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Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

Publié le samedi 31 mars 2012 à 19h58min

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Des rebelles touareg ont pénétré samedi dans la ville de Gao, dernière place-forte au nord Mali des troupes d’une junte désormais prise en tenaille par la rébellion au nord, et les pays d’Afrique de l’Ouest qui ont mis en alerte leur force d’intervention.
Sous les tirs d’armes lourdes, des rebelles sont entrés dans au moins trois des huit quartiers de Gao, principale ville du nord, à un millier de km au nord-est de Bamako, et qui abrite l’état-major de l’armée malienne pour toute la région septentrionale.

Les combats se concentraient autour des deux camps militaires de Gao, où les forces gouvernementales se sont réfugiées pour résister aux assaillants, selon des témoignages concordants.
Toujours selon des témoins, des islamistes ont participé à l’assaut, dont certains s’en sont pris à des débits de boissons, et criaient "Allah Akbar" (Dieu est grand) ou "Ansar Dine", du nom du groupe armé du chef touareg Iyad Ag Ghaly, l’une des principales composantes de la rébellion.

Après la chute de Kidal vendredi, l’attaque sur Gao est un coup d’autant plus dur pour la junte qu’elle avait justement invoqué l’échec du régime à mater la rébellion pour renverser le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (dit ATT).

Kidal, à environ 300 km plus au nord-est vers la frontière algérienne, avait été prise par Ansar Dine, appuyé par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle touareg, et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
C’est désormais l’essentiel du nord-est du pays qui est aux mains des rebelles touareg et de groupes islamistes qui mènent depuis la mi-janvier une vaste offensive pour "libérer" les territoires de l’Azawad, berceau des Touareg. Seules les garnisons de Gao et Tombouctou restent encore sous contrôle gouvernemental.

A un millier de km, Bamako semble encore hors de portée des rebelles, mais la prise de Kidal et les combats en cours dans Gao menacent plus que jamais la junte du Conseil national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE).

Acculée face aux rebelles, totalement isolée sur la scène internationale, la junte, par la voix de son chef, le capitaine Amadou Sanogo, avait déjà jugé vendredi la "situation critique", après les menaces de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest" (Cédéao) d’imposer un embargo "diplomatique et financier" si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli d’ici lundi.

"Préserver à tout prix l’intégrité du Mali"

Trois représentants de la junte de sont rendus samedi à Ouagadougou, où ils ont rencontré le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne, marquant ainsi le début d’un véritable dialogue entre les mutins et les chefs d’Etat de la région.

"Sur les grands principes qui nous ont été demandés, nous disons que nous sommes d’accord", a affirmé à l’issue le colonel Moussa Sinko Coulibaly, directeur de cabinet du chef de la junte.
"Il faut une vie constitutionnelle régulière et normale, et maintenant les modalités pour arriver à ça, c’est ça que nous allons discuter (...) ", a déclaré l’officier, peu avant de repartir pour Bamako.

Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé devait lui aussi se rendre "immédiatement" à Bamako pour rencontrer le capitaine Sanogo et discuter des "modalités de sortie de crise".
Samedi matin, le président en exercice de la Cédéao, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a annoncé la mise en alerte d’une "force d’intervention" régionale de 2.000 hommes.

L’objectif est de "préserver à tout prix l’intégrité territoriale du Mali", a expliqué le président Ouattara : "si la légitimité est rétablie et que ces mouvements armés s’aperçoivent qu’il y a une mobilisation régionale et internationale, ils quitteront Kidal tout de suite".

La ou les missions de cette force d’intervention comme ses modalités de déploiement restent bien floues pour le moment : remettre la junte au pas, ou stopper l’avancée de la rébellion dans le nord.
A Bamako, la nouvelle de l’avancée des rebelles jusqu’à Gao a suscité de l’inquiétude, mais pas de mouvement de panique ou de soudaine manifestation de patriotisme.

A l’appel de religieux musulmans, catholiques et protestants, près de 25.000 personnes ont participé dans un stade du centre de la capitale à un grand rassemblement oecuménique "pour la paix".

"Nous devons nous donner la main, taire nos différences et sauver le Mali", a plaidé le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), Mahmoud Dicko, se disant "très inquiet" de la situation à Gao.
Des milliers de partisans de la junte se sont retrouvés lors d’un autre meeting en périphérie sud de Bamako pour exprimer leur hostilité au régime renversé d’ATT, à la France et aux pays voisins du Mali.

Par AFP

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Vos commentaires

  • Le 31 mars 2012 à 20:30, par Oumou Dilli En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Mais enfin les rebels combien de divisions ???
    Y a t’ il DES hommes au Mali ?
    Et puis pourquoi aucune image du tout DES combats ?

    • Le 31 mars 2012 à 21:20, par Etranger En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      Il n’ y a pas d’hommes au Mali !!! seuls les arabes se battent, les autres (du sud) battent en retrait, pauvre Mali. Dire que nos armées ne savent que mater les civils et défiler !!! c’est tout !
      Peace in Africa !!!

      • Le 1er avril 2012 à 03:27 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

        Mon frère, tu as pleinement raison. En Afrique, et surtout en Afrique francophone, nous n’avons pas d’armées, mais des gens qui s’habillent comme tel. Rappelles-toi : en Cote D’Ivoir, devant une petite rebelion, les soient disants millitaires detallaient comme des lapins. Au Togo, il a fallu faire appel à l’Armée Francaise pour sauver le fauteil de Yadema fils. Au Mali, de "simples touaregues" aidées par des "fous de Dieu" font dataller les soient disant militaires. Un soit disant Général "champion en consensus et en"autour de la table de négociation" (on se demande pourquoi ils ont une armée au lieu de former des parleurs (negociateurs) - imames, paseurs, diplomates, pretres etc. Aussi, je me demande en fin de compte qu’est ce que ces soient disant "officiers superieus" s’en vont apprendre dans leurs "ecole de guerre" en France. Dès que la Kalach fait Bang Bang, ils enlèvent leurs chaussures militaires et autres grades pour "etre legers" et bien detallers. Mais quand il s’agit de se pavaner en ville en uniforme ou de brutaliser les civils, là ils sont chanpions hors gategorie. Quelle honte !!!!

    • Le 31 mars 2012 à 22:53 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      mais oumou ;tu veus vraiment voir les combats ?trs simple aller sur place,qu’est qui peutt"impirer a voir de telle images ?

    • Le 1er avril 2012 à 12:01 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      la faute revient aux putchistes certes mais plutot à la cedeao qui a attendu voir ATT renversé avant d’agir
      ils auraient le faire le plus tot

      • Le 1er avril 2012 à 22:11, par Dakar-ouaga En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

        Jusque la, la Cedeao n’a commis aucune faute cher internaute. En situation de conflit interne (soulevement, rebellion etc) dans un pays voisin, on ne va pas lui proposer une solution militaire, a savoir l’aider a combattre ses rebelles. Tout au plus on lui propose une mediation. C’est ce que le Burkina a tente avant la chute d’ATT a travers la visite de notre ministre des affaires etrangeres au Mali (bien avant le coup d’Etat).

        Il revient a l’Etat (ses dirigeants) en question de taire un peu son orgueil et faire appel aux soutien MILITAIRE des voisins et amis. Ce que le Mali refuseait de faire jusqu’a une date recente.

        Et s’il y a appel du genre, il faut les moyens consequents pour que les voisins acceptent d’aller combattre. La guerre a un cout. Un cout financier. Et probablement des pertes en vie humaine dans le rang des soldats etrangers venus en soutien. Personne n’enverra ses soldats a l’abatoire chez le voisin qui de plus n’en a pas fait la demande. Pire, la guerre a une consequence durable dans le temps. Elle cree une plaie difficile a panser. En plus simple, les pays intervenants dans la guerre seront toujours vus comme des ennemies a combattre par la partie contre qui ils ont combattu.

        Donc, il faut que les gens arretent de dire que la Cedeao et les pays voisins n’ont rien fait depuis et que maintenant ils en veulent a la junte militaire. Si cette junte etait serieuse, une fois le pouvoir pris, il fallait monter mater les rebelles sans se soucier des details constitutionnels. On aurait au moins reconnu en eux des patriotes, de vrai combatant. Au lieu de cela, ils ont cree la confusion, laisser les rebelles gagner trop de terrain, et finalement, ils ne cherchent qu’a faire ce que ATT avait toujours privilegie : le dialogue.

  • Le 31 mars 2012 à 20:46 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Capitaine SANOGO,
    La balle est dans ton camp. Tu as pris le pouvoir parce qu ATT ne pouvais rien contre les rebels. Et bien, tu es arrive au bon momenet. Ce que je regrette, c’est l’arret du developement, le recul de la democratie au Mali, et les consequences de la guerre pour les pauvres populations. Sinon tu as demande (retire) le ballon, on te l’a passe, maintenant montre nous ce que tu vas faire avec.
    Etre president, ce n’est pas un jeu to Nitindo. Les Mossis disent que "celui qui est assis sait bien danser". Mais quand tu te leves, tu te rends compte que danser n’est pas aussi facile. Que Dieu protege le Mali, que Dieu protege la Democratie. Que Dieu sauve l’Afrique ! Amen !!!

  • Le 31 mars 2012 à 21:26, par Ousmane En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Ils sont là à se perdre dans des discours creux, alors que les rebelles avancent vers la capitale ! Qu’ils aillent se battre, s’ils sont vraiment des soldats prêts au sacrifice suprême pour leur patrie...

    • Le 1er avril 2012 à 22:30, par sambiga En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      Ce qui reste à la junte,c’est de faire face à la cause de leur révolte qui l’a conduite jusqu’au pouvoir : se donner les moyens pour repousser les touaregs. Sans cela pour être sérieux il doive restituer le pouvoir à ATT. Ainsi un crédit pourrait etre donné à leur junte.

  • Le 31 mars 2012 à 21:38, par N’dabi En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    La junte militaire arrivée par effraction au pouvoir au Mali, Semble se tromper de combat.
    Primo, en officier de l’arme et fin stratège, le capitaine Sanogo devait analyser et prendre en compte, qu’une telle désorganisation à la tête du pays en ce moment était préjudiciable et qui plus est, du pain béni à cette rébellion qui pourrait gagner du terrain.
    Second, et pas écouter et admettre les solutions proposées par la CEDEAO est un suicide collectif planifier de la souveraineté du Mali.
    S’ils ne changent pas de stratégie pour les jours qui viennent, ils pourront à leur tour être traités de mollesse aggravée et d’incapables.
    Il est temps de se ressaisir.

  • Le 31 mars 2012 à 21:52, par Bouglass En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    La CEDEA-O et l’UA sont très nuisibles et oeuvrent à retarder la junte dans sa mission (la plus) déterminante.On ne dérange pas qui a bouclé sa maison pour exterminer ses souris ! Ils sont venus pour cela et doivent s’atteler à réussir cette mission. On leur concèdera le fait qu’ils ne puissent pas retablir la démocratie ( quoiqu’en pleurant:ils sont militaires, habitués à répondre aux ordres) ; nous ne leur accorderons nulle indulgence suite à un quelconque échec face à la rebellion.
    Les rebelles ont pris Kidal et sont dans Gao ! Restons confiants:La junte a son arme secrète à brandir au moment qu’elle jugera favorable ou critique. Je suis sérein tel ceux-là qui ont manifesté contre le régime déposé. Les rebelles entreraient dans Bamako que je ne paniquerais pas ; ils seraient aux portes de la présidence que j’espèrerais toujours, tant que ces rectificateurs redresseurs seraient aux commandes, l’espoir est permis et doit être grand. Les putschistes ne peuvent pas nous mentir, ils ne peuvent pas échouer, ils ne doivent pas échouer. Où iraient-ils s’ils échouaient ? Alors, M.Sanogo, bonne digestion de touaregs !

    • Le 1er avril 2012 à 00:01 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      t’as raison quand tu dis que la cedeao et l’ua sont nuisible. je les en veux. relis ce que cet ane de ado dit : . dire ça,c’est etre un connard sanguinaire pcq le pb c’est chassé les rebelles hors du mali et pkoi parlé de kidal ? en + ils ne quitteront jamais kidal sans combat farouche,c’est clair.
      voilà une maison qui brule et au lieu d’aller l’éteindre,on parle autre chose comme si att vaut plus que les 15 millions de maliens. c’est criminel
      nos dirigeants ne valent rien. c’est pour cela ils se cachent derrière cette histoire de leur collègue qui est aussi nullard qu’eux et qui avait laissé rentrer les meme rebelles de libye avec des armes et ne faisait rien quand la guerre a commencé. mais ne faites rien,après le mali,ça sera le niger,burkina etc

    • Le 1er avril 2012 à 00:03 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      Moi je ne sais pas, mais apres seulement une semaine au pouvoir, c’est eu qui criaient a l’aide hier apres la prise de KIdal. Alors moi je m’inquiète, meme si Gao a été epargne pour le moment, ça ne me plait pas de voir ces amateurs que je considère aussi traitre( car je considère une trahison de mettre le desordre dans une armée en temps de guerre) aux rennes au Mali.

  • Le 1er avril 2012 à 03:50 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    J’ai simplement honte de mon armee, ou du moins de notre non-Armee. J’ai honte d’etre malien, j’ai honte du Maliba humilie. Il ne nous reste plus qu’ a donner nos gros boubous riches d ; amidon a nos femmes. Elles nous indiqueront la voie de l’ honneur.
    Oumar Ouologuem.

  • Le 1er avril 2012 à 10:06 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Il n’y a pas de soldats au Mali ou quoi ? Les rebelles avancent comme dans du beurre. Resaissez-vous.

  • Le 1er avril 2012 à 10:34, par yir mouaga En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    j’espère que les deux camps vont se rendre compte que la bataille n’est pas où ils pensent. les seul guerre qui nous intéresse à nos jours,c’est celles contre la pauvreté, l’éducation de la population, l’amélioration du niveau de vie pour ne cité que ceux-là.
    vivement que le calme revient dans cette partie de notre continent.

    • Le 2 avril 2012 à 09:42, par Sebgo En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      reviens sur terre, He ! c’est ici, la planète terre, c’est la que nous somme ! Ah ! bon ! tu es réveillé, ok !, maintenant regarde bien, il faut d’abord avoir une terre, un pays et une patrie avant de parler de quoique ce soit, paix, éducation, stabilité et développement, tous les deux camps (l’armée nationale comme les rebelles) sont tous a la quête
      de ces valeurs, seulement chacun a sa manière !, l’armée nationale pour l’intégrité nationale et les rebelles pour l’indépendance. toutes choses dans la vie a ses priorités, et mes priorités ne sont pas forcement tes priorités a toi, raison pour la quelle il y a des guerres partout.

      • Le 3 avril 2012 à 15:03, par yir mouaga En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

        tinp tinp tinp... la terre, ici le ciel. vous me recevez ??
        avant d’avoir des terres, avant d’avoir un pays et (ou) une patrie, c’est comme tu voudra. il faut d’abord des hommes (être humains) en bonne santé, plus ou moins éduquer pour pouvoir faire la part des choses quand il faut trouver des les moyens et les voix qui vont amené la stabilité et celle-ci permet la paix.
        il paraît que ce qui est le plus important c’est la vie humaine. et ma priorité et peut être la tienne c’est la vie humaine avant toute choses.
        je me trompe ??????
        ravis de faire ta connaissance ! :-)

  • Le 1er avril 2012 à 12:10, par Observateur á partir de l´Allemange En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Ce que la CDEAO peut faire d´utile, c´est d´aider le mali à etteindre le feu au nord d´abord.

    Le reste se fera après.

    ATT a exprimé à plusieurs reprises que le Mali était incapable de faire face à cette rebellion seule (qui est composés de plusieurs groupes : Mafia de drogue, groupes islamiste, touaregs etc.)

    Nos pays africains doivent vraiment montrer leur volonté d´aider le Mali à ce niveau, que de tenir des discours qui ne finissent pas. Il faut savoir agir à temps. Ils ont montré leur incapcité à gérer la crise Lybien.

    C´est comme si on ne peut ou on ne doit même pas compter sur eux. Chacun regarde les pays occidentaux et espère qu´ils vont fare quelque chose, quelque soit de quel bord ils sont ?

    Du courage à nos frère maliens. Restez soudé face à cette rebelion.

  • Le 1er avril 2012 à 14:01, par elcohote En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    que des comédiens ces putschistes maliens. jamais putschistes n’ont été aussi ridicules en Afrique.Capitaine SANOGO, même Caporal vaut mieux.ATT Laxiste envers les rebelles et vous ? ils sont là maintenant, vous avez le pouvoir allez-y car sous ATT au moins ils n’avançaient pas.

    • Le 1er avril 2012 à 15:17, par Tapsoba En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

      Oui,sous ATT,ils n avançaient pas dans une telle facilité déconcertante.Après Gao hier,c est le tour de Tombouctou aujourd hui d’accueillir les rebelles.Pendant que les gens applaudissaient les mésures prises par la CEDEAO vendredi,j entrevoyais une aubaine offerte aux rebelles.Ils ont là même une occasion en or d aller prendre le pouvoir à Bamako si les putchistes ne se pliaient pas à l injonction de la CEDEAO.Car une junte asphyxiée financièrement ,entrainerait une démission(s ils ne l ont déjà pas fait d’où cette débandade) pure et simple de ses soldats non motivés.Retse à savoir si la France, qui ne met que ses intérêts stratégiques en avant, ne risquait pas entre temps d intimer l ordre à la CEDEAO de fléchir sa position vis à vis de le junte pour éviter tout accès de ces islamistes au pouvoir à Bamako.Car l urgence aujourd hui est ailleurs.

