants car elles décident présentement pour les enfants des autres, les pauvres. Si leurs décisions sont bonnes que leurs enfants en bénéficient aussi.
    Secondo, il faut que l’UO participe effectivement au développement et de façon active en proposant des projets, programmes et reformes à même de faire émerger le pays.
    Tertio, que l’État implique effectivement les universités à toutes ses actions de développement.

  • Le 24 avril 2012 à 18:06, par COZ Nobles En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    L’université de Ouagadougou ne vaut pas mieux qu’une école primaire de brousse Au GHANA en terme d’équipements.
    Quand je suis arrivé à l’Université de LEGON aux environs d’Accra, l’année dernière, j’ai coulé des larmes quand j’ai essayé de faire la comparaison. l’université est plus grande que l’emprise de l’UO+le quartier Zogona. Elle est très bien équipée en laboratoires , infrastructures sportives, éducatives et socioculturelles.... On y trouve même des banques,des boîtes de nuit,... l’université disposent de taxis qui circulent dans l’enceinte tellement le domaine est vaste. Toutes les voies sont bitumées et l’université fondée dans les années 48 en toujours en construction. la cité des enseignants dépassaient la cité Campus Zogona...
    Bref !
    Moi j’ai étudié les mathématiques, physique et chimie en première année , puis mathématiques par la suite. Dans nos labos physiques et chimie, ça fait pitié ; des appareils des années soixante les équipent. Il faut souvent leur donner un coup de pied ou un coup point afin qu’ils puissent vous afficher des résultats ; mais quels résultats,...
    Et l’ingénieuse idée que le gouvernement à trouvé après avoir invalidée l’année universitaire le 6 octobre 2000 en guise de sanctions des étudiants au lieu de résoudre les problèmes posés ( Le recteur de l’époque le Pr. Filiga disait qu’on pouvait toujours sauver l’année)a été de casser la cité U. de Zogona où pour des chambres singles, les étudiants se retrouvaient à 4 ou 5. l’argument dilatoire était que ces bâtiments servir de bureaux. Mais depuis 2008 , la grande partie de ces bâtiments est le nid de chauve-souris et autres ! Quel gâchis, tout simplement parce qu’on veut éloigner les dortoirs des étudiants de la maison du "petit président", François compaoré , qui jouxte l’université.
    L’autre ingénieuse idée que les dirigents avaient émis c’était le système intra-muros ( étudiants à temps plein) et extra-muros (étudiants qui est chez lui à la maison et les cours lui sont suivis à distance) dans ce Burkina où les moyens de communication sont embryonnaire à l’instar de Ouagadougou, notre mirage ! Le développement d’un pays pauvre comme le notre passe par la formation de ses habitants en qualité et quantité ; mais hélas !

  • Le 24 avril 2012 à 18:12 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Ne vous limitez pas seulement aux problemes de l université. Le Burkina a malà tous ses secteurs de la vie nationale. Malheureusement, le regime ne semble pas s’en rendre compte. Il lui faut une reaction democratique et adaptée pour nous sortir de cette impasse qui peut nous conduire droit dans le mur. Le president s occupe de l internationnal. Qui se charge des problemes domestiques ???

  • Le 24 avril 2012 à 18:59, par Yeux rouge En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Ce qui se passe à l’Université de Ouagadougou est vraiment regretable ;Pourquoi tant de dédain à l’encontre de ce temple du savoir ? pourquoi ne pas resoudre une bonne fois pour tout tous ses problèmes qui assaillent nos Universités ? Il faut que les politiques conprennent qu’aucun pays ne peut se developper sans des ressources humaines de qualité et cela passe par l’enseignement, surtout le superieur.La distinction du President est éminemment politique.

  • Le 24 avril 2012 à 20:04, par pompier volent En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Bonjour et félicitation à mon frère journaliste. Je ne suis pas un aigri encore moins un mal lotis. Acceptons tout simplement de dire et de reconnaitre la vérité en face. L’Université de Ouagadougou va très male. La cause est connue mais Blaise et ses collaborateurs ont tout simplement décidé de se moquer des plus pauvres qui sont aussi les plus faibles et les plus nombreux. C’est triste et très déplorable. La ressource humaine est la clé du développement dans tout pays. Tant qu’on ne va pas accepter de former nos élites, le Burkina que j’aime tant va toujours croupir dcans la misère.
    Il est temps qu’on change le fusils d’épaule.

  • Le 25 avril 2012 à 11:28, par L’Insti’t En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Merci à Sidzabda. Comme son nom l’indique, on soufre de voir la vérité en face quand on n’est pas net net. Il faut faire quelque chose. La meilleure solution est le système LMD. Mais aussi le courage de bouter la politique politicienne de l’Université et faire un lavage de cerveau aux responsables politiques et aux enseignants, qu’ils arrêtent d’exploiter et de manipuler les étudiants à des fins inavouées.Comment ? On devrait y réfléchir sérieusement.

  • Le 25 avril 2012 à 11:56, par Madi Kadhafi En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Mère d’un étudiant, vous avez raison.
    Ce LOADA est à bannir de l’UO car il est plus que mauvais.
    Vous êtes burkinabé que vous ne pouvez avoir le droit de faire une thèse de doctorat en droit ou sciences politiques car il veut qu’on dise qu’il est le seul à detenir le titre de professeur en sciences po ; or il oublie qu’il peut décéder. Où sera la relève ?
    ce monsieur cause trop de peine aux étudiants et je ne sais pas pourquoi il est toujours à l’UO.
    Il est à l’image de tous les burkinabés, des mesquins.
    On a tous crier pour la nomination de Kadré Désiré à la tête de la commission de la CEDEAO mais vous allez voir qu’il ne fera rien pour encourager les candidatures à des postes à Abuja. Le Burkinabé veut être toujours seul là où il est contrairement aux sénégalais, maliens, ivoiriens, nigériens ou béninois.
    Qu’ALLAH nous aide.

  • Le 25 avril 2012 à 13:20, par GHIS. En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on remettait tout à plat ?

    Bravo à notre président pour sa enième décoration mais déception pour le Burkina,qu’est ce cette décoration nous apporte à nous au peuple burkinabè,aux pauvres étudiants burkinabés qui ne savent plus à quel saint se vouer,ils ne savent plus ou se lève le soleil et ou se couche t-il.Quelle misère,on ne sait plus à l’Université de Ouagadougou quand commence l’année et quand se termine t-il.J’ai envie de pleurer pour mon pays mais les larmes refusent de couler,c’est dommage.Je sais par exemple que jusqu’à présent l’UFR SVT n’a pas terminer son année 2010-2011.Mr le président du Faso,si vous n’avez plus d’initiatives pour faire avance votre pays,laisser la place à d’autres volontés,merci et ayez pitié de nous et de Dieu...

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