LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

Publié le mardi 3 avril 2012 à 04h52min

PARTAGER :                          

Les partis politiques de l’opposition ayant pris part aux assises nationales du CCRP sont divisés sur l’adoption d’un règlement intérieur auquel devraient souscrire trois des leurs devant les représenter au sein d’un comité de suivi et d’évaluation du CCRP. Cette absence de consensus sur la nécessité de ce document est objet de polémique au sein de ces partis dont une aile renonce à son choix sur les trois répondants du comité. Nous avons recueilli la version des personnes incriminées, notamment celle d’Adama Séré, secrétaire général du Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEBF) qui aurait signé le document litigieux qu’il dit ne pas reconnaître, ainsi que celle de Maxime Kaboré du Parti pour l’indépendance du Burkina (PIB).

Adama Séré, SG du RDEBF : « Il est facile d’accuser sans preuves »

« Merci de nous avoir donné l’opportunité car, depuis l’éclatement de l’affaire si on peut le dire ainsi, il n’y a qu’une seule voix qui se faisait entendre. En effet, après les travaux du CCRP auxquels nous avions pris part, il a été jugé opportun de mettre en place un comité de suivi et d’évaluation des réformes politiques. C’est dans le sens de formaliser ce comité que le ministère d’Etat en charge des réformes politiques a jugé bon de convoquer les partis politiques de l’opposition à son siège, en vue de procéder à la désignation de leurs représentants. C’était conformément au décret y relatif fixant le quota des membres des différentes composantes. Sur 23 partis ayant pris part aux assises, 20 partis ont répondu à l’appel. Un doyen en la personne de Mamadou Dabo a été choisi pour conduire la séance de désignation de ces représentants ce jour-là.

C’est alors que Mamadou Kabré du PRIT LANNAYA et Issa Balima de l’UFC ont soulevé des préalables, à savoir qu’on ne pouvait pas procéder à la désignation des trois membres sans la lecture du rapport général des assises qui était disponible. A l’issue des débats à ce sujet, la majorité des partis a trouvé qu’il n’y avait pas de corrélation entre l’ordre du jour et ce que ces deux représentants de partis ont posé comme problème. Les deux ont également évoqué un point relatif à l’amnistie présidentielle à laquelle ils s’opposeraient sans la vérité au préalable. Du coup, beaucoup ne se retrouvaient plus quant à l’ordre du jour de la réunion parce qu’on se croirait à des assises bis du CCRP. Dans la série de leurs préoccupations, ces deux qui ont au moins pris part aux assises ont remis en cause le décret relatif au CCRP. L’argumentaire avancé par ces camarades et qui frisait la machination était que les trois places étaient peu pour l’opposition et qu’il fallait les rejeter afin que le nombre soit revu à la hausse. N’ayant pas été suivi par la majorité, on a opté pour le principe d’un vote avant une suspension de séance.

A la reprise, six candidatures dont la mienne ont été recueillies par le président de séance. Il s’agissait de celles de Maxime Kaboré, de Nayabtigoungou Congo Kaboré, de moi-même, Adama Seré, de Jacqueline Bambara, de Achille Ouédraogo et de Issa Balima. Les candidats qui s’étaient momentanément retirés de la salle de réunion sur ordre de l’assistance devraient en leur sein proposer les trois représentants. Après plus de quarante minutes de tractations sans consensus, nous sommes rentrés en salle pour dire aux autres qu’on ne s’est pas entendu. L’ultime solution adoptée face à cela était de privilégier le vote.

C’est en ce sens que chaque parti, sur une feuille identique devrait proposer trois noms. Il était convenu que les trois candidats qui viendront en première position seront déclarés représentants légitimes des partis de l’opposition au sein de comité du suivi. Le vote au scrutin secret a présenté les résultats suivants : Maxime Kaboré 18 voix sur 20 ; Adama Seré a recueilli 18 voix sur 20 ; Nayabtigoungou Congo Kaboré pour 8 voix sur 20 ; Balima : 6 voix sur 20 ; Jacqueline Bambara et Achille Ouédraogo ont totalisé chacun 5 voix sur 20. Le procès-verbal de cette désignation a été soumis au ministre d’Etat chargé des réformes politiques. C’est en cela que l’idée de l’élaboration d’un règlement intérieur pour régir la mission de nos représentants a été émise dans la salle par un des nôtres. Le principe étant acquis, Mamadou Kabré et Issa Balima se sont portés volontaires pour la rédaction de ce règlement intérieur. Achille Ouédraogo et moi avons rejoint les deux camarades pour le travail. Kabré ayant pris la responsabilité de nous proposer ce règlement intérieur, nous nous sommes retrouvés pour son amendement.

