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Journée nationale du souvenir : Pour une consolidation de la paix sociale et de bonne gouvernance

Publié le lundi 2 avril 2012 à 02h45min

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« Droits humains et promotion du civisme : quelle stratégie pour une citoyenneté responsable au Burkina Faso », voici le thème retenu et qui a fait l’objet de réflexion à l’occasion de la Journée nationale du souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie, le 30 mars 2012. A Bobo-Dioulasso où a lieu les travaux, les ministres Albert Ouédraogo et Soungalo Ouattara représentant le Premier ministre ont invité tous les Burkinabè à cultiver le pardon, la tempérance, la retenue et la tolérance.

De la « Journée nationale du pardon » à la « journée nationale du souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie », le ministre des Droits humains et de la Promotion civique, Albert Ouédraogo, dira qu’il s’agit d’un prolongement, d’une continuité … tout à fait logique. Parce que explique-t-il, « On ne peut pas passer toute sa vie à demander pardon. D’ailleurs le souvenir est incorporé dans le pardon ». Aussi, le choix de Bobo-Dioulasso pour commémorer cette Journée se justifie par plusieurs raisons notamment les dernières mutineries, les récents événements entre la population et la gendarmerie (...).

Dans la matinée du vendredi 30 mars 2012 donc, hommes de sécurité et du maintien de l’ordre, magistrats, autorités politiques locales, religieuses et coutumières avaient investi la salle de conférences de la Chambre de commerce et d’industrie du Bobo-Dioulasso pour écouter les messages de paix du gouvernement en plus de trois communications. Cette conférence a porté sur « L’effectivité des droits humains, gage d’un développement socioéconomique et culturel » ; « Incivisme et violence : quelles solutions » ; et enfin « Les défis de la participation effective des citoyens aux processus électoraux ». Cette Journée, selon le ministre Albert Ouédraogo, vise à indiquer que le Burkina Faso est un patrimoine qui appartient à tous les Burkinabè. De plus, a-t-il précisé, l’objectif général de sa commémoration réside dans la consolidation de la paix, du dialogue sociale et de la bonne gouvernance dans notre pays. Il est donc du devoir de tous de préserver cette richesse et d’éviter nécessairement les environnements difficiles, a estimé le ministre. Elle se veut donc un moment de grandes réflexions et de décisions afin de conjuguer les efforts spirituels, intellectuels… pour une nation solide et éprise de paix. « Les droits ne doivent pas faire éclipser les devoirs », soutient-il, rajoutant que tout Burkinabè doit se sacrifier au nom de la Nation tout en cultivant le sens du pardon.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Soungalo Ouattara, représentant le chef du gouvernement, a situé la commémoration de la Journée qui intervient dans un environnement difficile où la paix sociale et le respect des droits humains sont entachés aussi bien sur le plan national qu’international. « Le thème retenu est évocateur », a-t-il signifié. Le Burkina Faso au cours de l’année écoulée a connu de nombreuses mutations et pas des moindres. Les leçons tirées, à écouter le ministre, interpellent à plus d’un titre sur la responsabilité de tous les citoyens dans l’édification d’une nation prospère, paisible et solidaire… Il a alors espéré que le thème puisse susciter une prise de conscience sur l’importance de la culture du civisme, le respect des droits humains, la préservation du bien commun et la paix, gages d’un développement certain.

Au cours de la journée, d’autres activités telle la vulgarisation de documents (manuel du citoyen, dépliants sur les droits et devoirs des partis politiques, code électoral…) ont été effectuées.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2012 à 16:09, par Sidbee En réponse à : Journée nationale du souvenir : Pour une consolidation de la paix sociale et de bonne gouvernance

    C’est quoi ca encore journee nationale du souvenir.
    Dois-je venir moi aussi avec mes albums-photos ?
    Bref !
    Pour cultiver la paix sociale, il faut cultiver l’ethilect un concept de mon cru.
    Tant que les gens, intellectuels compris, continueront a faire un usage MINABLE de leur faculte de RAISONNER, il continuera de s’ensuivre ce que de previsible.

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