      • Le 1er avril 2012 à 22:33 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

        rien compris de ta diarrhée verbale pcq tu ne dis pas clairement qui des rebelles ou des putschistes la france supporte. tu fais croire que la france supporte les putschites,ce qui est archi faux. la france est avec les touaregs depuis longtemps et comme tu veux pas dire la vérité,je le dis et c’est pour cela que cette meme france a intimé a ses sous préfets de la cedeao de prendre les putschistes par la gorge en les étranglant pour que les touaregs gagnent du terrain. c’est ça la vraie vérité

  • Le 1er avril 2012 à 14:27, par GO En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Cela n’étonne pas. La junte ne devait pas prendre le pouvoir. Le Capitaine sera tenu responsable de tous les malheurs et si toute fois les sanctions et l’avancer des rebelles compliquent la vie des Maliens, la CPI doit aussi en prendre compte pour éviter des individus comme ça de semer du désordre dans un pays.
    Ils devaient réclamer des moyens et de l’aide pour combattre les rebelles et non prendre le pouvoir.
    Le Capitaine demande maintenant l’aide des amis du Mali. Il oublie que c’est le pouvoir mis en place par le peuple malien qui à des amis mais pas eux. Il va tout foudre en l’air ce capitaine sans idée. La CPI doit sanctionner aussi des comportement comme ça. Il y a pas à négocier. Les rebelles viendront le trouver. Sur tous les plans, il ne pourra pas s’en sortir. On attend de voir.

  • Le 1er avril 2012 à 14:54, par Patigma En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Bouglass, je suis de ton avis ! Honnêtement je me demande à quoi sert la CEDEAO si ce n´est de défendre corps et âme les intérêts égoïstes de certains chefs d´état de la région ? En toute vérité les intérêts du peuple malien n´ont jamais été le souci de la CEDEAO. Comment peut-on comprendre que depuis janvier, ces médiateurs et ces démocrates de surcroit n´aient jamais été alertés ou aient pu entrevoir ce qui allait arriver si on ne mettait pas fin de façon ferme à cette rébellion Touarègue qui du reste doit à mon avis avoir des soutiens parmi certaines puissances étrangères ! Il se murmure en effet qu´une puissance étrangère aurait soufflé aux rebelles l´information que les américains étaient entrain de livrer des armes aux soldats Maliens…à Tessalit, et que leur seule chance était de passer à l´attaque avant l´arrivée de ces armes ! Mieux ils ont donné immédiatement l´assaut peu de temps après le largage des armes, récupérant ainsi ce qui était destiné aux soldats maliens. On connait la suite. Exécutions sommaires, propagation vertigineuse des hostilités, et les villes maliennes ont commencé à tomber les unes après les autres. Tous ceux qui se bousculent au nom de la démocratie ou de l´ordre constitutionnel ont en réalité peur de perdre eux aussi leurs fauteuils. C´est aussi simple et clair que cela. L´apparente fermeté affichée face aux putschistes est la manifestation d´une certaine peur. Dieu seul sait comment la hantise d´être tué ou de se retrouvé prisonnier de petits caporaux tourmente les nuits de ces chefs d´état. Au lieu de perdre le temps à critiquer la junte, trouvez plutôt les voies et les moyens de mettre fin à cette rébellion islamo-narco-touarègue car elle est la principale menace de toute la région ouest-africaine ! Unissons-nous face à ces bandits de grands chemins que sont les Touaregs,

  • Le 1er avril 2012 à 21:43 En réponse à : Mali : les rebelles touareg dans Gao, une force ouest-africaine "en alerte"

    Si la CEDEAO avait des capacités stratégiques, elle aurait pris des mesures pour éviter la dispersion du stock des armes lybiennes lors de l attaque de ce pays par la France sous le couvert des Nations Unies. La defense que mène la CEDAO actuellement actuellement, c’est juste pour eviter la deflagration de toute la sous region. En fait, presque tous nos pays vivent la meme situation que le Mali : mauvaise gestion de l armée, gabegie, manque de professionnalisme, aucune vision de l interet national,impunité, et plein d autres maux. Dites moi alors que les institutions fonctinnent.

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