Ce jour-là, nous étions trois des quatre personnes commises à cette tâche. Kabré Mamadou nous a présenté le document que j’ai d’emblée trouvé très contraignant dans son contenu parce que fait à dessein. A titre d’exemple, le règlement intérieur stipule que les trois membres élus ne doivent plus faire partie d’un bureau qu’on mettra en place, qu’une table dite de vérité par laquelle les trois élus doivent passer doit être créée en cas de détournement, que les trois membres du comité de suivi doivent cotiser proportionnellement aux indemnités qui leur sont octroyées lors des assises du CCRP, etc. Qu’à cela ne tienne ! Je leur ai dit que je ne saurais me prononcer sur ce document, en dehors du fait que je me proposais pour les corrections des fautes de frappe en attendant l’appréciation de l’Assemblée générale qui nous a mandatés pour son élaboration. J’ai donc en- suite dispatché le document par mail comme convenu à tous. Alors, les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains ont dit l’avoir reçu mais disent que c’est un véritable torchon.

Nous nous sommes donné quand même rendez-vous pour en discuter. Du coup, il y a eu deux réactions venant de deux camps dans la salle. Un premier camp qui dit qu’il ne veut même plus de règlement intérieur parce que le document tel que élaboré est tendancieux en son contenu et qu’on sent que les autres qui ont perdu d’une main les élections veulent les récupérer de l’autre. Le deuxième camp, celui des Balima, soutient que sans un règlement intérieur, il ne sera pas partant. Je pensais que comme il n’y a pas eu de consensus, nous allions envisager d’autres alternatives en lieu et place d’un protocole d’accord. Ce qui était nécessaire dans cet accord, c’est l’engagement des personnes désignées à rendre fidèlement compte aux autres partis de leur mission.

Avant d’aller pour les travaux, que ces délégués consultent d’abord leur base ! Le doyen d’âge M. Dabo qui a dirigé les débats a conclu la réunion ce jour-là en ces termes : « Comme il y a une proposition maximaliste et une proposition intermédiaire, on va devoir lever la séance pour qu’on convoque une autre réunion en vue d’approfondir la question » . Nous avons été surpris en premier lieu de lire dans « Le Pays » dans sa rubrique « Confidences du weekend » un petit entrefilet qui parle des représentants des partis de l’opposition qu’on récuse. A l’issue de notre concertation là-dessus, on s’était demandé si c’était la peine de réagir. Après cet écrit, le ministère d’Etat chargé des Réformes politiques nous a convoqués pour comprendre ce qui se passe.

Il nous a informés que manifestement, il a reçu une correspondance de nos contestataires, qui remettait en cause l’élection des représentants de l’opposition au comité de suivi et d’évaluation du CCRP. C’est une cuisine interne à nous et on devrait simplement chercher les voies et moyens pour la résoudre. De vous à moi, si vous votez aujourd’hui un député ou un président et demain sa tête ne vous plaît pas, est-ce que vous pouvez revenir là-dessus ? Soyons sérieux ! De l’analyse que nous avons faite de ces agissements, nous avons trouvé ce comportement drôle pour des hommes politiques qui aspirent au pouvoir d’Etat et qui ne veulent même pas se soumettre aux règles minimales de démocratie. J’aurais appris avoir signé ce règlement intérieur avant son rejet.

Qu’on vous apporte la preuve ! C’est une allégation parce que ce règlement intérieur n’a été signé par quiconque. Ce que nous regrettons dans cette histoire est qu’elle donne une mauvaise image de l’opposition qu’on dit n’être pas très soudée pour des intérêts égoïstes. Nous avons de meilleurs combats à mener dans une phase cruciale de proposition de projets de lois qui vont influer sur la vie et nous gagnerions à nous ressouder. Ce que nous voulons demander à ce groupe, même si je n’ai pas la certitude que c’est vraiment un groupe, c’est de se ressaisir parce que la porte lui est toujours ouverte. Quand les contestataires disent qu’ils sont au nombre de douze, c’est aussi là une allégation. En tant que journaliste, cherchez à avoir la preuve et je suis sûr que vous n’en aurez pas parce que nous avons été élus par 18 partis sur 20 présents. Nous sommes toujours en contact avec ceux qui nous ont élus et sommes sûrs que nous sommes majoritaires. Et s’ils estiment qu’ils sont majoritaires, ils peuvent venir et nous allons encore nous asseoir et voir ce qui peut être encore fait parce que nous ne voulons pas être dans un combat de chiffonniers ou sur une ère de casting.

