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Secteur du transport : Trois mesures réductrices de l’insécurité routière

Publié le jeudi 29 mars 2012 à 02h24min

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Le ministère en charge des Transports a organisé, le vendredi 23 mars 2012 à Ouagadougou, une rencontre avec les responsables des organisations professionnelles de transporteurs et de chauffeurs routiers. Il s’est agi d’échanger sur les mesures prises par le gouvernement en matière de sécurité routière.

Ce mois de mars a enregistré beaucoup d’accidents mortels de la circulation routière dont celui survenu à Farakoba le 7 mars 2012 sur la route de Banfora qui a occasionné 12 morts et 13 blessés, Fort de ce constat, le gouvernement a décidé de mettre en œuvre trois mesures pour réduire l’insécurité routière.

C’est pourquoi, le ministère en charge des Transports a initié une rencontre d’échanges avec les responsables des organisations professionnelles de transporteurs et de chauffeurs routiers, le 23 mars 2012 à Ouagadougou. Ainsi, le directeur de la normalisation et de la circulation, Léon Brice Tiendrébéogo, représentant le directeur général des transports terrestres et maritimes, a partagé les trois mesures gouvernementales avec les participants. Il s’agit premièrement, pour les constats de surnombre de passagers, de faire cesser immédiatement l’infraction en descendant le surplus. La deuxième mesure exige que tout chauffeur entrant sur le territoire national soit retenu pour un temps de repos compris entre 30 mn à 1 h.

La troisième préconise de faire descendre du véhicule, tout conducteur de véhicule de transport en commun et de s’assurer de son état physique. "C’est de ces mesures que le gouvernement voudrait que tous les acteurs du secteur soient informés et que chacun prenne les dispositions idoines pour se prémunir de tout désagrément", a signifié M. Tiendrébéogo. Pour le directeur de la planification et de la promotion de la sécurité routière, Casimir Sanon, représentant le directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), cette rencontre vise à recueillir les différentes propositions des transporteurs.

Toute chose qui va permettre d’aider les forces chargées du contrôle dans les décisions à prendre pour l’application effective et appropriée de ces mesures. Et M. Tiendrébéogo de renchérir : "L’intérêt de cette réunion est d’interpeller tous les transporteurs et tous les chauffeurs à une prise de conscience citoyenne quant à leur rôle et leur responsabilité dans la mise en œuvre d’un système de transport sûr. C’est aussi de les exhorter à s’impliquer dans la sensibilisation sur le respect strict des textes en vigueur". Le Secrétaire général (SG) de l’organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Issouf Maïga, a reconnu que ces mesures font déjà partie de la réglementation en matière de transport au Burkina.

Cependant, pour lui, il y a toujours des "brebis galeuses" dans chaque secteur qui ne respectent jamais les normes. "Avant même cette communication gouvernementale, nous avons entrepris des sensibilisations et des rappels sur les obligations des transporteurs. Nous souhaitons que ces mesures soient de rigueur", a souligné M. Maïga.

Kowoma Marc DOH (dohmarc26@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 29 mars 2012 à 15:01, par Sidbèè (En quête de Verité ) En réponse à : Secteur du transport : Trois mesures réductrices de l’insécurité routière

    Mes ENCOURAGEMENTS pour une telle INITIATIVE.

    Commençons :

    MESURE N.1 :
    - Sur une banquette de 3 places ou il ya 4 personnes, QUI POURRA-T-IL ETRE DEFINI COMME SURCHARGE ?
    - Est-ce vous ne PENALISEREZ pas le voyageur qui se retrouve par exemple à faire le pied de grue dans un grand car tout simplement parce que le transporteur n’a AUCUNE CURE de liste d’appels. Les plus forts ENTRENT en PREMIER quelque soient ton souci ce couper le billet très tôt ? Pas plus tard qu’il ya 1 semaine, je l’ai vecu ALLER RETOUR avec ticket coupé à longtemps à l’avance, dans une des plus grandes compagnies de transport en ce moment.
    C’est Pourquoi, Sidbèè pense que :
    1. Il faut d’abord faire payer des penalités dissuasives au TRANSPORTEUR et seulement lui.
    2. Definir des niveaux tolerables de surcharges :
    Pour un mini-car DINA, 1 personnes au maximum
    Pour un grand car les plus grands, 2 personnes au maximun
    Pour des surcharges superieures, non seulement TAXES à payer mais aussi IMMOBILISATIONS seance-tenante.
    Remarquez qu’en matière d’EXCES DE VITESSE, il ya des grades d’excès :10km/h, 20km/h, 50km/h à titre d’exemple.
    Se rappeler que la surcharge est un facteur AGGRAVANT et non un facteur CAUSATEUR D’ACCIDENT.

    MESURE N.2 :
    Cette mesure, Sidbèè la pense RENTABLE. Par contre, la faisabilite peut poser problème a nos VAILLANTS FORCES DE L’ORDRE. Comment CHRONOMETRER le repos obligatoire des chauffeurs , 1, 2,3, peut-etre 7. Comment les suivre ? Certains ne finiront-ils pas par partir avant les 30mn ?
    Peut-être faut-il une AIDE TECHNOLOGIQUE, un chronomètre capable de suivre 10 personnes.

    MESURE N.3 :
    Je suis gêné de dire que cette mesure pourrait s’averer INUTILE. La faisabilité va être PROBLEMATIQUE. Qui va le faire ? des Medecins du Travail ? Pourra-t-on mobiliser TANT de professionnels de la Santé sur toute l’etendue du FASO ?
    Est-ce une visite periodique ou des visites sur le fait c-a-d à chaque voyage ?

    POURQUOI ne pas instituer des contrôles d’usures de PNEUMATIQUE ? En 7 mn , on peut faire une verification rapide des TEMOINS d’USURES sur les pneus. Nos VAILLANTS FORCES DE L’ORDRE pourraient être entrainées à le faire en des temps records. UNE telle mesure n’aurait pas pour objectif une satisfaction complète mais une satisfaction minimale c’-a-d eviter les cas flagrants et LAXISTE d’USURES DE PNEUS qui durent et perdurent.
    Une telle mesure est RENTABLE parce que s’attaquant à un facteur CAUSATEUR D’ACCIDENT.

    ENFIN, n’oublions pas l’INTEGRATION SOUS-REGIONALE ! Est-ce que les autres ne se plaindront pas ? En 2000, j’avais soulever le problème des surcharges lors d’une conversation informelle avec un responsable d’une province. Reponse, les autres de la sous-region se plaignent de nos tracasseries !

    A BAS DIEU et VIVE LA SECURITE ROUTIERE !!

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