Savez-vous, il est toujours facile d’accuser, surtout sans preuve. Manipulés par qui, comment et pourquoi ? Quelque part, on parle de l’UNDD qui est un parti de l’opposition comme nous et qui travaille avec nous dans le cadre de la refondation et des réformes politiques. De manipulations, cela m’étonne beaucoup parce que dans la composition du comité de suivi, les membres du bureau qui ont présidé les assises en font d’office partie. Et l’opposition a à l’intérieur un représentant en la personne du député Dabo de l’UNDD. Vous comprenez d’ores et déjà que l’UNDD n’a aucun intérêt dans une quelconque manipulation, à partir du moment où ce parti ne fait pas partie des trois personnes désignées.

Nous comprenons tout de même ce sont des gens qui ont été battus dans une élection et qui, ne digérant pas leur défaite, usent des voies orthodoxes pour divertir l’opinion. On les comprendrait s’ils avaient posé ce problème de règlement intérieur comme préalable pour le choix des trois personnes. Ce que nous n’avions pas voulu évoquer était que nous sommes un groupe qui n’est pas régi par un statut et on ne peut élaborer un règlement intérieur. Nous ferons partie d’un comité qui aura sûrement ses propres règles de fonctionnement et notre règlement intérieur ne doit pas être opposable au comité ».


Maxime Kaboré, président du Parti pour l’indépendance du Burkina (PIB) : « C’est un hold-up électoral »

« Il est aisé de comprendre comment ils sont animés d’intentions inavouables. Ce qui est sûr, c’est que le train est en marche et on ne reviendra pas sur ces querelles sans fondement et si c’est pour les perdiems qui nous sont alloués lors des travaux, ils peuvent revenir et nous pouvons leur concéder si cela peut améliorer leur quotidien. Mais qu’ils veuillent nous croire qu’ils ne luttent pas pour améliorer le quotidien des Burkinabè. Ils créent le spectacle pour ainsi dire que nous sommes les chantres de la désunion, devant la presse, à travers des conférences. Pensent-ils que nous n’avons pas assez de moyens pour le faire ? Ce qui est assez révoltant, c’est quand ces partis parlent de la création d’une table pour qu’en cas de détournement, nous y passions comme si nous allions au comité pour d’autres intérêts.

L’opposition est une composante des réformes et non la seule et nous espérons que nos camarades reviendront à la raison pour qu’ensemble, nous luttions pour le développement de ce pays. Nous sommes désignés dans la légalité et nous jouissons d’une légitimité issue de la majorité. Autrement dit, le score que ces camarades ont eu en postulant pour notre place devrait leur en dire long et aussi les rendre humbles. Je suis un homme libre à l’abri de toutes manipulations contrairement à ce que nos camarades véhiculent à qui veut les croire. Je suis là où il y a la droiture, je ne sers pas un parti mais mon pays. Pour dire que là où je sais que je peux mieux contribuer à la construction de mon pays, je n’hésite à m’y mettre. Je ne pense pas qu’un parti comme le CDP, siégeant soit-il, peut tout faire pour ce pays. Que nos camarades sachent raison garder pour que nous visions le même objectif !

Demandez à Issa Balima si il a été candidat ou non. Si oui, combien de personnes l’ont voté ? Demandez-lui également si le problème de règlement intérieur a été posé comme préalable avant les élections ou après les élections ? Ce que nous voulons demander à ce groupe, même si je n’ai pas la certitude que c’est vraiment un groupe, c’est de se ressaisir parce que la porte ne lui leur est pas fermée. »

Propos recueillis par Armel ILBOUDO

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 avril 2012 à 05:52, par Koudka En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    C’es quoi ce spectacle que vous nous livrez ? Tous autant que vous êtes vous ne représentez pas l’opposition au regard de la loi au Burkina. Je ne vois donc pas de l’humilité, si vous me permettez le terme, dans votre attitude et vos agissements. Vous devez plutôt faire profile bas au regard de l’attitude trahissant que vous avez eu envers la constitution et le peuple Burkinabè. Si le soucis de l’unité vous est si cher autant pourquoi avoir choisi de ne pas s’affilier au chef de file et y mener le débat mais plutôt réjoindre le CCRP et vouloir aujourd’hui inviter vos alliés d’hier à la table du compromis ?
    Je ne cerne pas vos attitude en tant que Burkinabé !
    En bon entendeur, salut !

  • Le 3 avril 2012 à 08:25, par fongnon En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    cette oposition la me fai honte.

  • Le 3 avril 2012 à 09:42, par tomorrowisneveraday En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    les propos de quelqu’un qui aspire à de la responsabilité politique, et qui frise le ridicule. Maxime Kaboré un vrai pantin du CDP ! lisez plutot sa réaction : (misérable !)

    « Il est aisé de comprendre comment ils sont animés d’intentions inavouables. Ce qui est sûr, c’est que le train est en marche et on ne reviendra pas sur ces querelles sans fondement et si c’est pour les perdiems qui nous sont alloués lors des travaux, ils peuvent revenir et nous pouvons leur concéder si cela peut améliorer leur quotidien. Mais qu’ils veuillent nous croire qu’ils ne luttent pas pour améliorer le quotidien des Burkinabè. Ils créent le spectacle pour ainsi dire que nous sommes les chantres de la désunion, devant la presse, à travers des conférences. Pensent-ils que nous n’avons pas assez de moyens pour le faire ? Ce qui est assez révoltant, c’est quand ces partis parlent de la création d’une table pour qu’en cas de détournement, nous y passions comme si nous allions au comité pour d’autres intérêts.

  • Le 3 avril 2012 à 10:40, par hampathe barry En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    La rédaction d’un journal sérieux comme le "Pays" ne devrait pas permettre ce titre tendancieux :"brouille au sein des partis de l’opposition". Quelle opposition ? Il faut être plus rigoureux quand on est lu par le peuple. Ces partis politiques, au regard de la loi, ne font pas partie de l’opposition et ne sont pas réprésentatifs. Une bagarre de tube digestif et vous salissez l’opposition avec votre titre.

  • Le 3 avril 2012 à 10:41, par Nombamba En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    "De vous à moi, si vous votez aujourd’hui un député ou un président et demain sa tête ne vous plaît pas, est-ce que vous pouvez revenir là-dessus  ?" De toi à qui ? Idiot. Quelle comparaison peut-il y avoir entre les Elus du peuple et les délégués d’un processus de négociation politico-politicien ? Aies un peu honte un jour toi aussi ! Si tu veux rester autour de la table dorée, reste ; mais, ne nous embarque pas dans une telle vomissure parce que la politique, nous on se nettoie avec ; par contre la vérité, la transparence et la justice, gare à celui qui la touche.

  • Le 3 avril 2012 à 10:51, par Nombamba En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    "Ce qui est sûr, c’est que le train est en marche et on ne reviendra pas sur ces querelles". Maxime, ne nous déçoit pas. On te voyait comme une alternative à ce jeu politicien ; mais on voit que tu t’enfonce toi aussi. Nous croyions que les opposants qui ont boudé le CCRP étaient des nuls, mais on commence à comprendre que c’est vous les pseudo opposants qui abritez la nullité. Que voulez-vous qu’on attende de votre "suivi évaluation des reformes" ? Rien. Vous êtes donc allez au CCRP pour nous courber donner ? Dieu vous voit.

  • Le 3 avril 2012 à 13:10, par TIENFO En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    encore l’opposition. et ainsi ils veulent qu’on leur accorde du crédit. quel exemple donne t - il de la plotique à la jeune jeune génération. c’est domage pour notre pays.

  • Le 3 avril 2012 à 13:25, par Had En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    Des gens qui aux termes de la loi n’ont pas le statut d’opposant et qui s’entre-déchirent au nom de l’opposition ! Maître SANKARA vous a clairement signifié que vous n’êtes pas de l’opposition légale (il a même porté l’affaire en justice pourrie qui est la nôtre) et le pouvoir en place fait la sourde oreille face à cette violation flagrante de la loi. Pourtant c’est les même qui crient facilement à la violation de l’ordre constitutionnel quand survient des incidents (putch par ex) pendant qu’eux ne respectent même pas les loi qu’ils ont élaboré à dessein

  • Le 3 avril 2012 à 14:09, par BOB En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    Hé Dieu faut avoir pitié de ces pauvres burkinabè qui vivent des scènes honteuses chaque jour à cause de soient disants opposants. Tous n’ont qu’à rejoindre le CDP et laisser le peuple en paix. L’Etat est complice. Comment pouvez vous travailler avec des partis sans base incapables de respecter leurs propres textes. Quelle democratie ?

  • Le 3 avril 2012 à 16:17, par OUMAR En réponse à : BROUILLE AU SEIN DES PARTIS DE L’OPPOSTION : Le son de cloche des représentants récusés

    Pauvres opposition CCRPistes quelle honte !
    Cessez de faire la politique si vous n’êtes pas à mesure d’éviter les pièges que vous tend le pouvoir en place.A votre avis pourquoi vos avez 3 places ?
    C’est pour ne pas tomber dans la boue comme vous que les autres ont refusé de participer au CCRP.Pendant 30ans ce pouvoir a toujours utilisé les mêmes méthodes pour disloquer l’opposition, HERMANN YAMEOGO en sait quelques choses.Sachez simplement que le projet de révision de l’article 37 qui est la leitmotiv,la raison même de la création du ccrp a échoué et le ccrp avec,s’il vous reste un peu de dignité rejoignez vos états majors si vous en avez pour préparez les couplées au lieu de vos déchirer sur un projet avorté dont vous n’avez pas participer à la procréation.HONTE A CEUX QUI NE SAVENT OU ALLER ET QUI BALLONNENT LE PEUPLE !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique